C4 Flashcards

1
Q

Quelle est la différence entre apprentissage et performance?

A

Apprentissage: utilisation spontanée indépendante du contexte

Performance: gains rapides dans un contexte précis.

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2
Q

Est-ce qu’il faut toujours que nos tâches soient naturelles / authentiques ?

A

Non, parfois ça prend des tâches + structurées pour montrer + contrôler les stratégies

On va par exemple précéder une tâche + naturelle d’une période d’exposition à haute fréquence (priming) d’une tâche structurée

=> C’est pas nécessaire, mais c’est bon pour le priming !

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3
Q

Est-ce que c’est bien de faire répéter l’enfant, par exemple en grammaire (« dis comme moi»), pour qu’au moins il le dise une fois ?

A

Nope !

Si on regarde sur le long terme, c’est la reformulation qui marche et ce, même si les résultats arrivent pas tout de suite et même si l’ortho et les parents ont des attentes.

Il faut reformuler ++, parce que si c’était une affaire de 2-3 reformulations, l’enfant ne serait simplement pas en ortho ! Il n’aurait pas de trouble

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4
Q

Les conditions d’enseignement qui semblent susciter ___ pour l’apprenant, et qui souvent ne montrent pas d’effets ______, sont celles qui _____ le transfert et la rétention

A

Susciter des difficultés

D’effets immédiats ou à court terme

celles qui optimisent

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5
Q

En suivi des progrès, on prend quand notre mesure?

A

En spontané

S’il n’y a pas de changements en spontané, ça a pas marché notre affaire.

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6
Q

Nommer des exemples d’objectifs syntaxiques 3-7 ans

A

Augmenter la variété des temps de verbes (présent, passé composé, futur proche, imparfait, conditionnel, subjonctif)
Augmenter l’utilisation des mots grammaticaux
Varier les phrases, augmenter la quantité de constituants, diversifier le type de phrase, produire des phrases complexes

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7
Q

Quelles stratégies sont démontrées efficaces pour la morphosyntaxe 3-7 ans?

A

Exposition à haute fréquence avec saillance
Reformulation
Extension et structuration verbale
Variation syntaxique progressive
Techniques d’incitation pour amener l’enfant à produire une cible

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8
Q

Quand est-ce qu’on fait de l’explicite en morphosyntaxe 3-7 ans?

A

ça dépend…

Grandes difficultés morphosyntaxiques: implicite ne serait pas efficace (trop de difficultés à dégager les régularités), mais intervention explicite serait aussi inefficace (pas assez de capacités/connaissances langagières)

Explicite: pas avant 6 ans

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9
Q

Est-ce que ça va plus vite en morphosyntaxe 3-7 ans quand l’enfant le dit (input vs output) ?

A

Pas de données pour affirmer/infirmer

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10
Q

À quoi il faut réfléchir quand on veut travailler un élément morphosyntaxique?

A

À quoi ça sert pour nous, dans la vie de tous les jours

Si ça sert à rien, c’est pas un objectif, si ça sert, quand ? (pour rester naturel)

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11
Q

Quelles sont les étapes d’intervention en morphosyntaxe 3-7 ans?

A
  1. Activer la cible (priming)
  2. Faire produire la cible à l’enfant dans un contexte structuré
  3. Offrir des opportunités de production spontanée à l’enfant et utiliser des stratégies
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12
Q

Nommer des exemples d’objectifs pragmatiques

A

Varier les intentions de communication
Amener l’enfant à ajuster son langage en fonction du contexte
Améliorer l’habileté à amorcer une conversation, à introduire de nouveaux sujets de conversation, à mettre fin à une conversation, à joindre un jeu, etc.
Amener l’enfant à repérer, signaler et réparer les bris de communication
Améliorer la sensibilité de l’enfant aux réactions d’autrui

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13
Q

On observe quoi en pragmatique et communication avec les pairs?

A

Interactions avec les autres enfants

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14
Q

Quelles sont les stratégies pour la pragmatique / communication sociale ?

A

Sortir du bureau et aller soutenir l’enfant dans son environnement. Par exemple, on peut lui donner un rôle à la collation et diriger l’enfant vers ses pairs
Intégrer le jeu d’un pair (choisis un autre enfant et essaie de jouer avec lui).
Enseignement explicite juste avant la période de jeu libre
Enseigner à être plus sensible aux autres (expressions faciales, inférences, anticiper les réactions)
Travailler les habiletés langagières nécessaires aux interactions

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15
Q

Nommer des stratégies d’intervention en discours narratif

A

Enseignement explicite verbal et souvent visuel (icônes, pictos)
Retrait graduel des images et des icônes/pictos
Étayage (questionner, suggérer, informer, commenter, créer des bris de communication, etc.) et rétroaction corrective
Essais de l’enfant
Variété
Exposer à de bonnes narrations
Matériel 3D, indices visuels ou tactiles

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16
Q

Est-ce que la narration s’améliore lorsque l’enfant se pratique à mettre les cartes d’une histoire dans le bon ordre?

A

non

17
Q

Est-ce qu’il faut enseigner les éléments de la macrostructure de manière isolée?

A

Non, DURANT l’histoire

18
Q

C’est quoi l’étayage?

A

Accompagnement, conversation entre adulte et enfant où les 2 sont actifs

Processus dynamique: ajustement selon les réponses et réactions de l’enfant

19
Q

Nommer des types d’inférences

A

prédiction, lieu, sentiment, temps, objet, action, anaphoriques, causales

Peuvent être: obligatoires ou non obligatoires (nous, on travaille les obligatoires)

20
Q

C’est quoi une inférence anaphorique?

A

Compréhension des référents (il, lui, cet homme barbu, celui-ci, ce joyeux personnage)

21
Q

On fait le lien entre 2 de 3 éléments dans une inférence causale, c’est quoi ces 3 éléments là ?

A

Évènement
Sentiment
Action

(Types: Problème de l’histoire, réponse interne, but du personnage, action, solutions)

22
Q

Est-ce que les inférences prédictives soutiennent la compréhension du récit?

A

C’est pas une inférence obligatoire, so-so

23
Q

Quelles seront nos stratégies pour travailler les inférences ?

A

Activer les connaissances antérieures
Montrer le modèle (comment on réalise l’inférence)
Poser des questions inférentielles à l’enfant et étayer

24
Q

La ____ est nécessaire pour se mettre à la place des personnages et comprendre les inférences causales de l’histoire

A

Théorie de l’esprit

25
Q

Vrai ou faux: pour aider l’enfant à apprendre le langage, il faut isoler la composante langagière qu’on travaille. Par exemple, en présentant des phrases isolées plutôt qu’en discours

A

Faux

26
Q

Est-ce qu’une production rapide en thérapie garantit un bon apprentissage?

A

Non, on vise l’apprentissage et pas la performance

27
Q

Pourquoi les programmes standards d’intervention sur les compétences socio-émotionnelles sont peu adaptés pour les enfants qui ont un TDL?

A

Il faut TOUT leur expliciter, ça ne leur vient pas « naturellement » ou du moins, par observation de savoir comment interagir avec les autres et comprendre les émotions des autres

28
Q

Pourquoi prioriser les inférences causales p/r aux inférences prédictives ?

A

Causale: Soutiennent ++ la compréhension du récit, inférences obligatoires

29
Q

Comment peut-on appliquer le principe de variabilité pour l’intervention en discours narratif ?

A

Varier les histoires, les personnages, les éléments de l’histoire

30
Q

Comment peut-on appliquer le principe de variabilité pour l’intervention en morphosyntaxe?

A

Varier le contexte de notre mot, sa fonction syntaxique, le temps / personne / nombre du verbe, etc.

31
Q

Comment peut-on appliquer le principe de variabilité pour l’intervention en vocabulaire ?

A

Varier les contextes du mots, les types de représentations (ex. tous les styles de bouchons), varier les mots qui sont du même champ sémantique, etc.