C. LES ÉTAPES DU DÉV. DE LA COMM. ET DU LANGAGE Flashcards
D’une façon générale il existe un décalage de combien de temps entre la compréhension et la production du langage ?
D’une façon générale il existe un décalage de quelques mois (quatre à cinq mois) entre la compréhension et la production du langage. Les enfants comprennent avant de pouvoir produire des mots, ce décalage a été mis en évidence par les recherches menées par Bates et son équipe (Bates, Benigni, Bretherton, Camaioni et Voltera, 1979).
C. Les étapes du développement de la communication et du langage
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Quels sont les quatre niveaux d’analyse du langage ?
1) phonologique,
2) morphosyntaxique,
3) sémantique,
4) pragmatique.
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Cf. Le tableau du développement du cours.
La petite enfance est une période particulière où la communication non verbale domine.
VRAI OU FAUX ?
VRAI
C’est pourquoi ce cours commence dans l’ordre chronologique par la petite enfance.
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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Avant la naissance, les systèmes sensoriels et le cerveau du fœtus sont déjà […] au monde extérieur. Après la naissance, au cours des premiers mois, le bébé développe rapidement des capacités qui permettent une […] avec l’[… …] (dans la plupart des cas, en premier lieu avec la […]). Ainsi, on a pu montrer en utilisant la méthode de [… … …], que les nouveau-nés sont plus réceptifs à la […] de leur […] qu’aux autres [… …]. Ils sont également plus réceptifs aux sons de leur […] qu’aux sons d’une [… …] ([M…, L…, J… et A…-T…, 19.. ; N…, B…, et M…, 19..]).
Avant la naissance, les systèmes sensoriels et le cerveau du fœtus sont déjà [sensibles] au monde extérieur. Après la naissance, au cours des premiers mois, le bébé développe rapidement des capacités qui permettent une [interaction] avec l’[environnement social] (dans la plupart des cas, en premier lieu avec la [mère]). Ainsi, on a pu montrer en utilisant la méthode de [succion non nutritive], que les nouveau-nés sont plus réceptifs à la [voix] de leur [mère] qu’aux autres [voix étrangères]. Ils sont également plus réceptifs aux sons de leur [langue] qu’aux sons d’une [autre langue] ([Mehler, Lambertz, Jusczyck et Amiel-Tison, 1986 ; Nazzi, Bertoncini, et Mehler, 1998]).
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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Dès les [… …] de la vie, s’instaure une communication entre la mère et l’enfant ; cette communication passe par le canal […] mais aussi par le […] et le […]. L’enfant même s’il est, biologiquement, totalement dépendant de l’adulte joue un rôle actif dans la construction du [… de …]. Ce sont les […], les […] ou les […] du bébé qui alertent la mère à propos des […] de l’enfant et l’amènent à y répondre de façon de plus en plus […].
Dès les [premiers instants] de la vie, s’instaure une communication entre la mère et l’enfant ; cette communication passe par le canal [vocal] mais aussi par le [regard] et le [toucher]. L’enfant même s’il est, biologiquement, totalement dépendant de l’adulte joue un rôle actif dans la construction du [circuit de communication]. Ce sont les [cris], les [pleurs] ou les [gestes] du bébé qui alertent la mère à propos des [besoins] de l’enfant et l’amènent à y répondre de façon de plus en plus [appropriée].
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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La mère interagit avec son bébé (Josse et Robin, 1981) avec des […] et des […] comme s’il s’agissait d’une véritable […]. La mère utilise « le [… …] » dans lequel les [… …] (relatifs à la […] et l’[…] des mots) de la parole sont accentués avec des […] plus marquées que dans le langage normal. C’est l’[… de la …] plus que les mots eux-mêmes qui tentent de faire passer un message. C’est la première manifestation du [… … à l’…] ([…]) dont le rôle quant à la facilitation de l’acquisition du langage par l’enfant est discuté ([Veneziano, 2000]).
La mère interagit avec son bébé (Josse et Robin, 1981) avec des [gestes] et des [vocalisations] comme s’il s’agissait d’une véritable [conversation]. La mère utilise « le [parler bébé] » dans lequel les [traits prosodiques] (relatifs à la [prononciation] et l’[accentuation] des mots) de la parole sont accentués avec des [variations] plus marquées que dans le langage normal. C’est l’[intonation de la voix] plus que les mots eux-mêmes qui tentent de faire passer un message. C’est la première manifestation du [Langage adressé à l’enfant] ([LAE]) dont le rôle quant à la facilitation de l’acquisition du langage par l’enfant est discuté ([Veneziano, 2000]).
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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La mère communique aussi avec le regard en […] le bébé [dans les …] ou en dirigeant son regard dans la [… …] que celui de l’enfant. Le bébé utilise aussi le […] ainsi que les [… avec les …] et notamment le [… de …] vers un [… …] et cela dès [? mois] ; ce geste ne devient intentionnel qu’à partir de [? an]. Il s’instaure un [… …] entre la mère et l’enfant où la communication est réalisée à travers un […] de [… et de …] (nommé aussi […, …, … ou …]). Ce code […] qui permet les premiers échanges partage certaines caractéristiques […] ([… l’…, … une …, faire … à l’…, etc.]) avec le code linguistique utilisé ultérieurement (Marcos, 1998).
C’est vers [? mois] que les enfants deviennent plus attentifs aux objets du monde extérieur, et vers [?-? mois] que l’enfant commence à utiliser le geste de […] pour attirer l’attention de l’adulte sur un objet. Ce geste peut être accompagné d’un [… en …] de l’adulte. À cet âge, les enfants montrent un intérêt […] et une volonté de […] pour les objets. Cet intérêt se double bien souvent par des […].
La mère communique aussi avec le regard en [fixant] le bébé [dans les yeux] ou en dirigeant son regard dans la [même direction] que celui de l’enfant. Le bébé utilise aussi le [regard] ainsi que les [gestes avec les mains] et notamment le [geste de pointage] vers un [objet extérieur] et cela dès [2 mois] ; ce geste ne devient intentionnel qu’à partir de [1 an]. Il s’instaure un [code commun] entre la mère et l’enfant où la communication est réalisée à travers un [système] de [gestes et de vocalisations] (nommé aussi [gazouillis, babil, vocalises ou lallations]). Ce code [prélinguistique] qui permet les premiers échanges partage certaines caractéristiques [fonctionnelles] ([attirer l’attention, exprimer une émotion, faire faire à l’autre, etc.]) avec le code linguistique utilisé ultérieurement (Marcos, 1998).
C’est vers [6 mois] que les enfants deviennent plus attentifs aux objets du monde extérieur, et vers [9-12 mois] que l’enfant commence à utiliser le geste de [pointer] pour attirer l’attention de l’adulte sur un objet. Ce geste peut être accompagné d’un [regard en direction] de l’adulte. À cet âge, les enfants montrent un intérêt [visuel] et une volonté de [manipulation] pour les objets. Cet intérêt se double bien souvent par des [vocalisations].
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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Il est inutile que les mères encouragent la manipulation des objets et les nomment avec une attention particulière car cela ne facilite aucunement l’acquisition linguistique ultérieure.
VRAI OU FAUX ?
FAUX
Les mères qui encouragent la manipulation des objets et les nomment avec une attention particulière FACILITENT l’acquisition linguistique ultérieure. Cette attitude est encore plus efficace si l’enfant lui-même est à l’origine de l’intérêt initial pour l’objet.
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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Comment appelle-t-on le fait que la mère et l’enfant focalisent leur attention sur le même objet, le même aspect du monde extérieur ?
« attention conjointe » (Bruner, 1983)
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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On considère que l’attention conjointe (Bruner, 1983) joue un rôle fondamental dans le développement de la communication prélinguistique et linguistique.
VRAI OU FAUX ?
VRAI
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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À partir des propositions de […], Bruner (1983) a montré comment la communication se développe dans des situations […] entre la mère et le jeune enfant. Il a développé le concept de [… d’…] défini comme la [… de …] d’un [… … …]. Il s’agit souvent de […] (de type […]) avec l’enfant (le jeu de « […] », « [jouer au … sur les …] », « [dire … …] », etc.) au cours desquels l’enfant interagit avec des [g…], des [r…], des [s…], des [m…] et des [v…].
À partir des propositions de [Vygotski], Bruner (1983) a montré comment la communication se développe dans des situations [structurées] entre la mère et le jeune enfant. Il a développé le concept de [format d’interaction] défini comme la [structure de base] d’un [échange social prototypique]. Il s’agit souvent de [jeux] (de type [routines]) avec l’enfant (le jeu de « [coucou] », « [jouer au cheval sur les genoux] », « [dire au revoir] », etc.) au cours desquels l’enfant interagit avec des [gestes], des [regards], des [sourires], des [mimiques] et des [vocalisations].
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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Une des caractéristiques du format d’interaction est sa […] : c’est-à-dire l’[… …] de la même [… de …] d’un échange donné (par exemple, [? à ? fois] dans un temps [très long/très court]). Il est important de considérer qu’un format, […] au départ, s’enrichit ensuite d’[… …]. Les formats sont intégrés en tant que […-…] dans des […] plus […].
Une des caractéristiques du format est sa [répétition] : c’est-à-dire l’[occurrence fréquente] de la même [structure de base] d’un échange donné (par exemple, [4 à 5 fois] dans un temps [très court]). Il est important de considérer qu’un format, [rudimentaire] au départ, s’enrichit ensuite d’[éléments nouveaux]. Les formats sont intégrés en tant que [sous-routines] dans des [routines] plus [larges].
La structure du dialogue peut également constituer un format d’interaction (Duvin, 1990), par exemple à partir d’un livre d’images où l’enfant et la mère vont successivement interagir devant les dessins et où l’enfant va peu à peu apprendre à reconnaître les images et les dénommer avec l’aide de la mère.
VRAI OU FAUX ?
FAUX
Enfin, tout est VRAI sauf que ce n’est pas Duvin mais Deleau (1990) ! :-)
I. La communication pendant la petite enfance (0-1 an)
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À la fin de la première année, l’enfant est capable d’exprimer ses [i… c…] à travers un [s…] de [g…] et de [v…] au sein d’[e… c… s…] avec un partenaire adulte. C’est le socle indispensable pour ses [r… i… f…] et pour l’[a… du l…].
À la fin de la première année, l’enfant est capable d’exprimer ses [intentions communicatives] à travers un [système] de [gestes] et de [vocalisations] au sein d’[échanges communicatifs structurés] avec un partenaire adulte. C’est le socle indispensable pour ses [relations interpersonnelles futures] et pour l’[acquisition du langage].
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Les phonèmes sont les éléments de la parole les plus petits qui contribuent à la signification des mots.
VRAI
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Il est important de noter que les phonèmes ne sont pas exactement la même chose que les lettres de l’alphabet. Donnez un exemple.
Par exemple si le mot « bébé » se décompose en quatre phonèmes /b//e//b//e/, le mot chat se décompose en deux phonèmes notés /ʃ/ /a/.
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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L’alphabet phonétique du français contient [? phonèmes] ([? consonnes], [? voyelles], [? semi-consonnes] ou […]).
L’alphabet phonétique du français contient [36 phonèmes] ([17 consonnes], [16 voyelles], [3 semi-consonnes] ou [glides]).
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cf. tableau 6.1
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Les phonèmes se composent en […] : groupes de […] et de […].
Les phonèmes se composent en [syllabes] : groupes de [consonnes] et de [voyelles].
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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La plus petite unité de signification dans le langage est le morphée qui est composé d’une seule syllabe.
VRAI OU FAUX ?
FAUX
La plus petite unité de signification dans le langage est le MORPHÈME qui peut être composé de UNE ou de PLUSIEURS syllabes.
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Pour plus de détails, voir Martinet, 1960.
Pour info : Dans la mythologie grecque, Morphée est le dieu des Songes, fils d’Hypnos (le Sommeil).
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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La mise en évidence de la reconnaissance par le bébé des phonèmes est réalisée avec la méthode de succion non nutritive.
VRAI OU FAUX ?
VRAI
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Eimas, Siqueland, Jusczyk et Vigorito (1971) ont montré que des enfants âgés de 1 jour sont capables de percevoir la distinction entre les sons /b/ et /p/ dans les syllabes /ba/ et /pa/.
VRAI OU FAUX ?
FAUX
En fait tout est VRAI sauf qu’il s’agit d’enfants âgés de 1 mois !!!
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Les bébés ont des capacités très importantes pour discriminer les sons de toutes les langues existantes.
VRAI OU FAUX ?
VRAI
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Les bébés ont des capacités très importantes pour discriminer les sons de toutes les langues existantes, mais [l’… …] à leur propre langue fait disparaître peu à peu cette capacité au profit des [… …] de leur langue maternelle. L’enfant devient de plus en plus sensible à l’écoute de [son … …].
Les bébés ont des capacités très importantes pour discriminer les sons de toutes les langues existantes, mais [l’exposition progressive] à leur propre langue fait disparaître peu à peu cette capacité au profit des [contrastes particuliers] de leur langue maternelle. L’enfant devient de plus en plus sensible à l’écoute de [son propre nom].
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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Jusqu’à 6 ans, l’enfant produit une gamme de phonèmes qui dépasse largement celle de sa langue maternelle. Puis, à partir de cet âge, ses productions vocales commencent à se rapprocher de cette langue (Boysson-Bardies, 1996).
VRAI OU FAUX ?
FAUX
En fait c’est exact jusqu’à 6 MOIS seulement !
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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La production de syllabes simples constituées d’une consonne et d’une voyelle comme « pa », « ba », « ma », répétées plusieurs fois (vocalisations), se produit entre 3 et 6 mois ; il s’agit déjà de la production de mots.
VRAI OU FAUX ?
FAUX !
La production de syllabes simples constituées d’une consonne et d’une voyelle comme « pa », « ba », « ma », répétées plusieurs fois (vocalisations), se produit ENTRE 6 ET 9 MOIS ; CEPENDANT IL NE S’AGIT PAS ENCORE DE LA PRODUCTION DE MOTS.
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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L’âge de la production des premiers mots est variable : il se situe généralement entre 9 et 11 mois environ. La caractéristique de cette période de développement est la production de mots isolés comme par exemple « mamma », « papa », « a’voir » (pour au revoir), « pati » (pour parti), constitué de deux syllabes simples.
VRAI OU FAUX ?
VRAI
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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On a longtemps considéré que l’enfant commençait par nommer des objets […] [… ou …]. Cependant, d’après les observations de Bloom (1973), ces noms joueraient un rôle relativement […] dans une première phase. À 16 mois ce sont plutôt des […], […], […] et […] qui sont employés. Bloom (1973) a également montré l’importance des [… de …] pendant cette même période. Dans un premier temps, les enfants les utilisent pour […] quelqu’un qui entre en scène, pour […] quelqu’un, et pour [l’…]. Puis il les utilise pour […] des objets appartenant à la personne nommée. Enfin, on note l’utilisation des noms de personne pour nommer [l’…] d’une [… … et …]. Pour [N… (19..)] (ce résultat n’a pas toujours été confirmé), les enfants ne parleraient pas tous pour dire la même chose. Chez certains enfants, les énoncés sont plutôt […], c’est-à-dire orientés vers les […] ; chez d’autres, au contraire ces premiers énoncés sont plutôt […], c’est-à-dire orientés vers la […] : [d…, r…, a…, etc]. D’autres travaux réalisés en langue anglaise, espagnole ou française vont dans le même sens en soulignant la présence des […] et des […] d’animaux, les […], les parties du […] ou la […] que l’enfant manipule, les [… de …] et les […] et […].
On a longtemps considéré que l’enfant commençait par nommer des objets [concrets] [animés ou inanimés]. Cependant, d’après les observations de Bloom (1973), ces noms joueraient un rôle relativement [mineur] dans une première phase. À 16 mois ce sont plutôt des [prépositions], [négations], [adverbes] et [verbes] qui sont employés. Bloom (1973) a également montré l’importance des [noms de personne] pendant cette même période. Dans un premier temps, les enfants les utilisent pour [nommer] quelqu’un qui entre en scène, pour [saluer] quelqu’un, et pour [l’appeler]. Puis il les utilise pour [désigner] des objets appartenant à la personne nommée. Enfin, on note l’utilisation des noms de personne pour nommer [l’agent] d’une [action prévue et imminente]. Pour [Nelson (1973)] (ce résultat n’a pas toujours été confirmé), les enfants ne parleraient pas tous pour dire la même chose. Chez certains enfants, les énoncés sont plutôt [référentiels], c’est-à-dire orientés vers les [objets] ; chez d’autres, au contraire ces premiers énoncés sont plutôt [expressifs], c’est-à-dire orientés vers la [communication] : [demande, refus, appel, etc]. D’autres travaux réalisés en langue anglaise, espagnole ou française vont dans le même sens en soulignant la présence des [bruits] et des [sons] d’animaux, les [jouets], les parties du [corps] ou la [nourriture] que l’enfant manipule, les [noms de personnes] et les [jeux] et [routines].
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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D’une façon générale, les premiers mots isolés produits par l’enfant durant la période holophrastique sont interprétés par son entourage familial comme ayant des significations relativement simplistes voire absurdes.
VRAI OU FAUX ?
FAUX !!!
D’une façon générale, les premiers mots isolés produits par l’enfant durant la période holophrastique sont interprétés par son entourage familial comme ayant des SIGNIFICATIONS RELATIVEMENT COMPLEXES COMPARABLES À CELLES D’UNE PHRASE.
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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La période de production des premiers mots est appelée homoplastique.
VRAI OU FAUX ?
FAUX
Cette période de production des premiers mots est appelée HOLOPHRASTIQUE
II. Le développement phonologique : l’apprentissage des sons et des patterns de sons (vers les premiers mots)
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La prononciation des premiers mots produits durant la période holophrastique est souvent […], peut varier d’une […] à la […] et la première syllabe des mots mutisyllabiques est souvent […] ou […], ainsi pour dire gâteau l’enfant va prononcer [« … », « … » ou « … »]… Théoriquement, ces premiers mots des enfants ont une signification […] ou […] : en effet, en produisant « papa » l’enfant peut vouloir dire : [« … papa », « papa, … m’… », « papa a un … … », etc.] Dans la pratique, ces énoncés sont cependant interprétés sans problème à partir de la [… de …] et permettent des [… …] entre l’enfant et son entourage. Les premières productions de l’enfant ne prennent donc leur sens que par [l’…] qu’en font les adultes. Ce phénomène est pleinement pris en compte par la [… …] proposée par [… (19..) et … (19.., 19..)].
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Le tableau 6.2 donne un exemple de dialogue illustrant la réalité des productions des jeunes enfants.
La prononciation des premiers mots produits durant la période holophrastique est souvent [simplifiée], peut varier d’une [occurrence] à la [suivante] et la première syllabe des mots mutisyllabiques est souvent [omise] ou [simplifiée], ainsi pour dire gâteau l’enfant va prononcer [« tato », « ato » ou « kato »]… Théoriquement, ces premiers mots des enfants ont une signification [indéterminée] ou [ambiguë] : en effet, en produisant « papa » l’enfant peut vouloir dire : [« voilà papa », « papa, viens m’aider », « papa a un nouveau pull », etc.] Dans la pratique, ces énoncés sont cependant interprétés sans problème à partir de la [situation de communication] et permettent des [interactions satisfaisantes] entre l’enfant et son entourage. Les premières productions de l’enfant ne prennent donc leur sens que par [l’interprétation] qu’en font les adultes. Ce phénomène est pleinement pris en compte par la [perspective interactionniste] proposée par [Vygotski (1997) et Bruner (1983, 1991)].
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Le tableau 6.2 donne un exemple de dialogue illustrant la réalité des productions des jeunes enfants.
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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La production des premiers mots s’accroît d’abord lentement et s’accélère au cours de la seconde année.
VRAI OU FAUX ?
VRAI
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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Nelson (1973, 1975) a suivi la croissance du vocabulaire de [? enfants] (anglophones) et montré que ceux-ci produisaient en moyenne : [? mots] à l’âge de 15 mois, [? mots] à l’âge de 20 mois et possédaient un vocabulaire de près de [? mots] vers 24 mois. Les données recueillies à partir de questionnaires adressés aux parents ([M… C… D… I… - […]) fournissent des estimations […] mais un peu plus […]. Le développement du vocabulaire […] d’un enfant à l’autre et ne se déroule pas d’une manière […] : il existe des […] notamment à partir de [?-? mois]. On note, à partir de cet âge, une brusque prise de conscience de la capacité à […] des objets et à pouvoir les […]. L’enfant peut apprendre plusieurs […] par jour !
Nelson (1973, 1975) a suivi la croissance du vocabulaire de [18 enfants] (anglophones) et montré que ceux-ci produisaient en moyenne : [10 mots] à l’âge de 15 mois, [50 mots] à l’âge de 20 mois et possédaient un vocabulaire de près de [200 mots] vers 24 mois. Les données recueillies à partir de questionnaires adressés aux parents ([MacArthur Communicative Development Inventories - [CDI]) fournissent des estimations [comparables] mais un peu plus [élevées]. Le développement du vocabulaire [varie] d’un enfant à l’autre et ne se déroule pas d’une manière [linéaire] : il existe des [accélérations] notamment à partir de [18-20 mois]. On note, à partir de cet âge, une brusque prise de conscience de la capacité à [nommer] des objets et à pouvoir les [catégoriser]. L’enfant peut apprendre plusieurs [mots] par jour !
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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Dès que plusieurs mots peuvent être combinés au sein d’un même énoncé se pose le problème de leur organisation selon la fonction, c’est-à-dire le problème de la […]. En français, en anglais, mais aussi dans de nombreuses autres langues il est important [d’…] correctement les énoncés de façon à assurer le [… de la …].
Dès que plusieurs mots peuvent être combinés au sein d’un même énoncé se pose le problème de leur organisation selon la fonction, c’est-à-dire le problème de la [syntaxe]. En français, en anglais, mais aussi dans de nombreuses autres langues il est important [d’ordonner] correctement les énoncés de façon à assurer le [succès de la communication].
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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À partir de 2 ans l’enfant produit des énoncés de deux mots que l’on a qualifiés de [« … … »] : ils sont essentiellement composés d’un […] et d’un […] ou de [… …], en l’absence de mots de […] ([a…, p…, c…]).
À partir de 2 ans l'enfant produit des énoncés de deux mots que l'on a qualifiés de [« langage télégraphique »] : ils sont essentiellement composés d'un [nom] et d'un [verbe] ou de [deux noms], en l'absence de mots de [fonction] ([adverbe, préposition, conjonction]) (cf. tableau 6.2). \_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_ TABLEAU 6.2 _ Exemple de productions d'enfant et de dialogue adulte-enfant présenté par Kern (2005). Dialogue entre Emma à l'âge de 2 ans et sa mère (à propos de l'histoire de Blanche Neige) Mère Ça c’est quoi dis-nous ? Enfant Sosère (sorcière) Mère Ah la sorcière… Enfant E ti sa ? (c’est qui ça ?) Mère Bah c’est quoi ça ? Enfant Le pop (la pomme) Mère Et après… Enfant A chou (Grincheux) Mère Oui c’est Grincheux. Et là qu’est-ce qu’elle fait la sorcière ? Enfant E ton (elle tombe) Mère Et là, oh ! Enfant E dodo (elle dort) Mère Eh oui elle dort. Qui c’est qui fait dodo ? Enfant Groka ? (pourquoi ?) Mère Pourquoi c’est Blanche-Neige qui fait dodo, pourquoi elle fait dodo ? Enfant E zeu (Grincheux) Mère Oui Grincheux Enfant I peur (il pleurt) Mère Il pleurt Enfant Mh… Mère Et qu’est-ce-qui y a autour d’eux ? Qui c’est ça ? Enfant Tateu (une tortue) Mère Une tortue, et là ? Enfant Kouga ? (pourquoi ?) Mère Et là ? Enfant Quoi ? Mère Qu’est-ce que c’est là comme animal ? Enfant Le poul (la poule) Mère Ah bon ? Enfant Non Mère Et là, qui c’est là ? Enfant Pince (Prince) Mère Il lui fait un bisou Enfant Mh… E nain (le nain). E le na o (il est là-haut) Mère Les nains là-haut, oui là-haut \_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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À partir de 2 ans l’enfant produit des énoncés de deux mots que l’on a qualifiés de « langage télégraphique ». Comment définit-on ce stade de la production de l’enfant ?
On définit ce stade de la production de l’enfant par une grammaire que l’on appelle « grammaire pivot » mis en évidence par Brain (1963).
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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Dans la grammaire pivot (Brain, 1963), on distingue deux classes de mots : la classe pivot (P) et la classe ouverte (O).
VRAI OU FAUX ?
VRAI
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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Dans la grammaire pivot (Brain, 1963), les énoncés peuvent prendre quatre formes : P+O ou O+P ou P+P ou O+O ; chaque enfant utilise autant ces quatre formes d’énoncés (cf. Oléron, Hurtig et Rondal, 1981 ; Berko-Gleason, 2001).
VRAI OU FAUX ?
FAUX !!!
Dans la grammaire pivot (Brain, 1963), les énoncés peuvent prendre seulement DEUX formes : P+O ou O+P ; chaque enfant PRIVILÉGIE L’UNE DES DEUX FORMES. (cf. Oléron, Hurtig et Rondal, 1981 ; Berko-Gleason, 2001).
Le tableau 6.3 du cours présente quelques exemples de production de cette grammaire en langue française et anglaise.
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TABLEAU 6.3_ Exemples de production au stade de la grammaire pivot en langue française et anglaise
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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Dans la grammaire pivot (Brain, 1963), pour les énoncés composés de deux noms, l’un des noms sert de […] ou tout à la fois de [… et de …], comme « maman lait » pour dire [« maman … … … lait »]. Les mots de la classe pivot sont [plus/moins] nombreux que ceux de la classe ouverte.
Dans la grammaire pivot (Brain, 1963), pour les énoncés composés de deux noms, l’un des noms sert de [verbe] ou tout à la fois de [nom et de verbe], comme « maman lait » pour dire [« maman je veux du lait »]. Les mots de la classe pivot sont [moins] nombreux que ceux de la classe ouverte.
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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En quoi la grammaire pivot est-elle une réponse originale au problème de l’ordre des mots ?
La grammaire pivot est une réponse originale au problème de l’ordre des mots dans la mesure où elle est fondée sur des règles qui n’existent pas dans la grammaire adulte.
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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Le mot pivot et le mot ouvert entretiennent différentes catégories de relations sémantiques importantes. Des exemples ?
l’existence, la disparition, l’attribution, la localisation, etc.
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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Cette association de deux mots caractéristique de la grammaire pivot est universelle, on la retrouve chez tous les enfants dans toutes les cultures et toutes les langues.
VRAI OU FAUX ?
VRAI
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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Pourquoi la grammaire pivot, bien que fonctionnelle, s’avère être une impasse ?
La grammaire pivot bien que fonctionnelle est une impasse : elle est rapidement abandonnée par l’enfant, car elle ne correspond pas aux règles syntaxiques de la langue adulte.
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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Pendant cette période (grammaire pivot), sur quoi est basée la mesure du développement syntaxique ?
Pendant cette période (grammaire pivot), la mesure du développement syntaxique est basée sur la longueur moyenne des énoncés (Mean Length Utterance, MLU) proposée par Brown (1973).
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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Dans la MLU, le calcul est réalisé en […] à partir d’au moins une […] de productions et selon des règles très précises. L’évolution de la MLU est variable d’un enfant à l’autre : elle atteint une valeur de [… à …] entre 2 et 4 ans.
Dans la MLU, le calcul est réalisé en [morphèmes] à partir d’au moins une [centaine] de productions et selon des règles très précises. L’évolution de la MLU est variable d’un enfant à l’autre : elle atteint une valeur de [3,5 à 4] entre 2 et 4 ans.
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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À partir de quel âge l’enfant commence-t-il à combiner les mots pour former des phrases suivant un ordre qui correspond à la grammaire de sa langue maternelle ?
à partir de deux ans et demi
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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La phrase est définie canoniquement comme un énoncé de plus de deux mots contenant ce que l’on appelle un [… … (..)], correspondant au groupe du […] et un [… … (..)] correspondant au groupe du […].
La phrase est définie canoniquement comme un énoncé de plus de deux mots contenant ce que l’on appelle un [syntagme nominal (SN)], correspondant au groupe du [nom] et un [syntagme verbal (SV)] correspondant au groupe du [verbe].
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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La phrase est définie canoniquement comme un énoncé de plus de deux mots contenant ce que l’on appelle un syntagme nominal (SN), correspondant au groupe du nom et un syntagme verbal (SV) correspondant au groupe du verbe.
En quoi le syntagme nominal se décompose-t-il ?
Le syntagme nominal peut se décomposer en [article] + [nom]
ou
[article] + [nom] + [adjectif]
etc.
III. Le développement de la morphologie et de la syntaxe : apprendre à mettre les mots ensemble
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La phrase est définie canoniquement comme un énoncé de plus de deux mots contenant ce que l’on appelle un syntagme nominal (SN), correspondant au groupe du nom et un syntagme verbal (SV) correspondant au groupe du verbe.
En quoi le syntagme verbal se décompose-t-il ?
Le syntagme verbal se décompose en :
[verbe] + [syntagme nominal], etc.