C3 C’uster A: TROUBLES DE LA PERSONNALITÉ Flashcards
ÉLÉMENTS CLEFS pour tous les troubles psychotiques
** = important pour l’examen (on retrouve au moins un des trois pour être un trouble psychotique)
- Idées délirantes (déconnecté de la réalité)
- De référence : la personne des nouvelles parle de moi
- De persécution : on me veut du mal, je suis menacée par les extraterrestre/FBI, on veut me kidnapper
- Érotomaniaques : une autre personne est en amour avec moi, aucun évènement qui démontre ça
- Mégalomaniaques : délire de grandeur, je suis dieu
- Hallucinations
- Visuelles
- Auditives
- Kinesthésiques : sensoriel/physique : sentent qu’on a des fourmis à l’intérieur de notre corps
- Discours désorganisé
- Comportement moteur anormal ou désorganisé : ne plus bouger
- Symptômes négatifs (on pert une certaine capacité)
- Émoussement de l’affect : perte d’intensité de l’affect (variabilité émotionnelle)
- Perte de motivation
- Anhédonie (perte de plaisir)
- Alogie (perte de parole/language/discourts)
- Associabilité
LE TROUBLE DÉLIRANT (DSM)
- A. Présence d’une (ou de plusieurs) idées délirantes (**) pendant une durée de 1 mois ou plus.
- B. Le critère A de la schizophrénie n’a jamais été rempli. N.B. : Si des hallucinations sont présentes, elles ne sont pas prééminentes et elles sont en rapport avec le thème du délire (p. ex. la sensation d’être infesté par des insectes associée à des idées délirantes d’infestation).
- C. En dehors de l’impact de l’idée (des idées) délirante(s) ou de ses (leurs) ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement ni de singularités ou de bizarreries manifestes du comportement. (!!! il est seulement délirant !!!)
- D. Si des épisodes maniaques ou dépressifs caractérisés sont survenus concomitamment, ils ont été de durée brève comparativement à la durée globale de la période délirante.
- E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale et elle n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental comme l’obsession d’une dysmorphie corporelle ou un trouble obsessionnel-compulsif.
Délire qui sort des meurs religieux/sociétale
Dure pas plus d’un mois = pas de diagnostique : médications aide rapidement, on attend pas 1 mois
LE TROUBLE PSYCHOTIQUE BREF (DSM)
- A. Présence d’un (ou plus) des symptômes suivants. Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent
(1) Idées délirantes (!)
(2) Hallucinations (!)
(3) Discours désorganisé (!)
(4) Comportement désorganisé ou catatonique
- B. Au cours d’un épisode, la perturbation persiste au moins un jour mais moins d’un mois, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide
- C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif caractérisé ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques, ou un autre trouble psychotique. N’est pas dû aux effets d’une substance ni à une autre affectation médicale.
LE TROUBLE SCHIZOPHRÉNIFORME (DSM)
- A. Présence d’un (ou plus) des symptômes suivants. Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être present
*(1) Idées délirantes (!)
* (2) Hallucinations (!)
* (3) Discours désorganisé (!)
* (4) Comportement désorganisé ou catatonique
* (5) symptômes négatifs
- B. Un épisode du trouble dure au moins 1 mois mais moins de 6 mois
- C. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés
- D. La perturbation n’est pas due aux effets d’une substance ni à une autre affectation médicale
LA SCHIZOPHRÉNIE (DSM)
- A. Deux ou plus parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace). Au moins un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent
* (1) Idées délirantes (!)
* (2) Hallucinations (!)
* (3) Discours désorganisé (!)
* (4) Comportement désorganisé ou catatonique
* (5) symptômes négatifs
- B. Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène est passé de façon marquée en dessous du niveau atteint avant le début du trouble.
- C. Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois. Pendant cette période, les symptômes du critère A doivent avoir été présents pendant au moins un mois.
- D. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés
- E. La perturbation n’est pas due aux effets d’une substance ni à une autre affectation médicale
critères de durée/résumé
o Délirant : 1 mois et juste idées délirantes
o Psychotique bref : style de psychose sans consommation, +1jour mais – de 1 mois, retour complet
pas un trouble de l’humeur avec caractéristique psychotique, autre trouble psychotique, autre affectation médicale
o Trouble schizophréniforme : +1 mois, - de 6 mois,
pas un trouble de l’humeur avec caractéristique psychotique, trouble schizoaffectif, autre affectation médicale
o Schizophrénie : + de 6 mois
pas un trouble de l’humeur avec caractéristique psychotique, trouble schizoaffectif, autre affectation médicale
LES TROUBLES DE LA PERSONNALITÉ
(CLUSTER A)
STYLE SCHIZOTYPIQUE – PDM
STYLE PARANOÏAQUE - PDM
STYLE SCHIZOÏDE – PDM
TP SCHIZOTYPIQUE - DSM
- A. Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles, et par des conduites excentriques. Le trouble est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes :
- Idées de référence (à l’exception des idées délirantes de référence).
- Croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d’un sous-groupe culturel (par exemple superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un « sixième » sens ; chez les enfants et les adolescents, rêveries ou préoccupations bizarres).
- Perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles.
- Pensée et langage bizarres (par exemple vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés). Pas nécessairement de contenu
- Idéation méfiante ou persécutoire.
- Inadéquation ou pauvreté des affects.
- Comportements ou aspects bizarres, excentriques ou singuliers. Feeling bizarre après
- Absence d’amis proches ou de confidents en dehors des parents du premier degré. (Retrouvé dans plusieurs trouble)
- Anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand le sujet se familiarise avec la situation et qui est associée à des craintes persécutoires plutôt qu’à un jugement négatif de soi-même.
- B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble de l’humeur (dépression ou trouble bipolaire) avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble envahissant du développement et n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une affection médicale générale
- N.B: Si les critères sont remplis avant l’apparition d’une schizophrénie, indiquer « prémorbide », c-à-d « personnalité schizotypique (prémorbide) ».
STYLE SCHIZOTYPIQUE – PDM
- Le PDM ne reconnaît pas la schizotypie comme étant en soi un trouble de personnalité, mais plutôt comme un marqueur de sévérité
- « Plus la présentation du patient est schizotypique, plus le niveau de sévérité est élevé (nous voyons la schizotypie comme un trait commun des pathologies schizoïdes et pas comme un type de personnalité)¬ ».
TP PARANOÏAQUE - DSM
- A. Méfiance soupçonneuse envahissante envers les autres de sorte que leurs intentions sont interprétées comme malveillantes, qui est présente dans divers contextes, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
- la personne s’attend sans raison suffisante à ce que les autres l’exploitent, lui nuisent ou la trompent
- est préoccupée par des doutes injustifiés concernant la loyauté ou la fidélité de ses amis ou associés
- est réticente à se confier à autrui en raison d’une crainte injustifiée que l’information soit utilisée de manière perfide contre elle ;
- discerne des significations cachées, humiliantes ou menaçantes dans des commentaires ou des événements anodins ;
- garde rancune, c’est-à-dire ne pardonne pas d’être blessée, insultée ou dédaignée ;
- perçoit des attaques contre sa personne ou sa réputation, alors que ce n’est pas apparent pour les autres, et est prompte à la contre-attaque ou à réagir avec colère ;
- met en doute de manière répétée et sans justification la fidélité de son ou sa conjoint(e) ou de son (sa) partenaire sexuel(le).
- B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble de l’humeur (dépression ou trouble bipolaire) avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble envahissant du développement et n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une affection médicale générale
- N.B: Si les critères sont remplis avant l’apparition d’une schizophrénie, indiquer « prémorbide », c-à-d « personnalité paranoïaque (prémorbide) ».
STYLE PARANOÏAQUE - PDM
- Les patients paranoïaques peuvent être retrouvés à un niveau d’organisation psychotique ou limite (donc à différents degrés de sévérité)
Éléments centraux:
- Conflit principal -> Attaquer l’autre vs être attaqué par un “autre” humiliant
- Affects principaux -> peur, honte, rage, mépris
- Pensée pathologique à propos de soi -> “Je suis constamment en danger”
- Pensée pathologique à propos des autres -> “le monde est rempli de potentiels agresseurs”
- Défenses principales -> projection, identification projective, déni, formation réactionnelle
- En raison de leurs expériences marquées par la honte et l’humiliation, ces patients s’attendent à être humiliés par les autres et pourraient attaquer l’autre en premier, dans le but d’éviter la tension liée à l’attente de l’attaque inévitable provenant des autres. Ces attentes par rapport aux autres créent l’attitude de suspicion et d’hypervigilance pour laquelle ils sont connus, attitude qui a tendance à provoquer les réactions hostiles ou humiliantes qu’ils redoutent.
- Leur personnalité est organisée autour des thèmes du pouvoir et du danger
- Il peut exister une angoisse conflictuelle entre la solitude (peur d’être attaqués par surprise, ou encore que leurs émotions aient détruit les autres) vs les relations (peur d’être utilisés ou détruits par les autres).
- Les expériences cliniques attestent de la rigidité de la pathologie paranoïaque. Le contre-transfert du thérapeute peut être intense, reflétant les émotions désavouées du patient, comme l’impuissance, la terreur, ou la sensation d’être constamment critiqué par le patient.
- La littérature souligne l’importance de maintenir une attitude respectueuse avec le patient ; de maintenir la communication et l’utiliser comme une force ; de fournir des informations factuelles lorsque les patients nous posent une question à ce sujet (le patient pourrait sinon se sentir évacué ou abusé) ; d’accorder une attention particulière au fait que les patients sont convaincus que leurs émotions et l’expression de leurs émotions (fantaisies agressives, désir sexuel, dépendance) sont dangereux.
- Il est recommandé de ne pas être trop chaleureux ou sollicitant, ces attitudes pouvant faire craindre une importante régression et une suspicion importante à l’égard des intentions du thérapeute.
TP SCHIZOÏDE - DSM
- A. Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et de restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins 4 des manifestations suivantes :
- La personne ne recherche, ni n’apprécie, les relations proches y compris les relations intrafamiliales
- choisit presque toujours des activités solitaires
- n’a que peu ou pas d’intérêt pour les relations sexuelles avec d’autres personnes
- n’éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune
- n’a pas d’amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré
- semble indifférente aux éloges et à la critique d’autrui
- fait preuve de froideur, de détachement, ou d’émoussement de l’affectivité.
- B. Ne survient pas exclusivement pendant l’évolution d’une schizophrénie, d’un trouble de l’humeur (dépression ou trouble bipolaire) avec caractéristiques psychotiques, d’un autre trouble psychotique ou d’un trouble du spectre de l’autisme et n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une affection médicale générale.
- N.B: Si les critères sont remplis avant l’apparition d’une schizophrénie, indiquer « prémorbide », c-à-d « personnalité schizoïde (prémorbide) ».
STYLE SCHIZOÏDE – PDM
- Peuvent être retrouvés à tous les niveaux d’organisation (psychotique, limite, névrotique)
Éléments centraux:
- Conflit principal -> peur de la proximité vs désir de proximité
- Affects principaux -> souffrance émotionnelle générale lorsque trop stimulés ; intensité des affects ++ qui amène la personne à vouloir les supprimer
- Pensée pathologique à propos de soi -> “La dépendance et l’amour sont dangereux”
- Pensée pathologique à propos des autres -> “Le monde social est envahissant et engloutissant”
- Défenses principales -> retrait (withdrawal), autant physique que psychologique. Aussi appelé « repli autistique »
- La schizoïdie est un terme qui a été employé pour décrire différentes psychologies. C’est l’un des termes les plus confus dans la littérature.
- Les individus qui reçoivent un diagnostic DSM de schizoïdie sont souvent caractérisés par des déficits sévères dans leurs capacités et ressources psychologiques de base (pauvreté du monde interne et des représentations, particularités interpersonnelles, dans l’expérience émotionnelle, et dans les processus de pensée). Certains peuvent avoir des manifestations sous-cliniques de troubles schizophréniformes, avec une prédominance de symptômes négatifs.
- Bien que cette version déficitaire soit plus familière pour les cliniciens, les psychodynamiciens ont observé une psychologie différente à laquelle ils ont associé le terme « schizoïdie ». Ce type de personnalité n’est pas caractérisé par la pauvreté intérieure des cognitions et des affects qui est typiquement associée avec le diagnostic du DSM. Leur construction psychologique devrait plutôt être comprise comme étant basée sur un conflit, plutôt que comme étant basée sur un déficit.
- Les individus avec un style de personnalité schizoïde craignent l’engouffrement, l’enchevêtrement, l’intrusion et la sur-stimulation – des dangers qui sont associés à la proximité relationnelle. Ils peuvent apparaître détachés, ou alors agir de façon adéquate en relation mais en étant en réalité plus préoccupés par leur monde interne que par le monde social extérieur.
- Certains individus se retirent dans un mode de vie solitaire, allant jusqu’à un style de vie reclus (hermit-like reclusiveness) ; d’autres se retirent d’une façon plus psychologique, dans une vie psychique fantasmatique.
- Bien que les individus avec un fonctionnement schizoïde sévère, particulièrement ceux de style schizotypique, puissent sembler complètement indifférents à l’acceptation sociale ou au rejet, cette apparente indifférence devrait être considérée comme une façon d’établir une distance tolérable entre eux et les autres plutôt que comme une incompréhension des attentes sociales.
En ce sens, ils diffèrent significativement des individus avec un trouble du spectre autistique.
- La littérature est ambivalente à savoir si la schizoïdie devrait être comprise comme un conflit (entre besoins de rapprochement et de distance) ou comme un déficit (arrêt développemental ayant entravé l’accomplissement des relations interpersonnelles). Nous suspectons que ces deux formes de schizoïdie pourraient exister sur l’ensemble du continuum d’organisation de la personnalité (psychotique, limite et névrotique) ; la version “conflictuelle” serait alors plus caractéristique des individus ayant un meilleur niveau d’organisation.
- Les personnes schizoïdes sont souvent considérées comme des solitaires et ont tendance à se sentir plus à l’aise seules qu’avec les autres. En même temps, elles peuvent ressentir un profond désir de proximité et avoir des fantasmes élaborés sur l’intimité émotionnelle et sexuelle.
- La généralisation du DSM à l’effet que les individus avec un diagnostic de personnalité schizoïde feraient rarement l’expérience d’émotions fortes n’est pas soutenue par les expériences cliniques ni la recherche. Certains patients schizoïdes ressentent des émotions d’une intensité tellement dévastatrice que cela requiert le détachement que l’on observe chez eux, afin de pouvoir endurer ces états.
S’ils sont organisés à un degré psychotique ou limite de bas niveau, ils peuvent montrer des signes de troubles de la pensée ou d’anxiété persécutoire.
- Les patients schizoïdes peuvent bénéficier d’une thérapie qui permet à la fois une intimité relationnelle tout en respectant leur besoin d’espace personnel. Ils peuvent exprimer plus facilement leur expérience émotionnelle via des métaphores, ou en faisant référence à de l’art, à la littérature, ou des domaines pour lesquels ils entretiennent une passion / un intérêt particulier (p.ex les jeux vidéos). Dans certains cas, particulièrement pour ceux dont la schizoïdie est basée sur un déficit et non sur un conflit, ils peuvent ne pas être conscients du lien entre les sujets dont ils discutent et leur monde affectif.
JULIE
COMPRÉHENSION CLINIQUE ET ORIENTATION
- Enfantine
- Je me décrie comme ma mère M4 (pas capable de me dire si elle se décrit comme ça mère la décrirait ou si elle ressemble à sa mère (distinction soi/non-soi)
- Elle craint la colère [oh non non je ne suis pas en colère, ça serait skizo (?)] (paranoïaque : patient convaincu que leurs émotions sont dangeureuses) (M2, M10, M3)
- Mère = fusionnelle, mort à 3 ans
- Éduquer par sa tante et oncle, agression sexuelle par son oncle, tante dépressive : elle a survécu depuis la mort de sa mère, mais pas grandi
- Agression sexuelle à l’âge adulte : ne sait pas si elle avait envie
- « Ma sécurité c’est ici avec vous »
- Mort-Né : dès que je m’attache, je détruis. L’un ne va pas sans l’autre. Le lien ne peut pas exister plus longtemps que lorsqu’il nait. On ne peut pas avoir de lien avec personne psychotique
Diagnostic et compréhension clinique :
- Personnalité schizoïde déficitaire sévère (scizotypique)
- Personnalité paranoïaque – les éléments paranoïaques dans le fonctionnement font obstacle au désir de rapprochement relationnel. (elle cherche un mentor (non, elle cherche quelqu’un qui la guide/structure) = structure = persécutant pour une personne avec perso. Paranoïaque. ?)
- Aucune manifestation de trouble psychotique, mais facteurs de risque importants
Orientation du suivi à court terme: contact relationnel bienveillant ; ajustement de la distance-proximité (pas trop chaleureuse et pas trop éloigné car paranoiaque = difficile); surveillance de la consommation et de l’émergence d’un trouble psychotique. Pronostic réservé
Orientation à moyen terme: développement identitaire et de l’estime de soi (comment se décrire soi-même, differencier le soi/non-soi). Développement du contrôle des impulsions (vue dans les messages texte avec conjoint). Pronostic réservé
Orientation à long terme: Amélioration de la capacité relationnelle (généralisation de la relation thérapeutique) ; développement de la capacité de mentalisation ; Amélioration du fonctionnement défensif. Pronostic défavorable.
- Ce cas démontre une personnalité organisée autour du danger (DSM/PDM)
o DSM : 1(pas explicitement, elle a quand même des doutes), 6 (réaction avec colère, mais pas assez élaborer psychiquement) = paranoïa plus difficile à détecter qu’avec PDM
ISABELLE
COMPRÉHENSION CLINIQUE ET ORIENTATION
- Attitude ouvertement suspicieuse/méfiante
- Elle lui dit qu’elle ne peut pas avec le voile (En raison de leurs expériences marquées par la honte et l’humiliation, ces patients s’attendent à être humiliés par les autres et pourraient attaquer l’autre en premier, dans le but d’éviter la tension liée à l’attente de l’attaque inévitable provenant des autres. Ces attentes par rapport aux autres créent l’attitude de suspicion et d’hypervigilance pour laquelle ils sont connus, attitude qui a tendance à provoquer les réactions hostiles ou humiliantes qu’ils redoutent)
- Perte de contact avec la réalité, discourt incohérant, méfiance ouverte (refuse de signer le formulaire de consentement), mépris pour elle même2
Diagnostic et compréhension clinique:
- Trouble psychotique (à spécifier – éléments de délire paranoïaque et discours désorganisé)
- Éléments de personnalité : à évaluer après la résorption des symptômes psychotiques. Hypothèse diagnostique: personnalité paranoïaque
Orientation du suivi à court terme: Référence en psychiatrie pour évaluation du trouble psychotique et médication ; réévalution de la personnalité ; évaluation LPJ (Loi sur la Protection de la Jeunesse).