A. QUELQUES REPERES HISTORIQUES Flashcards
A. Quelques repères historiques
I. Le langage
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Ce questionnement autour de l’origine du langage s’est poursuivi à travers les siècles, on en trouve des traces avec des grands monarques en Allemagne au […e] siècle (… II), en Angleterre au […e] siècle (… IV) et en Inde au […e] siècle (… le Grand) (…, 19..).
Au […e] et […e] siècles, apparaissent les précurseurs des études scientifiques. Parmi ces travaux on peut noter ceux de [… (17..)] et de [… (18..)] qui ont observé leurs propres enfants.
Ce questionnement autour de l’origine du langage s’est poursuivi à travers les siècles, on en trouve des traces avec des grands monarques en Allemagne au [XVIIe] siècle (Frédérique II), en Angleterre au [XVe] siècle (James IV) et en Inde au [XVIe] siècle (Akbar le Grand) (Crystal, 1997).
Au [XVIIIe] et [XIXe] siècles, apparaissent les précurseurs des études scientifiques. Parmi ces travaux on peut noter ceux de [Tiedemann (1787)] et de [Darwin (1877)] qui ont observé leurs propres enfants.
A. Quelques repères historiques
I. Le langage
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L’intérêt pour le langage a aussi été marqué au début du XIXe siècle par une découverte insolite. Laquelle et par qui ?
L’intérêt pour le langage a aussi été marqué au début du XIXe siècle par la découverte d’un jeune enfant « sauvage », supposé être resté sans contact humain jusqu’au début de l’adolescence : Victor de l’Aveyron, étudié par Itard (1801).
A. Quelques repères historiques
I. Le langage
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Dans le domaine de l’anatomie cérébrale, la mise en évidence par […] en [1…] de zones spécifiques du cerveau liées au langage [articulé] a constitué une avancée cruciale.
Dans le domaine de l’anatomie cérébrale, la mise en évidence par [Broca] en [1861] de zones spécifiques du cerveau liées au langage [articulé] a constitué une avancée cruciale.
A. Quelques repères historiques
I. Le langage
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La psychologie scientifique née dans les années [18..-18..] marque le début des recherches réalisées sur une base expérimentale : elle exclut de son champ d’investigation les problèmes […] et […]. Le domaine du langage suit cette orientation. On peut, en particulier, citer [… (18..)] pour son livre “De l’intelligence” et un article en [18..] consacré à « l’acquisition du langage chez les enfants et les [… …] ». Notons aussi […] avec “Le développement de l’intelligence et du langage chez l’enfant” paru en [18..], et de [… …] pour son essai sur « La […], essai sur la science expérimentale du langage » en [18..] : il réalise une observation assez précise de la variété et de la valeur […] des premiers phonèmes prononcés par l’enfant au cours des premiers mois.
Dans la seconde édition (1882) de son livre “La psychologie de l’enfant”, [… …] présente un chapitre intitulé « L’expression et le langage chez l’enfant » dans lequel il décrit l’évolution du langage en l’intégrant souvent dans un contexte de vie quotidienne.
La psychologie scientifique née dans les années [1870-1880] marque le début des recherches réalisées sur une base expérimentale : elle exclut de son champ d’investigation les problèmes [philosophiques] et [métaphysiques]. Le domaine du langage suit cette orientation. On peut, en particulier, citer [Taine (1870)] pour son livre “De l’intelligence” et un article en [1876] consacré à « l’acquisition du langage chez les enfants et les [peuples primitifs] ». Notons aussi [Egger] avec “Le développement de l’intelligence et du langage chez l’enfant” paru en [1879], et de [La Calle] pour son essai sur « La [glossologie], essai sur la science expérimentale du langage » en [1881] : il réalise une observation assez précise de la variété et de la valeur [sémantique] des premiers phonèmes prononcés par l’enfant au cours des premiers mois.
Dans la seconde édition (1882) de son livre “La psychologie de l’enfant”, [Bernard Perez] présente un chapitre intitulé « L’expression et le langage chez l’enfant » dans lequel il décrit l’évolution du langage en l’intégrant souvent dans un contexte de vie quotidienne.
A. Quelques repères historiques
I. Le langage
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Un tournant capital dans les études sur le développement de l’enfant (incluant le domaine du langage) a été accompli par le psychologue [… …] au début du […e] siècle avec “L’étude […] de l’intelligence” en [19..], et “L’échelle […] de l’intelligence” en collaboration avec [… …] ([19.. et 19..]). En France, pour l’école de la République, l’apprentissage du langage […] et surtout […] avait une importance fondamentale. Binet proposa une méthode connue aujourd’hui sous le terme de « [… …] » : on mesure le niveau intellectuel en utilisant une [… d’…] dont on a défini l’[… de …] par des enfants tout-venant. Le trait de génie de […] fut d’utiliser ces épreuves pour déterminer un âge […] rapporté à un âge […]. Ces travaux ont abouti à la définition du [… …] ([… = âge …/âge …]) qui permet de définir un [… … de …]. Parmi les épreuves proposées certaines sont […] et permettent d’estimer le [… de …] de l’enfant.
Un tournant capital dans les études sur le développement de l’enfant (incluant le domaine du langage) a été accompli par le psychologue [Alfred Binet] au début du [XXe] siècle avec “L’étude [expérimentale] de l’intelligence” en 1903, et “L’échelle [métrique] de l’intelligence” en collaboration avec [Théodore Simon] ([1905 et 1908]). En France, pour l’école de la République, l’apprentissage du langage [oral] et surtout [écrit] avait une importance fondamentale. Binet proposa une méthode connue aujourd’hui sous le terme de « [tests mentaux] » : on mesure le niveau intellectuel en utilisant une [batterie d’épreuves] dont on a défini l’[âge de réussite] par des enfants tout-venant. Le trait de génie de [Binet] fut d’utiliser ces épreuves pour déterminer un âge [mental] rapporté à un âge [chronologique]. Ces travaux ont abouti à la définition du [Quotient intellectuel] ([QI = âge mental/âge chronologique]) qui permet de définir un [niveau global de développement]. Parmi les épreuves proposées certaines sont [verbales] et permettent d’estimer le [niveau de langage] de l’enfant.
A. Quelques repères historiques
I. Le langage
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Pendant la même période, au début du XXe siècle, la linguistique naissante a permis le développement d’observations de jeunes enfants consistant en prises de notes journalières et régulières des [… …]. On peut citer les travaux de [G…] (1937, 1947) pour le français, [P…] (1920) pour le français et le serbe, [G…] (1949) pour le russe et [L…] (1939, 1947, 1949) pour l’anglais. Ces études ont fourni les premières informations précieuses permettant de déterminer les […] de l’[…] du langage.
Pendant la même période, au début du XXe siècle, la linguistique naissante a permis le développement d’observations de jeunes enfants consistant en prises de notes journalières et régulières des [productions langagières]. On peut citer les travaux de [Grégoire] (1937, 1947) pour le français, [Pavlovitch] (1920) pour le français et le serbe, [Gvozdev] (1949) pour le russe et [Léopold] (1939, 1947, 1949) pour l’anglais. Ces études ont fourni les premières informations précieuses permettant de déterminer les [étapes] de l’[acquisition] du langage.
A. Quelques repères historiques
I. Le langage
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Au milieu du XXème siècle, le rapprochement de trois disciplines différentes (la [… de l’…] de tradition béhavioriste, la [… …] et la [… de l’…]) permet l’émergence d’un nouveau domaine : la […]. Cette nouvelle approche pluridisciplinaire, née d’une critique très sévère de la perspective béhavioriste concernant l’acquisition du langage par le linguiste [… … (19..)], va devenir dominante à partir des années 1960 et consacrer l’étude de la structure du langage chez l’enfant dans une perspective […].
Les études sur le développement de l’enfant réalisé par […] (à partir de [19..]) et son équipe à Genève vont offrir une nouvelle vision de la psychologie de l’enfant et une théorisation des relations entre développement […] et développement […]. Dans la perspective […] le développement du langage est subordonné à celui de la […] et l’[…] de l’enfant lui-même est essentielle dans le processus d’ontogenèse. Un grand débat sur le problème de l’inné et de l’acquis dans le langage sera organisé entre […] et […] lors d’un colloque à l’abbaye de Royaumont en [19..] ([P…-P…, 19..]). Les retombées de ce débat sur les [… …] ont été de façon directe ou indirecte très importantes.
Au milieu du XXème siècle, le rapprochement de trois disciplines différentes (la [psychologie de l’apprentissage] de tradition béhavioriste, la [linguistique structurale] et la [théorie de l’information]) permet l’émergence d’un nouveau domaine : la [psycholinguistique]. Cette nouvelle approche pluridisciplinaire, née d’une critique très sévère de la perspective béhavioriste concernant l’acquisition du langage par le linguiste [Noam Chomsky (1957)], va devenir dominante à partir des années 1960 et consacrer l’étude de la structure du langage chez l’enfant dans une perspective [innéiste].
Les études sur le développement de l’enfant réalisé par [Piaget] (à partir de [1923]) et son équipe à Genève vont offrir une nouvelle vision de la psychologie de l’enfant et une théorisation des relations entre développement [cognitif] et développement [langagier]. Dans la perspective [piagétienne] le développement du langage est subordonné à celui de la [pensée] et l’[activité] de l’enfant lui-même est essentielle dans le processus d’ontogenèse. Un grand débat sur le problème de l’inné et de l’acquis dans le langage sera organisé entre [Piaget] et [Chomsky] lors d’un colloque à l’abbaye de Royaumont en [1975] ([Piatelli-Palmarini, 1979]). Les retombées de ce débat sur les [recherches ultérieures] ont été de façon directe ou indirecte très importantes.
A. Quelques repères historiques
II. La communication
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Le dictionnaire souligne l’existence d’aspects verbaux et non verbaux en ajoutant que la communication est : « l’ensemble des relations entre les aspects […] de la communication humaine, ses aspects [… …] (en particulier, le […] et la […]) et les variables […] et […] impliquées dans le processus communicatif ».
Le dictionnaire souligne l’existence d’aspects verbaux et non verbaux en ajoutant que la communication est : « l’ensemble des relations entre les aspects [verbaux] de la communication humaine, ses aspects [non verbaux] (en particulier, le [regard] et la [gestualité]) et les variables [psychologiques] et [sociales] impliquées dans le processus communicatif ».
A. Quelques repères historiques
II. La communication
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Pour l’espèce humaine la communication verbale est prépondérante, mais il existe d’autres formes de communication. Lesquelles ?
- les gestes,
- les expressions faciales,
- le regard,
- toutes les manifestations corporelles.
A. Quelques repères historiques II. La communication \_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_ Les formes de communication non verbales jouent un rôle très important dans la régulation de la communication au cours des premières années de la vie de l'enfant. VRAI OU FAUX ?
VRAI
A. Quelques repères historiques
II. La communication
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Qui, en sociologie, a le premier défini la communication comme une interaction dans un réseau où s’échangent et se partagent des représentations collectives ?
Durkheim (1893)
A. Quelques repères historiques
II. La communication
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En psychologie, la théorie de l’information développée pour rendre compte de certains problèmes liés aux télécommunications par [S… et W…] en [19..] a influencé les études sur la communication verbale. C’est un modèle de transmission de l’information relativement simple : un […] ([…]) transmet ([…]) par un […] un message à un […] qui doit […] le message. Le récepteur du message peut à son tour devenir […], etc. Dans ce système toute information est codée suivant un système […].
En psychologie, la théorie de l’information développée pour rendre compte de certains problèmes liés aux télécommunications par [Shannon et Weaver] en [1949] a influencé les études sur la communication verbale. C’est un modèle de transmission de l’information relativement simple : un [émetteur] ([source]) transmet ([codage]) par un [canal] un message à un [récepteur] qui doit [décoder] le message. Le récepteur du message peut à son tour devenir [émetteur], etc. Dans ce système toute information est codée suivant un système [binaire].
A. Quelques repères historiques II. La communication \_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_\_ Pourquoi le modèle de transmission de l'information de Shannon et Weaver (1949) a-t-il été utilisé en psychologie ?
Pour deux raisons :
1) Il présente une certaine analogie avec le système de codage de l’information chez l’homme.
2) Dans ce schéma, l’information est quantifiée.
A. Quelques repères historiques
II. La communication
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Le modèle de transmission de l’information de Shannon et Weaver (1949) présente une certaine […] avec le système de codage de l’information chez l’homme. En effet, toute source d’information […] ([v…, a…, t… ou g…]) est transformée au niveau des […] ([o…, o…, t… ou b…) en [… …] ([… …]) qui peuvent être assimilés à des [… …]. En fonction des stimuli, des récepteurs sont […] ou […] et la transmission se fait par un […] qui est constitué par des [… de …]. Ces derniers vont activer certaines […] du […]. Celui-ci, à son tour va répondre en envoyant des messages qui, décodés, vont activer une [… …] : un mouvement d’un membre, un clignement de l’oeil, une rotation de la tête vers un [… …], une [… …], etc.
Le modèle de transmission de l’information de Shannon et Weaver (1949) présente une certaine [analogie] avec le système de codage de l’information chez l’homme. En effet, toute source d’information [perceptuelle] ([visuelle, auditive, tactile ou gustative]) est transformée au niveau des [récepteurs] ([œil, oreille, toucher ou bouche]) en [signaux nerveux] ([influx nerveux]) qui peuvent être assimilés à des [signaux binaires]. En fonction des stimuli, des récepteurs sont [activés] ou [non] et la transmission se fait par un [canal] qui est constitué par des [réseaux de neurones]. Ces derniers vont activer certaines [zones] du [cerveau]. Celui-ci, à son tour va répondre en envoyant des messages qui, décodés, vont activer une [réponse motrice] : un mouvement d’un membre, un clignement de l’oeil, une rotation de la tête vers un [signal sonore], une [réponse verbale], etc.
A. Quelques repères historiques
II. La communication
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À propos du modèle de transmission de l’information de Shannon et Weaver (1949)
Dans ce schéma, l’information est […]. Une information est d’autant plus grande (quantifiable, mesurable) qu’elle est […]. Lorsqu’il y a répétition, l’information est déjà connue, elle est […], donc [plus/moins] importante et [plus/moins] intéressante. Le langage est aussi un système qui apporte de l’information que l’on peut […] et qui présente aussi une certaine […]. Dans un énoncé, le premier mot apporte une information [minimale/maximale] mais les suivants dépendent des précédents et apportent [plus/moins] d’information. Dans une phrase simple commençant par l’article défini « le », la probabilité qu’il soit suivi d’un adjectif ou d’un nom masculin est très [petite/grande], la possibilité d’un verbe est quasi […] ; si on ajoute le nom « chat », le mot suivant a une forte probabilité d’être un […] comme par exemple « […] ». Si la suite de la phrase comprend « du lait », l’information apportée est très […] donc […] informative par rapport à une suite beaucoup plus […] comme « le chat boit avec une paille un verre d’orangeade ». On peut donc, dans une certaine mesure, […] l’information dans des énoncés, la […] et déterminer la […] de l’information. On constate souvent que cette […] est nécessaire pour bien comprendre un énoncé.
Le modèle de transmission de l’information de Shannon et Weaver (1949)
Dans ce schéma, l’information est [quantifiée]. Une information est d’autant plus grande (quantifiable, mesurable) qu’elle est [improbable]. Lorsqu’il y a répétition, l’information est déjà connue, elle est [redondante], donc [moins] importante et [moins] intéressante. Le langage est aussi un système qui apporte de l’information que l’on peut [quantifier] et qui présente aussi une certaine [redondance]. Dans un énoncé, le premier mot apporte une information [maximale] mais les suivants dépendent des précédents et apportent [moins] d’information. Dans une phrase simple commençant par l’article défini « le », la probabilité qu’il soit suivi d’un adjectif ou d’un nom masculin est très [grande], la possibilité d’un verbe est quasi [nulle] ; si on ajoute le nom « chat », le mot suivant a une forte probabilité d’être un [verbe] comme par exemple « [boit] ». Si la suite de la phrase comprend « du lait », l’information apportée est très [probable] donc [peu] informative par rapport à une suite beaucoup plus [improbable] comme « le chat boit avec une paille un verre d’orangeade ». On peut donc, dans une certaine mesure, [quantifier] l’information dans des énoncés, la [mesurer] et déterminer la [redondance] de l’information. On constate souvent que cette [redondance] est nécessaire pour bien comprendre un énoncé.