Bâtonnets Gram + Flashcards
Quelles sont les principales espèces pathogènes pour l’humain?
Décrire le réservoir, les modes de transmission, les personnes à risque, les manifestations cliniques, les méthodes diagnostiques et les moyens de prévention de Corynebacterium diphteriae?
Réservoir : Humain (peau ou oropharynx)
Modes de transmission : Gouttelettes respiratoires et Contacts cutanés
Personnes à risque : Non vaccinés et Voyageurs dans région où maladie présente
Manifestations cliniques : Diphtérie sous formes respiratoire et cutanée
Méthodes diagnostiques : Culture
Moyens de prévention : Vaccins
Décrire le réservoir, les modes de transmission, les personnes à risque, les manifestations cliniques, les méthodes diagnostiques et les moyens de prévention de Listeria monocytogenes
Réservoir : Animaux, Sols contaminés, Eau, Végétation, Flore normale
Modes de transmission : Consommation produits alimentaires contaminés etTransmission placenta à bébé
Personnes à risque : Bébés naissants, Personnes âgées, Femmes enceintes, Immunosupprimés
Manifestations cliniques : Méningite, Septicémie, Gastro-entérite
Méthodes diagnostiques : culture
Moyens de prévention : Éviter de manger des aliments de nature animale crus ou pas tout cuits, formage mou et légumes crus non lavés
Décrire le réservoir, les modes de transmission, les personnes à risque, les manifestations cliniques, les méthodes diagnostiques et les moyens de prévention de Bacillus anthracis
Réservoir : Sols contaminés
Modes de transmission : Inhalation et Contact
Population à risque : herbivores et humains
Manifestations cliniques : Anthrax cutané, par inhalation ou gastro-intestinal
Méthodes diagnostiques : Microscopie
Moyens de prévention : Vaccination des animaux et Vaccination des habitants des régions affectées
Décrire le réservoir, les modes de transmission, les personnes à risque, les manifestations cliniques, les méthodes diagnostiques et les moyens de prévention de Bacillus cereus
Réservoir : Tous les sols
Mode de transmission : Véhicule
Population à risque : Consommateur des aliments contaminés, Blessures pénétrantes, Injections intraveineuses, Immunosupprimés
Manifestations cliniques : Maladies gastro-intestinales, Anthrax, Infections oculaires
Méthodes diagnostiques : Isolement
Moyens de prévention : Préparation appropriée des aliments
Quelles sont les espèces bâtonnets gram + aérobies?
Corynebacterium diphtériae
Listeria motocytogenes
Bacillus anthracis
Bacillus cereus
Quelles bactéries bâtonnets gram + aérobies ont un vaccin?
Corynebacterium diphteriae
Bacillus anthracis
Quelle bactérie nécessite une surveillance pour le bioterrorisme?
Bacillus anthracis
Décrire le réservoir, les modes de transmission, les personnes à risque, les manifestations cliniques, les méthodes diagnostiques et les moyens de prévention de Clostridium tetani
Réservoir : Sols (spores)
Modes de transmission : Véhicule
Personnes à risque : Pays en développement (Accès soins de santé difficile)
Manifestations cliniques : Tétanos : spasmes musculaires incessants et atteinte SNA
Méthodes diagnostiques : Présentation clinique
Moyens de prévention : Vaccin (3 doses avec rappel à tous les 10 ans)
Décrire le réservoir, les modes de transmission, les personnes à risque, les manifestations cliniques, les méthodes diagnostiques et les moyens de prévention de Clostridium perfringens
Sols
Eau
Réservoir : Flore normale
Modes de transmission : Véhicule
Population à risque : Plaies ou autre infection nécessitant antibiotique, Infections des tissus mous, Contamination plaies
Méthodes diagnostiques : Culture
Moyens de prévention : Garder viande réfrigérée, Soins appropries des plaies, Utilisation judicieuse d’antibiotiques
Décrire le réservoir, les modes de transmission, les personnes à risque, les manifestations cliniques, les méthodes diagnostiques et les moyens de prévention de Clostridium botulinum
Réservoir : Sols (spores)
Modes de transmission : Véhicule (ingestion sol ou aliment contaminés), Voies aériennes
Population à risque : Pays en développement, Enfants
Manifestations cliniques : Botulisme alimentaire : vision floue, bouche sèche, constipation, douleurs abdominales, Évolue vers paralysie flasque, Botulisme par plaie, Botulisme par inhalation
Méthodes diagnostiques : Activité toxique dans aliment, plaie, sérum, selles et liquide gastrique
Moyens de prévention : Aliments élevés en sucres conservés dans pH acide ou température froide
Décrire le réservoir, les modes de transmission, les personnes à risque, les manifestations cliniques, les méthodes diagnostiques et les moyens de prévention de Clostridioides difficile.
Réservoir : Flore normale de 5%
Modes de transmission : Prolifération dans intestin
Population à risque : Prise d’antibiotiques pour infection autre
Manifestations cliniques : Diarrhée entre 5 à 10 jours après début antibiotiques et Colite pseudomembraneuse : diarrhée abondante, crampes abdominales, fièvre, plaques blanchâtres sur tissu colique intact
Méthodes diagnostiques : Détection cytotoxines, entérotoxines ou gènes dune toxine dans les selles
Moyens de prévention : Bien nettoyer et Éviter antibiotiques
Quelles sont les espèces bâtonnets gram + anaerobie?
Clostridium tetani
Clostridium perfringens
Clostridium botulinum
Clostridium difficile
Quelles bactéries bâtonnets gram + anaerobies ont un vaccin?
Clostridium tetani
Quelle bacterie bâtonnets gram + est reconnue pour causer des infections nosocomiales?
C. difficile
Comment est la pathogènese de C. Difficile ?
C. difficile produit deux toxines : une entérotoxine (toxine A) et une cytotoxine (toxine B). L’entérotoxine est chimiotactique pour les neutrophiles, stimulant l’infiltration de neutrophiles polymorphonucléaires dans l’iléon avec libération de cytokines. La toxine A produit également un effet cytopathique, entraînant une perturbation de la jonction étroite entre cellules, une augmentation de la perméabilité de la paroi intestinale et une diarrhée ultérieure. La cytotoxine provoque la dépolymérisation de l’actine, entraînant la destruction du cytosquelette cellulaire in vivo et in vitro. Bien que les deux toxines semblent interagir de manière synergique dans la pathogenèse de la maladie, les isolats négatifs de l’entérotoxine A peuvent toujours produire une maladie. De plus, la production d’une ou des deux toxines à elle seule ne semble pas suffisante pour provoquer une maladie (par exemple, le portage de C. difficile et des niveaux élevés de toxines sont fréquents chez les jeunes enfants, bien que la maladie soit rare). Les « protéines de la couche superficielle » bactériennes sont importantes pour la liaison de C. difficile à l’épithélium intestinal, conduisant à une production localisée de toxines et à des lésions tissulaires ultérieures.