Assèchement de la source des surcharges - Aliments à privilégier Flashcards
Des légumes à gogo!
- Se tourner vers des légumes à feuilles vertes : roquette, fanes de radis, de navet, de betterave, brocolis, ainsi que les autres choux (dont le kale, le chou à la mode car très riche en chlorophylle et en anti-oxydants), le pissenlit, les poireaux, le persil, les épinards (encore plus intéressants en jeunes pousses), les blettes, le cresson, les diverses salades aussi… Tels sont les légumes les plus détox dont nous disposons.
- Ajouter sans hésiter les courgettes, les carottes, le concombre, les endives, le fenouil, les radis, le poivron rouge, les navets…
- Légumes à utiliser aussi vite que possible après la cueillette, à préparer d’une manière respectueuse, crus bien-sûr en salade, en carpaccio, en soupe froide, mais aussi avec des cuissons douces (vapeur douce, wok, ou dans de l’eau si c’est pour faire une soupe).
Des légumes à gogo!
Artichaut, radis noir, asperge
- L’artichaut : aide à la digestion grâce à son action hépatique et lutte contre l’excès de cholestérol. Il est aussi un très bon diurétique. Consommation comme légume, mais aussi sous forme de jus, de gélules, d’infusion…
- Le radis noir : recommandé dans toutes les insuffisance du foie, pour stimuler la vésicule biliaire et éliminer les calculs. À consommer régulièrement râpé en guise de crudités mais trop fort pour être utilisé sous forme d’ampoule.
- L’asperge : riche en antioxydants, vertus drainantes qui vont agir au niveau des principaux émonctoires
(foie, reins, intestins). En profiter au printemps après
l’avoir attendrie à la vapeur douce.
** Des légumes à gogo ! Pissenlit, chou, fenouil**
- Le pissenlit : excellent draineur du foie, de la vésicule, ainsi
que des reins. Riche en potassium, il contient aussi du fer,
du calcium, du cuivre, ainsi que des vitamines du complexe
B, des caroténoïdes et des flavonoïdes. À consommer en salade. - Le chou : nombreuses propriétés curatives, en particulier au niveau des reins.
Consommé râpé, à raison de 400 gr par jour, il déclenche après quelques jours, une augmantation de l’envie d’uriner. - Le fenouil : tonique, antispasmodique, son bulbe dégonfle et aplanit le ventre. Ses fibre sont tendres et participent à la bonne santé intestinale (en chassant les gaz intestinaux) : sa graine est d’ailleurs régulièrement utilisée en tisane pour ses vertus digestives et apaisantes.
Brocoli +++, grâce à son profil nutritionnel exceptionnel - vitamines C et K, minéraux et fibres et surtout des nutriments nommés glucosinolates capables de réduire les inflammations et de prévenir certains cancers -.
Pour en bénéficier de manière optimale, mieux vaut le consommer cru ou très peu cuit. Plus son vert est vif, meilleur il est.
Des légumes à gogo! Avocat et poireau
- L’avocat : richesse en acides gras insaturés, taux satisfaisant de protéines, moins de sucre que les autres fruits, et une teneur intéressante en minéraux ( magnésium, potassium, zinc), vitamines telles que la vitamine C revitalisante, celles du groupe B équilibrantes et de la vitamine E antivieillissement. Sa texture et sa saveur relativement neutre lui permettent de multiples emplois, de la soupe au dessert en passant par la sauce de salade.
- Le poireau : très bon diurétique, excellent balai de l’intestin. A consommer en entrée, en accompagnement ou en bouillon, car même son eau de cuisson a des vertus diurétiques.
Des légumes à gogo ! Oignon, épinard, ortie
- L’oignon : capable de dissoudre les cristaux (rhumatisants) On peut l’utiliser dans l’alimentation, mais aussi sous forme de jus, voire de décoction. Il peut également être utilisé en cataplasme (donc en externe).
- L’épinard : mine d’antioxydants aux multiples effets
protecteurs, car il est à la fois très riche en pigments (chlorophylle, caroténoïdes), mais aussi en minéraux (fer, magnésium, manganèse), ainsi qu’en vitamines A
et K, et B9. Détoxifiant (pour le foie), reminéralisant et assainissant pour le système digestif. A consommer plutôt cru que cuit (au risque de favoriser l’acidification du corps). - L’ortie : diurétique, riche en chlorophylle, mais aussi en fer, on l’utilise à la fois pour se détoxifier et se revitaliser, et prendre soin de son sang en cas d’anémie.
En soupe cuite puis mixée avec des pommes de terre, en jus (on en ajoute une poignée dans les jus de légumes), voire même en décoction (à raison d’une poignée par litre d’eau, laissez bouillir 3 minutes, puis infuser 20 minutes).
Régime alimentaire pour détox
En cure détox, on va miser sur la consommation de beaucoup de légumes (10 à 12 portions de 80 gr par jour), d’un peu de céréales faciles à digérer ou de féculents (châtaignes, pommes de terre, patate douce), à assaisonner avec un apport modéré d’huile de très bonne qualité, le tout associé à des protéines légères – quelques légumineuses, poissons, oeufs avec modération, un peu de fromage frais de chèvre ou de brebis -, utilisés davantage sous forme d’assaisonnement qu’au coeur du repas.
Céréales possibles : sarrasin et chia
- Sarrasin : associé à la vitamine C, la rutine qu’il
contient améliore le métabolisme du collagène mais est aussi vasoprotecteur (jambes légères). Contient en plus 10% de protéines (satiété ++). Sans gluten, il se digère donc facilement. Riche en magnésium et vitamines B. On va le manger en porridge, en taboulé ou en galettes, mais aussi dans les nouilles soba japonaises, et les crêpes de sarrasin ou de blé noir. - Chia : source importante de fibres, d’acides gras essentiels et de fer. Contient plus de calcium que le lait, plus de potassium que les bananes, plus de fer que les épinards et plus de vitamines C que les oranges. Vertus régulatrices, (tension artérielle, de la glycémie et du poids) .
Mettre à tremper dans un liquide (eau ou lait végétal, à raison de 70 g de graines pour 40 cl de liquide environ) avant de les consommer : les graines de chia développent alors une masse gélatineuse qui évoque un pudding ou un porridge, assez neutre en goût et très coupe-faim. On peut les incorporer telles quelles à toutes sortes de préparations, soupes, smoothies ou desserts…
Céréales possibles : quinoa et chanvre
- Le quinoa : profil protéique exceptionnel pour un végétal (tous les acides aminés essentiels y sont pré
sents). S’il ne contient pas de gluten, le quinoa est une bonne source de fer, de manganèse et de cuivre. On peut le faire tremper une nuit (soit 8 à 12 heures) avant de le faire cuire à l’eau, afin de le rendre encore plus digeste. Sa cuisson sera d’autant plus courte qu’il aura été ainsi prégermé par trempage. - Les graines de chanvre, aussi appelées chènevis : riche en oméga-3, elles concourent déjà à rééquilibrer nos apports en acides gras essentiels.
Céréales possibles : riz et millet
- Le riz : richesse en glucides complexes favorise la
sensation de satiété et permet donc de limiter le besoin de grignoter. Comme il est pauvre en lipides, il est à privilégier dans une alimentation équilibrée. Les gros consommateurs de riz complet (2 portions ou plus par semaine) ont vu leurs risques de diabète diminuer de 11%. Ainsi, il suffirait de remplacer 50 g de riz blanc par jour par une quantité équivalente de riz brun pour réduire de 16 % les risques de souffrir de diabète de type 2. - Le millet : forte teneur en protéines, en vitamines du groupe B, tout en représentant une source
minérale – calcium, fer, potassium, magnésium, zinc… - de premier ordre.
Usages culinaires sont multiples : on peut
le servir en céréales de petit déjeuner, l’incorporer dans des
soupes, l’insérer dans du pain de graines germées. On peut
le faire germer et alors le consommer nature ou en accompa
gnement de salades ou de taboulés maison.
Associations et dissociations alimentaires
Théorie fondée sur les principes suivants : chaque famille d’aliment requiert enzymes spécifiques pour sa digestion ; chacune se digère dans un milieu et dans un temps différent
=> Tout mélange inapproprié a pour effet : surcharge de travail pour le corps, épuisement précoce des réserves enzymatiques, acidification voire carence.
- Commencer autant que possible les repas par des aliments crus ( jus de légumes si digestion -) ;
- ** Éviter de boire pendant et après les repas** (jusqu’à 1 heure après), afin de ne pas diluer les sucs gastriques ;
- Ne pas consommer de sucre en fin de repas, y compris de fruit ;
- Ne pas mélanger des acides et des amidons au cours d’un même repas (pas de céréales (amidon) avec des protéines (acidifiantes) comme de la viande, on consommera l’un ou l’autre avec des légumes verts…).
Dissociation alimentaire doit être utilisée avec parcimonie (entre 1 semaine et 3 mois maxi), car s’il favorise une meilleure digestion, il engendre aussi une moins bonne assimilation des nutriments contenus dans les aliments.
Monodiètes
Définition : Manger à volonté le même aliment (ou la même famille d’aliments, comme les crudités par exemple) pendant un repas, quelques jours ou quelques semaines.
- Cures de jus de légumes, de jus d’herbe ou de sève de bouleau, très exigeantes car assez proches du jeûne (pas d’aliments solides)
- Légumes crus
- Fruits rouges, fruits.
- Riz, de quinoa, celles de céréales germées, de sarrasin
- Céréales à gluten.