A. SEMIOLOGIE, PSYCHOPATHOLOGIE ET DEMARCHE CLINIQUE Flashcards
Maîtriser le cours "Psychopathologie & Sémiologie". Ce cours de Licence de Psychologie de deuxième année (L2) est proposé par l'IED de Paris 8 et correspond au Chapitre 4 du "puf CLIN" : « Sémiologie en psychopathologie de l’adulte » par Arnaud PLAGNOL « Psychologie clinique et Psychopathologie », volume coordonné par Michèle MONTREUIL et Jacques DORON
La sémiologie _ étude des signes _ devrait être l’outil permettant de décrire les troubles psychiques qu’étudie la {…}.
{psychopathologie}
Quelles sont les questions qui n’ont cessé de nourrir des controverses au cours de l’histoire de la pensée et retentissent de façon récurrente sur la sémiologie ?
- Mais qu’est-ce qu’un trouble psychique ?
- Comment définir le normal et le pathologique ?
- Peut-on étudier objectivement ce qui est éminemment subjectif ?
- Quelles sont les poids respectifs de l’organique et du mental dans ce qui constitue une entité pathologique ?
Ces questions n’ont cessé de nourrir des controverses au cours de l’histoire de la pensée et retentissent sur la sémiologie.
Avec quoi ces questions sont-elles en contraste ? (Rappel : Les questions qui n’ont cessé de nourrir des controverses au cours de l’histoire de la pensée et qui retentissent sur la sémiologie.)
Ces questions sont en contraste avec la conception dominante de la médecine organique en Occident, pour laquelle les maladies sont des entités naturelles susceptibles d’une description neutre tandis que l’abord des troubles psychiques semble devoir être infiltré par des choix conceptuels interdisant l’objectivité.
Pour remédier à cette infiltration par des choix conceptuels interdisant l’objectivité, est-il possible de restituer un point de vue purement descriptif sur les troubles psychiques, indépendant de toute prise de position théorique les concernant ?
Une telle ambition s’affirme par exemple dans la classification américaine des troubles mentaux (DSM) censé reposer sur le pur regroupement statistique de manifestations pathologiques reconnaissables par tous les cliniciens, d’où un terrain commun où pourraient être confrontés scientifiquement les modèles de la psychopathologie. Cependant, cette approche semble reposer sur un dogme contestable assimilant trouble psychique et maladie sur le modèle de la médecine organique. Or, si ce modèle a une certaine efficacité pour la pathologie du corps, est-il pertinent pour la psychopathologie où la subjectivité intervient de façon essentielle ?
Pourquoi la méfiance vis-à-vis d’une démarche purement classificatoire peut-elle s’étendre à la notion même de sémiologie ?
Dans la mesure où l’analyse sémiologique reflète un souci de description objective et neutre, elle manquerait d’emblée ce qui fonde la clinique, à savoir l’expérience d’une relation intersubjective qui engage de façon irréductible la singularité du patient et celle du clinicien.
Expliquez pourquoi l’étude de la sémiologie peut sembler n’avoir que peu d’intérêt en psychopathologie, voire serait suspecte et même carrément toxique pour la formation du futur thérapeute.
L’étude de la sémiologie, peut-être adaptée à la biothérapie, aurait guère d’intérêt en psychopathologie, voire serait suspecte en entravant le clinicien dans son appréhension de la relation où sa propre subjectivité est en jeu. Reliquat d’un aliénisme désuet, l’enseignement de la sémiologie serait même toxique pour la formation du futur thérapeute.
Quels sont les obstacles qui attendent toutefois l’étudiant en psychologie lorsqu’il fait ses premiers pas dans un service de soins s’il ignore les éléments de base de la démarche diagnostique ?
Certains obstacles attendent effectivement l’étudiant en psychologie lorsqu’il fait ses premiers pas dans un service de soins s’il ignore les éléments de base de la démarche diagnostique. Non seulement cela ne facilite pas ses échanges avec l’équipe soignante ou la compréhension des méthodes thérapeutiques, mais cela peut rendre plus délicat la première élaboration de son expérience clinique.
En fait, nous explique Arnaud Plagnol, la modestie de la sémiologie à son {… …}. Outre qu’elle peut faciliter le {…} entre cliniciens d’obédience différente, en maîtriser les éléments classiques ouvre déjà sur une première {…} de la psychopathologie.
En fait, nous explique Arnaud Plagnol, la modestie de la sémiologie à son {mérite propre}. Outre qu’elle peut faciliter le {dialogue} entre cliniciens d’obédience différente, en maîtriser les éléments classiques ouvre déjà sur une première {compréhension} de la psychopathologie.
Par exemple, bien appréhender la notion de conviction délirante permet de comprendre l’inutilité de vouloir {« … »} le patient de son erreur, le lien du {…} avec l’angoisse, l’importance de {…}.
Par exemple, bien appréhender la notion de conviction délirante permet de comprendre l’inutilité de vouloir {« corriger »} le patient de son erreur, le lien du {désir} avec l’angoisse, l’importance de {l’écoute}.
Une chose est de rejeter l’assimilation d’un trouble psychique à une entité naturelle figée, une autre est de s’interdire tout outil de description de ce qui se donne dans le regard clinique, dès lors que ce regard est animé d’une {………………………}.
{conscience critique de sa propre implication dans la relation}
On peut même soutenir que refuser par principe l’emploi d’un tel outil risque de conduire au placage de sa propre {…} sur le patient, celui-ci se réduisant alors à l’objet d’une lecture inspirée par un {… …}.
On peut même soutenir que refuser par principe l’emploi d’un tel outil risque de conduire au placage de sa propre {subjectivité} sur le patient, celui-ci se réduisant alors à l’objet d’une lecture inspirée par un {dogme sclérosé}.
Dans son cours, Arnaud Plagnol essaie d’articuler sémiologie et psychopathologie en proposant une description des troubles guidée par la {… …} organisant les symptômes. Un axiome sous-tient l’exposition de cette logique : tout phénomène pathologique a une {…} dans la vie psychique du sujet, c’est-à-dire une valeur de {…}.
Dans son cours, Arnaud Plagnol essaie d’articuler sémiologie et psychopathologie en proposant une description des troubles guidée par la {logique élémentaire} organisant les symptômes. Un axiome sous-tient l’exposition de cette logique : tout phénomène pathologique a une {fonction} dans la vie psychique du sujet, c’est-à-dire une valeur de {défense}.
Arnaud Plagnol adopte un point de vue psychodynamique au sens où la vie psychique est animée par une {…} susceptible de déterminer {…} et {…}, dont les {…} sont le reflet défensif.
Arnaud Plagnol adopte un point de vue psychodynamique au sens où la vie psychique est animée par une {tension} susceptible de déterminer {angoisse} et {conflit}, dont les {symptômes} sont le reflet défensif.
Dans l’histoire de la psychopathologie, de quel cadre conceptuel a émergé le tel point de vue psychodynamique adopté par Arnaud Plagnol dans son cours ?
Dans l’histoire récente de la psychopathologie, un tel point de vue psychodynamique a d’abord émergé dans le cadre de la psychanalyse avec l’œuvre de Freud, au point que l’on fait parfois de cette émergence l’acte de naissance de la psychopathologie comme telle.
Cependant, Arnaud Plagnol pense qu’il existe un niveau de compréhension des syndromes où leur logique élémentaire peut être appréhendée sans préjuger d’une causalité plus fondamentale. Citez un exemple.
Par exemple, appréhender un délire comme le fruit d’une menace de fragmentation psychique ne semble pas, selon Arnaud Plagnol, devoir engager le clinicien dans tel ou tel modèle causal des psychoses, et, s’il désire tenter d’expliquer l’origine profonde du délire, au-delà de cette menace de fragmentation, une telle appréhension ne lui interdira pas de recourir à telle ou telle théorie du développement psychosexuel, de l’apprentissage de schémas cognitifs, ou de la formation des systèmes familiaux.
Ainsi, prendre pour perspective un niveau de psychopathologie {…}, où l’on raisonne en termes d’{…} et de {…}, semble donc à Arnaud Plagnol rester compatible avec les principaux cadres conceptuels utilisés en psychopathologie.
Ainsi, prendre pour perspective un niveau de psychopathologie {élémentaire}, où l’on raisonne en termes d’{angoisse} et de {défenses}, semble donc à Arnaud Plagnol rester compatible avec les principaux cadres conceptuels utilisés en psychopathologie.
Arnaud Plagnol reconnait que sa perspective implique une démarche qui s’écarte de celle des classifications empiriques. Adopter l’axiome de la défense pour organiser le recueil des données, c’est renoncer à la {… …}. Mais il assume ce choix d’autant plus résolument qu’il lui semble en accord avec la {… …} contemporaine.
Arnaud Plagnol reconnait que sa perspective implique une démarche qui s’écarte de celle des classifications empiriques. Adopter l’axiome de la défense pour organiser le recueil des données, c’est renoncer à la {neutralité absolue}. Mais il assume ce choix d’autant plus résolument qu’il lui semble en accord avec la {réflexion épistémologique} contemporaine.
En effet, c’est devenu un lieu commun de souligner que la saisie des données est toujours pré-orientée par des {… …}, et que même la démarche expérimentale est guidée par un {… …} qui n’est jamais neutre.
En effet, c’est devenu un lieu commun de souligner que la saisie des données est toujours pré-orientée par des {éléments théoriques}, et que même la démarche expérimentale est guidée par un {cadre conceptuel} qui n’est jamais neutre.
Citez un exemple en psychopathologie où la subjectivité de l’observateur intervient de façon essentielle.
Par exemple, appréhender un visage figé comme un signe de dépression met en jeu :
- la perception du clinicien et son propre état psychique ;
- une inférence sur l’état psychique du patient non observable directement ;
- un cadre conceptuel où la notion de dépression a un sens ;
- un environnement historique et culturel, etc.
La neutralité des classifications empiriques est donc {…} et leur diversité _nosographies « classiques », DSM, CIM, avec leurs multiples versions _ en témoigne. Faut-il déplorer cette diversité ? N’atteste-t-elle pas la richesse de la psychopathologie ? Aucun système de représentation ne peut circonscrire la {…} humaine et ses aléas.
La neutralité des classifications empiriques est donc {illusoire} et leur diversité _nosographies « classiques », DSM, CIM, avec leurs multiples versions _ en témoigne. Faut-il déplorer cette diversité ? N’atteste-t-elle pas la richesse de la psychopathologie ? Aucun système de représentation ne peut circonscrire la {subjectivité} humaine et ses aléas.
En abordant la sémiologie selon sa perspective de psychopathologie élémentaire, Arnaud Plagnol tenter de restituer quelques intuitions profondes qui ont guidé la catégorisation classique des troubles psychiques _ tout en invitant le lecteur à rester bien conscient des pièges associés à toute {…}. Il cherche à mettre en évidence certaines notions séminales_ e.g. la dissociation (Spaltung) dans la schizophrénie _ qui éclairent la {… … …-… à des …}.
En abordant la sémiologie selon sa perspective de psychopathologie élémentaire, Arnaud Plagnol tenter de restituer quelques intuitions profondes qui ont guidé la catégorisation classique des troubles psychiques _ tout en invitant le lecteur à rester bien conscient des pièges associés à toute {catégorisation}. Il cherche à mettre en évidence certaines notions séminales_ e.g. la dissociation (Spaltung) dans la schizophrénie _ qui éclairent la {logique défensive sous-jacente à des symptômes}.
La compréhension de ces notions séminales offre un point de départ solide pour acquérir une première {…} des principaux types de troubles psychiques, même si rien n’empêche ensuite de remanier cette {…} à la lumière de l’apport offert par des modèles plus raffinés.
{intuition}
Dans son cours, quelles bases tient à préciser Arnaud Plagnol avant d’envisager les grandes classes de troubles psychiques ?
Dans son cours, Arnaud Plagnol précise les bases de l’articulation entre sémiologie et psychopathologie dans la démarche clinique, avant d’envisager quelques grandes classes de troubles psychiques.
Qu’est la démarche clinique en psychopathologie ?
La démarche clinique constitue la méthode FONDAMENTALE en psychopathologie.
Pourquoi peut-on dire que cette méthode est essentiellement empirique ?
Cette méthode est essentiellement empirique car elle se définit par L’EXPERIENCE D’UNE RENCONTRE AVEC UN SUJET SINGULIER.
L’entretien est-il l’unique modalité d’échanges utilisé dans la démarche clinique ?
Le plus souvent, cette rencontre donne lieu à un « entretien » via la parole mais il arrive que d’autres modalités d’échange soient fécondes (e.g. dessin ou jeu avec le jeune enfant).
Qu’est-ce qui différencie la méthode clinique du modèle médical ?
Inspirée à l’origine par le modèle médical, la méthode clinique s’en autonomise en psychopathologie dans la mesure où LA PRISE EN COMPTE DE LA RELATION INTERSUBJECTIVE clinicien-patient devient cruciale.
Pour élaborer ce qui se donne dans une rencontre clinique, il est utile en première instance de distinguer deux niveaux d’analyse, l’un correspondant à la {… …}, l’autre à la {… …}.
Pour élaborer ce qui se donne dans une rencontre clinique, il est utile en première instance de distinguer deux niveaux d’analyse, l’un correspondant à la {description sémiologique}, l’autre à la {compréhension psychopathologique}.
Bien sûr, dans une rencontre concrète avec un patient, il n’y a pas un premier temps pour {… …} suivi d’un second temps pour la {… …}.
Bien sûr, dans une rencontre concrète avec un patient, il n’y a pas un premier temps pour {l’observation sémiologique} suivi d’un second temps pour la {lecture psychopathologique}.
Existe-t-il des pures données sémiologiques ?
Il n’y a pas de pures données sémiologiques, car leur recueil dépend déjà d’UN SYSTÈME DE REPRÉSENTATION QUI N’EST PAS NEUTRE.
La sémiologie ne saurait être une finalité en soi, et la démarche clinique ne prend son sens véritable qu’avec l’{… …}.
{l’analyse psychopathologique}
Dans la mesure où il n’y a pas un premier temps pour l’observation sémiologique suivi d’un second temps pour la lecture psychopathologique, pourquoi dès lors présenter séparément les deux niveaux d’analyse ?
Car il est HEURISTIQUE de présenter séparément les deux niveaux d’analyse : d’une part, cela aide à mieux saisir leur PERTINENCE RESPECTIVE, même si leur INTRICATION est INÉVITABLE ; d’autre part, cela se révèle DIDACTIQUE pour l’étudiant en formation.
Quel est le le premier niveau d’analyse de la démarche clinique ?
La sémiologie, étude des signes qui permettent de reconnaître un état pathologique, constitue LE PREMIER NIVEAU D’ANALYSE de la démarche clinique.
Quel est le point de départ en sémiologie ?
Le point de départ est LE REPÉRAGE DES SYMPTÔMES, c’est-à-dire de phénomènes permettant d’induire la présence d’un ÉTAT PATHOLOGIQUE.
Citez un exemple de symptôme.
Par exemple, un ralentissement de la pensée peut être un symptôme de dépression.
Un symptôme isolé est-il significatif ?
Un symptôme isolé n’a pas grande valeur.
Par exemple, une insomnie peut refléter aussi bien une dépression qu’un état d’euphorie maniaque.
Seul LE REGROUPEMENT DES SYMPTÔMES est pertinent.
En quel terme désigne-t-on un regroupement significatif de symptômes ?
Un regroupement significatif de symptômes et un SYNDROME.
Un même syndrome peut s’observer dans des tableaux cliniques distincts, correspondant à différents {…}.
{diagnostics}
Donnez l’exemple d’un syndrome qui peut s’observer dans des tableaux cliniques distincts, correspondant à différents diagnostics.
Par exemple, un syndrome délirant persistant peut s’observer dans une schizophrénie, dans une paranoïa, etc.
Le diagnostic définit le {…} qui est attribué au patient.
{trouble}
Un diagnostic n’a de sens que relativement à l’ensemble des autres diagnostics, donc en référence à une classification des troubles ou {…}
{nosographie}
Qu’est-ce-que le diagnostic différentiel ?
Lorsqu’on parvient à un diagnostic, il est important de discuter les autres diagnostics qui pourraient être envisagés, avant de mieux les écarter. Cette démarche est appelée diagnostic différentiel.
Les troubles ont une dimension diachronique, c’est-à-dire qu’ils évoluent dans le {…}. En effet, le sujet humain, doué de MÉMOIRE, s’inscrit dans une {…}. Les troubles ont donc une {…} ou {…} essentielle à retracer, et qui peut renvoyer à un passé lointain, voire au {… …}.
Les troubles ont une dimension diachronique, c’est-à-dire qu’ils évoluent dans le {TEMPS}. En effet, le sujet humain, doué de MÉMOIRE, s’inscrit dans une {TEMPORALITÉ}. Les troubles ont donc une {HISTOIRE} ou {ANAMNÈSE} essentielle à retracer, et qui peut renvoyer à un passé lointain, voire au {DÉVELOPPEMENT INFANTILE}.
L’anamnèse est intimement liée à {…} du sujet qui se précise tout au long du suivi clinique.
{l’histoire}
Les troubles ont une dimension synchronique.
Expliquez.
Les troubles ont une dimension synchronique, c’est-à-dire qu’ils surviennent dans un contexte FAMILIAL, SOCIAL, CULTUREL, très important à prendre en compte.
Que permet le diagnostic ?
Le diagnostic permet en principe de proposer une THÉRAPEUTIQUE, c’est-à-dire une méthode de traitement.
Le choix thérapeutique procède-t-il seulement de la description sémiologique ?
Certainement pas. Le choix thérapeutique ne procède pas seulement de la description sémiologique : il dépend également de L’ANALYSE PSYCHOPATHOLOGIQUE et, en pratique, se révèle fortement lié aux OPTIONS THÉORIQUES DU CLINICIEN.
Quel est l’objectif de l’analyse psychopathologique ?
L’analyse psychopathologique vise à comprendre LES PROCESSUS MENTAUX SOUS-JACENTS AUX SYMPTÔMES.
Les processus mentaux sous-jacents aux symptômes reflètent un {… …} dépendant de la {…} de la personnalité et de {…} du sujet.
Les processus mentaux sous-jacents aux symptômes reflètent un {fonctionnement psychique} dépendant de la {structure} de la personnalité et de {l’histoire} du sujet.
Quel est l’axiome énoncé en introduction du cours d’Arnaud Plagnol qu’il estime pouvoir guider la réflexion du clinicien ?
“Tout phénomène pathologique a une fonction dans la vie psychique du sujet, c’est-à-dire une valeur de défense dans la dynamique de son rapport à lui-même et au monde.”
Qui a mis en évidence l’importance de la notion de défense ?
À l’époque contemporaine, Freud est le premier à avoir mis en évidence l’importance de la notion de défense en lien avec les résistances rencontrées dans les cures des patients.
Si un trouble psychique a une valeur défensive pour le sujet, la progression du traitement, en tendant à lever les {…}, suscite des {…}, avec un risque de {…}.
Si un trouble psychique a une valeur défensive pour le sujet, la progression du traitement, en tendant à lever les {symptômes}, suscite des {résistances}, avec un risque de {rechute}.
La notion de défense est-elle réservée à la psychanalyse ?
La notion de défense est généralisable en dehors du cadre de la psychanalyse, au moins à un certain niveau d’abstraction.
A quelles notions font appel les autres grands modèles en psychopathologie ?
Les autres grands modèles en psychopathologie font appel à des notions qui reflètent la même idée fondamentale selon laquelle la tension d’un système psychique (ou familial) peut être limitée par la mise en œuvre de processus qui déterminent la forme des symptômes.