APP4 : psychoses Flashcards

1
Q

quelles sont les 2 grandes maladies mentales décrites par Emil kraepelin en 1900

A
  • démence précoce : regroupe hébéphrénie, paranoia, catatonies (évolution morbide, caractérisé par sx d’hallucinations, délires, diminution attention, négativisme, manque jugement)
  • psychose maniaco-dépressive : n’évolue pas vers la détérioration mentale
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2
Q

que fait Eugen bleuler en 1911 p/r au dx de démence précoce

A

il le remplace par la schizophrénie et enlève le critère de détérioration (il remarque surtout une fragmentation de la personnalité)

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3
Q

expliquer le concept de fragmentation de la personnalité

A

il y a dislocation (perte de l’unité et cohérence de l’activité mentale) et discordance idéoaffective (dissociation entre idées énoncées et l’affect/comportemet associé)

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4
Q

quels sont les 4 sx primaires observés en schizophrénie par eugen bleuler

A

Affect inadéquat/aplati
Association d’idées incohérentes
Ambivalence : incapacité de s’activer par manque de motivation, organisation de la pensée
Autisme : introversion comportementale associée à pensée idiosyncrasique bizarre

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5
Q

selon bleuler quels sont les sx secondaires de la schizophrénie

A

hallucinations, délires, bizarreries de la pensée (pour compenser l’altération cérébrale que la schizophrénie aurait causée)

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6
Q

nommer :
A) prévalence
B) incidence annuelle
C) genre

de la schizophrénie

A

A) à vie : 0,6-1,5%
B) QC: 4,2-9,4/10 000 personnes
C) F=H mais se manifeste plus tot chez l’homme (H : pic à 18-25 ans et femme soit 25-32 ans ou 55-64 ans)

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7
Q

nommer :
A) prévalence
B) incidence annuelle
C) genre

du trouble schizoaffectif

A

A) à vie : <1%
B) ?
C) différences entre h et f suivent différences observées dans les troubles de l’humeur
*Trouble schizoaffectif de type bipolaire : F=H
*Trouble schizoaffectif type dépressif : F 2x plus

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8
Q

nommer :
A) prévalence
B) incidence annuelle
C) genre

des troubles délirants

A

A) 0,2%
B) 1-3 nouveaux cas / 100 000
C) F>H légèrement

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9
Q

nommer :
A) prévalence
B) incidence annuelle
C) genre

du trouble schizophréniforme

A

A) 0,09%/an et 0,11% à vie
B) 1/2 de celle de schizophrénie
C) H>F (5x) *surtout ado et jeunes adultes

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10
Q

nommer :
A) prévalence
B) incidence annuelle
C) genre

des troubles psychotiques brefs

A

A) 0,00136% mondialement
B) ?
C) F>H (2x)

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11
Q

v ou f
parmi les patients catatoniques, 25-50% sont liés à troubles de l’humeur (dépression majeure récurrente avec caractéristiques catatoniques) et 10% sont associés à la schizophrénie

A

vrai

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12
Q

quelles sont les étiologies des troubles psychotiques

A

Vulnérabilité neurophysiologique
Stresseurs
Génétique
Infx virales et auto-immunité
Trauma obstétricaux
Substances (cannabis)

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13
Q

décrire le concept de vulnérabilité neurophysiologique

A

découle d’une prédisposition génétique qui altère le fonctionnement d’un circuit fronto-temporo-limbique et des neurotransmetteurs associés (dopaminergiques et glutaminergiques)

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14
Q

v ou f
la vulnérabilité neurophysio suffit pour déclencher une schizophrénie

A

non!

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15
Q

quel impact ont les stresseurs sur le dév de psychoses

A

ont un effet déclencheur car ils agissent sur un cerveau déjà vulnérable (vulnérabilité neurophysio)
ex :
- biologique : drogues (cannabis) : nicotine est la 1ère dépendance retrouvée chez schizo car permet de calmer les voix
- social : pression de performance, émotions hostiles à l’égard de l’individu, vie urbaine (vs rurale), migration

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16
Q

v ou f
les stresseurs ont un impact meme sur les gens qui n’ont pas de vulnérabilité neurophysiologique

A

faux

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17
Q

comment se définit la schizophrénie

A

maladie neurodéveloppementale (altérations cérébrales sont présentes à la naissance et ne progressent pas) avec des composantes neurodégénératives (une fois déclenchée, la maladie évolue)

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18
Q

v ou f
la schizophrénie présente une phase prodromique

A

vrai

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19
Q

concernant les anomalies génétiques héritées, quel % des cas est du à des anomalies polygéniques héritées

A

dans des 80% des cas, ce sont des anomalies polygéniques héritées
*Les anomalies se combineraient de générations en générations, jusqu’à atteinte un certain « seuil de risque », suffisant pour déclencher la maladie (si les facteurs environnementaux stresseurs sont aussi réunis).

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20
Q

concernant le 20% des cas d’anomalies génétiques, comment cela se fait

A

par l’épigénétique : l’environnement modifie les gènes

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21
Q

v ou f
aucun gène n’a été clairement identifié, mais leurs anomalies transmettent une vulnérabilité à certains traits, comme par ex : fonctionnement social pauvre, méfiance, troubles cognitifs, comportements bizarres, qui, lorsqu’additionnés, augmentent le risque de développer une schizophrénie.

A

vrai

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22
Q

avec quels autres troubles sont partagés les gènes en cause de la schizo

A

troubles psychotiques (apparentés à la schizo ou bipolaires)

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23
Q

quel est le gène muté en commun pour la schizo et les troubles schizoaffectifs

A

DISC1 sur chrx 1q42

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24
Q

v ou f
les troubles délirants semblent avoir une vulnérabilité génétique

A

vrai

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25
Q

que démontrent les études familiales sur le risque de souffrir de schizophrénie

A

le risque augmente quand parents porteurs de la maladie sont génétiquement proches (risque + grand si parent 1er degré plutot que 2e degré)
*risque 10% pr parents 1er degré

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26
Q

v ou f
chez les jumeaux monozygotes, la concordance de la schizophrénie est de 100%

A

f
50, car influence de l’épigénétique
*car c’est un élément déclencheur survenant après la naissance qui détermine l’apparition de la maladie.

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27
Q

v ou f
il y a un taux plus élevé de schizophrénie chez les personnes nées d’un père plus âgé (> 55 ans)

A

v
probablement à cause de l’accumulation de mutations génétiques dans les spermatozoïdes.

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28
Q

expliquer l’étiologie de la schizo concernant les infx virales et l’auto-immunité

A

des lésions cérébrales retrouvées dans la schizophrénie pourraient être reliées à une maladie auto-immune. Il existe 2 hypothèses :
1. Les virus neurotrophiques (CMV, herpès, VIH) pourraient infecter directement le cerveau, causant des lésions
2. Les anticorps dirigés contre une infection virale se comporteraient comme des autoanticorps qui viendraient perturber le développement du SNC

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29
Q

V ou f
Une infection virale (ex : influenza, épidémies de grippe à l’automne) survenant au 2ième trimestre de la grossesse pourrait affecter le développement cérébral fœtal, notamment la migration des cellules neuronales et les connexions interneuronales qui s’établissent dans le cortex cérébral durant cette période.

A

vrai
ça explique que 10% des personnes atteintes de schizophrénie sont nées à la fin de l’hiver (au début du mois de Mars)

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30
Q

comment les trauma obstétricaux causent la schizophrénie

A

Les problèmes obstétricaux pourraient affecter précocement le développement cérébral (responsables de la composante neurodéveloppementale de la maladie), en doublant le risque que l’enfant développe une schizophrénie

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31
Q

quels sont des exemples de problèmes obstétricaux

A

Complications durant grossesse:
- infx (maternelle ou bb)
- rubéole
- diabète
- tabagisme
- toxico
- prééclampsie
Anomalies du dév foetal
Complications lors de l’accouchement (hypoxie)
Malnutrition pendant la grossesse (maternal starvation)
Prématurité

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32
Q

expliquer le role de la consommation de substance dans letio de la psychose

A

cannabis et les autres drogues surstimulent la dopamine dans les synapses d’un cerveau vulnérable pour induire les symptômes psychotiques
*le cannabis et les amphétamines peuvent :
* Produire des symptômes psychotiques transitoires chez tout individu (modification des perceptions, idéations paranoïdes)
* Déclencher une schizophrénie plus précocement chez des patients prédisposés
* Intensifier les symptômes chez les personnes atteintes de schizophrénie
* Provoquer des rechutes chez des patients en rémission ou qui cessent leur médication

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33
Q

quel type de sx les psychostimulants et hallucinogènes induisent

A

sx positif (hallucination visuelle>auditive,comportement bizz)

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34
Q

de quoi dépend linduction de la psychose par les drogues

A

dépend de la vulnérabilité génétique à la psychose, qui est en fait un continuum. Ainsi, des personnes avec aucune prédisposition ne développeront jamais de psychose malgré l’usage de drogue, alors que d’autres, avec une très grande prédisposition, pourraient souffrir d’une psychose persistante malgré une consommation modeste de drogue.

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35
Q

v ou f
Les risque d’être atteint de schizophrénie est de 100 fois plus élevé chez les individus qui ont consommé du cannabis, surtout s’ils ont consommé tôt (12-14 ans).

A

f
2-25 fois
Cela serait expliqué parce que le cannabis serait un facteur précipitant ou causal (plutôt que l’explication qui dirait que le cannabis est utilisé comme auto-médication des symptômes)

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36
Q

nommer diff troubles psychotiques

A

 Trouble de la personnalité schizotypique
 Troubles délirants
 Troubles psychotiques brefs
 Trouble schizophréniforme
 Schizophrénie
 Trouble schizoaffectif
 Troubles psychotiques induits par des substance/médicaments
 Troubles psychotiques liés à une affection médical
 Catatonie (soit une spécification d’un des troubles ci-dessus, soit dû à une affection médicale)

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37
Q

criteres dx des troubles psychotiques brefs

A

A. Présence d’un (ou plus) des symptômes suivants. Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent (pas de symptômes négatifs, contrairement à la schizophrénie!) :
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé (p. ex. déraillements fréquents ou incohérence)
4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
NB : ne pas inclure un symptôme s’il s’agit d’une modalité de réaction culturellement admise.
B. Au cours d’un épisode, la perturbation persiste au moins 1 jour mais moins d’un mois, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide.
*On est dans un flou diagnostique si l’individu n’avait qu’un symptôme (donc pas assez pour trouble schizophréniforme), mais que ça durerait > 1 mois. On écrirait alors « trouble psychotique non-spécifié ».
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif caractérisé ou un trouble bipolaire avec caractéristiques psychotiques ou un autre trouble psychotique (catatonie ou schizophrénie) et n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale.
Spécifier si :
 Avec facteurs de stress marqués (psychose réactionnelle brève) : symptômes en réaction à un évènement qui produirait un stress marqué chez la plupart des sujets, dans des circonstances similaires dans la même culture.
 Sans facteur de stress marqué
 Avec début lors du post-partum : début pendant la grossesse ou dans les 4 semaines suivant l’accouchement
Spécifier si :
 Avec catatonie
Spécifier la sévérité actuelle (pas obligatoire pour poser le diagnostic): estimation quantitative se faisant à l’aide d’une cote de tous les symptômes négatifs et positifs sur une échelle de 0 à 4.

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38
Q

quelles sont les manif cliniques des troubles psychotiques brefs

A
  • se distingue par apparition soudaine (souvent en 48h)
  • peu sx négatifs (apathie, affect émoussé, alogie, anhédonie)
  • très variables :
  • agitation associée à comportements étranges
  • perturbation attention
  • désorganisation discours, voire mutisme
  • humeur labile
  • délires peu structurés
  • hallucinations
  • mémoire récente altérée
  • idées suicidaires ou hétéroagressives (dirigé vers qqch d’externe)
  • profonde altération du jugement & autocritique
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39
Q

critères dx des troubles délirants

A

A. Présence d’une (ou plusieurs) idées délirantes pendant une durée de 1 mois ou plus
B. Critère A de la schizophrénie n’a jamais été rempli.
N.B. : S’il y a des hallucinations, celles-ci ne sont pas proéminentes et elles sont en rapport avec le thème du délire (ex : sensation d’être infesté par des insectes associé à des idées délirantes d’infestation).
C. En dehors de l’impact des idées délirantes et de ses ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement ni de singularités ou de bizarreries manifestes du comportement.
D. Si des épisodes maniaques ou dépressifs caractérisés sont survenus concomitamment, ceux-ci ont été brefs comparativement avec la durée globale de la période délirante (sinon on parlerait de trouble schizoaffectif!).
E. La perturbation n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance ou maladie comme l’obsession d’une dysmorphie corporelle ou un trouble obsessionnel-compulsif.

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40
Q

comment différencier trouble délirant de personnalité schizotypique

A

dans un trouble délirant, l’individu est convaincu à 100% de la véracité de ses idées, et elles sont irréductibles et organisées autour d’un seul concept en particulier.

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41
Q

que doit on spécifier pour dx d’un trouble délirant

A

1) si type :
- de persécution
- somatique
- ératomaniaque
- mégalomaniaque
- jalousie
- mixte
- non spécifié
2) si avec contenu bizarre (idées délirantes clairement invraisemblables et dérivent pas dexperiences de la vie ordinaire)
3)si au moins 1 année depuis survenue du trouble…
- premier épisode ou épisodes multiples ou continu
- en phase aigue, en rémission partielle ou en rémission complète

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42
Q

décrire type de trouble délirant de persécution

A

croyance qu’on est cible d’un complot/espionnage/empoisonnement/etc
*EX :
- syndrome capgras : personne remplacée par un double malveillant
- syndrome frégoli : persécuteurs ont modifié apparence faciale pr ressembler a proches
- doubles subjectifs : doubles identiques à lui existent ou que lui-mm habite corps d’un autre

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43
Q

décrire trouble délirant somatique

A

fonctions ou sensation corporelle
- infestation
- dysmorphophobique (laideur, taille exagérée parties corps)
- odeurs corporelles
- maladie grave
- syndrome cotard : convaincu de la détérioration et pourissement de nos organes

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44
Q

décrire trouble délirant ératomaniaque

A

convaincu qu’une personne est amoureux de lui (souvent de statut élevé ex : célébrité)

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45
Q

décrire trouble délirant mégalomaniaque

A

conviction davoir un grand talent non reconnu et compréhension profonde des choses ou avoir fait découvertes importantes

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46
Q

décrire trouble délirant type jalousie

A

conviction des infidélités de son partenaire (amplification ou mauvaise interprétation de faits anodins)

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47
Q

décrire trouble délirant de type mixte

A

aucun thème prédominant

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48
Q

décrire trouble délirant de type non spécifié

A

croyance délirante dominante pas clairement identifiée ou pas décrite dans un des sous types spécifié

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49
Q

quelles sont les manif cliniques des troubles délirants

A

patients généralement apparence soignée, mais peuvent sembler étranges/excentriques
examen fonctions mentales sup normal mis à part délire

  • affect cohérent avec délire
  • patients ont pas d’hallucinations proéminentes ou soutenues (sauf infestation ou putréfaction)
  • orientés dans le temps, espace et personne (sauf ds délire)
  • altération du contenu de la pensée!!! :
    délire : convictions erronées, irréductibles par la logique et non conforme aux croyances de son groupe; délires relativement plausibles présenté de facon claire et le patient est convaincu/convaincant
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50
Q

v ou f
les délires dans troubles délirants sont souvent teinté par culture

A

vrai
ex : nord américain pense se faire surveiller par syst electronique

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51
Q

v ou f
patients délirant nont pas dautre trouble de pensée

A

vrai

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52
Q

décrire criteres dx du trouble schizophrénique

A

A. Présence d’au moins 2 des symptômes suivants, chacun pendant une proportion significative de temps durant une période d’un mois. Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé (déraillements fréquents ou incohérence)
4. Comportement désorganisé ou catatonique
5. Symptômes négatifs (diminution de l’expression émotionnelle ou aboulie) - rarement présents; indiquent mauvais pronostic
B. Un épisode trouble dure plus de 1 mois mais moins de 6 mois. (Quand le diagnostic doit être fait sans attendre la guérison, on peut qualifier celui-ci de « provisoire »)
C. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés
1. Soit parce qu’aucun épisode dépressif caractérisé ou maniaque n’a été présent conjointement avec les symptômes de la phase active.
2. Soit parce que si des épisodes thymiques ont été présents pendant les symptômes de la phase active, leur durée totale a été brève par rapport à la durée des périodes actives et résiduelles de la maladie elle-même.
D. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale
Spécifier si :
 Avec caractéristiques de bon pronostic : au moins 2 de ces éléments :
o Survenue des symptômes psychotiques à l’intérieur des 4 semaines suivant les premiers changements observables du comportement ou du fonctionnement habituels
o Confusion ou perplexité
o Bon fonctionnement social et professionnel prémorbide
o Absence d’émoussement ou d’affect plat.
 Sans caractéristiques de bon pronostic : Moins de 2 des caractéristiques ci-dessus sont présentes
Spécifier si :
 Avec catatonie
Spécifier la sévérité actuelle (pas obligatoire pour le diagnostic): estimation quantitative se faisant à l’aide d’une cote de tous les symptômes négatifs et positifs sur une échelle de 0 à 4.

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53
Q

quelles sont les manif cliniques du trouble schizophréniforme

A
  • trouble aigu ayant debut rapide (pas de prodrome)
  • pas tendance a devenir de moins en moins fonctionnels pendant lepisode et reviennent au fonctionnement de base après lepisode
  • des fois, plusieurs episodes peuvent survenir espacés de longues periodes de rémission complete
  • si sx persistent plus de 6 mois -> schizophrénie
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54
Q

critères dx de la schizophrénie

A

A. Présente au moins 2 des symptômes suivants, pendant une proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois. Au moins 1 des symptômes (1) (2) ou (3) doit être présent:
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé (incohérence ou déraillement fréquents)
4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
5. Symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression émotionnelle)
B. Durant une portion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur, tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène personnelle, est passé d’une façon marqué en-dessous du niveau atteint avant le début du trouble (ou, quand le trouble apparaît à l’enfance ou à l’adolescence, le niveau prévisible de fonctionnement interpersonnel, scolaire ou professionnel n’a pas été atteint).
C. Des signes continus de trouble persistent depuis au moins 6 mois. Durant cette période, les symptômes qui remplissent les critères A (c.-à-d. les symptômes de la phase active) doivent avoir été présents pendant au moins 1 mois (ou moins en cas de traitement efficace); dans le même laps de temps des symptômes prodromiques ou résiduels peuvent également se rencontrer. Pendant ces périodes prodromiques ou résiduelles, les signes du trouble peuvent ne se manifester que par des symptômes négatifs, ou par deux ou plus des symptômes listés dans le critère A mais présents sous une forme atténuée (ex: croyances étranges ou expériences de perceptions inhabituelles).
D. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés
1. Soit parce qu’il n’y a pas eu d’épisode maniaque ou dépressif caractérisé concurremment avec la phase active des symptômes
2. Soit, si des épisodes de troubles de l’humeur ont été présents pendant la phase active des symptômes, il étaient présents seulement pendant une courte période de temps sur la durée totale des phases actives et résiduelles de la maladie.
E. Le trouble n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre condition médicale
F. S’il existe des antécédents de trouble du spectre de l’autisme ou de trouble de la communication débutant dans l’enfance, le diagnostic additionnel de schizophrénie est posé seulement si des symptômes hallucinatoires ou délirants importants, en plus des autres symptômes de schizophrénie nécessaires au diagnostic, sont aussi présents pendant au moins 1 mois (ou moins en cas de traitement efficace).
Spécifier si :
Les spécifications ne doivent être utilisées qu’après une durée d’un an du trouble
 Premier épisode, actuellement dans épisode aigu (épisode où tous les critères sont remplis)
 Premier épisode, actuellement en rémission partielle (critères partiellement remplis)
 Premier épisode, actuellement en rémission totale (aucun critère rempli)

 Multiples épisodes, actuellement dans épisode aigue
 Multiples épisodes, actuellement en rémission partielle
 Multiples épisodes, actuellement en rémission totale
 Continu
 Non spécifié

Spécifier si :
 Avec catatonie (voir à la fin de l’objectif)
Spécifier la sévérité actuelle (pas obligatoire pour le dx): estimation quantitative se faisant à l’aide d’une cote de tous les symptômes négatifs et positifs sur une échelle de 0 à 4.

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55
Q

quelles sont les manif cliniques de la schizophrénie : APPARENCE

A
  • peuvent devenir agité ou violent en réponse a hallucinations
  • catatonie possible
  • négligés, malpropres, habillé trop chaud, tics, maniérisme, imitation du comportement du médecin (échopraxie)
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56
Q

quelles sont les manif cliniques de schizophrénie : PERCEPTIONS

A
  • hallucinations (auditives (vois menacantes, 2 voix qui discutent)&raquo_space; visuelles, olfactives, tactiles, gustatives)
  • illusions (aussi présent dans phase prodromique de la maladie)
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57
Q

quelles sont les manif cliniques de la schizophrénie : CONTENU DE LA PENSÉE

A
  • délires désorganisés : persécutoire, grandiose, religieux ou somatique
  • peuvent penser que leurs pensées sont controlées ou qu’ils controlent evenements externes
  • forte préoccupation pr idées ésotériques, symboliques, psychologiques, philosophiques
  • perte des frontières de l’ego (idées de référence, identité cosmique, doute sur leur genre/orientation sexuelle)
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58
Q

quelles sont les manif cliniques de la schizophrénie : FORME DE LA PENSÉE

A
  • associations laches, incohérence, pensée tangentielle (perte du fil du discours, qui suit des idées provenant de stimuli extérieurs), pensée circonstantielle, néologismes, salade verbale, mutisme
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59
Q

quelles sont les manif cliniques de la schizophrénie : PROCESSUS DE LA PENSÉE

A
  • lorsqu’on demande au patient deffectuer une tache concrète, on peut observer une fuite de pensée, bloc de pensée, déficit dattention, pauvreté du contenu de la pensée, pauvre capacité dabstraction
  • controle de la pensée (forces extérieures controlent ce que le patient pense/ressent) et le thought broadcasting (patient pense que gens peuvent lire ses pensées ou qu’elles sont diffusées à tv)
60
Q

quelles sont les manif cliniques de la schizophrénie : AFFECT

A

dans les extremes : anhédonie jusqua inapproprié et hyperréactif (rage, anxiété, joie intense)

61
Q

quelles sont les manif cliniques de la schizophrénie : VOLONTÉ

A
  • pulsion ou motivation inappropriées (impulsivité associée aux idées délirantes)
62
Q

quelles sont les manif cliniques de la schizophrénie : SENSORIUM ET COGNITION

A
  • inattention -> peut rendre leval de memoire difficile
  • orientés dans temps, espace, personne
  • perturbation tx de linfo
  • déficit cognitifs subtils : attention, mémoire travail et épisodique, fct exécutives
  • QI dans moyenne
  • peu d’insight de nature de leur trouble et la sévérité
63
Q

quelles sont les manif cliniques de la schizophrénie : SIGNES PHYSIQUES

A
  • signes neuro non localisés : réflexes primitifs, astéréognosie, dysdiadococinésie, grimaces,déficits motricité fine, tics, dyskinésies, saccades oculaires, bcp clignements
  • aphasie parfois avec absence prosodie, apraxie, confusion g/d
64
Q

quelles sont les manif cliniques de la schizophrénie : FONCTIONNEMENT INTERPERSONNEL

A
  • perte de sensibilité sociale
  • retrait social
  • violence, agressivité (FR : idées delirantes persécution, ATCD violence, déficits neuro)
  • suicide : tentative 20-50% patients; 5-6% en meurent (out of the blue)
    *FR : épisode dépressif majeur, jeunes hommes ambitieux qui ont eu grand déclin fonctionnel, hallucinations de commande et abus substance
  • homicide : pas plus à risque que pop normale
    *FR: histoire violence, hallucinations ou délires de violence
65
Q

expliquer l’implication de la dopamine pour psychoses/schizo

A

la dopamine est responsable de la « saillance émotionnelle », i.e. donne une signification appropriée aux évènements en fonction du contexte, afin de transformer un stimuli neutre en une entité attrayant ou effrayante. La DA de la voie mésolimbique transforme la saillance en motivation pour l’action : elle influe alors sur l’action pour obtenir une récompense ou éviter une punition.

66
Q

comment la dopamine est elle en psychose

A

plus grande synthèse de DA, décharge plus importante de DA suite à une stimulation, plus grande quantité de dopamine dans les synapses  il y a donc une libération erratique de DA sans égard au contexte. Entraîne :
1) Augmentation de la vigilance aux stimuli  attribution de saillance aberrante à des perceptions banales (les évènements anodins prennent une grande signification pour l’individu).
2) Tentative d’explication des expériences inhabituelles afin de résoudre la perplexité et la confusion vécues par l’individu  la saillance expliquer donc les délires dans la schizophrénie

67
Q

que permettent les antipsychotiques atypiques

A

vivre des situations sans leur accorder dimportance excessive

68
Q

critères dx des troubles schizoaffectifs

A

A. Période ininterrompue de maladie pendant laquelle sont présents à la fois un épisode thymique caractérisé (dépressif ou maniaque) et le critère A de la schizophrénie.
N.B. : En cas d’épisode dépressif majeur, le critère A1 (humeur dépressive) doit être présent.
B. Idées délirantes ou hallucinations pendant au moins 2 semaines sur toute la durée de la maladie, en dehors des épisodes thymiques caractérisé (dépressif ou maniaque)
C. Les symptômes qui répondent aux critères d’un épisode thymique caractérisé sont présents pendant la majeure partie de la durée totale des périodes actives et résiduelles de la maladie.
D. La perturbation n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre condition médicale.
Spécifier si :
 Type bipolaire : épisode de manie (avec ou sans épisodes dépressifs)
 Type dépressif : seulement épisodes dépressifs
Spécifier si :
 Avec catatonie
Spécifier si :
 Premier épisode ou épisodes multiples ou continu
 En phase aiguë, en rémission partielle ou en rémission complète
Spécifier la sévérité actuelle (pas obligatoire pour le diagnostic): estimation quantitative se faisant à l’aide d’une cote de tous les symptômes négatifs et positifs sur une échelle de 0 à 4.

69
Q

critères dx trouble psychotique induit par substance/médicament

A

A. Présence d’un ou des deux des symptômes suivants :
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
B. Mise en évidence par l’anamnèse, l’examen physique ou les examens complémentaires que (1) et (2) sont présents :
1. Les symptômes du critère A sont apparus pendant ou peu de temps après une prise, médicamenteuse, une intoxication ou un sevrage d’une substance.
2. La substance/médication en cause est capable de produire les symptômes du critère A
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique non induit par une substance/médication.
(Preuve d’un trouble psychotique indépendant : Les symptômes ont précédé le début de la prise de la substance/du médicament ; les symptômes persistent pendant une période prolongée après la fin du sevrage aigu ou d’une intoxication grave (p . ex. : environ 1 mois) ; ou il existe d’autres preuves d’un trouble psychotique indépendant, non induit par une substance/un médicament (ex. ATCD d’épisodes récurrents non induits))
D. La perturbation ne se déroule pas exclusivement au cours d’un syndrome confusionnel.
E. La perturbation cause une détresse significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou d’autres domaines importants
Spécifier si :
 La substance en cause
Spécifier si :
 Avec début au cours d’une intoxication
 Avec début au cours d’un sevrage
Spécifier la sévérité actuelle (pas obligatoire pour le diagnostic): estimation quantitative se faisant à l’aide d’une cote de tous les symptômes négatifs et positifs sur une échelle de 0 à 4.
N.B. : Ce diagnostic ne devrait remplacer celui d’intoxication/sevrage à une substance que lorsque les symptômes du critère A dominent le tableau clinique et qu’ils sont assez sévères pour nécessiter une prise en charge clinique

70
Q

revoir critère dx du trouble dépressif avec caractéristiques psychotiques (ancien app)

A

*lorsqu’un patient remplit tous les critères d’un épisode dépressif caractérisé et qu’il a des sx psychotiques

71
Q

critères dx d’une catatonie associée à un autre trouble mental (spécification de type catatonie)

A

A. Le tableau clinique est dominé par au moins 3 des symptômes suivants :
1. Stupeur (absence d’activité psychomotrice, pas de relation active avec l’environnement)
2. Catalepsie (induction d’une posture passivement et contre la gravité)
3. Flexibilité cireuse (résistance légère ou nette lorsqu’induite par l’examinateur)
4. Mutisme (absence ou quasi-absence de réponse verbal; à exclure si secondaire à aphasie connue)
5. Négativisme (opposition ou absence de réponse à des instructions ou à des stimuli extérieurs)
6. Prise de posture (maintien actif, contre la gravité, d’une posture prise spontanément)
7. Maniérisme (caricature bizarres ou solennelles d’action ordinaires)
8. Stéréotypie (mouvements non dirigés vers un but, répétitifs et anormalement fréquents)
9. Agitation, non influencée par des stimuli externes
10. Expression faciale grimaçante
11. Écholalie (répétition des paroles d’un autre)
12. Échopraxie (répétition des mouvements d’un autre)

**voir p55 pr trouble catatonique du a autre affection médicale (mm sx)

72
Q

qu’est-ce qu’un symptome positif de psychose (déf)

A

sx positifs sajoutent aux pensées usuelles de l’individu (ce sont des manif productives de la maladie sous forme d’hallucinations et délires survenant ds phase aigu de schizophrénie = décompensation psychotique)

73
Q

v ou f
les sx positifs sont souvent transitoires et pas tous présents en meme temps

A

vrai

74
Q

définir l’hallucination

A

perception sensorielle en absence de stimuli réel

75
Q

quel type d’hallucination retrouve t on le plus souvent en schizophrénie

A

auditives !!

76
Q

comment différencier une psychose secondaire à une affection médicale/aux drogues d’une psychose

A

pendant les hallucinations d’une psychose, le patient est éveillé et non confus et essaie de proposer une explication délirante

77
Q

décrire les hallucinations auditives

A
  • commence par bruits, sons confus, mots indistincts et progresse avec maladie vers phrases prononcées par voix identifiables (insultes, ordres)
  • peut etre plusieurs voix (conversation entre 2) qui commente ses pensées et actions et patient peut répliquer (soliloque)
  • voix : 25% bienveillantes, 25% mixtes et 50% malveillantes
  • peuvent etre constantes ou en épisodes
78
Q

décrire les hallucinations visuelles

A
  • personnages distincts ou flous, réels ou mystiques (hallucinations d’animaux sont raresa ds schizo; surviennent plutot dans les cas de psychoses secondaires à affections médicales, intox ou sevrage)
79
Q

décrire hallucinations cénesthésiques

A
  • perceptions tactiles bizarres (ex : brulure), attouhements inconvenants ou impression que l’intérieur du corps est en train de se transformer
  • peuvent survenir ds schizo mais plus souvent ds psychoses liées à intox/sevrage de drogues psychostimulantes (ex : insectes sous peau)
80
Q

décrire hallucinations olfactives et gustatives

A
  • olf : odeurs horribles, putréfaction, brulure
  • gustatif : changement de gout, pense avoir été empoisonné
    *faut penser à causes plus organiques (ex: tumeur ou épilepsie) mais schizo pas impossible
81
Q

définir un délire

A

conviction erronée, irréductible par la logique qui est le résultat de distorsion dans la facon dont une personne s’explique ses perceptions inhabituelles ou des événements

82
Q

quel genre de distorsions voit on en délires

A
  • biais de type «sauter aux conclusions» : déduction fondée sur trop petite qté d’info
  • biais d’attribution : croire que certaines pensées/émotions/comport. proviennent d’influences externes
  • déficits de la théorie de l’esprit : incapacité à prédire ou à expliquer adéquatement comportement des autres en se représentant leurs états mentaux
    *les patients schizo ont misère à lire entre lignes et saisir ironie, sarcasme, humour, etc donc ça mène à des erreurs de jugement social ou même idées paranoides
83
Q

par quoi sont caractérisés les délires en schizo

A

leur bizarrerie; repose sur élucubrations absurdes, grincantes
la plupart ont un insight sur leurs délires (savent que c fou) et ne révèlent leurs perceptions bizz que dans climat de confiance

84
Q

définir les associations incohérentes d’idées

A

trouble de l’organisation de la pensée qui fait perdre au langage sa valeur de communication en le rendant incompréhensible pr l’interlocuteur
= incapacité d’utiliser les mots selon un sens approprié et suivre règles de syntaxe

85
Q

à quoi est du le trouble de l’organisation de la pensée

A

hypofrontalité

86
Q

quelles sont les diverses formes du trouble de lorganisation de la pensée

A
  • déraillement ou discours tangentiel : glissement d’idées dans un discours spontané, la réponse s’éloigne du but
  • illogisme : forme de discours ou les conclusions émises ne suivent pas la logique
  • néologisme : création de nouveaux mots (sx rare mais typique de schizo)
  • jargonaphasie : salade de mot, presque incompréhensible, sons/onomatopées
87
Q

qu’est-ce qui cause la désorganisation du comportement en schizophrénie

A

la capacité d’anticipation faible en raison de l’hypofrontalité + le raisonnement perturbé à cause du délire

88
Q

comment se manifeste la désorganisation du comportement

A

le patient accomplit actions erratiques, sans but que l’entourage trouve bizarre (contrariement au TB, les actions erratiques sont pas dirigées vers un but)
patient peut etre imprévisible ou s’enfermer ds retrait méfiant pouvant aller à la stupeur catatonique silencieuse

89
Q

qu’est-ce qu’un sx négatif

A

absence de comportement attendu (diminution des aptitudes usuelles d’un individu)

90
Q

v ou f
les sx négatifs sont des sx précurseurs de la schizophrénie

A

vrai
leur apparition insidieuse des le debut de la maladie présage une évolution plus morbide

91
Q

est ce que les sx negatifs persistent après la disparition des sx positifs

A

OUI
ce sont des sx résiduels souvent permanents

92
Q

v ou f
les sx negatifs sont souvent la raison de consultation des patients

A

NON souvent pas remarqués

93
Q

donner ex de sx négatifs

A

affect inapproprié, aplati ou émoussé
alogie
aboulie/apathie
anhédonie et asocialité
déficit d’attention

94
Q

qu’est-ce qui peut accompagner les délires et hallucinations pendant la phase aigu symptomatique

A

réponse émotive incongrue et excessive (affect inapproprié)
- personne parle tt seule devant tv
- rire en parlant de sujets macabres

95
Q

que remarque t on quand l’affect devient émoussé ou aplati

A

*surtout après qlq années devolution
on remarque que physionomie, regard et intonation de voix nexpriment plus de nuance émotive (ex : patient se coupe doigt pr obéir à hallucination dit sans expression et de facon monotone «vous feriez mieux de m’hospitaliser avant que je me coupe la main»)

96
Q

le manque d’expressivité affective prend quelles formes

A
  • fixité de l’expression faciale, visage inexpressif, perte du sourire
  • rareté des gestes et mouvements corporels expressifs des bras/mains/tête
  • pauvreté du contact visuel, regard terne
  • manque d’intonation vocale, discours monotone sans accentuation sur mots importants
97
Q

définir l’alogie et comment elle se manifeste

A

= difficulté de conversation qui se manifeste par :
- manque d’initiative pr amorcer ou entretenir convo
- augmentation délai de réponse à qst
- pauvreté discours, réponses évasives et breves
- interruption subite de convo, blocage

98
Q

quelles sont les manif de l’aboulie/apathie

A
  • manque d’énergie physique (patient passe plupart du temps à rien faire)
  • négligeance ds hygiène et apparence personnelle
  • manque d’É et intérêt pr commencer et finir taches
  • manque persistance au travail (insouciance et négligeance)
99
Q

définir anhédonie et asocialité et leurs manifs

A

anhédonie = perte de plaisir à socialiser
asocialité = manque dinteret social

manif :
- perte dinteret ds activités de détente (patient na pas de plaisir à participer à des activités agréables)
- diminution de qualité et qté des activités récréatives/loisirs
- incapacité à entretenir relations intimes avec membres de famille
- effritement des relations avec amis
- rareté des activités sexuelles impliquant contacts avec autres personnes

100
Q

quelles formes peut prendre le déficit de lattention

A
  • inattention sociale
  • manque dattention ds activités ou travaux demandant concentration
101
Q

v ou f
les troubles cognitifs sont présents chez 50% des schizo et sont les premiers sx à apparaitre (prodrome)

A

f
85%

102
Q

est-ce que les sx cognitifs persistent après extinction sx positifs

A

oui, longtemps

103
Q

par quoi sont caractérisés les sx cognitifs

A

une difficulté à réagir aux stimuli appropriés et à inhiber ou filtrer les stimuli inappropriés qui viennent interférer avec tx de linfo et production de réponses adéquates (cerveau submergé par trop de stimuli)

104
Q

v ou f
lhabileté a former des concepts abstraits est atteinte en schizo

A

oui

105
Q

quels sont les troubles cognitifs au coeur des manif schizo

A
  • trouble d’attention, concentration, faible tolérance à l’effort mental
  • trouble de mémoire
  • troubles des fonctions exécutives
106
Q

décrire les troubles d’attention, concentration et tolérance à effort mental

A

o L’attention sélective ou la concentration est souvent altérée.
o Prend du temps à répondre aux questions, à réagir aux situations demandant une réponse rapide.
o Difficulté à extraire l’information spécifique dans un contexte comportant plusieurs informations parce qu’elles sont très sensibles à l’interférence (attention)

107
Q

décrire trouble de mémoire

A

o Altération de la mémoire de travail
 Oubli d’accomplir des tâches de la vie quotidienne
 Difficulté à raconter ce qu’il lit, à suivre une conversation ou à se rappeler ce que les autres disent
 Le patient n’est plus en mesure d’effectuer plusieurs tâches simultanément en se souvenant où il en est rendu dans chacune d’elle
o Altération de la mémoire contextuelle et de source
 Incapacité à se souvenir du lieu ou du moment où est survenu un événement particulier  perte de cohérence de l’expérience de remémoration consciente qui se rapproche des sensations de morcellement et de l’absence de continuité dans la psychose.
o Altération de la mémoire autobiographique
 Le patient oubli des périodes de son histoire personnelle, dont ses multiples hospitalisations.
 Il est incapable de mettre à jour la représentation de Soi et il continue à se percevoir selon son Moi d’autrefois.

108
Q

décrire les troubles exécutifs

A

o Manifestations reliées à l’hypofrontalité
 Difficulté à formuler, initier et exécuter un plan d’action en vue de résoudre un problème.
 Difficulté à planifier, à conceptualiser les gestes nécessaires à la réalisation d’une tâche, à organiser des séquences d’actions pour atteindre un but, à anticiper les conséquences
o Manque de flexibilité cognitive : Difficulté à s’adapter au contexte environnemental
o Manque de discernement, de vérification et d’autocritique dans l’accomplissement d’une tâche

109
Q

décrire les troubles exécutifs

A

o Manifestations reliées à l’hypofrontalité
 Difficulté à formuler, initier et exécuter un plan d’action en vue de résoudre un problème.
 Difficulté à planifier, à conceptualiser les gestes nécessaires à la réalisation d’une tâche, à organiser des séquences d’actions pour atteindre un but, à anticiper les conséquences
o Manque de flexibilité cognitive : Difficulté à s’adapter au contexte environnemental
o Manque de discernement, de vérification et d’autocritique dans l’accomplissement d’une tâche

110
Q

v ou f
Les personnes atteintes de schizophrénie perçoivent fort bien la présence des déficits cognitifs qui les affligent mais ils ne savent pas comment les corriger

A

v

111
Q

qsq un etat prémorbide

A

Des symptômes prémorbides sont souvent la première évidence de la maladie, mais ils ne sont souvent reconnus que rétrospectivement. Caractéristiquement, ces symptômes débutent à l’adolescence et sont suivis par le développement de symptômes prodromiques après quelques jours ou quelques mois.

112
Q

nommer caractéristiques de letat premorbide

A

 Personnalités du groupe A (schizoïde et schizotypique) ou trouble de la personnalité limite.
 Enfance : peu d’amis.
 Adolescence : pas d’amis proches, pas de fréquentations, évitent les sports d’équipes, aiment regarder la télé et écouter de la musique, les jeux vidéo,
o Apparition soudaine de comportement obsessif-compulsif
 Symptômes somatiques : céphalées, maux de dos et musculaire, faiblesse, problèmes digestifs
o Diagnostic initial peut être : trouble de simulation, syndrome de fatigue chronique, trouble de somatisation
 Les proches remarquent que la personne a changé et qu’elle ne fonctionne pas bien dans les sphères sociales, personnelles et occupationnelles.
 Intérêt nouveau pour les idées abstraites, la philosophie, les questions occultes ou religieuses (découverte mystique)
 Attitude plus étrange, affect anormal, discours inhabituel, idées étranges, expériences perceptuelles étranges

113
Q

qsq la phase prodromique

A

Des changements sociaux ou environnementaux peuvent précipiter les symptômes inquiétants. (prémorbide → prodromique)
La phase prodromique peut durer 1 an ou plus, avant l’apparition de symptômes psychotiques francs (qui mènent habituellement à la 1ière consultation en psychiatrie). Elle est généralement déclenchée par des stresseurs

114
Q

nommer caractéristiques de la phase prodromique

A

 Symptômes négatifs
 Détérioration continue du niveau de fonctionnement
o Diminution de l’hygiène personnelle, des résultats scolaires et du réseau social
 Sentiment de malaise qui s’aggrave plus la désorganisation mentale progresse (anxiété), jusqu’à ce que le sentiment de perte de contrôle devienne morcelant et inhibant
o Fréquent que les premières consultations en psychiatrie soient pour un trouble anxieux grave, qui se transforme ensuite en symptomatologie psychotique.
o Solutions trouvées par le jeune :
 Retrait social
 Toxicomanie (effet calmant, mais précipite le processus psychotique)
 Activités compulsives (ritualisation permet de contrecarrer le désordre qui s’installe dans ses pensées)
 Découverte mystique (cherche des explications, mais ceci approfondit une pensée de plus en plus idiosyncrasique)
 Inversion du cycle éveil-sommeil, rêves qui deviennent effrayants
 Début de perceptions étranges concernant son entourage ou son propre corps, ce qui le perturbe
 Plaintes somatiques vagues, asthénie

115
Q

v ou f
en phase prodromique, il est possible davoir des hallucinations

A

oui mais moins intenses

116
Q

par quoi est caractérisé un episode psychotique

A

sx positifs

117
Q

qsq le DUP

A

duree de psychose non traitée : Période entre le début du prodrome et la première consultation en psychiatrie. Plus elle est longue, plus grand est le risque que s’installe une neurotoxicité ou un rejet social secondaire à la psychose.

118
Q

qd survient le début de la schizophrénie véritable

A

au début de l’âge adulte en raison des importants stresseurs que comporte cette période (individuation par rapport à la famille, formation et maintien d’un réseau social, découverte de l’amitié et de la sexualité, développement d’intérêt, etc.), qui viennent submerger un individu déjà vulnérable.

119
Q

comment est le cours classique de la schizo

A

exacerbations et rémissions :
1) Après le 1er épisode psychotique, le patient se rétablit graduellement et peut ensuite fonctionner relativement normalement pendant une longue période.
2) Habituellement, il y a ensuite des rechutes.
3) Une détérioration supplémentaire dans le fonctionnement de base du patient suit chaque rechute psychotique
o Cette impossibilité de retour au fonctionnement de base entre chaque rechute est la distinction majeure entre la schizophrénie et les troubles de l’humeur.
o Le modèle de la maladie des 5 (2?) premières années suivant le diagnostic indique généralement l’évolution de la maladie pour cette personne
 Une prise en charge pendant les 5 premières années permets de prévenir la détérioration liée aux rechutes.
4) Au fur et à mesure que le temps passe, les épisodes aigus de symptômes positifs se font de plus en plus rares, et ce sont les symptômes négatifs qui persistent (et qui peuvent même augmenter en sévérité).
5) Phase résiduelle : les symptômes négatifs dominent
o Affect émoussé, ralentissement psychomoteur, passivité et manque d’initiative, pauvreté du discours, pensée logique ou bizarre, comportement excentrique, perceptions insolites et retrait social
o S’il y a des hallucination ou des délires, ils sont moins fréquents et moins chargés émotivement ; le patient est capable de garder un discours cohérent.

120
Q

v ou f
Les 2 premières années post-diagnostic indiquent l’évolution générale de la maladie pour cette personne

A

v

121
Q

décrire l’évolution et pronostic de la schizo

A

 25% des patients ont une évolution favorable :
o Rémission des symptômes OU
o Une seule hospitalisation suivie d’un retour au niveau de fonctionnement antérieur OU
o Une adaptation sociale convenable sans traitement.
 50-60% peuvent supprimer leurs symptômes aigus (ou au moins espacer les rechutes et avoir une existence paisible à l’extérieur de l’hôpital) à l’aide d’une prise continue d’antipsychotiques.
 5-15% se chronicisent et demande un environnement protégé.
 7-10% se suicident.

122
Q

quels sont les facteurs de bon pronostic pour un épisode psychotique

A
  • sexe féminin (sauf si début de médication survient très tôt- pck femmes ont + de sx positifs)
  • mariage
  • pas d’abus de drogue
  • pas ATCD familial schizo/psychose
  • bon fonctionnement prémorbide
  • début plus tardif
  • début aigu de la maladie
  • sx positifs
  • peu de troubles cognitifs
  • capables d’autocritique
  • intervention précoce
  • bonne réponse initiale au tx
  • pas d’anomalies structurales cérébrales (hypertrophie ventricules du à hypertrophie hippocampe, amygdale, thalamus, lobe temporal)
123
Q

quels sont les facteurs de mauvais pronostic pour un épisode psychotique

A
  • sexe masculin
  • célibat/solitude
  • drogues
  • ATCD fam schizo/psychose
  • ATCD aggressivité/difficultés enfance
  • début précoce
  • début insidieux
  • sx négatifs
  • troubles cognitifs
  • manque d’autocritique
  • gros DUP
  • résistance au tx
  • mauvaise compliance au tx
  • acathésie, parkinsonisme suite au tx
124
Q

qu’est-ce que l’intervention précoce (tx de schizophrénie)

A
  • se base sur le principe du DÉPISTAGE des individus à risque (dans le prodrome) et sur fait de TRAITER le plus tot pr optimiser résultats
  • permet instauration rapide de tx pouvant atténuer conséquences (cliniques et psychosociales) de la maladie pr patient et sa famille
125
Q

en quoi consiste le tx biologique en phase aigu de schizo

A

hospitalisation first et ensuite :
antipsychotiques et benzo fonctionnent bien pr calmer patients relativement rapidement (traitent bien sx positifs en phase aigu)

126
Q

v ou f
le seul faisceau dopaminergique qu’on veut bloquer est le mésolimbique (régule les émotions associés aux sx positifs)

A

vrai

127
Q

quel est le mécanisme d’action et les effets secondaires des antipsychotiques typiques de 1ere génération (neuroleptique classique : halopéridol, chlorpromazine)

A

méca : antagoniste dopaminergique
effets : troubles du mouvement (dyskinésie, parkinsonisme)

128
Q

quel est le mécanisme d’action et les effets secondaires des antipsychotiques atypiques de 2eme génération (quetiapine, olanzapine, clozapine…)

A

méca : antagoniste des récepteurs dopaminergiques et sérotoninergiques agissant a/n mésolimbique surtout
effets : prise de poids (troubles métabo)

129
Q

quel est le mécanisme d’action et les effets secondaires des antipsychotiques atypiques de 3e gén (aripiprazole)

A

méca : agoniste partiel des récepteurs dopamine et sérotonine + antago dopaminergique
effets : nervosisme, perte de poids

130
Q

pourquoi est il important de discuter des effets secondaires avec les patients

A

parce que des fois il vont avoir des effets et pas savoir comment les expliquer et vont donc cesser leur médication

131
Q

quels sont les effets secondaires généraux des antipsychotiques

A

sédation
gain de poids/troubles métabo
effet atrophique (anticholin.) : bouche sèche, constipation, vision embrouillée
trouble sexuel
effet extrapyramidal (parkinson, dystonie, acathésie) : surtout 1ere gén
dyskinésie tardive (surtout 1ere gén)

132
Q

en phase aigu de schizo, quels sont les tx psychologiques (acceptation du tx)

A

le patient peut arriver aggressif, anxieux et il faut instaurer une relation de confiance first!!
APPROCHE EN 4 ÉTAPES pour aider patient à accepter son traitement :
- écoute active
- empathie : prendre en considération pdv patient
- accord : thérapeute met accent sur ce qu’il a en commun avec patient (confiance)
- partenariat : définir objectifs sur lesquels on peut travailler

133
Q

en phase aigu de schizo, en quoi consiste la thérapie psychoéducative

A

enseignement des sx et du tx au patient et à ses proches

134
Q

en phase aigu de schizo, en quoi consiste le traitement social

A

thérapie du milieu!!
- vise à favoriser lenvironnement le plus propice à une résorption des sx positifs -> vise à résoudre des problèmes concrets en se basant sur les principes suivants :
1. réduction des stimulations (en raison de l’hypersensibilité aux stimuli, patient a besoin d’un milieu plutot calme surtout en phase aigu)
2. surveillance et réconfort
3. encouragement à l’hygiène personnelle

135
Q

quels sont les tx biologiques en phase de stabilisation et de maintien

A

autant que possible, un antipsychotique qui entraine le moins d’effets indésirables pr assurer confort du patient :
- préconiser doses faibles ou modérées mieux tolérées à long terme = meilleure observance
- préconiser formes injectables à longue action (dure 1 mois) ou réduire autant que possible le nbr de prises/jour
- clozapine est le plus efficace malgré effets secondaires et nécessité d’un suivi hématologique serré

136
Q

quand considère t on la clozapine

A
  • pas deffets satisfaisants lors du tx avec 2 antipsychotiques de classes différentes pendant au moins 6 sem à doses satisfaisantes
  • intolérance du patient aux effets indésirables non réduit par ajout d’antiparkinsoniens
137
Q

combien de temps on continue le tx si on est au :
A) Premier épisode
B) 2eme épisode
C) 3e épisode ou si 1er épisode avec dangerosité OU si persistance de sx résistants à médication

A

A) 1-2 ans après rémission complète des sx
B) 5 ans
C) 45 ans ou à vie

138
Q

est-ce que l’interruption du tx est recommandé dans les cas d’histoire familiale ou de début précoce

A

NON

139
Q

que fait-on en cas de rechute

A

on diminue progressivement dose en 1-2 ans (réduire de 25% à chaque 3-6 mois)
** 4/5 vont faire rechute

140
Q

quels sont les objectifs des tx psycho en phase de maintien

A

*effet des thérapies se manifeste rapidement qd elles s’ajoutent à la médication
elles visent :
- développement alliance, relation confiance
- répétition d’info à propos de maladie (psychoéducation)
- augemtnation de l’adhésion au tx
- prévention des rechutes en détectant signes précoces
- résolution de problemes quotidiens
- prise de conscience de sa vulnérabilité personnelle et comment la gérer

141
Q

quelle méthode de psychothérapie est la plus utile pour aider le patient à prendre conscience de sa propre vulnérabilité et comment la gérer

A

TCC a pr objectif l’amélioration de l’adaptation à l’expérience psychotique et d’aide au patient afin de l’aider à développer un nouveau modèle explicatif de ce vécu afin de diminuer sa détresse et de mieux s’adapter à la réalité (ex : personnes rient de l’autre cote de la rue, ca veut pas dire qu’ils rient de toi)

142
Q

pourquoi les interventions sociales sont pertinentes dans le tx de la schizo en phase de maintien

A

l’identification des sources de stress sociaux (isolement, hébergement précaire, pauvreté, etc) et la réducation de leurs effets est premier niveau d’intervention!!
ensuite, travailler à optimiser capacités de la personne pr qu’elle s’adapte mieux au stress

143
Q

comment la famille peut jouer role dans précipitation des rechutes

A

mauvaise compréhension de la maladie et des raisons pr lesquelles médication est nécessaire = milieu de vie et famille contribuent aux rechutes
*mais peuvent jouer role constructif si ils sont bien informés et soutenus (THÉRAPIES PSYCHOÉDUCATIVES FAMILIALES)

144
Q

qu’est-ce que l’entrainement aux habiletés sociales

A

tranquillement, on apprend aux patients à avoir conversation, exprimer leurs émotions et opinions (éviter stimulation émotive trop précoce qui déclencherait expression affective trop intense)

145
Q

qu’est-ce que la THC (cannabis) peut provoquer

A
  • sx psychotiques (hallucinations, idées délirantes, altération des perceptions surtout chez vulnérables à la psychose) -> part en 1 sem
  • délire
  • sx anxieux