APSIC 2 - Mastectomie Flashcards

1
Q
Docusate Sodique - Colace 
Classe fonctionnelle : 
Mécanisme d’action : 
Effets thérapeutiques : 
Indication : 
Effets indésirables : 
Pic d’action : 
Évaluations infirmières :
A

Classe fonctionnelle : Laxatif, émollient
Mécanisme d’action : augmentation de la pénétration d’eau et de lipides dans l’intestin, facilitation du passage des selles
Effets thérapeutiques : passage de selles ramollies, absence de constipation
Indication : prévention et traitement de la constipation causée par les selles dures
Effets indésirables : GI : nausée, anorexie, crampes et diarrhée – OORL : irritation de la gorge – TEG : éruptions cutanées
Pic d’action : P.O – inconnu
Évaluations infirmières :
- Surveiller la survenue de crampes, de saignements rectaux, de nausée, de vomissement
- Déterminer la cause de la constipation
- Évaluer la distension abdominale

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2
Q
Timbre de nicotine - Nicoderm
Classe fonctionnelle : 
Mécanisme d’action : 
Effets thérapeutiques : 
Indication : 
Effets indésirables : 
Pic d’action : 
Évaluations infirmières :
A

Classe fonctionnelle : Aide à l’abstinence tabagique
Mécanisme d’action : agoniste des récepteurs nicotiniques des systèmes nerveux central et périphérique, action dans les ganglions sympathiques, sur les chémorécepteur des corps carotidiens et de l’aorte, action sur la libération des catécholamines
Effets thérapeutiques : réduction des effets du sevrage durant une tentative d’abandon tabagique
Indication : Arrêt de la consommation tabagique
Effets indésirables : CV : arythmie – GI : nausée, vomissement, anorexie et indigestion - SNC : convulsion épileptique
Pic d’action : 30 min
Évaluations infirmières :
- Évaluer la toxicité de la nicotine
- Évaluer les symptômes de sevrage
- Évaluer la dépendance au tabac
- Évaluer les réactions indésirables à la gomme

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3
Q
Diphénhydramine - Benadryl 
Classe fonctionnelle : 
Mécanisme d’action : 
Effets thérapeutiques : 
Indication : 
Effets indésirables : 
Pic d’action : 
Évaluations infirmières :
A

Classe fonctionnelle : antihistaminique (non sélectif 1 gen)
Mécanisme d’action : action sur les vaisseaux sanguins, le système GI et le système respiratoire en faisant compétition à l’histamine pour se lier au récepteur H1, diminution de la réponse allergique par blocage de l’histamine.
Effets thérapeutiques : absence de symptômes d’allergie et de rhinite, atténuation des symptômes de dysphonie, absence de mal de transport, absence de toux aide sommeil
Indication : Allergie, dermatite allergique, dystonie aigue, prurit, rhinite allergique, toux, urticaire et vertige
Effets indésirables : GU : rétention urinaire et dysurie – HEMA : thrombocytopénie, agranulocytose, anémie hémolytique – SNC : étourdissements, somnolence et convulsion épileptique – Autre : anaphylaxie
Pic d’action : P.O – 1 à 4h, I.M – 1 à 4h, I.V - inconnu
Évaluations infirmières :
- Évaluer la condition respiratoire
- Faire boire 2L d’eau
- Surveiller le bilan I/E
- Surveiller la FSC
- Évaluer les caractéristiques de la toux

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4
Q
Dimenhydrinate - Gravol
Classe fonctionnelle : 
Mécanisme d’action : 
Effets thérapeutiques : 
Indication : 
Effets indésirables : 
Pic d’action : 
Évaluations infirmières :
A

Classe fonctionnelle : antiémétique, antihistaminique
Mécanisme d’action : liaison compétitive aux récepteur H1 de l’histamine dans le tractus GI, vaisseaux sanguins et le système respiratoire, activité anticholinergique centrale qui entraine une diminution de la stimulation vestibulaire et un blocage des chimiorécepteurs
Effets thérapeutiques : absence de nausée, de vomissement ou. vertiges
Indication : maladie de Ménière, mal des rayons, mal des transports, nausée, vertiges et vomissements
Effets indésirables : OORL : xérostomie – SNC : somnolence - SYST : anaphylaxie
Pic d’action : 2h
Évaluations infirmières :
- Surveiller les SV
- Évaluer que le médicament ne masque pas les symptômes d’une maladie
- Évaluer la présence de somnolence et d’étourdissement

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5
Q
Ibuprofène - Advil
Classe fonctionnelle : 
Mécanisme d’action : 
Effets thérapeutiques : 
Indication : 
Effets indésirables : 
Pic d’action : 
Évaluations infirmières :
A

Classe fonctionnelle : AINS, antipyrétique analgésique, analgésique non opioïde
Mécanisme d’action : inhibition de la COX-1 et de la COX-2 par blocage de l’arachidonate, effet analgésique, anti-inflammatoire et antipyrétique
Effets thérapeutiques : soulagement de la douleur, diminution de l’inflammation et de la fièvre
Indication : athrose, canal artériel persistant, douleur dentaire, dysménorrhée primaire, fièvre, migraine, polyarthrite rhumatoïde primaire, troubles musculosquelettiques
Effets indésirables : CV : accident thrombotique, IDM, AVC - GI : nausée, anorexie, hépatite, hémorragie digestive, ulcération, entérocolite nécrosante, perforation du GI – GU : néphrotoxicité – HÉMA: anomalie sanguine – SNC : céphalée – SYST : anaphylaxie, syndrome de Stevens-Johnson – TEG : fasciite nécrosante
Pic d’action : douleur 1 à 2h – arthrite 1 à 2 sem
Évaluations infirmières :
- Déterminer la présence d’une infection
- Évaluer la douleur
- Vérifier l’état de l’appareil locomoteur
- Surveiller les résultats des tests de fonctions hépatiques
- Néphrotoxicité
- Vérifier la condition cardiaque
- Surveiller bilan I/E
- Relever les antécédents d’ulcère
- Déceler les signes de réactions allergiques
- Évaluer la fièvre

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6
Q
Acétaminophène – Tempra - Tylenol
Classe fonctionnelle : 
Mécanisme d’action : 
Effets thérapeutiques : 
Indication : 
Effets indésirables : 
Pic d’action : 
Évaluations infirmières :
A

Classe fonctionnelle : analgésique non opioïde, antipyrétique
Mécanisme d’action :interruption possible des stimulus douloureux périphériques à la suite d’une inhibition de la synthèse des prostaglandines, aucune propriété antiinflammatoire, action antipyrétique résultant de l’inhibition des prostaglandines dans le SNC ) centre de la thermorégulation)
Effets thérapeutiques : diminution de la douleur et de la fièvre
Indication : arthralgie, céphalées, douleur dentaire, douleur et fièvre faible à modéree, dysménorrhée, myalgie, ostéoarthrite
Effets indésirables : GI : hépatoxocité, convulsion hépatique, hémorragie digestive – GU : insuffisance rénale – HÉMA : leucopénie, neutropénie, anémie hémolytique, thrombopénie, pancytopénie – SYST : hypersensibilité – Autre : cyanose, ictère, stimulation SNC, come, mort
Pic d’action : P.O – 1 à 3h, I.R – 1 à 3h
Évaluations infirmières :
- Surveiller les résultats des tests de fonction hépatique
- Surveiller les résultats des tests de fonction rénale
- Surveiller les analyses sanguines
- Surveiller bilan I/E
- Évaluer la fièvre
- Évaluer la douleur
- Vérifier la présence d’une réaction allergique
- Évaluer la présence d’un intoxication chronique

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7
Q
Hydromorphone – Dilaudid
Classe fonctionnelle : 
Mécanisme d’action : 
Effets thérapeutiques : 
Indication : 
Effets indésirables : 
Pic d’action : 
Évaluations infirmières :
A

Classe fonctionnelle : antitussif, agoniste des analgésiques opioïdes
Mécanisme d’action : inhibition de la voie de transmission ascendante du signal de la douleur dans le SNC, augmentation du seuil de douleur, altération de la perception de la douleur
Effets thérapeutiques : diminution de la toux, soulagement de la douleur Indication : douleur d’intensité modérée à intense
Effets indésirables : CV : hypotension, bradycardie - GI : nausée, constipation, vomissement, anorexie – RESP : dépression respiratoire – SNC : sédation, confusion, convulsion épileptique
Pic d’action : P.O, I.M, S.C – 30 à 60 min, I.V – 15 à 30 min, I.R – 30 à 90 min
Évaluations infirmières :
- Évaluer la douleur
- Surveiller les SV
- Surveiller tout changement relatif au SNC
- Vérifier les signes d’une réaction allergique
- Évaluer le dysfonctionnement respiratoire
- Évaluer la dépression respiratoire

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8
Q
Morphine
Classe fonctionnelle : 
Mécanisme d’action : 
Effets thérapeutiques : 
Indication : 
Effets indésirables : 
Pic d’action : 
Évaluations infirmières :
A

Classe fonctionnelle : analgésique opioïde
Mécanisme d’action :inhibition de la transmission des influx nerveux douloureux dans la moelle épinière grâce à une intervention avec les récepteurs opioïdes
Effets thérapeutiques : diminution de la douleur
Indication : douleur, douleur chronique
Effets indésirables : CV : choc cardiogénique, arrêt cardiaque, bradycardie - GI : constipation – HÉMA : thrombopénie – RESP : dépression respiratoire, arrêt respiratoire, apnée – SNC : sédation, confusion, convulsion épileptique
Pic d’action : P.O – 60 min, P.O lp – 4 à 5h, P.O lc – 8 à 10h, I.M - 50 à 90 min, S.C - 60-90 min, I.R - 30 à 60 min, I.V – 20 min
Évaluations infirmières :
- Évaluation de la douleur
- Évaluer le bilan I/E
- Surveiller l’apparition de changement liés au SNC
- Surveiller l’apparition d’une réaction allergique
- Évaluer le dysfonctionnement respiratoire

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9
Q
Céfazoline - Ancef
Classe fonctionnelle : 
Mécanisme d’action : 
Effets thérapeutiques : 
Indication : 
Effets indésirables : 
Pic d’action : 
Évaluations infirmières :
A

Classe fonctionnelle : anti-infectieux (céphalosporine de 1ère gen)
Mécanisme d’action :inhibition de la synthèse de la paroi de la bactérie par fixation à la membrane plasmique de cette dernière, ce qui la rend instable au niveau osmotique, entrainant la lyse cellulaire par l’intermédiaire des enzymes autolytiques de la paroi bactérienne
Effets thérapeutiques : effet bactéricide sur les micro-org suivant : gram négatif : Haemophilus influenzae, E coli, Klebsiella, Proteus mirabilis : gram positif : staphylococcus aureus, streptococcus sp.)
Indication : endocardite bactérienne (prophylaxie périop), infections des voies respiratoires sup et inf, des voies urinaires et de la peau.
Effets indésirables : GI : anorexie, diarrhée, colite pseudomembraneuse – GU : néphrotoxicité, insuffisance rénale – HÉMA : leucopénie, thrombocytopénie, agranulocytose, neutropénie, lymphocytose, éosinophilie, pancytopénie, anémie hémolytique – SNC : convulsion épileptique – SYST : anaphylaxie, maladie du sérum, syndrome de Stevens-Johnson
Pic d’action : I.M – 1 à 2h, I.V – fin de la perfusion
Évaluations infirmières :
- Effectuer des prélèvements pour les cultures
- Vérifier les antécédents d’hypersensibilité
- Évaluer les signes et symptômes d’infection
- Évaluer la présence d’une anaphylaxie
- Mesurer la diurèse

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10
Q

Que permet de faire la tomodensitométrie (TDM - SCAN)?

A
  • Utilisation de rayon X
  • Le scan abdo permet de diagnostiquer, des conditions pathologiques comme l’inflammation, des kystes et des tumeurs dans le foie, vésicule biliaire, pancréas, rate, reins et organes pelviens.
  • Le scan du cerveau est particulièrement sensible à la présence de sang. Cet examen est utile après un traumatisme, AVC, hémorragie d’une embolie, anévrisme.
  • Scan du cerveau avec contraste : permet de visualiser certaines tumeurs.
  • Scan rein et uretères : meilleure manière de voir des calculs
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11
Q

Que permet de faire la Scintigraphie?

A
  • L’objectif premier d’une scintigraphie est de déceler des tumeurs métastatiques osseuses. L’examen permet de suivre la progression possible dégénérescence osseuses et de mettre en évidence des fractures osseuses chez des clients qui éprouvent de la douleur même quand les résultats de radio sont négatifs.
  • On injecte un isotope au client, IV puis une caméra lit les rayons. En cas normal, l’os prélève l’isotope de façon homogène sauf les régions ou l’os est en croissance ou une plus grande quantité d’isotope s’y concentre.
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12
Q

Utilité du test de Quick (C’est à dire: le PT (Temps de Prothrombine) et INR (international normalized ratio)) + valeurs normales

A
  • On l’utilise pour vérifier l’efficacité d’une anticoagulothérapie utilisant la warfarine. Le test mesure le temps nécessaire la formation d’un caillot. L’objectif d’une anticoagulothérapie est que le temps de Quick atteigne 1,5 à 2 fois la valeur témoin.
  • Valeurs normales
    o INR : 1,0 ± 0,1
    o PT : 8,8-11,6s
    o INR pour la prophylaxie de la TVP et pour la FA : 2,0-3,0

L’INR sert seulement à normaliser les résultats du PT qui peuvent varier d’un laboratoire à l’autre pour refléter l’intensité de la thérapie.

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13
Q

Utilité du Cross match

A
  • Il s’agit d’abord de déterminer le groupe sanguin et le facteur Rh du receveur. Ensuite, la banque de sang choisit un sang aux propriétés identiques pour le test de compatibilité. On effectue d’autres test pour pour mettre en évidence des anticorps. Une fois ces tests réalisés, on combien le sang du receveur avec celui du donneur (compatibilité croisée). En absence d’une réaction antigène-anticorps, on considère que le sang du donneur est compatible.
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14
Q

Utilité du PTT (temps de thromboplastine ou temps de céphaline activée) + valeur normale

A
  • Ce test consiste à mesurer le temps nécessaire à la formation d’un caillot dans un échantillon de plasma auquel on a ajouté du calcium et de la céphaline. Permet de vérifier le bon fonctionnement du processus de coagulation. Utile pour déceler des troubles de coagulation causés par l’insuffisance ou des anomalies des facteurs de coagulation qui composent le système intrinsèque. Note les variations conséquentes
  • Valeurs normales
    o 60-90sec
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15
Q

Valeur normale de la numération des globules rouges

A
  • La numération des globules rouges est une mesure du nombre de globules rouges (érythrocyte) par mm3 de sang. Si le nombre de globule rouges diminue sous la normale, il s’agit plutôt d’anémie.
  • Valeurs normales :
    o Hommes : 4,7-6,1x1012/L
    o Femmes : 4,2-5,4x1012/L
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16
Q

Utilité de l’hémoglobine

A
  • La mesure de la concentration d’hémoglobine dans le sang donne sa capacité à transporter l’oxygène. Des taux élevés ou faibles témoignent d’un trouble d’équilibre des globules rouges dans le sang. On effectue généralement ce test pour déterminer la présence d’une anémie ou d’une polycythémie et évaluer la réponse d’un client aux traitements de ces troubles hématologiques.
  • Utile pour déterminer la quantité de sang perdue durant l’opération
  • Peut être une indicateur de saignement postopératoire
  • Utiliser pour les transfusions sanguines : inférieure à 60 g/L chez une personne jeune en santé) Lorsque la concentration est supérieure à 100g/L il n’est habituellement pas nécessaire de transfuser de globules rouges.
  • Valeurs normales :
    o Homme : 130-180g/L
    o Femmes : 120-160g/L
    o Personnes âgées : valeurs légèrement plus faibles
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17
Q

Utilité de l’hématocrite

A
  • Rapport du volume des globules rouges avec celui du plasma dans un échantillon sanguin.
  • L’hématocrite permet de déterminer la quantité de sang perdu par une personne, une chute de 3% de l’hématocrite correspond à la perte d’environ une unité de sang. Toutefois, la diminution de l’hématocrite n’est pas immédiate
  • Utile pour déterminer la quantité de sang perdue durant l’opération
  • Peut être une indicateur de saignement postopératoire
  • Valeurs normales :
    o Hommes : 42-52%
    o Femmes : 37-48%
    o Personnes agées : légèrement plus faible
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18
Q

Qu’est-ce que le frottis sanguin?

A
  • Ce consiste à étaler un très mince film de sang sur une lame de verre. On examine ensuite le frottis au microscope pour analyser l’apparence des globules rouges et blancs et des plaquettes sanguines. L’examen tient compte de : taille, forme, couleur et structure.
19
Q

Utilité de la FSC + ce qu’elle contient

A
  • Avant l’opération en demande une analyse sanguine complète avec la numération
  • Après l’opération, le chirurgien peut décider de répéter le test, mais seulement pour l’hémoglobine et l’hématocrite, afin de déterminer la quantité de sang qui peut avoir été perdue au cours de l’oération
  • FSC : frottis sanguin, hématocrite, hémoglobine, Indice globulaire : CGMH, TGMH et VGM, numération des globules rouges, numération des leucocytes et formule leucocytaire, numération plaquettaire, vitesse de sédimentation des hématies
20
Q

Facteurs de risque du cancer du sein

A
  • L’existence d’un cancer du sein chez un membre de la famille maternelle
  • La durée plus longue de la vie reproductive
  • L’obésité
  • La nulliparité
  • Sédentarité
  • L’âge avancé à la première grossesse
  • La présence de gènes spécifiques du cancer (BRCA1,2)
  • Les hormones sexuelles (œstrogène et progestérone) agissent possiblement comment agents promoteurs de tumeur et stimulent la croissance du cancer
  • Tabagisme
  • Consommation d’alcool
  • Hormonothérapie et contraceptif oraux
21
Q

Quels sont les types de cancer du sein?

A
  • Apparaissent dans le revêtement épithélial des canaux (carcinome canalaire non infiltrant 20% - carcinome canalaire infiltrant 70-75%) ou l’épithélium des lobules (carcinome lobulaire 5-10%)
22
Q

Quel est le facteur le plus déterminant dans un pronostic du cancer du sein?

A
  • Le statut des ganglions lymphatiques axillaires est le facteur le plus déterminant du pronostic. La dissection des ganglions lymphatique axillaires est souvent pratiquée afin de déterminer si le cancer est propagé à l’aisselle située du même côté que la tumeur.
23
Q

Le risque de récidive est proportionnel à ?

A
  • Le risque de récidive est proportionnel au nombre de ganglions touchés. Une personne chez qui il y a moins 4 ganglions qui sont positifs, elle est particulièrement à risque de récidive. Ce qui implique un traitement adjuvant (chimio et ou radio)
24
Q

Quelles sont les manifestations spécifique au cancer du sein et les signes d’alerte du cancer (non spécifique au cancer du sein)

A
  • Si la masse est palpable, la tumeur maligne est typiquement dure, fixée, indolore et elle présente des contours irréguliers et mal définis – souvent localisé dans le quadrant supéro-externe du sein.
  • Un écoulement du mamelon, une douleur, une asymétrie mammaire

Signe d’alerte du cancer : (tout type)
o Masse palpable, surtout si elle augmente de volume
o Saignement persistant : expectoration, urine et selle
o Certains symptômes persistant (+ 3 ou 4 semaines) : toux et enroulement inexpliqué, difficulté à déglutir, nausées, vomissement, plaie qui ne guérit pas, diarrhée.
o Rétractation ou écoulement du mamelon
o Maux de tête récidivant et violents
o Fatigue extrême
o Perte de poids inexpliquée

25
Q

Comment détecter le cancer du sein?

A
  • L’autoexamen constitue un important moyen de détection précoce,
  • La mammographie (radio) qui peut déceler de petites zones de tissu plus dense (les cancer ne sont pas tous visible à la mammo)
  • IRM
  • Biopsie (L’évaluation pathologique d’un échantillon de tissu est le seul moyen permettant de diagnostiquer une affection maligne de manière concluante.)
26
Q

Quels sont les facteurs déterminants dans le pronostic du cancer du sein?

A
  • Taille de la tumeur
  • Le nombre de ganglions axillaires touchés
  • Différenciation tumorale (bien différencier = moins agressive)
  • Existence de récepteur à oestrogène et progestérone
  • Existence de récepteur 2 du facteur de croissance HER-2
  • Degré de ploïdie (correspond à l’agressivité tumorale)
27
Q

Qu’est-ce qu’un cancer du sein de stade 3A?

A

Taille de la tumeur : variable de 0 à > 5cm
Statut ganglionnaire : Atteinte de 4 à 9 ganglions lymphatiques axillaires ou mammaires internes
Métastase : non

28
Q

Qu’est-ce que la mastectomie radicale modifiée?

A

Ablation du sein, préservation du muscle grand pectoral, dissection des ganglions sentinelles ou des ganglions lymphatiques axillaires.
Ce type d’intervention est privilégié lorsque la taille de la tumeur empêche une exérèse satisfaisante, les tissus en marge y compris, tout en visant un résultat esthétique acceptable.

29
Q

Complications possibles de la mastectomie radicale modifiée…

A

À court terme : nécrose du lambeau greffé, sérome, hématome, infection, saignement
À long terme : perte sensorielle, faiblesse musculaire, lymphoedème, syndrome de la douleur postmastectomie

30
Q

Qu’est-ce que le lymphoedème?

A
  • Lymphœdème (accumulation de la lymphe dans les tissus mous) peut être déclenché par une exérèse ou une radiothérapie des ganglions lymphatiques. Lorsque les ganglions axillaires ne parviennent plus à retourner le liquide lymphatique dans le système circulatoire, une accumulation de lymphe se produit dans le membre supérieur atteint, provoquant une pression obstructive des veines et entravant le retour veineux. Les effets peuvent aller de la lourdeur à la douleur, en passant par une diminution de la fonction motrice du bras, un engourdissement et une paresthésie des doigts. Il peut aussi causer de la cellulite et une fibrose progressive. Il n’est pas toujours évitable mais on peut atténuer les répercussions ( peut survenir de 1 à 5 ans après la chirurgie)
31
Q

Conséquences de la mastectomie radicale modifiée? (ce qu’il faut savoir)

A
Perte d'un sein
Cicatrice
Atteinte à l'image corporelle
Nécessité d'une prothèse
Perception sein fantôme
Altération du mouvement
32
Q

Qu’est-ce que le Syndrome de la douleur postmastectomie?

A
  • Les personnes ayant une mastectomie ou une dissection des ganglions axillaires peut souffrir du syndrome de douleur postmastectomie. Les symptômes courants incluent une douleur à la poitrine et dans la partie supérieur du bras, des picotements dans le bras, un engourdissement, une douleur lancinante ou sous forme de fourmillements et des démangeaisons insoutenable persistant au-delà des trois mois de guérison habituels. Le déclenchement de ce syndrome serait attribuable à une lésion du nerf intercostobrachial, qui est une nerf sensoriel émanant du muscle pectoral et qui participe à la sensibilité de l’épaule et de la partie supérieure du bras.
  • Le traitement peut nécessité la prescription d’un AINS, d’un antidépresseur, de lidocaïne sous forme de timbre, de EMLA ( mélange eutectique d’anesthésiques locaux tels que la lidocaïne et le prilocaïne) ainsi que des antiépileptiques de dernière génération.
33
Q

Quels sont les traitements adjuvants ?(en plus de la mastectomie radicale modifiée)

A
  • Dépend du stade de la maladie (nombre de ganglion atteints et la taille de la tumeur), de l’activité menstruelle, de l’âge, des caractéristiques des cellules cancéreuses, de la présence ou l’absence de récepteur à œstrogène, progestérone et HER-2 ainsi que de l’état général de la personne.
  • Dans les traitements il y a : radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie, thérapie biologique
34
Q

Que peut faire la radiothérapie comme traitement adjuvant?

A
  • Radiothérapie : permet de prévenir la récidive du cancer dans le foyer primaire et dans les ganglions lymphatiques.
  • Les effets négatifs de la radiothérapie : entraine une hypoplasie des cellules souches et à une altération des vaisseaux de petit diamètre et des tissus fibroconjonctifs. Ces effets contribuent au risque de nécrose due au rayonnement, qui dépend de la dose.
35
Q

Que peut faire la chimiothérapie comme traitement adjuvant?

A
  • But est de détruire les cellules cancéreuses qui ont possiblement migré vers d’autres parties du corps. (en absence de métastase) elle peut diminuer le taux de récidive et augmenter l’espérance de vie. Étant donné le haut risque de maladie récidivante, la majorité des femmes chez qui les ganglions lymphatiques sont atteints, en particulier celles donc les récepteurs d’hormones étaient négatifs, feront l’objet d’une thérapie systémique.
    o Les effets de la chimio : En plus de réactions toxiques aiguës, la chimio peut avoir des effets à long terme attribuable à la perte de la capacité proliférative de réserve de la cellule, qui se manifestent par : des cataractes, des arthralgies, des altérations endocriniennes, une insuffisance rénale, une hépatite, de l’ostéoporose et dysfonction neurocognitive
36
Q

Que peut faire l’hormonothérapie et la thérapie biologie comme traitements adjuvants?

A
  • Hormonothérapie : La présence d’œstrogène peut être un promoteur de croissance du cancer du sein si les cellules cancéreuses possèdent des récepteurs à œstrogène. L’hormonothérapie bloque spécifiquement la source de l’œstrogène et favorise la régression de la tumeur.
  • Thérapie biologique ciblée : est un anticorps monoclonal qui ne reconnait que le HER-2, une fois l’anticorps fixé à l’antigène, il bloque les signaux de prolifération cellulaire et précipite la destruction de la cellule.
37
Q

Combien de semaines avant l’intervention, un fumeur devrait cesser de fumer?

A

6 à 8 semaines avant l’intervention

38
Q

Quels sont les risques de ne pas arrêter de fumer avant l’intervention?

A
  • (Risque indirect) Fumer induit un risque de souffrir d’insuffisance coronarienne et de maladies bronchopulmonaires chroniques : ce qui augmente le risque de mortalité périopératoire.
  • Morbidité cardiovasculaire : tabagisme augmente la fraction de monoxyde de carbone et donc HbCO, ce qui réduit la capacité de transport de l’oxygène dans le sang. La réduction de la capacité de transport de l’oxygène a une incidence en pratique et le risque de dépression du segment ST est majoré.
  • Complications infectieuses : La consommation de tabac altère la cicatrisation tissulaire et favorise l’infection des plaies chirurgicales. La nicotine et le monoxyde de carbone sont les deux principaux agents impliqués dans les phénomènes d’inhibition de la cicatrisation et d’infections des plaies. Le CO diminue le transport de l’oxygène par inhibition complétive. La nicotine induit une vasoconstriction par un effet direct et indirect par la production de catécholamines, de thromboxane A2 et par inhibition de la sécrétion de prostaglandine I2. Elle favorise l’agrégation plaquettaire et agit sur la qualité de la cicatrisation par diminution de la production de collagène.
  • Dans la chirurgie du sein : l’usage de tabac est associé étroitement aux complications de la cicatrisation sous forme d’infections, d’épidermolyses ou nécrose du lambeau cutanés.
39
Q

Quels sont les types de douleur?

A
  • Douleur aiguë peut durer jusqu’à 30 jours.
  • Douleur chronique au-delà de 6 mois.
  • Douleur nociceptive : associée au processus de nociception, est d’origine somatique ou viscérale
  • Douleur somatique : touche la peau, les muscles, les articulations, et les os. Ce type de douleur peut être lié à un trauma, à une pression ou un ischémie. Généralement bien localisée
  • Douleur viscérale : associée aux organes internes : peut provenir d’une blessure directe, la présence d’une tumeur, d’une ischémie, d’un distention ou contraction majeure de l’organe. (est plus diffuse et irradiante)
  • Douleur neurogène : peut être d’origine centrale (moelle épinière, cerveau, nerfs craniens) proviennent de blessure, chirurgie ou conséquence d’une maladie.
40
Q

Intervention (+enseignement) part1

Prévenir les complications (pas fini)

A

À court terme

  • Infection : Enseignement sur les signes et symptômes d’infection de la plaie, changement du pansement et enseignement du changement de pansement, implantation d’un programme de cessation tabagique avant l’intervention.
  • Saignement : Surveillance des valeurs de la FSC
  • Sevrage tabagique : Surveillance des signes de sevrage, enseignement sur les signes et symptômes du sevrage

À long terme

  • Faiblesse musculaire : L’infirmière installe la cliente en position semi-Fowler et surélève le bras homolatéral au moyen d’un oreiller. Les exercices de flexion et d’extension des doigts devraient être entrepris dès que la cliente est en salle de réveil, Encourager à faire le programme d’exercices postopératoire du bras, Il s’agit de mouvements destinés à prévenir la contracture et le raccourcissement musculaire, à maintenir tonicité ainsi qu’à favoriser la circulation sanguin et lymphatique, administration d’un analgésique 30 min avant l’exercice.
  • Lymphoedème : Enseignement pour prévenir le lymphœdème et reconnaître les signes d’un lymphoedème - Si la personne présente de lymphœdème : référer pour un traitement décongestif. Technique de massage qui permet d’assouplir l’accumulation sous-cutanée des fluides. Après le massage manuel, un pansement décompressif est appliqué, et le bras congestionné est inséré dans un manchon à compression intermittente. Le pompage mécanique favorise le drainage et la circulation lymphatique vers le cœur. Rappeler à la cliente d’élever le bras au niveau du cœur, encourager à faire des exercices de contraction isométrique.
  • Douleur : administrer la médication, utiliser de la glace pour réduire l’œdème, inflammation et la douleur.
  • Récidive : Enseignement sur les signes et symptômes de récidive du cancer et Enseignement sur les traitements adjuvants
41
Q

Intervention part2

Enseignements préopératoires

A
  • Les directives préopératoires
  • La gestion de la douleur et un portrait des étapes suivant la chirurgie (complications (reconnaître les signes et symptômes), soins du pansement et du drain (comment évacuer le liquide, quelle couleur et aspect il devrait avoir), mobilisation, toux, exercices respiratoires)
  • Le survol des exercices postopératoires
  • Un portrait des étapes de la convalescence, entre le moment de la chirurgie jusqu’au congé de l’hôpital.
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Q

Intervention (+enseignement) part3

Aspect psychologique

A
  • Diriger la personne vers des groupes d’entraide comme Belle et bien dans sa peau
  • Référer la cliente vers du soutien psychologique
  • Enseignement sur la chirurgie de reconstruction mammaire et l’utilisation de prothèse mammaire
  • Implantation d’un programme de cessation tabagique après l’intervention
  • Fournir de l’information factuelle sur le diagnostic, le traitement et le pronostic pour réduire l’anxiété
43
Q

Quelle est la différence entre l’examen PT et PTT

A

PT:
Le test PT mesure l’intégrité de la voie extrinsèque et des facteurs de coagulation de la voie commune.
Le test PT évalue les facteurs de coagulation VII, X, V, II et I (fibrinogène).
Test PT surveille la warfarine.
*Utilisé avec l’INR afin de normaliser les résultats

PTT:
Le test PTT mesure l’intégrité de la voie intrinsèque et des facteurs de coagulation courants.
Le test PTT évalue les facteurs de coagulation XII, XI, IX, VIII, X, V, II (prothrombine) et I (fibrinogène).
Le test PTT surveille l’héparine.

https://fr.sawakinome.com/articles/biology-science-nature/difference-between-pt-and-ptt.html#PT%20vs%20PTT%20in%20Tabular%20Form