C. TROUBLES THYMIQUES Flashcards
C. TROUBLES THYMIQUES
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Définissez la thymie.
La thymie ou humeur se définit comme la tonalité affective de base reflétant l’accord global du sujet et du monde, tel qu’on peut le projeter sur un axe allant de la douleur la plus intense à la joie la plus profonde.
C. TROUBLES THYMIQUES
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Dans cet accord global intervient une infinité d’éléments {…}, mais aussi {…} et {…}, étroitement intriqués les uns aux autres.
Dans cet accord global intervient une infinité d’éléments {psychologiques}, mais aussi {biologiques} et {environnementaux}, étroitement intriqués les uns aux autres.
C. TROUBLES THYMIQUES
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L’axe de l’humeur étant à {…} de toute la vie mentale, il est très fréquent qu’un trouble psychique se manifeste par une perturbation thymique, celle-ci pouvant prendre la forme d’un syndrome {…}, {…} ou {…}.
L’axe de l’humeur étant à {l’intersection} de toute la vie mentale, il est très fréquent qu’un trouble psychique se manifeste par une perturbation thymique, celle-ci pouvant prendre la forme d’un syndrome {dépressif}, {maniaque} ou {mixte}.
C. TROUBLES THYMIQUES
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Lorsque ces {…} surviennent isolément, ils définissent la classe des troubles thymiques.
Cependant, une perturbation de l’humeur peut être associée à n’importe quel type de trouble {…} ou {…}.
Lorsque ces {syndromes} surviennent isolément, ils définissent la classe des troubles thymiques.
Cependant, une perturbation de l’humeur peut être associée à n’importe quel type de trouble {mental} ou {organique}.
I. Syndrome dépressif
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Le syndrome dépressif est aisé à reconnaître lorsqu’il associe une {… …} et un {… …}.
Le syndrome dépressif est aisé à reconnaître lorsqu’il associe une {douleur morale} et un {ralentissement psychomoteur}.
I. Syndrome dépressif
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Sous-jacente à ce ralentissement, {…} psychique éclaire la valeur {…} du syndrome dépressif en limitant le {…} d’événements traumatiques.
Sous-jacente à ce ralentissement, {l’inhibition} psychique éclaire la valeur {défensive} du syndrome dépressif en limitant le {potentiel} d’événements traumatiques.
I. Syndrome dépressif
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La vie « ordinaire » peut d’ailleurs comporter des phases de « repos » psychique avec une {…} des événements par {…} partielle pendant que le psychisme se réorganise en profondeur.
La vie « ordinaire » peut d’ailleurs comporter des phases de « repos » psychique avec une {filtration} des événements par {inhibition} partielle pendant que le psychisme se réorganise en profondeur.
I. Syndrome dépressif
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Mais, lors d’une dépression, la relative protection assurée par l’inhibition constitue un {… … …} : le syndrome dépressif est comparable à un {…} _ métaphore fréquente chez les patients _ car les tentatives d’en « sortir » raniment {…} et se retournent douloureusement contre le sujet qui rechute et se ralentit à nouveau défensivement.
Mais, lors d’une dépression, la relative protection assurée par l’inhibition constitue un {piège sans issue} : le syndrome dépressif est comparable à un {puits} _ métaphore fréquente chez les patients _ car les tentatives d’en « sortir » raniment {l’angoisse} et se retournent douloureusement contre le sujet qui rechute et se ralentit à nouveau défensivement.
I. Syndrome dépressif
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Trois groupes de symptômes peuvent être distingués. Lesquels ?
1) La douleur morale
2) Le ralentissement psychomoteur
3) Des signes non spécifiques
I. Syndrome dépressif
1) La douleur morale
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La douleur morale est l’{…} directe de l’humeur dépressive. Il s’agit d’une tristesse {…}, peu sensible au {…}, et qui frappe par son association avec une {… de l’… de …} (sentiment d’incapacité et d’échec, la {…} se profilant sous la culpabilité).
La douleur morale est {l’expression} directe de l’humeur dépressive. Il s’agit d’une tristesse {durable}, peu sensible au {réconfort}, et qui frappe par son association avec une {perte de l’estime de soi} (sentiment d’incapacité et d’échec, la {honte} se profilant sous la culpabilité).
I. Syndrome dépressif
1) La douleur morale
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En quoi la perte de l’estime de soi est-elle un élément clé sur le plan psychopathologique ?
La perte de l’estime de soi est un élément clé sur le plan psychopathologique car elle signe une vulnérabilité narcissique au-delà des événements qui ont pu déclencher la dépression.
Selon Freud, seule une perte inconsciente d’objet, vis-à-vis duquel le Moi est ambivalent et auquel il s’identifie partiellement, peut rendre compte de l’effondrement.
I. Syndrome dépressif
1) La douleur morale
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L’anhédonie désigne {…} du {…}.
L’anhédonie désigne {l’impossibilité} du {plaisir}.
I. Syndrome dépressif
1) La douleur morale
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Le pessimisme ferme {…} sur un {…} ruminé de façon pénible.
Le pessimisme ferme {l’horizon} sur un {passé} ruminé de façon pénible.
I. Syndrome dépressif
1) La douleur morale
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Les idées noires (i.e. idées de mort) peuvent être {…} au point d’imposer une {…}.
Les idées noires (i.e. idées de mort) peuvent être {envahissantes} au point d’imposer une {hospitalisation}.
I. Syndrome dépressif
2) Le ralentissement psychomoteur
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Quels sont les symptômes témoignant d’un ralentissement psychomoteur qui est parfois seul présent dans le syndrome dépressif ?
Les symptômes du ralentissement psychomoteur sont : visage figé, voix monotone, asthénie, apragmatisme, aboulie (i.e. absence de désir), repli social, bradypsychie (i.e. ralentissement de la pensée) avec troubles de la mémoire et appauvrissement idéique.
I. Syndrome dépressif
3) Des signes non spécifiques
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Des signes non spécifiques sont très souvent observés, fonction de l’équilibre entre {… …} et {…}.
Des signes non spécifiques sont très souvent observés, fonction de l’équilibre entre {souffrance psychique} et {défenses}.
I. Syndrome dépressif
3) Des signes non spécifiques
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L’angoisse est {…} présente, même si elle peut être masquée par le {…}.
L’angoisse est {toujours} présente, même si elle peut être masquée par le {ralentissement}.
I. Syndrome dépressif
3) Des signes non spécifiques
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L’anorexie avec {…} est classique, mais l’on constate parfois une {…} avec {…}.
L’anorexie avec amaigrissement est classique, mais l’on constate parfois une hyperphagie avec obésité.
I. Syndrome dépressif
3) Des signes non spécifiques
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De même, {…} liée à la douleur morale est fréquente, mais le ralentissement peut au contraire entraîner une {…}.
De même, l’insomnie liée à la douleur morale est fréquente, mais le ralentissement peut au contraire entraîner une hypersomnie.
I. Syndrome dépressif 3) Des signes non spécifiques
La diminution de la libido est {…}
(si l’on met à part les défenses maniaques).
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La diminution de la libido est {constante}
si l’on met à part les défenses maniaques
II. Formes cliniques de la dépression
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De multiples formes de la dépression ont été décrites, ce qui signifie que l’on rattache au syndrome dépressif des tableaux cliniques forts variés. Un tel rapprochement est-il justifié ?
Un tel rapprochement est justifié :
soit parce que l’on retrouve une souffrance psychique de même type que la douleur morale ;
soit parce que les symptômes semblent être une défense contre une telle souffrance, qu’il s’agisse d’un mode particulier d’inhibition ou d’un autre type de défense.
II. Formes cliniques de la dépression
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Énumérez les 6 formes les plus souvent rencontrées.
formes somatiques formes comportementales formes cognitives formes addictives formes névrotiques formes psychotiques ou mélancolies
II. Formes cliniques de la dépression
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Les formes somatiques (« dépression {…} ») sont bien connues des médecins généralistes : {…}, douleurs {…}, troubles {…}…
Les formes somatiques (« dépression {masquée} ») sont bien connues des médecins généralistes : {céphalées}, douleurs {dorsales}, troubles {digestifs}…
II. Formes cliniques de la dépression
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Les formes comportementales sont {…} chez les adolescents : {…}, attitudes {..}, conduites {…}, etc.
Les formes comportementales sont {fréquentes} chez les adolescents : {fugues}, attitudes {ordaliques}, conduites {antisociales}, etc.
II. Formes cliniques de la dépression
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Les formes cognitives sont {…} chez les personnes âgées _ {… …} pouvant en imposer à tort pour une démence _ mais responsables aussi de nombre d’{… …} chez les plus jeunes !
Les formes cognitives sont {classiques} chez les personnes âgées _ {l’inhibition intellectuelle} pouvant en imposer à tort pour une {démence} _ mais responsables aussi de nombre d’{échecs scolaires} chez les plus jeunes !
II. Formes cliniques de la dépression
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Les formes addictives : bien des conduites addictives (e.g. alcoolisme, anorexie mentale boulimie, toxicomanies…) reflètent une {…} contre une {… …}, au point qu’il est parfois justifié de parler d’« {… …} ».
Les formes addictives : bien des conduites addictives (e.g. alcoolisme, anorexie mentale boulimie, toxicomanies…) reflètent une {défense} contre une {menace dépressive}, au point qu’il est parfois justifié de parler d’« {équivalents dépressifs} ».
II. Formes cliniques de la dépression
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Les formes névrotiques : nombre de symptômes {…}, {…} ou {…} constituent une protection contre la souffrance dépressive.
Les formes névrotiques : nombre de symptômes {obsessionnels}, {phobiques} ou {hystériques} constituent une protection contre la souffrance dépressive.
II. Formes cliniques de la dépression
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Les formes psychotiques ou “mélancolies”* : un {… … …} est alors au premier plan du tableau.
*d’une grande importance psychopathologique et thérapeutique, ces formes sont plus détaillées dans le cours, cf. flashcards suivantes.
Les formes psychotiques ou “mélancolies” : un {syndrome délirant aigu} est alors au premier plan du tableau.
II. Formes cliniques de la dépression
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La mélancolie typique est aisément reconnaissable en raison de l’{… …} de la douleur morale et du ralentissement.
Le syndrome délirant est alors {…} à l’humeur : idées de faute impardonnable, de catastrophe, de ruine, de châtiment…
La mélancolie typique est aisément reconnaissable en raison de {l’intensité extrême} de la douleur morale et du ralentissement.
Le syndrome délirant est alors {congruent} à l’humeur : idées de faute impardonnable, de catastrophe, de ruine, de châtiment…
II. Formes cliniques de la dépression
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Dans certaine mélancolies, l’angoisse suscite une {… …} au lieu d’un ralentissement.
Dans certaine mélancolies, l’angoisse suscite une {agitation intense} au lieu d’un ralentissement.