B. TROUBLES PSYCHOTIQUES Flashcards

1
Q

Dans la nosographie classique, les troubles psychotiques se définissent par la présence de quatre caractéristiques étroitement liées. Lesquelles ?

A

 une altération globale du fonctionnement psychique
 une perte du contact avec la réalité extérieure
 une non-conscience de certains symptômes
(Le sujet peut avoir conscience d’être dans un état pathologique mais n’en discerne pas tous les éléments.)
 un caractère d’étrangeté pour Autrui

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2
Q

Les syndromes délirants présentent de façon paradigmatique ces quatres caractéristiques, au point qu’on identifie souvent troubles délirants et troubles {…}.

A

{psychotiques}

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3
Q

En quoi l’identification des troubles délirants et psychotiques est-elle abusive ?

A

Cette identification est abusive dans la mesure où l’on observe parfois des troubles psychotiques sans délire apparent («psychoses blanches»). Par exemple, un sujet schizophrène ne présente pas toujours de délire manifeste, même si une décompensation délirante est toujours possible.

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4
Q

Le sujet a-t-il conscience d’avoir une idée délirante ?

A

Une idée délirante est par définition un symptôme dont le sujet n’a pas conscience car il s’agit d’une croyance en opposition avec la réalité et à laquelle le sujet attache une conviction absolue.

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5
Q

Est-il utile d’essayer de démontrer au sujet que sa croyance est délirante ?

A

Insistons sur l’élément de conviction caractéristique de la croyance délirante : à la différence d’une erreur, le sujet ne peut remettre en question sa croyance délirante.
Il est donc vain d’argumenter avec lui.

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6
Q

La force de la conviction délirante est liée à la valeur {…} du délire.

A

{défensive}

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7
Q

Sur le plan psychopathologique, une idée délirante est le produit des mécanismes de {…} par lequel le sujet écarte de sa conscience des fragments entiers de la réalité.

A

{déni}

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8
Q

Dans quel but le sujet écarte-t-il de sa conscience des fragments entiers de la réalité ?

A

Il peut reconstruire ainsi une néo-réalité, celle du délire, plus conforme à ses impulsions inconscientes profondes.

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9
Q

Pour mettre en œuvre des mécanismes de défense assez puissants pour reconstruire la réalité, il faut que le sujet soit menacé dans les fondations de son être : les troubles psychotiques relèvent d’une angoisse de {…}, c’est-à-dire d’une menace sur l’unité profonde du Soi.

A

{morcellement}

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10
Q

La fragmentation psychique est-elle totale chez le sujet délirant ?

A

Dans certains cas, la fragmentation psychique est déjà réalisée en partie ; dans d’autres cas, le sujet réussit à maintenir une unité minimale autour d’une idée délirante fondamentale (e.g. Il y a un complot contre moi), mais au prix d’un déni de plus en plus large de la réalité extérieure.

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11
Q

Quel est le mode de relation du sujet psychotique ?

A

Le mode de relation du sujet psychotique est fusionnel.

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12
Q

Expliquez le mode de relation fusionnel du sujet psychotique.

A

Dans le mode de relation fusionnel, toute différence avec les objets d’investissement préférentiels tend à être effacée, car une telle différence est source de tensions trop importantes : Autrui tend à n’être pas appréhendé comme tel avec son monde subjectif distinct de celui du Soi.

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13
Q

Devant un sujet présentant un trouble psychotique, certaines questions orientent l’évaluation clinique et la thérapeutique :

  • Le mode de fonctionnement psychotique est-il {…}, lié à une {… … …} qui a débordé les défenses {…}, de sorte que le sujet a dû temporairement recourir à des défenses plus {…} comme le {…} et la {…} ?
  • Ou bien ce fonctionnement est-il {…}, c’est-à-dire que le sujet présente une structure {…} ?
  • Dans ce second cas, la {…} du psychisme profond est-elle déjà entamée ou le sujet préserve-t-il une {…} minimale au prix de {…} de son délire ?
A
  • Le mode de fonctionnement psychotique est-il {transitoire}, lié à une {situation vitale aiguë} qui a débordé les défenses {habituelles}, de sorte que le sujet a dû temporairement recourir à des défenses plus {primitives} comme le {déni} et la {projection} ?
  • Ou bien ce fonctionnement est-il {stable}, c’est-à-dire que le sujet présente une structure {psychotique} ?
  • Dans ce second cas, la {fragmentation} du psychisme profond est-elle déjà entamée ou le sujet préserve-t-il une {unité} minimale au prix de {l’extension} de son délire ?
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14
Q

La description sémiologique peut-elle aider à répondre à ces questions ?

A

Absolument car analyser le trouble observé en fonction de quelques critères classiques permet non seulement d’évoquer un diagnostic, mais aussi d’amorcer la réflexion psychopathologique sur le fonctionnement psychique du sujet.

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15
Q

Dans le chapitre sur les troubles psychotiques du cours, le fonctionnement psychique du sujet est appréhendé et progressivement précisé dans la relation {…-…}. Arnaud Plagnol détaille quelques {… …} avant de décrire les principaux troubles psychotiques.

A

Dans le chapitre sur les troubles psychotiques du cours, le fonctionnement psychique du sujet est appréhendé et progressivement précisé dans la relation {patient-clinicien}. Arnaud Plagnol détaille quelques {critères classiques} avant de décrire les principaux troubles psychotiques.

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16
Q

I. Classification des syndromes délirants
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Quels sont les quatre critères remontant au fameux traité de psychiatrie d’E. Kraepelin (huit éditions de 1983 à 1915) qui permettent de classer les syndromes délirants ?

A

Les quatre critères qui permettent de classer les syndromes délirants sont :

1) évolution
2) organisation
3) mécanismes
4) thèmes

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17
Q

I. Classification des syndromes délirants
a. L’évolution est {…} ou {…}
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans les syndromes délirants, l’évolution est {…} ou {…}.

A

Dans les syndromes délirants, l’évolution est {aiguë} ou {persistante}.

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18
Q

I. Classification des syndromes délirants
a. L’évolution est aiguë ou persistante
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Un délire aigu a une durée {…} à quelques semaines, étant {…} si le sujet est traité. Il s’agit d’une expérience {…} qui envahit la vie psychique, mais qui n’engage pas nécessairement les {… …} du psychisme.

A

Un délire aigu a une durée {inférieure} à quelques semaines, étant {réversible} si le sujet est traité. Il s’agit d’une expérience {intense} qui envahit la vie psychique, mais qui n’engage pas nécessairement les {assises fondamentales} du psychisme.

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19
Q

I. Classification des syndromes délirants
a. L’évolution est aiguë ou persistante
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Il existe quatre types de délire aigu. Lesquels ?

A

Les quatre types de délire aigu sont :

1) confusion
2) mélancolie
3) manie
4) bouffée délirante aiguë (BDA)

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20
Q

I. Classification des syndromes délirants
a. L’évolution est aiguë ou persistante
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Un délire persistant a une durée dépassant {… …}. Un tel délire peut être moins spectaculaire qu’un délire aigu mais indique généralement une structure {…} : {…} psychique du sujet est menacée en profondeur. Le pronostic est alors orienté vers une {… …} (schizophrénie, paranoïa…).

A

Un délire persistant a une durée dépassant {plusieurs mois}. Un tel délire peut être moins spectaculaire qu’un délire aigu mais indique généralement une structure {psychotique} : {l’unité} psychique du sujet est menacée en profondeur. Le pronostic est alors orienté vers une {psychose persistante} (schizophrénie, paranoïa…).

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21
Q

I. Classification des syndromes délirants
b. L’organisation est {…} ou {… …}
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans les syndromes délirants, l’organisation est {…} ou {… …}.

A

Dans les syndromes délirants, l’organisation est {systématisée} ou {non systématisée}.

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22
Q

I. Classification des syndromes délirants
b. L’organisation est systématisée ou non systématisée
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Un délire systématisé est marqué par une forte {… …}, étant souvent centré sur un {… …}.

A

Un délire systématisé est marqué par une forte {cohérence interne}, étant souvent centré sur un {thème précis}.

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23
Q

I. Classification des syndromes délirants
b. L’organisation est systématisée ou non systématisée
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Un délire systématisé marque le succès d’une {… …} qui réorganise toute la réalité autour d’elle, ce qui maintient {… du …} au risque d’un {… …} dans la psychose.

A

Un délire systématisé marque le succès d’une {intuition délirante} qui réorganise toute la réalité autour d’elle, ce qui maintient {l’unité du psychisme} au risque d’un {engagement persistant} dans la psychose.

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24
Q

I. Classification des syndromes délirants
b. L’organisation est systématisée ou non systématisée
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Un délire non systématisé est un délire {…}, sans {… …}, {…} pour Autrui.

A

Un délire non systématisé est un délire {incohérent}, sans {idée directrice}, {hermétique} pour Autrui.

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25
Q

I. Classification des syndromes délirants
b. L’organisation est systématisée ou non systématisée
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans le délire non systématisé, les idées délirantes sont des {… …} de lutte contre la {… de …}.

A

Dans le délire non systématisé, les idées délirantes sont des {tentatives infructueuses} de lutte contre la {menace de fragmentation}.

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26
Q

I. Classification des syndromes délirants
b. L’organisation est systématisée ou non systématisée
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les délires non systématisés s’observent soit dans les états délirants aigus, lorsqu’une {… …} se produit sous la pression des {… …}, soit dans les états délirants persistants lorsque {… du …} est déjà altérée en profondeur (dissociation schizophrénique).

A

Les délires non systématisés s’observent soit dans les états délirants aigus, lorsqu’une {fragmentation temporaire} se produit sous la pression des {circonstances vitales}, soit dans les états délirants persistants lorsque {l’unité du sujet} est déjà altérée en profondeur (dissociation schizophrénique).

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27
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Citez les 5 mécanismes délirants.

A

1) Intuition
2) Interprétation
3) Imagination
4) Illusion
5) Hallucination

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28
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Une intuition est une {…} qui s’impose d’emblée au sujet avec {…} (comme une {…}). On retrouve toujours une {… …} lors de la formation d’un monde délirant.

A

Une intuition est une {croyance} qui s’impose d’emblée au sujet avec {évidence} (comme une {révélation}). On retrouve toujours une {intuition initiale} lors de la formation d’un monde délirant.

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29
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Une interprétation est l’attribution d’une {… …} à un {… …} (e.g. le sujet aperçoit des voisins bavarder et croit qu’ils se moquent de lui). Les interprétations enrichissent le monde délirant à partir d’{… …}.

A

Une interprétation est l’attribution d’une {signification erronée} à un {fait réel} (e.g. le sujet aperçoit des voisins bavarder et croit qu’ils se moquent de lui). Les interprétations enrichissent le monde délirant à partir d’{intuitions initiales}.

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30
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
L’imagination est la {…} d’un monde délirant qui paraît totalement {…} à Autrui (mais constitue {la …} pour le sujet délirant). À la différence de l’interprétation, l’imagination ne part pas de {… …} pour développer l’intuition initiale.

A

L’imagination est la {construction} d’un monde délirant qui paraît totalement {imaginaire} à Autrui (mais constitue {la réalité} pour le sujet délirant). À la différence de l’interprétation, l’imagination ne part pas de {faits réels} pour développer l’intuition initiale.

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31
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Une illusion est une {…} déformée à partir d’un {… …}.

A

Une illusion est une {perception} déformée à partir d’un {objet réel}.

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32
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Une hallucination est une {… sans …}, étant en principe entièrement produite par le {…} du sujet à la différence de l’illusion mais des {…. entre … et …} s’observent.

A

Une hallucination est une {perception sans objet}, étant en principe entièrement produite par le {psychisme} du sujet à la différence de l’illusion mais des {intermédiaires entre illusions et hallucinations} s’observent.

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33
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Illusions et hallucinations peuvent concerner les différentes {… ….} {(…, …, ……)}

A

{modalités sensorielles} {(auditives, visuelles, tactiles…)}

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34
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
On distingue classiquement les hallucinations psychosensorielles, pour lesquelles la source de la sensation est localisée par le sujet {à …} de son {…}, et les hallucinations psychiques, qui sont des {… … …} (e.g. {« … … la … », « … … »}).

A

On distingue classiquement les hallucinations psychosensorielles, pour lesquelles la source de la sensation est localisée par le sujet {à l’extérieur} de son {psychisme}, et les hallucinations psychiques, qui sont des {représentations mentales imposées} (e.g. {« voix dans la tête », « images forcées »}).

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35
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Pourquoi peut-on considérer que les hallucinations psychiques ne sont pas de véritables hallucinations ?

A

On peut considérer que les hallucinations psychiques ne sont pas de véritables hallucinations dans la mesure où elles ne mettent pas en jeu la sensorialité : il s’agit plutôt de l’autonomisation de zones parasites dans la mémoire subjective, reflétant un début de fragmentation psychique.

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36
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
On peut rattacher les hallucinations psychiques au {… … …}, décrit par {…} en 19.. et très souvent observé dans la genèse des syndromes délirants.

A

On peut rattacher les hallucinations psychiques au {syndrome d’automatisme mental}, décrit par {Clérambault} en 1908 et très souvent observé dans la genèse des syndromes délirants.

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37
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Trois degrés d’automatisme mental sont possibles. Lesquels ?

A

1) sentiment de PERTE DU CONTRÔLE de la pensée
2) sentiment que le psychisme est CONNU d’Autrui
3) sentiment que le psychisme est IMPOSÉ par Autrui

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38
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Premier degré d’automatisme mental, LE SENTIMENT DE PERTE DU CONTRÔLE DE LA PENSÉE (e.g. dévidage automatique, écho de la pensée) est lié à la formation d’une {… … en …}.

A

{zone parasite en mémoire}

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39
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Second degré d’automatisme mental, LE SENTIMENT QUE LE PSYCHISME EST CONNU D’AUTRUI correspond à une défense par {…} contre le {…}, avec {… …} : impression de devinement ou de vol de la pensée, de commentaires des actes…

A

Second degré d’automatisme mental, le sentiment que le psychisme est connu d’Autrui correspond à une défense par {projection} contre le {parasitage}, avec {intuition persécutive} : impression de devinement ou de vol de la pensée, de commentaires des actes…

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40
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Troisième degré d’automatisme mental, LE SENTIMENT QUE LE PSYCHISME EST IMPOSÉ PAR AUTRUI correspond à des {… …} : pensées, images, émotions, voire actes imposés.

A

{hallucinations psychiques}

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41
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les thèmes délirants sont-ils variés ?

A

Les thèmes délirants_ i.e. les contenus des idées délirantes _ peuvent être très variés : persécution, mégalomanie, érotomanie, jalousie, hypocondrie…

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42
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
La thématique délirante reflète étroitement les impulsions {…} ou {…} ainsi que les tentatives de {…} de l’unité psychique.

A

La thématique délirante reflète étroitement les impulsions {déniées} ou {projetées} ainsi que les tentatives de {reconstruction} de l’unité psychique.

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43
Q

I. Classification des syndromes délirants
c. Cinq mécanismes délirants sont décrits
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Par exemple, un thème érotomaniaque exprime une impulsion {…} envers un objet investi mais {…} : le sujet dénie cette impulsion {…} insupportable et la {…} sur l’objet.

A

Par exemple, un thème érotomaniaque exprime une impulsion {érotique} envers un objet investi mais {inaccessible} : le sujet dénie cette impulsion {narcissiquement} insupportable et la {projette} sur l’objet.

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44
Q

II. Bouffée délirante aiguë
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Décrite par {…} en 18.., la bouffée délirante aiguë (BDA) se définit par la {… …} d’un syndrome délirant, d’évolution {…}, favorable à {… …} si le sujet est soigné, et ne relevant pas d’une causalité {…} ni d’un {… … de …}.

A

Décrite par {Magnan} en 1866, la bouffée délirante aiguë (BDA) se définit par la {survenue brutale} d’un syndrome délirant, d’évolution {brève}, favorable à {court terme} si le sujet est soigné, et ne relevant pas d’une causalité {organique} ni d’un {trouble premier de l’humeur}.

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45
Q

II. Bouffée délirante aiguë
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Comment est dénommée la bouffée délirante aiguë (BDA) dans le DSM-IV et la CIM-10 ?

A

Le DSM-IV parle de TROUBLE PSYCHOTIQUE BREF et la CIM-10 de TROUBLE PSYCHOTIQUE AIGU.

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46
Q

II. Bouffée délirante aiguë
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
D’un point de vue psychopathologique, une BDA est liée à une {… … …} du psychisme survenant chez un sujet soumis à des tensions particulièrement intenses relativement à sa structure psychique profonde (ou organisation).

A

{fragmentation fonctionnelle aiguë}

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47
Q

II. Bouffée délirante aiguë
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Une BDA est donc déterminée par une interaction entre des {… … E} et une {… V} reflétant la structure subjective. Les poids respectifs des facteurs de ce « produit » E x V détermine le pronostic à long terme : très schématiquement, plus le sujet a connu des {… …} dans la période précédant l’éclosion de la BDA, plus il est compréhensible qu’il ait pu « disjoncter », et moins cela indique une {… … …}. Inversement, un sujet qui développe une BDA après des {… … …} _ e.g. sa collègue de travail ne lui a pas adressé la parole en le croisant _ a sans doute une structure {…}, et, éventuellement, une structure {…}, d’où un risque de rechute, voire de {… …}.

A

Une BDA est donc déterminée par une interaction entre des {événements vitaux E} et une {vulnérabilité V} reflétant la structure subjective. Les poids respectifs des facteurs de ce « produit » E x V détermine le pronostic à long terme : très schématiquement, plus le sujet a connu des {événements intenses} dans la période précédant l’éclosion de la BDA, plus il est compréhensible qu’il ait pu « disjoncter », et moins cela indique une {vulnérabilité structurale importante}. Inversement, un sujet qui développe une BDA après des {circonstances d’allure minime} _ e.g. sa collègue de travail ne lui a pas adressé la parole en le croisant _ a sans doute une structure {fragile}, et, éventuellement, une structure {psychotique}, d’où un risque de rechute, voire de {décompensation persistante}.

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48
Q

II. Bouffée délirante aiguë
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Le problème de la structure psychique sous-jacente à une BDA détermine le pronostic à long terme. Par contre, à court terme, le sujet est en danger mais guérit s’il est {… et …}.

A

{hospitalisé et soigné}

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49
Q

II. Bouffée délirante aiguë
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Pourquoi les soins sont-ils urgents dans la BDA ?

A

Les soins sont d’autant plus urgents que PLUS la BDA perdure, PLUS l’imprégnation délirante par frayage dans la mémoire subjective peut aggraver la vulnérabilité structurale.

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50
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Classiquement, une BDA survient chez un sujet jeune (15-35 ans), parfois très brutalement (« coup de tonnerre dans un ciel serein »), mais cela est loin de constituer la règle. Décrivez le prodrome souvent retrouvé quelques jours avant.

A
  • insomnie,
  • irritabilité,
  • anxiété,
  • bizarrerie,
  • parfois euphorie (par défense maniaque).
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51
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Que se passe-t-il au juste pendant et après cet éventuel prodrome ?

A

En fait, un automatisme mental associé à des idées de référence subdélirantes précède souvent pendant plusieurs jours le délire proprement dit. Puis, rapidement, apparaît le syndrome délirant « d’emblée armé de pied en cap » (Magnan), envahissant tout le champ de conscience avec une forte charge affective et désorganisant gravement le comportement.

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52
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans la BDA, l’expérience délirante entraîne une {… …}, quasi onirique. Le délire est {… …}, et la thématique est {… : …, …, ……} Les variations de la thématique délirante reflètent la pression de {… de …} et les {… … …}.

A

Dans la BDA, l’expérience délirante entraîne une {adhésion totale}, quasi onirique. Le délire est {non systématisé}, et la thématique est {polymorphe : persécution, érotomanie, mégalomanie…} Les variations de la thématique délirante reflètent la pression de {l’angoisse de morcellement} et les {tentatives défensives erratiques}.

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53
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Le sujet peut-il se rétablir spontanément ?

A

Lors d’une BDA, les projections persécutives ou érotomaniaques sont elles-mêmes angoissantes, c’est pourquoi le sujet est dans un cercle vicieux et ne peut se rétablir spontanément.

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54
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans la BDA, sous le délire polymorphe, la {…} _ altération du sentiment d’identité _ transparaît, associée à une {…} et à un {… …}.

A

Dans la BDA, sous le délire polymorphe, la {dépersonnalisation} _ altération du sentiment d’identité _ transparaît, associée à une {déréalisation} et à un {vécu d’étrangeté}.

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55
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Jusqu’où peut aller la déstructuration dans la BDA ?

A

Dans la BDA, la déstructuration peut aller jusqu’à des thèmes délirants de filiation, de transformation corporelle, de désincarnation.

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56
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans la BDA, TOUS LES MÉCANISMES DÉLIRANTS PEUVENT S’ASSOCIER, des {…} tentent de contrôler l’angoisse de morcellement, des {…} s’engrènent de façon erratique sur ces {…} et aggravent l’angoisse, un {… …} signe souvent l’activité intense de {… de … …}. Illusions et hallucinations psychosensorielles reflètent une expérience délirante assez puissante pour commander les {…}.

A

Dans la BDA, TOUS LES MÉCANISMES DÉLIRANTS PEUVENT S’ASSOCIER, des {intuitions} tentent de contrôler l’angoisse de morcellement, des {interprétations} s’engrènent de façon erratique sur ces {intuitions} et aggravent l’angoisse, un {automatisme mental} signe souvent l’activité intense de {zones de mémoire parasites}. Illusions et hallucinations psychosensorielles reflètent une expérience délirante assez puissante pour commander les {perceptions}.

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57
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans la BDA, le fonctionnement cognitif est perturbé en raison de la {… de … par le …} mais la vigilance est en principe normale.

A

{captation de l’attention par le délire}

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58
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans la BDA, la {… …} est bouleversée, en corrélation étroite avec le délire. Tous les affects peuvent s’observer, de la {…} à {…} avec une haute {…} dans le temps.

A

Dans la BDA, la {dynamique émotionnelle} est bouleversée, en corrélation étroite avec le délire. Tous les affects peuvent s’observer, de la {panique} à {l’extase} avec une haute {variabilité} dans le temps.

59
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans la BDA,les {… …} reflètent le contenu des idées délirantes et, sous-jacente à ces idées, la pression de {… de …} ou les {… …}.

A

Dans la BDA,les {fluctuations thymiques} reflètent le contenu des idées délirantes et, sous-jacente à ces idées, la pression de {l’angoisse de morcellement} ou les {réactions défensives}.

60
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
L’angoisse dans la BDA est-elle toujours massive ?

A

L’angoisse dans la BDA est en effet toujours massive avec UN RISQUE DE PASSAGE À L’ACTE auto ou hétéro-agressif.

61
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Le comportement désorganisé confirme {… de …} d’autant que le retentissement somatique est rapide en raison de l’incurie.

A

{l’urgence de soins}

62
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Quelles sont les formes cliniques de la BDA ?

A

Les formes cliniques de la BDA sont infinies :

  • ralentissement et tristesse d’allure mélancolique,
  • excitation et euphorie évoquant la manie,
  • désorganisation comportementale suggérant une confusion
63
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
D’autres délires aigus constituent les diagnostics différentiels de la BDA :
- dans la {…}, le ralentissement et la douleur morale sont plus constants ;
- dans la {…}, l’excitation et l’euphorie prédominent plus nettement ;
- dans la {…}, on observe une altération de la vigilance avec désorientation temporo-spatiale.

A
  • dans la {mélancolie}, le ralentissement et la douleur morale sont plus constants ;
  • dans la {manie}, l’excitation et l’euphorie prédominent plus nettement ;
  • dans la {confusion}, on observe une altération de la vigilance avec désorientation temporo-spatiale.
64
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
En fait, dans la BDA, tous les intermédiaires entre ces syndromes peuvent s’observer car ces entités nosographiques ne sont que des {… de … …} et leur association est aisément compréhensible quand on se place sous un angle {…}.

A

En fait, dans la BDA, tous les intermédiaires entre ces syndromes peuvent s’observer car ces entités nosographiques ne sont que des {points de repère conceptuels} et leur association est aisément compréhensible quand on se place sous un angle {psychopathologique}.

65
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Un patient singulier peut très bien présenter une expérience de type bouffée délirante avec des {… …} liés aux circonstances déclenchantes, une {… …} par excitation défensive, et un {… …} dû à une prise de toxiques (e.g. alcool, haschisch).

A

Un patient singulier peut très bien présenter une expérience de type bouffée délirante avec des {éléments dépressifs} liés aux circonstances déclenchantes, une {réaction maniaque} par excitation défensive, et un {appoint confusionnel} dû à une prise de toxiques (e.g. alcool, haschisch).

66
Q

II. Bouffée délirante aiguë
b. Le problème de l’évolution
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Par définition, une bouffée délirante aiguë évolue {… à … terme (environ … …)}, ce d’autant que le sujet est soigné rapidement.

A

{favorablement à court terme (environ un mois)}

67
Q

II. Bouffée délirante aiguë
b. Le problème de l’évolution
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
{…} et la {… de …} permettent de contrôler rapidement l’intensité du délire, ce qui favorise l’instauration d’une {… … de …}.

A

{L’hospitalisation} et la {prescription de neuroleptiques} permettent de contrôler rapidement l’intensité du délire, ce qui favorise l’instauration d’une {relation thérapeutique de qualité}.

68
Q

II. Bouffée délirante aiguë
b. Le problème de l’évolution
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Une réaction dépressive s’observe souvent au décours, non péjorative en elle-même, car elle peut indiquer une {… de …} par le sujet de ses {…}.

A

…une {prise de conscience} par le sujet de ses {difficultés}

69
Q

II. Bouffée délirante aiguë
b. Le problème de l’évolution
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Un élément essentiel du pronostic est la possibilité de {« … »} par le sujet de son expérience délirante, c’est-à-dire la {… …} de cette expérience (par opposition au déni), dont une expression concrète est {… d’une …} au-delà de la période aiguë (outre une prise de médicaments conseillée d’au moins {… …}).

A

Un élément essentiel du pronostic est la possibilité de {« critique »} par le sujet de son expérience délirante, c’est-à-dire la {capacité d’élaboration} de cette expérience (par opposition au déni), dont une expression concrète est {l’investissement d’une psychothérapie} au-delà de la période aiguë (outre une prise de médicaments conseillée d’au moins {six mois}).

70
Q

II. Bouffée délirante aiguë
b. Le problème de l’évolution
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
À long terme, trois évolutions sont schématiquement possibles. Lesquelles ?

A

1) dans 40 % des cas, l’épisode est UNIQUE et le sujet ne développera pas d’autre pathologie psychique grave ;
2) dans 35 % des cas, le sujet présentera plus tard dans sa vie D’AUTRES ÉPISODES DÉLIRANTS AIGUS, souvent sous la forme d’épisodes maniaques ou mélancoliques s’inscrivant dans un TROUBLE BIPOLAIRE (psychose maniaco-dépressive) ;
3) dans 25 % des cas, le sujet développera progressivement une SCHIZOPHRÉNIE, c’est-à-dire une psychose persistante non systématisée.

71
Q

II. Bouffée délirante aiguë
a. Éléments sémiologiques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans quelles circonstances considère-t-on que le risque de schizophrénie est plus élevé ?

A

 les circonstances déclenchantes de la BDA sont MINIMES,
 le sujet présentait des ÉLÉMENTS PATHOLOGIQUES ANTÉRIEURS (e.g. personnalité schizoïde) ou des ANTÉCÉDENTS FAMILIAUX ;
 le délire est très HERMÉTIQUE avec un RETRAIT AFFECTIF IMPORTANT, évocateur d’un repli autistique défensif contre l’angoisse de morcellement ;
 l’évolution est LENTE, dépassant un mois, avec une CRITIQUE PEU ÉLABORÉE de l’épisode (voire absente) ;
 la réinsertion socioprofessionnelle ou scolaire _ reflet des capacités d’adaptation et d’échange _ est RETARDÉE, voire IMPOSSIBLE.

72
Q

III. Schizophrénies
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans la nosographie classique, les schizophrénies peuvent se définir comme les {… … … …}.

A

{psychoses persistantes non systématisées}

73
Q

III. Schizophrénies
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Des définitions plus précises sont parfois données en référence à deux syndromes fondamentaux qu’avait dégagés Bleuler dans sa fameuse description initiale en 1911. Quelles sont ces deux syndromes ?

A

1) LA DISSOCIATION (Spaltung), c’est-à-dire la perte de l’unité de base de la personnalité ;
2) L’AUTISME, c’est-à-dire le repli sur le monde intérieur (d’où la perte du contact vital avec la réalité externe et la rupture de la communication avec Autrui.)

74
Q

III. Schizophrénies
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Pourquoi n’a-t-on cessé de s’interroger sur l’unité des schizophrénies depuis la description de Bleuler ?

A

Depuis la description de Bleuler, on n’a cessé de s’interroger sur l’unité des schizophrénies, ce diagnostic étant attribué à des sujets d’allures très différentes avec de fortes variations évolutives et des facteurs étiologiques invoqués très hétérogènes.

75
Q

III. Schizophrénies
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Pourquoi le débat relatif à Bleuler et sa description des schizophrénies est-il largement artificiel ?

A

Ce débat est largement artificiel car Bleuler concevait lui-même les schizophrénies comme un groupe de troubles variés dont le point commun est LA DYNAMIQUE ENGENDRÉE PAR LA DISSOCIATION ET L’AUTISME, les tentatives de réorganisation psychique se manifestant par des symptômes dits “accessoires” bien que souvent au premier plan des préoccupations cliniques immédiates (délires, hallucinations, troubles du comportement).

76
Q

III. Schizophrénies
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Selon Arnaud Plagnol, la conception de Bleuler sur les schizophrénies parait garder toute sa pertinence car, du point de vue de la psychopathologie élémentaire, les schizophrénies apparaissent comme des {… … du …} sur fond de {… …}, les défenses n’ayant pas réussi à protéger complètement de la menace de morcellement. Le morcellement est déjà en partie réalisé d’où la {…}. Le repli autistique reflète de puissantes défenses contre la {… de …} ou la menace de son aggravation, la coupure relationnelle tentant de pallier aux tensions extrêmes suscitées par l’échec de {… …}.

A

Selon Arnaud Plagnol, la conception de Bleuler sur les schizophrénies parait garder toute sa pertinence car, du point de vue de la psychopathologie élémentaire, les schizophrénies apparaissent comme des {fragmentations persistantes du psychisme} sur fond de {structure psychotique}, les défenses n’ayant pas réussi à protéger complètement de la menace de morcellement. Le morcellement est déjà en partie réalisé d’où la {dissociation}. Le repli autistique reflète de puissantes défenses contre la {menace de morcellement} ou la menace de son aggravation, la coupure relationnelle tentant de pallier aux tensions extrêmes suscitées par l’échec de {l’aspiration fusionnelle}.

77
Q

III. Schizophrénies
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Expliquer pourquoi dissociation et autisme induisent un cercle vicieux ?

A

1) Un psychisme fragmenté, s’il permet de réduire la tension immédiate, est très vulnérable à de nouvelles circonstances traumatiques.
2) L’autisme, en supprimant l’échange avec autrui et la réalité extérieure, entraîne un appauvrissement interne ce qui favorise également la vulnérabilité aux événements vitaux avec le risque de nouvelles fragmentations.
3) Le délire et les autres symptômes accessoires apparaissent alors comme la résultante des forces de fragmentation et des tentatives défensives.

78
Q

III. Schizophrénies
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Ainsi, il y a bien une unité des schizophrénies au sens où il s’agit toujours d’un syndrome de {… … du …} mais un tel syndrome n’est qu’une voie évolutive finale marquée par {le … de la … et de …} : une infinité de formes cliniques est possible tandis qu’une multitude de {… …} peuvent jouer un rôle dans l’apparition ou l’aggravation de ces syndromes (en favorisant des tensions assez puissantes pour contribuer à une telle fragmentation).

A

Ainsi, il y a bien une unité des schizophrénies au sens où il s’agit toujours d’un syndrome de {fragmentation persistante du psychisme} mais un tel syndrome n’est qu’une voie évolutive finale marquée par {le cercle de la dissociation et de l’autisme} : une infinité de formes cliniques est possible tandis qu’une multitude de {facteurs étiologiques} peuvent jouer un rôle dans l’apparition ou l’aggravation de ces syndromes (en favorisant des tensions assez puissantes pour contribuer à une telle fragmentation).

79
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Lorsque la schizophrénie est constituée avec plusieurs années d’évolution, la dissociation et l’autisme se manifestent {à … les … du … du …}.

A

{à tous les niveaux du fonctionnement du sujet}

80
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Précisez à quels niveaux du fonctionnement du sujet la dissociation et l’autisme se manifestent lorsque la schizophrénie est constituée avec plusieurs années d’évolution.

A

> > > Au niveau de la pensée : relâchement des associations ;
Au niveau du contenu de cette pensée : en partie impénétrable en raison du repli autistique ;
Rationalisme morbide ;
Délire : expression des tentatives de maintien d’une unité psychique ;
Thèmes variés ;
Tous les mécanismes délirants sont présents (grande fréquence de l’automatisme mental) ;
Hallucinations cénesthésiques (parfois) ;
Ambivalence massive ;
Relation caractéristique avec un mélange de désir fusionnel et d’agressivité ;
Défenses autistiques ;
Décharges émotionnelles ;
Discordance entre les affects et la pensée (pas systématiquement)
Bizarreries de la présentation (maniérisme) ou la désorganisation des conduites
Manifestations agressives brutales sont possibles

81
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(Manifestation de la dissociation et l’autisme)
»> La pensée est marquée par un {… des …}, expression directe de la dissociation d’où un discours {…} (perte du fil conducteur) avec parfois {…} (suspension brève et non motivée du discours) ou {…} (ralentissement intermittent de la parole).

A

La pensée est marquée par un {relâchement des associations}, expression directe de la dissociation d’où un discours {diffluent} (perte du fil conducteur) avec parfois {barrages} (suspension brève et non motivée du discours) ou {fading} (ralentissement intermittent de la parole).

82
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(Manifestation de la dissociation et l’autisme)
»> Le contenu de cette pensée est en partie impénétrable en raison du {… …}. Le sujet schizophrène donne l’impression de ne pas prendre en compte la {… …} de ses interlocuteurs avec certains {… du …} évocateurs, par exemple référence à des personnes inconnues.

A

Le contenu de cette pensée est en partie impénétrable en raison du {repli autistique}. Le sujet schizophrène donne l’impression de ne pas prendre en compte la {perspective subjective} de ses interlocuteurs avec certains {troubles du langage} évocateurs, par exemple référence à des personnes inconnues.

83
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(Manifestation de la dissociation et l’autisme)
»> Un {… …} peut être la trace d’une tentative de restauration d’unité.

A

{rationalisme morbide}

84
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(Manifestation de la dissociation et l’autisme)
»> Le délire est également l’expression des tentatives de {… d’une … …}. Il s’agit d’un délire {…} (la présence dissociative ne permettant pas de constituer un monde délirant cohérent) et {…} (en raison du repli autistique).

A

Le délire est également l’expression des tentatives de {maintien d’une unité psychique}. Il s’agit d’un délire {paranoïde} (la présence dissociative ne permettant pas de constituer un monde délirant cohérent) et {hermétique} (en raison du repli autistique).

85
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(Manifestation de la dissociation et l’autisme)
»> Des thèmes variés peuvent s’observer mais manifestent toujours une {… …}, par exemple délire de filiation, de transformation corporelle reflétant la perte de l’unité du Soi.

A

{dépersonnalisation profonde}

86
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(Manifestation de la dissociation et l’autisme)
»> Tous les mécanismes délirants sont présents avec une grande fréquence de {… …} (expression de {… ….} actives en mémoire).

A

-Tous les mécanismes délirants sont présents avec une grande fréquence de {l’automatisme mental} (expression de {zones parasites} actives en mémoire).

87
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(Manifestation de la dissociation et l’autisme)
»> Parfois des {… …} (relatives à la sensibilité interne profonde) indiquent une altération des strates fondamentales du Soi.

A

{hallucinations cénesthésiques}

88
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(Manifestation de la dissociation et l’autisme)
»> L’ambivalence massive est le {… …} de la fragmentation qui suscite des impulsions {…} et {…}.

A

L’ambivalence massive est le {reflet affectif} de la fragmentation qui suscite des impulsions {contradictoires} et {simultanées}.

89
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(Manifestation de la dissociation et l’autisme)
»> La relation est caractéristique avec un mélange de {… …} et d’{…} s’exprimant souvent par des idées {…} et {…} en raison du déni défensif.

A

La relation est caractéristique avec un mélange de {désir fusionnel} et d’{agressivité} s’exprimant souvent par des idées {érotomaniaques} et {persécutives} en raison du déni défensif.

90
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(Manifestation de la dissociation et l’autisme)
»> Les défenses autistiques suscitent un {… …} des affects, d’où une impression fréquente de distance et de froideur qui peut aller jusqu’à une réelle {…} dans les schizophrénies évoluées. Toutefois, ces défenses se heurtent à la réalité ce qui entraîne des {… …} démasquant brutalement une angoisse extrême. Une {…} entre les affects et la pensée peut s’observer (e.g. sourires immotivés).

A

Les défenses autistiques suscitent un {émoussement apparent} des affects, d’où une impression fréquente de distance et de froideur qui peut aller jusqu’à une réelle {abrasion} dans les schizophrénies évoluées. Toutefois, ces défenses se heurtent à la réalité ce qui entraîne des {décharges émotionnelles} démasquant brutalement une angoisse extrême. Une {discordance} entre les affects et la pensée peut s’observer (e.g. sourires immotivés).

91
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(Manifestation de la dissociation et l’autisme)
»> Les bizarreries de la présentation (maniérisme) ou la désorganisation des conduites peuvent être liées à la {… de …}, aux {… …} tentant d’assurer une {… …}, aux manifestations de {… …} (apragmatisme, retrait social, négativisme voire mutisme ou clinophilie).

A

Les bizarreries de la présentation (maniérisme) ou la désorganisation des conduites peuvent être liées à la {pression de fragmentation}, aux {préoccupations délirantes} tentant d’assurer une {unité psychique}, aux manifestations de {repli autistique} (apragmatisme, retrait social, négativisme voire mutisme ou clinophilie).

92
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
(Manifestation de la dissociation et l’autisme)
»> Des manifestations agressives brutales sont possibles lorsque les {… …} sont débordées avec risque de {… à … …-…} (automutilations, tentatives de suicide), et, plus rarement, {…-…}.

A

Des manifestations agressives brutales sont possibles lorsque les {défenses autistiques} sont débordées avec risque de {passage à l’acte auto-agressif} (automutilations, tentatives de suicide), et, plus rarement, {hétéro-agressif}.

93
Q

III. Schizophrénies
a. Sémiologie classique
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
La plupart du temps, à travers ses aléas, cette relation est d’une grande richesse en raison de la {… …} de ces sujets malgré les défenses autistiques. Et si l’on parle de « sujet schizophrène », le fonctionnement schizophrénique peut très bien être {…} et ne se manifester que relativement à certaines situations traumatiques liées à {… …}.

A

La plupart du temps, à travers ses aléas, cette relation est d’une grande richesse en raison de la {vive sensibilité} de ces sujets malgré les défenses autistiques. Et si l’on parle de « sujet schizophrène », le fonctionnement schizophrénique peut très bien être {intermittent} et ne se manifester que relativement à certaines situations traumatiques liées à {l’histoire subjective}.

94
Q

III. Schizophrénies
b. Formes de début
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Il existe une infinité de formes de début, la symptomatologie étant fonction de la {l.. …} et des {… …} permises par les défenses ou les premières mesures thérapeutiques.

A

Il existe une infinité de formes de début, la symptomatologie étant fonction de la {pression dissociative} et des {stabilisations temporaires} permises par les défenses ou les premières mesures thérapeutiques.

95
Q

III. Schizophrénies
b. Formes de début
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Quelles formes de début peut-on distinguer de façon purement didactique ?

A

 les formes à début aigu
 les formes à début insidieux
 les formes pseudo-névrotiques
 plaintes hypocondriaques, conversions, dysmorphophobies
 conduites addictives
 réduction progressive des activités avec retrait social

96
Q

III. Schizophrénies
b. Formes de début
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les formes à début aigu reflètent une {… …} : bouffée délirante ou trouble de l’humeur {…} (manie marquée par l’étrangeté des idées, dépression où {le repli} prédomine sur la {… …})

A

Les formes à début aigu reflètent une {déstructuration rapide} : bouffée délirante ou trouble de l’humeur {atypique} (manie marquée par l’étrangeté des idées, dépression où {le repli} prédomine sur la {douleur morale})

97
Q

III. Schizophrénies
b. Formes de début
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les formes à début insidieux s’étendant sur {des … et des …} avec souvent des symptômes retrouvés dans d’autres pathologies, expression de {…} qui contrôlent temporairement {… de …} (avant que leur échec face à la présence dissociative n’entraîne le recours au {…} et à la {…})

A

Les formes à début insidieux s’étendant sur {des mois et des années} avec souvent des symptômes retrouvés dans d’autres pathologies, expression de {défenses} qui contrôlent temporairement {l’angoisse de morcellement} (avant que leur échec face à la présence dissociative n’entraîne le recours au {déni} et à la {projection})

98
Q

III. Schizophrénies
b. Formes de début
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les formes pseudo-névrotiques avec symptômes {…} ou {…} focalisent l’angoisse et sont souvent {…} (absence de critique).

A

Les formes pseudo-névrotiques avec symptômes {phobiques} ou {obsessionnels} focalisent l’angoisse et sont souvent {atypiques} (absence de critique).

99
Q

III. Schizophrénies
b. Formes de début
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les plaintes hypocondriaques, conversions, dysmorphophobies (i.e. craintes sur l’intégrité corporelle) polarisent l’angoisse sur le {…} et sont sans ouverture au {…} à la différence d’une pathologie névrotique.

A

Les plaintes hypocondriaques, conversions, dysmorphophobies (i.e. craintes sur l’intégrité corporelle) polarisent l’angoisse sur le {corps} et sont sans ouverture au {relationnel} à la différence d’une pathologie névrotique.

100
Q

III. Schizophrénies
b. Formes de début
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les conduites addictives (toxicomanies, anorexies bizarres, comportements à risque) frappant par leur {…}. Dans de tels cas, la dépendance à l’objet addictif colmate {…} la menace de morcellement au-delà de l’angoisse d’abandon.

A

Les conduites addictives (toxicomanies, anorexies bizarres, comportements à risque) frappant par leur {étrangeté}. Dans de tels cas, la dépendance à l’objet addictif colmate {temporairement} la menace de morcellement au-delà de l’angoisse d’abandon.

101
Q

III. Schizophrénies
b. Formes de début
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
La réduction progressive des activités avec retrait {…}, rupture de la {…} ou de la {… …}, investissement {…}, conduites {…}… Parfois, un {… à …} révèle brutalement la pathologie (tentative de suicide « impulsive », exhibition sexuelle froide…)

A

La réduction progressive des activités avec retrait {social}, rupture de la {scolarité} ou de la {vie professionnelle}, investissement {ésotérique}, conduites {étranges}… Parfois, un {passage à l’acte} révèle brutalement la pathologie (tentative de suicide « impulsive », exhibition sexuelle froide…)

102
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Selon la logique dissociative, une schizophrénie est plutôt marquée au début par des symptômes {…} lorsque les intuitions délirantes ont une certaine puissance {…} dans un espace psychique encore peu {…} tandis que le repli autistique reste {…} sans altérer en profondeur la structuration de la {… …}.

A

Selon la logique dissociative, une schizophrénie est plutôt marquée au début par des symptômes {paranoïdes} lorsque les intuitions délirantes ont une certaine puissance {unificatrice} dans un espace psychique encore peu {fragmenté} tandis que le repli autistique reste {fonctionnel} sans altérer en profondeur la structuration de la {mémoire subjective}.

103
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
À un stade très avancé, toute excitation devient {…} sur fond d’une fragmentation {…} qui rend inefficaces les intuitions délirantes et l’autisme devient {…} avec des séquelles {…}. La rapidité de ce processus est fonction de {…} de la pression dissociative dont le reflet direct est la présence d’un {… …} avec {… …}.

A

À un stade très avancé, toute excitation devient {traumatisante} sur fond d’une fragmentation {multiple} qui rend inefficaces les intuitions délirantes et l’autisme devient {abrasif} avec des séquelles {irréversibles}. La rapidité de ce processus est fonction de {l’intensité} de la pression dissociative dont le reflet direct est la présence d’un {automatisme mental} avec {hallucinations psychiques}.

104
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les moments féconds d’activité délirante intense peuvent être suscités par une {… … des … …} mais comportent un risque d’aggravation brutale de la fragmentation par déstructuration aiguë.

A

{mobilisation hors des défenses autistiques}

105
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Comment évoluaient les schizophrénies autrefois, après quelque temps à l’hôpital psychiatrique ?

A

Autrefois, après quelque temps à l’hôpital psychiatrique, les schizophrénies évoluaient le plus souvent vers des formes à symptômes “négatifs”, catatoniques, désorganisations psychomotrices ou hébéphréniques (appauvrissement émotionnel d’aspect déficitaire).

106
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Et qu’en est-il de l’évolution des schizophrénies de nos jours ?

A

De nos jours, l’activité parasite et les épisodes de déstructuration sont généralement contrôlés avec les médicaments antipsychotiques et la prise en charge psychothérapeutique et sociale permet fréquemment au sujet de se stabiliser.

107
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Quelles sont les deux formes prépondérantes actuelles ?

A

1) Les formes paranoïdes

2) Les formes résiduelles

108
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les formes paranoïdes sont marquées par les symptômes “positifs”, c’est-à-dire {… … et les …}.

A

{l’activité délirante et les hallucinations}

109
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les formes sont dites résiduelles lorsque le sujet ne présente plus de {… … …} mais conserve une {… …}, avec une {… aux …}, parfois organisée sur un mode {…} pseudo obsessionnel.

A

Les formes sont dites résiduelles lorsque le sujet ne présente plus de {production délirante intense} mais conserve une {forte vulnérabilité}, avec une {dépendance aux soins}, parfois organisée sur un mode {ritualisé} pseudo obsessionnel.

110
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Schématiquement, un sujet schizophrène commence par présenter des {… …} où les moments {…} alternent avec des périodes plus {…} sous traitement, les {…} survenant souvent après une {…} de la prise en charge, celle-ci étant difficile à accepter initialement ne serait-ce qu’en raison du {…}. Puis, après quelques réhospitalisations, un suivi thérapeutique mieux toléré peut permettre le passage à une forme {…}.

A

Schématiquement, un sujet schizophrène commence par présenter des {phases paranoïdes} où les moments {productifs} alternent avec des périodes plus {stables} sous traitement, les {rechutes} survenant souvent après une {interruption} de la prise en charge, celle-ci étant difficile à accepter initialement ne serait-ce qu’en raison du {déni}. Puis, après quelques réhospitalisations, un suivi thérapeutique mieux toléré peut permettre le passage à une forme {résiduelle}.

111
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Par contre, il semble {…} de vouloir guérir d’une {… …} qui a par définition longtemps imprégné la {… …} et c’est souvent le {…} à cette guérison, aussi douloureux soit-il, qui facilite un meilleur équilibre vital.

A

Par contre, il semble {illusoire} de vouloir guérir d’une {fragmentation persistante} qui a par définition longtemps imprégné la {mémoire subjective} et c’est souvent le {renoncement} à cette guérison, aussi douloureux soit-il, qui facilite un meilleur équilibre vital.

112
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Des évolutions étonnamment positives, même après bien des années de « schizophrénie » sont parfois observées. Cela soulève alors le problème de savoir s’il s’agissait d’une authentique schizophrénie avec une {… … de la … …} ou bien d’un {… … …} malgré sa persistance, auquel le sujet, étayé par quelques rencontres, est parvenu à mettre fin un beau matin.

A

…s’il s’agissait d’une authentique schizophrénie avec une {fragmentation profonde de la mémoire subjective} ou bien d’un {syndrome purement fonctionnel} malgré sa persistance, auquel le sujet, étayé par quelques rencontres, est parvenu à mettre fin un beau matin.

113
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Quel est le délai raisonnable au bout duquel on peut se risquer à un diagnostic de schizophrénie ?

A

Il faut souligner l’importance d’attendre longtemps après le début des troubles avant de se risquer à un diagnostic de schizophrénie (au moins dix-huit mois.) Ce délai est amené à six mois dans le DSM-IV.

114
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Chez l’adulte jeune, et a fortiori, chez l’adolescent, d’autres troubles plus fréquents doivent être écartés auparavant même en présence d’une {… …} : dépression, personnalité limite, accès maniaque, prise de toxiques…

A

{symptomatologie bruyante}

115
Q

III. Schizophrénies
c. Formes évolutives
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
De plus, même si l’on craint une évolution schizophrénique, les prises en charge actuelles permettent probablement de l’éviter souvent, les {… …} de cette période de la vie permettant de spectaculaires rétablissements.

A

{potentialités psychiques}

116
Q

IV. Délires persistants systématisés
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Une construction délirante peut parvenir à préserver {… … de …} d’un sujet menacé de morcellement. Dans ce cas, le délire est par définition {…} et s’accorde avec {…} et le {…}.

A

Une construction délirante peut parvenir à préserver {l’unité psychique de base} d’un sujet menacé de morcellement. Dans ce cas, le délire est par définition {cohérent} et s’accorde avec {l’affectivité} et le {comportement}.

117
Q

IV. Délires persistants systématisés
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Selon la logique de tels syndromes, tout événement potentiellement traumatique est assimilé en fonction d’une {… …} assez puissante pour préserver {… …} et le sujet n’a pas besoin de recourir aux {… …} (le monde intérieur absorbant dynamiquement toute la réalité).

A

Selon la logique de tels syndromes, tout événement potentiellement traumatique est assimilé en fonction d’une {intuition fondamentale} assez puissante pour préserver {l’unité psychique} et le sujet n’a pas besoin de recourir aux {défenses autistiques} (le monde intérieur absorbant dynamiquement toute la réalité).

118
Q

IV. Délires persistants systématisés
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Cependant, il faut bien comprendre que le fonctionnement sous-jacent est de type psychotique associant angoisse de {…}, {…} et mode de relation {…}.

A

Cependant, il faut bien comprendre que le fonctionnement sous-jacent est de type psychotique associant angoisse de {morcellement}, {déni} et mode de relation {fusionnel}.

119
Q

IV. Délires persistants systématisés
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Si la tension avec la réalité devient trop forte pour le maintien d’une construction délirante cohérente, le sujet peut connaître un moment de {… …}. Les formes intermédiaires avec les schizophrénies sont donc fréquentes.

A

{déstructuration aigu}

120
Q

IV. Délires persistants systématisés
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Ainsi il n’est pas rare qu’un sujet paranoïaque présente des {… …}, et, inversement, qu’un sujet schizophrène présente un {… … assez …}. Il est parfois absurde de trancher entre schizophrénie et paranoïa malgré leur contraste apparent.

A

Ainsi il n’est pas rare qu’un sujet paranoïaque présente des {phases dissociatives}, et, inversement, qu’un sujet schizophrène présente un {délire persécutif assez structuré}. Il est parfois absurde de trancher entre schizophrénie et paranoïa malgré leur contraste apparent.

121
Q

IV. Délires persistants systématisés
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans ce chapitre sont brièvement évoqués les principaux tableaux cliniques décrits dans la nosographie classique, différenciables par leurs mécanismes {…}, et qui constituent des points de repères {…} plutôt que des catégories absolues étant entendu qu’une multitude de formes {‘..} est possible.

A

Dans ce chapitre sont brièvement évoqués les principaux tableaux cliniques décrits dans la nosographie classique, différenciables par leurs mécanismes {caractéristiques}, et qui constituent des points de repères {conceptuels} plutôt que des catégories absolues étant entendu qu’une multitude de formes {mixtes} est possible.

122
Q

IV. Délires persistants systématisés
a. Délires interprétatifs (type paranoïaque)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les paranoïas constituent les délires persistants les plus {…} formant une véritable {…} absorbant toute source de {…}.

A

Les paranoïas constituent les délires persistants les plus {systématisés} formant une véritable {carapace} absorbant toute source de {tension}.

123
Q

IV. Délires persistants systématisés
a. Délires interprétatifs (type paranoïaque)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Tout conflit est {…}, toute impulsion inadmissible narcissiquement est {…} sur l’extérieur.

A

Tout conflit est {dénié}, toute impulsion inadmissible narcissiquement est {projetée} sur l’extérieur.

124
Q

IV. Délires persistants systématisés
a. Délires interprétatifs (type paranoïaque)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Ces sujets présentent guère d’automatisme mental et d’hallucinations car la puissance de {… … …} permet d’unifier tout élément perturbant au monde délirant avant la constitution de {… …} ou l’envahissement de la {…}.

A

Ces sujets présentent guère d’automatisme mental et d’hallucinations car la puissance de {l’intuition délirante fondamentale} permet d’unifier tout élément perturbant au monde délirant avant la constitution de {zones parasites} ou l’envahissement de la {perception}.

125
Q

IV. Délires persistants systématisés
a. Délires interprétatifs (type paranoïaque)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Pourquoi la relation thérapeutique est-elle difficile ?

A

La relation thérapeutique est difficile car le sujet paranoïaque ne pouvant contrôler ni défaillance, ni conflit, risque d’intégrer dans son système le thérapeute comme élément persécuteur.

126
Q

IV. Délires persistants systématisés
a. Délires interprétatifs (type paranoïaque)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Des phases {…} peuvent indiquer une {…} de la carapace, mais se révèlent parfois insupportables narcissiquement pour le sujet, d’où un risque de {…} aiguë et/ou de {… à …}.

A

Des phases {dépressives} peuvent indiquer une {mobilisation} de la carapace, mais se révèlent parfois insupportables narcissiquement pour le sujet, d’où un risque de {déstructuration} aiguë et/ou de {passage à l’acte}.

127
Q

IV. Délires persistants systématisés
a. Délires interprétatifs (type paranoïaque)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Le début est marqué par une {… …} (e.g. idée de persécution) agissant comme une {…}, parfois après une longue période de {…}, puis les événements potentiellement traumatiques (e.g. rencontre avec un objet d’investissement) sont {…} en fonction de ce postulat de base.

A

Le début est marqué par une {intuition initiale} (e.g. idée de persécution) agissant comme une {révélation}, parfois après une longue période de {doute}, puis les événements potentiellement traumatiques (e.g. rencontre avec un objet d’investissement) sont {interprétés} en fonction de ce postulat de base.

128
Q

IV. Délires persistants systématisés
a. Délires interprétatifs (type paranoïaque)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Combien de sous-types peut-on distinguer ?

A

On peut distinguer artificiellement deux sous-types (entre lesquels tous les intermédiaires sont possibles) :

1) Les paranoïas «en secteur» ou «passionnels»
2) Les délires «en réseau»

129
Q

IV. Délires persistants systématisés
a. Délires interprétatifs (type paranoïaque)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans les paranoïas «en secteur» ou «passionnels» une {«… …»} liée à l’intuition initiale est investie passionnément, suscitant une {…} qui peut devenir {…}, tandis que le reste de la vie sociale est préservé.

A

Dans les paranoïas «en secteur» ou «passionnels» une {«idée prévalente»} liée à l’intuition initiale est investie passionnément, suscitant une {exaltation} qui peut devenir {dangereuse}, tandis que le reste de la vie sociale est préservé.

130
Q

IV. Délires persistants systématisés
a. Délires interprétatifs (type paranoïaque)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans les paranoïas «en secteur», différents syndromes sont distingués selon le thème de l’idée prévalente. Citez quelques thèmes parmi les plus fréquents.

A
  • jalousie,
  • érotomanie,
  • hypocondrie,
  • revendication (idéalistes passionnés, inventeurs méconnus, quérulents procéduriers).
131
Q

IV. Délires persistants systématisés
a. Délires interprétatifs (type paranoïaque)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans les délires «en réseau», aucun secteur de la vie n’est préservé, la thématique étant généralement {…} (complot).
Toutes les {…}, toutes les {…}, tous les {…} sont interprétés, sans {…} possible («folie raisonnante»).

A

Dans les délires «en réseau», aucun secteur de la vie n’est préservé, la thématique étant généralement {persécutive} (complot).
Toutes les {situations}, toutes les {sensations}, tous les {événements} sont interprétés, sans {hasard} possible («folie raisonnante»).

132
Q

IV. Délires persistants systématisés
b. Délires imaginatifs (type paraphréniques)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les délires paraphréniques sont des cas de {… … …} entre un secteur délirant qui conserve une {… …} (à la différence de la dissociation schizophrénique) et un secteur qui reste {..l à la …}.

A

Les délires paraphréniques sont des cas de {fragmentation psychique partielle} entre un secteur délirant qui conserve une {unité interne} (à la différence de la dissociation schizophrénique) et un secteur qui reste {adapté à la réalité}.

133
Q

IV. Délires persistants systématisés
b. Délires imaginatifs (type paraphréniques)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Ici, le mécanisme principal est l’{…} : à partir d’{… …}, le sujet réussit à construire un monde aussi luxuriant qu’imaginaire (mais qui constitue la réalité pour lui), la thématique étant souvent {…} (science-fiction, mysticisme, filiation extraordinaire…).

A

Ici, le mécanisme principal est l’{imagination} : à partir d’{intuitions initiales}, le sujet réussit à construire un monde aussi luxuriant qu’imaginaire (mais qui constitue la réalité pour lui), la thématique étant souvent {fantastique} (science-fiction, mysticisme, filiation extraordinaire…).

134
Q

IV. Délires persistants systématisés
b. Délires imaginatifs (type paraphréniques)
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Le secteur délirant assure le maintien de l’unité psychique en équilibrant les {…} suscitées par la {…} et le sujet peut donc très bien ne pas rencontrer les circuits de soins. Toutefois, en raison de la {…} déjà entamée, des évolutions vers une {… …} sont possibles, lorsque le sujet se heurte à des circonstances trop {…} pour être « écopées » par l’imagination.

A

Le secteur délirant assure le maintien de l’unité psychique en équilibrant les {tensions} suscitées par la {réalité} et le sujet peut donc très bien ne pas rencontrer les circuits de soins. Toutefois, en raison de la {fragmentation} déjà entamée, des évolutions vers une {dissociation schizophrénique} sont possibles, lorsque le sujet se heurte à des circonstances trop {traumatiques} pour être « écopées » par l’imagination.

135
Q

IV. Délires persistants systématisés
c. Psychoses hallucinatoires chroniques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Chez quels sujets surviennent les psychoses hallucinatoires chroniques ?

A

Les psychoses hallucinatoires chroniques surviennent chez des sujets isolés socialement (e.g. personnes âgées sans contacts familiaux).

136
Q

IV. Délires persistants systématisés
c. Psychoses hallucinatoires chroniques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Dans les psychoses hallucinatoires chroniques, quelles sont les conséquences de la souffrance due à l’isolement ?

A

Dans les psychoses hallucinatoires chroniques, la souffrance due à l’isolement entraîne le recours à des processus défensifs par déni et projection, et le sujet s’estime victime de l’intrusion d’Autrui (e.g. un voisin) dans son espace propre, avec une thématique dominante de persécution.

137
Q

IV. Délires persistants systématisés
c. Psychoses hallucinatoires chroniques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
La problématique d’intrusion se manifeste par des {… …} (auditives, olfactives, cénesthésiques…) prouvant au sujet qu’Autrui exerce sur lui une «action à distance», ainsi que par un {… …} révélateur de la présence de {… … …} en mémoire, sans que la structuration profonde de la {… …} ne soit nécessairement perturbée.

A

La problématique d’intrusion se manifeste par des {hallucinations psychosensorielles} (auditives, olfactives, cénesthésiques…) prouvant au sujet qu’Autrui exerce sur lui une «action à distance», ainsi que par un {automatisme mental} révélateur de la présence de {zones parasites actives} en mémoire, sans que la structuration profonde de la {mémoire subjective} ne soit nécessairement perturbée.

138
Q

IV. Délires persistants systématisés
c. Psychoses hallucinatoires chroniques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
L’évolution est-elle favorable ?

A

De fait, si les soins ne sont pas trop tardifs, l’évolution est souvent favorable (à la différence des délires paranoïaques) car :

1) la prise en charge thérapeutique rompt l’isolement ;
2) les antipsychotiques agissent efficacement pour contrôler les zones parasites et réduire les hallucinations (même si un secteur délirant enkysté peut persister sur un mode paraphrénique).

139
Q

IV. Délires persistants systématisés
c. Psychoses hallucinatoires chroniques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Qu’indique une telle « guérison » obtenue grâce aux antipsychotiques ?

A

Une telle « guérison » indique alors que la psychose hallucinatoire « chronique » ne relevait que de processus fonctionnels, sans infiltration grave de la mémoire subjective.

140
Q

IV. Délires persistants systématisés
d. Le problème des réactions paranoïaques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Les manifestations délirantes relèvent-elles ainsi souvent de processus fonctionnels sans infiltration grave de la mémoire subjective ?

A

Nombre de manifestations délirantes, bien que persistant plusieurs mois, reflètent une utilisation temporaire de défenses psychotiques, sans pour autant relever d’une infiltration irréversible de la mémoire subjective sur fond de structure psychotique.

141
Q

IV. Délires persistants systématisés
d. Le problème des réactions paranoïaques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Outre le cas déjà envisagé de certaines psychoses hallucinatoires « chroniques », quelles manifestations délirantes relevant de processus fonctionnels (et non d’une infiltration irréversible de la mémoire subjective) peut-on mentionner ?

A
  • certaines dépressions proches de la mélancolie ;
  • les réactions persécutives à l’isolement social, notamment chez des sujets transplantés culturellement (Certains des « délires sensitifs » décrits par Kretschmer, marqués par une thématique d’humiliation, s’y rattachent probablement) ;
  • certaines psychoses déclenchées par la prise plus ou moins prolongée de toxiques (cocaïne, crack, amphétamines, haschisch, alcool…).
142
Q

IV. Délires persistants systématisés
d. Le problème des réactions paranoïaques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Quel est le critère temporel de diagnostic des troubles délirants dans le DSM-IV et la CIM-10 ?

A

Il faut savoir qu’une bonne part des « troubles délirants » décrits par le DSM-IV _ qui ne fixe qu’une durée minimale d’un mois comme critère temporel de diagnostic _ ou même par la CIM-10 _ qui étend ce critère à trois mois _ relèvent de « simples » réactions paranoïaques.

143
Q

IV. Délires persistants systématisés
d. Le problème des réactions paranoïaques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
N’importe qui peu avoir recours à des défenses psychotiques ?

A

Bien entendu, ce n’est pas n’importe quel sujet qui a recours à des défenses psychotiques, même en présence d’événements de vie intenses.

144
Q

IV. Délires persistants systématisés
d. Le problème des réactions paranoïaques
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Comme toujours, il faut apprécier les poids respectifs des {…} et de la {…} dans la décompensation pour évaluer le risque de structure psychotique et d’engagement dans une psychose persistante.

A

Comme toujours, il faut apprécier les poids respectifs des {circonstances} et de la {personnalité} dans la décompensation pour évaluer le risque de structure psychotique et d’engagement dans une psychose persistante.