B. LES METHODES DE RECHERCHE Flashcards
Les méthodes d’investigation dans l’étude du développement du langage et de la communication sont multiples et variées. Elles permettent d’appréhender la […], la […] et la […] du langage.
Les méthodes d’investigation dans l’étude du développement du langage et de la communication sont multiples et variées. Elles permettent d’appréhender la [perception], la [compréhension] et la [production] du langage.
On utilise strictement les mêmes méthodes d’investigation dans l’étude du développement du langage et de la communication chez le bébé de quelques mois et la production langagière d’un enfant de 8 ans.
VRAI OU FAUX ?
FAUX !!!
Les méthodes d’investigation dans l’étude du développement du langage et de la communication varient en fonction de l’âge des enfants : on n’utilise pas les mêmes techniques pour étudier la perception des phonèmes chez le bébé de quelques mois et la production langagière d’un enfant de 8 ans.
Quelles méthodes d’investigation sont utilisées dans l’étude du développement du langage et de la communication ?
En fonction des questions scientifiques à résoudre, on utilise soit des méthodes d’observation dans des situations naturelles ou quasi naturelles (dans les familles, à la crèche, à l’école), soit des méthodes expérimentales en laboratoire lorsqu’un matériel particulier ou des conditions spécifiques de recueil des données sont nécessaires.
NB. Dans ce cours, les auteurs, sans prétendre être exhaustifs, présentent quelques méthodes d’investigation parmi les plus significatives et caractéristiques de chaque période de développement.
I. Caractéristiques communes des méthodes pour l’étude du langage et de la communication
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Classiquement dans les études développementales, on distingue la méthode […] et la méthode […] (voir chapitre 3). Il en est de même pour les études consacrées au langage et à la communication.
Classiquement dans les études développementales, on distingue la méthode [longitudinale] et la méthode [transversale] (voir chapitre 3). Il en est de même pour les études consacrées au langage et à la communication.
I. Caractéristiques communes des méthodes pour l’étude du langage et de la communication
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Que pouvez-vous dire sur la méthode longitudinale ?
Avec la méthode longitudinale, un groupe d'enfants est suivi au cours de son développement pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. On dispose ainsi du développement particulier de chaque enfant. Cependant, cette méthode est très lourde et très longue à mettre en œuvre. Certains chercheurs (Piaget, 1923 ; Hallyday, 1975) ont ainsi suivi le développement de leurs propres enfants pendant plusieurs années.
I. Caractéristiques communes des méthodes pour l’étude du langage et de la communication
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Brown (1973) a étudié (entre [? et ? mois]) le développement du langage chez trois enfants de langue […] (méthode longitudinale) : les enregistrements des productions langagières des enfants se déroulaient à leur domicile [? fois par mois]. Ils étaient ensuite analysés suivant des critères précis : […], […] et […]. Dans le domaine de la communication, on a appliqué une technique d’analyse des conduites à l’aide d’un [… de … …] avec trois enfants, pendant [? mois] à raison de [? séquences d’? heure].
Brown (1973) a étudié (entre [16 et 44 mois]) le développement du langage chez trois enfants de langue [anglaise] (méthode longitudinale) : les enregistrements des productions langagières des enfants se déroulaient à leur domicile [une fois par mois]. Ils étaient ensuite analysés suivant des critères précis : [morphologie], [syntaxe] et [lexique]. Dans le domaine de la communication, on a appliqué une technique d’analyse des conduites à l’aide d’un [circuit de télévision fermée] avec trois enfants, pendant [onze mois] à raison de [deux séquences d’une demi-heure].
I. Caractéristiques communes des méthodes pour l’étude du langage et de la communication
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On préfère souvent la méthode transversale qui consiste à […] des groupes d’enfants d’âges […]. Il est alors nécessaire de disposer de groupes d’enfants […] que l’on peut sélectionner sur des critères précis comme [l’…, le …, le … …, etc]. Cette méthode permet un recueil de données […] avec un nombre […] d’enfants. Cependant, elle ne permet pas de mettre en évidence les [… … de …].
On préfère souvent la méthode transversale qui consiste à [comparer] des groupes d’enfants d’âges [différents]. Il est alors nécessaire de disposer de groupes d’enfants [homogènes] que l’on peut sélectionner sur des critères précis comme [l’âge, le genre, le milieu social, etc]. Cette méthode permet un recueil de données [rapide] avec un nombre [important] d’enfants. Cependant, elle ne permet pas de mettre en évidence les [courbes individuelles de développement].
II. Caractéristiques des méthodes pour l’étude du langage
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Parmi les méthodes d’investigation dans l’étude du développement du langage et de la communication, on distingue les méthodes qui permettent d’étudier la […] de celles qui concernent la […] verbale.
Parmi les méthodes d’investigation dans l’étude du développement du langage et de la communication, on distingue les méthodes qui permettent d’étudier la [compréhension] de celles qui concernent la [production] verbale.
II. Caractéristiques des méthodes pour l’étude du langage
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La compréhension chez l’enfant : à la suite d’un stimulus […], on demande à l’enfant de produire une réponse […] ou […]. Cette réponse est notée sur une [… de …] adaptée ou enregistrée avec différents [… …] ([m…, c… ou o…]). On peut ainsi enregistrer le […] de cette réponse par rapport à la […] du stimulus dans le but d’inférer les [… … … …] pour parvenir à la réponse. Notons que ces méthodes chronométriques sont [souvent/rarement] utilisées chez l’enfant, car les temps recueillis sont sujets à une très forte […]. Les épreuves de compréhension peuvent être suivies d’un volet […] ou […] où l’on demande à l’enfant de […] sur la tâche qui lui a été proposée et d’[…] sa réponse ([G…, 19.. ; B…, 19..]).
La compréhension chez l’enfant : à la suite d’un stimulus [oral], on demande à l’enfant de produire une réponse [comportementale] ou [orale]. Cette réponse est notée sur une [grille de dépouillement] adaptée ou enregistrée avec différents [moyens techniques] ([magnétophone, caméscope ou ordinateur]). On peut ainsi enregistrer le [délai] de cette réponse par rapport à la [présentation] du stimulus dans le but d’inférer les [différentes étapes cognitives nécessaires] pour parvenir à la réponse. Notons que ces méthodes chronométriques sont [rarement] utilisées chez l’enfant, car les temps recueillis sont sujets à une très forte [variabilité]. Les épreuves de compréhension peuvent être suivies d’un volet [métalinguistique] ou [métapragmatique] où l’on demande à l’enfant de [réfléchir] sur la tâche qui lui a été proposée et d’[expliquer] sa réponse ([Gombert, 1990 ; Bernicot, 1992]).
II. Caractéristiques des méthodes pour l’étude du langage
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La production chez l’enfant : en situation […] ou suite à une […], les productions langagières de l’enfant sont enregistrées. Ces enregistrements sont transcrits puis codés selon des règles qui dépendent des [… …] posées par les chercheurs.
Les méthodes utilisées varient en fonction de [l’…] des enfants. Pendant la période de la petite enfance (avant l’âge de 2 ans lorsque l’« infans » ne parle pas), les chercheurs sont contraints d’utiliser des méthodes [….] pour évaluer les capacités de […] du langage. En particulier, au cours de la première année de vie, on utilise, chez le bébé la méthode de l’[…] pour déterminer dans quelle mesure il est capable de distinguer les […] de sa langue maternelle. Le principe consiste à présenter au bébé une [… … …], une même syllabe, par exemple « ba ». Le bébé est installé avec une tétine reliée à un dispositif qui permet d’enregistrer le nombre de succions (non nutritives). Le rythme de succion est un indice de l’[… …]. Lorsque ce rythme se stabilise, on considère que le bébé est […] aux sons produits, on change alors de syllabe en présentant un nouveau son (par exemple « ga ») et on note la [… du … de succion] après la présentation de ce nouveau stimulus. Si l’enfant réagit par une succion plus [lente/rapide], on considère alors qu’il est capable de […] le nouveau son du précédent. Des expériences ont été réalisées avec des groupes de phonèmes différents de façon à comprendre quelles [… de …] l’enfant est capable de distinguer. Avec le même principe de base, il existe des variantes de cette méthode qui utilisent d’autres indices physiologiques comme la [… de … …] (des caméras enregistrent la direction du regard de l’enfant) (cf. Kail et Bassano (2000) ; et Laval (2002) pour une présentation des paradigmes de [… de la tête], de [préférence visuelle] et de [… à la nouveauté] ; cf. Houdé et Meljac (2000) pour le paradigme de [… des …].
La production chez l’enfant : en situation [naturelle] ou suite à une [consigne], les productions langagières de l’enfant sont enregistrées. Ces enregistrements sont transcrits puis codés selon des règles qui dépendent des [questions scientifiques] posées par les chercheurs.
Les méthodes utilisées varient en fonction de [l’âge] des enfants. Pendant la période de la petite enfance (avant l’âge de 2 ans lorsque l’« infans » ne parle pas), les chercheurs sont contraints d’utiliser des méthodes [indirectes] pour évaluer les capacités de [perception] du langage. En particulier, au cours de la première année de vie, on utilise, chez le bébé la méthode de l’[habituation] pour déterminer dans quelle mesure il est capable de distinguer les [sons] de sa langue maternelle. Le principe consiste à présenter au bébé une [stimulation auditive répétitive], une même syllabe, par exemple « ba ». Le bébé est installé avec une tétine reliée à un dispositif qui permet d’enregistrer le nombre de succions (non nutritives). Le rythme de succion est un indice de l’[état physiologique]. Lorsque ce rythme se stabilise, on considère que le bébé est [habitué] aux sons produits, on change alors de syllabe en présentant un nouveau son (par exemple « ga ») et on note la [variation du rythme de succion] après la présentation de ce nouveau stimulus. Si l’enfant réagit par une succion plus [rapide], on considère alors qu’il est capable de [distinguer] le nouveau son du précédent. Des expériences ont été réalisées avec des groupes de phonèmes différents de façon à comprendre quelles [oppositions de phonèmes] l’enfant est capable de distinguer. Avec le même principe de base, il existe des variantes de cette méthode qui utilisent d’autres indices physiologiques comme la [durée de fixation visuelle] (des caméras enregistrent la direction du regard de l’enfant) (cf. Kail et Bassano (2000) ; et Laval (2002) pour une présentation des paradigmes de [rotation de la tête], de [préférence visuelle] et de [réaction à la nouveauté] ; cf. Houdé et Meljac (2000) pour le paradigme de [transgression des attentes].
II. Caractéristiques des méthodes pour l’étude du langage
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Chez les très jeunes enfants (8 mois - 3 ans), le développement précoce de la production fait aussi l’objet d’une méthode indirecte spécifique : un questionnaire adressé aux parents à propos du langage de leur enfant. Cet instrument mis au point par des chercheurs américains est connu sous quel nom ?
« Mac Arthur Communicative Development Inventories » ou CDI (Fenson, Dale, Reznick, Thal, Bates, Hartung, Pethick et Reilly, 1993).
II. Caractéristiques des méthodes pour l’étude du langage
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Le « Mac Arthur Communicative Development Inventories » ou CDI est composé de [… … …].
- Le premier évalue les [… …] du développement du langage : […], [… … …] pour les enfants entre [? et ? mois].
- Le second questionnaire évalue la […] des mots et l’[… de la …] pour les enfants de [? à ? mois]. Le CDI est actuellement adapté dans [? langues] dont le français ([…, 1998, 2003]). Au total, il a été étalonné sur [plusieurs … de … d’enfants], ce qui confère à cet instrument une très bonne validité.
Le « Mac Arthur Communicative Development Inventories » ou CDI est composé de [deux questionnaires standardisés].
- Le premier évalue les [premières étapes] du développement du langage : [compréhension], [habiletés gestuelles communicatives] pour les enfants entre [8 et 16 mois].
- Le second questionnaire évalue la [production] des mots et l’[émergence de la grammaire] pour les enfants de [16 à 30 mois]. Le CDI est actuellement adapté dans [35 langues] dont le français ([Kern, 1998, 2003]). Au total, il a été étalonné sur [plusieurs dizaines de milliers d’enfants], ce qui confère à cet instrument une très bonne validité.
II. Caractéristiques des méthodes pour l’étude du langage
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À partir de l’âge de 12 mois : les premières productions linguistiques sont aussi étudiées de façon directe.
VRAI OU FAUX ?
VRAI
II. Caractéristiques des méthodes pour l’étude du langage
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De façon pionnière, pour mesurer le développement syntaxique, Brown (1973) a introduit une mesure connue sous quel nom ?
Longueur moyenne des énoncés (Mean Length Utterance) ou MLU.
II. Caractéristiques des méthodes pour l’étude du langage
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La mesure établie par Brown (1973) pour mesurer le développement syntaxique est basée sur le nombre de […] ([plus … … … porteuse de …) composant la […] des enfants à un âge donné, et donne une indication de la [… …] de l’enfant. Cette mesure varie avec le […], du [stade ?] où la MLU est comprise entre [? et ?], jusqu’au [stade ?] où la MLU varie de [? à ?]. Au-delà, cette mesure cesse de constituer un indicateur satisfaisant de la [? ?]. L‘âge d’atteinte du dernier stade, le [stade ?], est variable d’un enfant à l’autre (entre [? et ? ans]).
La mesure établie par Brown (1973) pour mesurer le développement syntaxique est basée sur le nombre de [morphèmes] ([plus petite unité grammaticale porteuse de signification]) composant la [production] des enfants à un âge donné, et donne une indication de la [compétence syntaxique] de l’enfant. Cette mesure varie avec le [développement], du [stade I] où la MLU est comprise entre [1 et 2], jusqu’au [stade V] où la MLU varie de [3,5 à 4]. Au-delà, cette mesure cesse de constituer un indicateur satisfaisant de la [compétence syntaxique]. L‘âge d’atteinte du dernier stade, le [stade V], est variable d’un enfant à l’autre (entre [2 et 4 ans]).