C. LES ÉTAPES DU DÉV. DE LA COMM. ET DU LANGAGE Flashcards
D’une façon générale il existe un décalage de combien de temps entre la compréhension et la production du langage ?
D’une façon générale il existe un décalage de quelques mois (quatre à cinq mois) entre la compréhension et la production du langage. Les enfants comprennent avant de pouvoir produire des mots, ce décalage a été mis en évidence par les recherches menées par Bates et son équipe (Bates, Benigni, Bretherton, Camaioni et Voltera, 1979).
C. Les étapes du développement de la communication et du langage
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Quels sont les quatre niveaux d’analyse du langage ?
1) phonologique,
2) morphosyntaxique,
3) sémantique,
4) pragmatique.
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Cf. Le tableau du développement du cours.
La petite enfance est une période particulière où la communication non verbale domine.
VRAI OU FAUX ?
VRAI
C’est pourquoi ce cours commence dans l’ordre chronologique par la petite enfance.
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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Avant la naissance, les systèmes sensoriels et le cerveau du fœtus sont déjà […] au monde extérieur. Après la naissance, au cours des premiers mois, le bébé développe rapidement des capacités qui permettent une […] avec l’[… …] (dans la plupart des cas, en premier lieu avec la […]). Ainsi, on a pu montrer en utilisant la méthode de [… … …], que les nouveau-nés sont plus réceptifs à la […] de leur […] qu’aux autres [… …]. Ils sont également plus réceptifs aux sons de leur […] qu’aux sons d’une [… …] ([M…, L…, J… et A…-T…, 19.. ; N…, B…, et M…, 19..]).
Avant la naissance, les systèmes sensoriels et le cerveau du fœtus sont déjà [sensibles] au monde extérieur. Après la naissance, au cours des premiers mois, le bébé développe rapidement des capacités qui permettent une [interaction] avec l’[environnement social] (dans la plupart des cas, en premier lieu avec la [mère]). Ainsi, on a pu montrer en utilisant la méthode de [succion non nutritive], que les nouveau-nés sont plus réceptifs à la [voix] de leur [mère] qu’aux autres [voix étrangères]. Ils sont également plus réceptifs aux sons de leur [langue] qu’aux sons d’une [autre langue] ([Mehler, Lambertz, Jusczyck et Amiel-Tison, 1986 ; Nazzi, Bertoncini, et Mehler, 1998]).
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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Dès les [… …] de la vie, s’instaure une communication entre la mère et l’enfant ; cette communication passe par le canal […] mais aussi par le […] et le […]. L’enfant même s’il est, biologiquement, totalement dépendant de l’adulte joue un rôle actif dans la construction du [… de …]. Ce sont les […], les […] ou les […] du bébé qui alertent la mère à propos des […] de l’enfant et l’amènent à y répondre de façon de plus en plus […].
Dès les [premiers instants] de la vie, s’instaure une communication entre la mère et l’enfant ; cette communication passe par le canal [vocal] mais aussi par le [regard] et le [toucher]. L’enfant même s’il est, biologiquement, totalement dépendant de l’adulte joue un rôle actif dans la construction du [circuit de communication]. Ce sont les [cris], les [pleurs] ou les [gestes] du bébé qui alertent la mère à propos des [besoins] de l’enfant et l’amènent à y répondre de façon de plus en plus [appropriée].
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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La mère interagit avec son bébé (Josse et Robin, 1981) avec des […] et des […] comme s’il s’agissait d’une véritable […]. La mère utilise « le [… …] » dans lequel les [… …] (relatifs à la […] et l’[…] des mots) de la parole sont accentués avec des […] plus marquées que dans le langage normal. C’est l’[… de la …] plus que les mots eux-mêmes qui tentent de faire passer un message. C’est la première manifestation du [… … à l’…] ([…]) dont le rôle quant à la facilitation de l’acquisition du langage par l’enfant est discuté ([Veneziano, 2000]).
La mère interagit avec son bébé (Josse et Robin, 1981) avec des [gestes] et des [vocalisations] comme s’il s’agissait d’une véritable [conversation]. La mère utilise « le [parler bébé] » dans lequel les [traits prosodiques] (relatifs à la [prononciation] et l’[accentuation] des mots) de la parole sont accentués avec des [variations] plus marquées que dans le langage normal. C’est l’[intonation de la voix] plus que les mots eux-mêmes qui tentent de faire passer un message. C’est la première manifestation du [Langage adressé à l’enfant] ([LAE]) dont le rôle quant à la facilitation de l’acquisition du langage par l’enfant est discuté ([Veneziano, 2000]).
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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La mère communique aussi avec le regard en […] le bébé [dans les …] ou en dirigeant son regard dans la [… …] que celui de l’enfant. Le bébé utilise aussi le […] ainsi que les [… avec les …] et notamment le [… de …] vers un [… …] et cela dès [? mois] ; ce geste ne devient intentionnel qu’à partir de [? an]. Il s’instaure un [… …] entre la mère et l’enfant où la communication est réalisée à travers un […] de [… et de …] (nommé aussi […, …, … ou …]). Ce code […] qui permet les premiers échanges partage certaines caractéristiques […] ([… l’…, … une …, faire … à l’…, etc.]) avec le code linguistique utilisé ultérieurement (Marcos, 1998).
C’est vers [? mois] que les enfants deviennent plus attentifs aux objets du monde extérieur, et vers [?-? mois] que l’enfant commence à utiliser le geste de […] pour attirer l’attention de l’adulte sur un objet. Ce geste peut être accompagné d’un [… en …] de l’adulte. À cet âge, les enfants montrent un intérêt […] et une volonté de […] pour les objets. Cet intérêt se double bien souvent par des […].
La mère communique aussi avec le regard en [fixant] le bébé [dans les yeux] ou en dirigeant son regard dans la [même direction] que celui de l’enfant. Le bébé utilise aussi le [regard] ainsi que les [gestes avec les mains] et notamment le [geste de pointage] vers un [objet extérieur] et cela dès [2 mois] ; ce geste ne devient intentionnel qu’à partir de [1 an]. Il s’instaure un [code commun] entre la mère et l’enfant où la communication est réalisée à travers un [système] de [gestes et de vocalisations] (nommé aussi [gazouillis, babil, vocalises ou lallations]). Ce code [prélinguistique] qui permet les premiers échanges partage certaines caractéristiques [fonctionnelles] ([attirer l’attention, exprimer une émotion, faire faire à l’autre, etc.]) avec le code linguistique utilisé ultérieurement (Marcos, 1998).
C’est vers [6 mois] que les enfants deviennent plus attentifs aux objets du monde extérieur, et vers [9-12 mois] que l’enfant commence à utiliser le geste de [pointer] pour attirer l’attention de l’adulte sur un objet. Ce geste peut être accompagné d’un [regard en direction] de l’adulte. À cet âge, les enfants montrent un intérêt [visuel] et une volonté de [manipulation] pour les objets. Cet intérêt se double bien souvent par des [vocalisations].
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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Il est inutile que les mères encouragent la manipulation des objets et les nomment avec une attention particulière car cela ne facilite aucunement l’acquisition linguistique ultérieure.
VRAI OU FAUX ?
FAUX
Les mères qui encouragent la manipulation des objets et les nomment avec une attention particulière FACILITENT l’acquisition linguistique ultérieure. Cette attitude est encore plus efficace si l’enfant lui-même est à l’origine de l’intérêt initial pour l’objet.
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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Comment appelle-t-on le fait que la mère et l’enfant focalisent leur attention sur le même objet, le même aspect du monde extérieur ?
« attention conjointe » (Bruner, 1983)
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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On considère que l’attention conjointe (Bruner, 1983) joue un rôle fondamental dans le développement de la communication prélinguistique et linguistique.
VRAI OU FAUX ?
VRAI
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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À partir des propositions de […], Bruner (1983) a montré comment la communication se développe dans des situations […] entre la mère et le jeune enfant. Il a développé le concept de [… d’…] défini comme la [… de …] d’un [… … …]. Il s’agit souvent de […] (de type […]) avec l’enfant (le jeu de « […] », « [jouer au … sur les …] », « [dire … …] », etc.) au cours desquels l’enfant interagit avec des [g…], des [r…], des [s…], des [m…] et des [v…].
À partir des propositions de [Vygotski], Bruner (1983) a montré comment la communication se développe dans des situations [structurées] entre la mère et le jeune enfant. Il a développé le concept de [format d’interaction] défini comme la [structure de base] d’un [échange social prototypique]. Il s’agit souvent de [jeux] (de type [routines]) avec l’enfant (le jeu de « [coucou] », « [jouer au cheval sur les genoux] », « [dire au revoir] », etc.) au cours desquels l’enfant interagit avec des [gestes], des [regards], des [sourires], des [mimiques] et des [vocalisations].
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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Une des caractéristiques du format d’interaction est sa […] : c’est-à-dire l’[… …] de la même [… de …] d’un échange donné (par exemple, [? à ? fois] dans un temps [très long/très court]). Il est important de considérer qu’un format, […] au départ, s’enrichit ensuite d’[… …]. Les formats sont intégrés en tant que […-…] dans des […] plus […].
Une des caractéristiques du format est sa [répétition] : c’est-à-dire l’[occurrence fréquente] de la même [structure de base] d’un échange donné (par exemple, [4 à 5 fois] dans un temps [très court]). Il est important de considérer qu’un format, [rudimentaire] au départ, s’enrichit ensuite d’[éléments nouveaux]. Les formats sont intégrés en tant que [sous-routines] dans des [routines] plus [larges].
La structure du dialogue peut également constituer un format d’interaction (Duvin, 1990), par exemple à partir d’un livre d’images où l’enfant et la mère vont successivement interagir devant les dessins et où l’enfant va peu à peu apprendre à reconnaître les images et les dénommer avec l’aide de la mère.
VRAI OU FAUX ?
FAUX
Enfin, tout est VRAI sauf que ce n’est pas Duvin mais Deleau (1990) ! :-)
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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À la fin de la première année, l’enfant est capable d’exprimer ses [i… c…] à travers un [s…] de [g…] et de [v…] au sein d’[e… c… s…] avec un partenaire adulte. C’est le socle indispensable pour ses [r… i… f…] et pour l’[a… du l…].
À la fin de la première année, l’enfant est capable d’exprimer ses [intentions communicatives] à travers un [système] de [gestes] et de [vocalisations] au sein d’[échanges communicatifs structurés] avec un partenaire adulte. C’est le socle indispensable pour ses [relations interpersonnelles futures] et pour l’[acquisition du langage].
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Les phonèmes sont les éléments de la parole les plus petits qui contribuent à la signification des mots.
VRAI
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Il est important de noter que les phonèmes ne sont pas exactement la même chose que les lettres de l’alphabet. Donnez un exemple.
Par exemple si le mot « bébé » se décompose en quatre phonèmes /b//e//b//e/, le mot chat se décompose en deux phonèmes notés /ʃ/ /a/.
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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L’alphabet phonétique du français contient [? phonèmes] ([? consonnes], [? voyelles], [? semi-consonnes] ou […]).
L’alphabet phonétique du français contient [36 phonèmes] ([17 consonnes], [16 voyelles], [3 semi-consonnes] ou [glides]).
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cf. tableau 6.1
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Les phonèmes se composent en […] : groupes de […] et de […].
Les phonèmes se composent en [syllabes] : groupes de [consonnes] et de [voyelles].
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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La plus petite unité de signification dans le langage est le morphée qui est composé d’une seule syllabe.
VRAI OU FAUX ?
FAUX
La plus petite unité de signification dans le langage est le MORPHÈME qui peut être composé de UNE ou de PLUSIEURS syllabes.
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Pour plus de détails, voir Martinet, 1960.
Pour info : Dans la mythologie grecque, Morphée est le dieu des Songes, fils d’Hypnos (le Sommeil).
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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La mise en évidence de la reconnaissance par le bébé des phonèmes est réalisée avec la méthode de succion non nutritive.
VRAI OU FAUX ?
VRAI
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Eimas, Siqueland, Jusczyk et Vigorito (1971) ont montré que des enfants âgés de 1 jour sont capables de percevoir la distinction entre les sons /b/ et /p/ dans les syllabes /ba/ et /pa/.
VRAI OU FAUX ?
FAUX
En fait tout est VRAI sauf qu’il s’agit d’enfants âgés de 1 mois !!!
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Les bébés ont des capacités très importantes pour discriminer les sons de toutes les langues existantes.
VRAI OU FAUX ?
VRAI
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Les bébés ont des capacités très importantes pour discriminer les sons de toutes les langues existantes, mais [l’… …] à leur propre langue fait disparaître peu à peu cette capacité au profit des [… …] de leur langue maternelle. L’enfant devient de plus en plus sensible à l’écoute de [son … …].
Les bébés ont des capacités très importantes pour discriminer les sons de toutes les langues existantes, mais [l’exposition progressive] à leur propre langue fait disparaître peu à peu cette capacité au profit des [contrastes particuliers] de leur langue maternelle. L’enfant devient de plus en plus sensible à l’écoute de [son propre nom].
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Jusqu’à 6 ans, l’enfant produit une gamme de phonèmes qui dépasse largement celle de sa langue maternelle. Puis, à partir de cet âge, ses productions vocales commencent à se rapprocher de cette langue (Boysson-Bardies, 1996).
VRAI OU FAUX ?
FAUX
En fait c’est exact jusqu’à 6 MOIS seulement !