APP4 : psychoses Flashcards
quelles sont les 2 grandes maladies mentales décrites par Emil kraepelin en 1900
- démence précoce : regroupe hébéphrénie, paranoia, catatonies (évolution morbide, caractérisé par sx d’hallucinations, délires, diminution attention, négativisme, manque jugement)
- psychose maniaco-dépressive : n’évolue pas vers la détérioration mentale
que fait Eugen bleuler en 1911 p/r au dx de démence précoce
il le remplace par la schizophrénie et enlève le critère de détérioration (il remarque surtout une fragmentation de la personnalité)
expliquer le concept de fragmentation de la personnalité
il y a dislocation (perte de l’unité et cohérence de l’activité mentale) et discordance idéoaffective (dissociation entre idées énoncées et l’affect/comportemet associé)
quels sont les 4 sx primaires observés en schizophrénie par eugen bleuler
Affect inadéquat/aplati
Association d’idées incohérentes
Ambivalence : incapacité de s’activer par manque de motivation, organisation de la pensée
Autisme : introversion comportementale associée à pensée idiosyncrasique bizarre
selon bleuler quels sont les sx secondaires de la schizophrénie
hallucinations, délires, bizarreries de la pensée (pour compenser l’altération cérébrale que la schizophrénie aurait causée)
nommer :
A) prévalence
B) incidence annuelle
C) genre
de la schizophrénie
A) à vie : 0,6-1,5%
B) QC: 4,2-9,4/10 000 personnes
C) F=H mais se manifeste plus tot chez l’homme (H : pic à 18-25 ans et femme soit 25-32 ans ou 55-64 ans)
nommer :
A) prévalence
B) incidence annuelle
C) genre
du trouble schizoaffectif
A) à vie : <1%
B) ?
C) différences entre h et f suivent différences observées dans les troubles de l’humeur
*Trouble schizoaffectif de type bipolaire : F=H
*Trouble schizoaffectif type dépressif : F 2x plus
nommer :
A) prévalence
B) incidence annuelle
C) genre
des troubles délirants
A) 0,2%
B) 1-3 nouveaux cas / 100 000
C) F>H légèrement
nommer :
A) prévalence
B) incidence annuelle
C) genre
du trouble schizophréniforme
A) 0,09%/an et 0,11% à vie
B) 1/2 de celle de schizophrénie
C) H>F (5x) *surtout ado et jeunes adultes
nommer :
A) prévalence
B) incidence annuelle
C) genre
des troubles psychotiques brefs
A) 0,00136% mondialement
B) ?
C) F>H (2x)
v ou f
parmi les patients catatoniques, 25-50% sont liés à troubles de l’humeur (dépression majeure récurrente avec caractéristiques catatoniques) et 10% sont associés à la schizophrénie
vrai
quelles sont les étiologies des troubles psychotiques
Vulnérabilité neurophysiologique
Stresseurs
Génétique
Infx virales et auto-immunité
Trauma obstétricaux
Substances (cannabis)
décrire le concept de vulnérabilité neurophysiologique
découle d’une prédisposition génétique qui altère le fonctionnement d’un circuit fronto-temporo-limbique et des neurotransmetteurs associés (dopaminergiques et glutaminergiques)
v ou f
la vulnérabilité neurophysio suffit pour déclencher une schizophrénie
non!
quel impact ont les stresseurs sur le dév de psychoses
ont un effet déclencheur car ils agissent sur un cerveau déjà vulnérable (vulnérabilité neurophysio)
ex :
- biologique : drogues (cannabis) : nicotine est la 1ère dépendance retrouvée chez schizo car permet de calmer les voix
- social : pression de performance, émotions hostiles à l’égard de l’individu, vie urbaine (vs rurale), migration
v ou f
les stresseurs ont un impact meme sur les gens qui n’ont pas de vulnérabilité neurophysiologique
faux
comment se définit la schizophrénie
maladie neurodéveloppementale (altérations cérébrales sont présentes à la naissance et ne progressent pas) avec des composantes neurodégénératives (une fois déclenchée, la maladie évolue)
v ou f
la schizophrénie présente une phase prodromique
vrai
concernant les anomalies génétiques héritées, quel % des cas est du à des anomalies polygéniques héritées
dans des 80% des cas, ce sont des anomalies polygéniques héritées
*Les anomalies se combineraient de générations en générations, jusqu’à atteinte un certain « seuil de risque », suffisant pour déclencher la maladie (si les facteurs environnementaux stresseurs sont aussi réunis).
concernant le 20% des cas d’anomalies génétiques, comment cela se fait
par l’épigénétique : l’environnement modifie les gènes
v ou f
aucun gène n’a été clairement identifié, mais leurs anomalies transmettent une vulnérabilité à certains traits, comme par ex : fonctionnement social pauvre, méfiance, troubles cognitifs, comportements bizarres, qui, lorsqu’additionnés, augmentent le risque de développer une schizophrénie.
vrai
avec quels autres troubles sont partagés les gènes en cause de la schizo
troubles psychotiques (apparentés à la schizo ou bipolaires)
quel est le gène muté en commun pour la schizo et les troubles schizoaffectifs
DISC1 sur chrx 1q42
v ou f
les troubles délirants semblent avoir une vulnérabilité génétique
vrai
que démontrent les études familiales sur le risque de souffrir de schizophrénie
le risque augmente quand parents porteurs de la maladie sont génétiquement proches (risque + grand si parent 1er degré plutot que 2e degré)
*risque 10% pr parents 1er degré
v ou f
chez les jumeaux monozygotes, la concordance de la schizophrénie est de 100%
f
50, car influence de l’épigénétique
*car c’est un élément déclencheur survenant après la naissance qui détermine l’apparition de la maladie.
v ou f
il y a un taux plus élevé de schizophrénie chez les personnes nées d’un père plus âgé (> 55 ans)
v
probablement à cause de l’accumulation de mutations génétiques dans les spermatozoïdes.
expliquer l’étiologie de la schizo concernant les infx virales et l’auto-immunité
des lésions cérébrales retrouvées dans la schizophrénie pourraient être reliées à une maladie auto-immune. Il existe 2 hypothèses :
1. Les virus neurotrophiques (CMV, herpès, VIH) pourraient infecter directement le cerveau, causant des lésions
2. Les anticorps dirigés contre une infection virale se comporteraient comme des autoanticorps qui viendraient perturber le développement du SNC
V ou f
Une infection virale (ex : influenza, épidémies de grippe à l’automne) survenant au 2ième trimestre de la grossesse pourrait affecter le développement cérébral fœtal, notamment la migration des cellules neuronales et les connexions interneuronales qui s’établissent dans le cortex cérébral durant cette période.
vrai
ça explique que 10% des personnes atteintes de schizophrénie sont nées à la fin de l’hiver (au début du mois de Mars)
comment les trauma obstétricaux causent la schizophrénie
Les problèmes obstétricaux pourraient affecter précocement le développement cérébral (responsables de la composante neurodéveloppementale de la maladie), en doublant le risque que l’enfant développe une schizophrénie
quels sont des exemples de problèmes obstétricaux
Complications durant grossesse:
- infx (maternelle ou bb)
- rubéole
- diabète
- tabagisme
- toxico
- prééclampsie
Anomalies du dév foetal
Complications lors de l’accouchement (hypoxie)
Malnutrition pendant la grossesse (maternal starvation)
Prématurité
expliquer le role de la consommation de substance dans letio de la psychose
cannabis et les autres drogues surstimulent la dopamine dans les synapses d’un cerveau vulnérable pour induire les symptômes psychotiques
*le cannabis et les amphétamines peuvent :
* Produire des symptômes psychotiques transitoires chez tout individu (modification des perceptions, idéations paranoïdes)
* Déclencher une schizophrénie plus précocement chez des patients prédisposés
* Intensifier les symptômes chez les personnes atteintes de schizophrénie
* Provoquer des rechutes chez des patients en rémission ou qui cessent leur médication
quel type de sx les psychostimulants et hallucinogènes induisent
sx positif (hallucination visuelle>auditive,comportement bizz)
de quoi dépend linduction de la psychose par les drogues
dépend de la vulnérabilité génétique à la psychose, qui est en fait un continuum. Ainsi, des personnes avec aucune prédisposition ne développeront jamais de psychose malgré l’usage de drogue, alors que d’autres, avec une très grande prédisposition, pourraient souffrir d’une psychose persistante malgré une consommation modeste de drogue.
v ou f
Les risque d’être atteint de schizophrénie est de 100 fois plus élevé chez les individus qui ont consommé du cannabis, surtout s’ils ont consommé tôt (12-14 ans).
f
2-25 fois
Cela serait expliqué parce que le cannabis serait un facteur précipitant ou causal (plutôt que l’explication qui dirait que le cannabis est utilisé comme auto-médication des symptômes)
nommer diff troubles psychotiques
Trouble de la personnalité schizotypique
Troubles délirants
Troubles psychotiques brefs
Trouble schizophréniforme
Schizophrénie
Trouble schizoaffectif
Troubles psychotiques induits par des substance/médicaments
Troubles psychotiques liés à une affection médical
Catatonie (soit une spécification d’un des troubles ci-dessus, soit dû à une affection médicale)
criteres dx des troubles psychotiques brefs
A. Présence d’un (ou plus) des symptômes suivants. Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent (pas de symptômes négatifs, contrairement à la schizophrénie!) :
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé (p. ex. déraillements fréquents ou incohérence)
4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
NB : ne pas inclure un symptôme s’il s’agit d’une modalité de réaction culturellement admise.
B. Au cours d’un épisode, la perturbation persiste au moins 1 jour mais moins d’un mois, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide.
*On est dans un flou diagnostique si l’individu n’avait qu’un symptôme (donc pas assez pour trouble schizophréniforme), mais que ça durerait > 1 mois. On écrirait alors « trouble psychotique non-spécifié ».
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif caractérisé ou un trouble bipolaire avec caractéristiques psychotiques ou un autre trouble psychotique (catatonie ou schizophrénie) et n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale.
Spécifier si :
Avec facteurs de stress marqués (psychose réactionnelle brève) : symptômes en réaction à un évènement qui produirait un stress marqué chez la plupart des sujets, dans des circonstances similaires dans la même culture.
Sans facteur de stress marqué
Avec début lors du post-partum : début pendant la grossesse ou dans les 4 semaines suivant l’accouchement
Spécifier si :
Avec catatonie
Spécifier la sévérité actuelle (pas obligatoire pour poser le diagnostic): estimation quantitative se faisant à l’aide d’une cote de tous les symptômes négatifs et positifs sur une échelle de 0 à 4.
quelles sont les manif cliniques des troubles psychotiques brefs
- se distingue par apparition soudaine (souvent en 48h)
- peu sx négatifs (apathie, affect émoussé, alogie, anhédonie)
- très variables :
- agitation associée à comportements étranges
- perturbation attention
- désorganisation discours, voire mutisme
- humeur labile
- délires peu structurés
- hallucinations
- mémoire récente altérée
- idées suicidaires ou hétéroagressives (dirigé vers qqch d’externe)
- profonde altération du jugement & autocritique
critères dx des troubles délirants
A. Présence d’une (ou plusieurs) idées délirantes pendant une durée de 1 mois ou plus
B. Critère A de la schizophrénie n’a jamais été rempli.
N.B. : S’il y a des hallucinations, celles-ci ne sont pas proéminentes et elles sont en rapport avec le thème du délire (ex : sensation d’être infesté par des insectes associé à des idées délirantes d’infestation).
C. En dehors de l’impact des idées délirantes et de ses ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement ni de singularités ou de bizarreries manifestes du comportement.
D. Si des épisodes maniaques ou dépressifs caractérisés sont survenus concomitamment, ceux-ci ont été brefs comparativement avec la durée globale de la période délirante (sinon on parlerait de trouble schizoaffectif!).
E. La perturbation n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance ou maladie comme l’obsession d’une dysmorphie corporelle ou un trouble obsessionnel-compulsif.
comment différencier trouble délirant de personnalité schizotypique
dans un trouble délirant, l’individu est convaincu à 100% de la véracité de ses idées, et elles sont irréductibles et organisées autour d’un seul concept en particulier.
que doit on spécifier pour dx d’un trouble délirant
1) si type :
- de persécution
- somatique
- ératomaniaque
- mégalomaniaque
- jalousie
- mixte
- non spécifié
2) si avec contenu bizarre (idées délirantes clairement invraisemblables et dérivent pas dexperiences de la vie ordinaire)
3)si au moins 1 année depuis survenue du trouble…
- premier épisode ou épisodes multiples ou continu
- en phase aigue, en rémission partielle ou en rémission complète
décrire type de trouble délirant de persécution
croyance qu’on est cible d’un complot/espionnage/empoisonnement/etc
*EX :
- syndrome capgras : personne remplacée par un double malveillant
- syndrome frégoli : persécuteurs ont modifié apparence faciale pr ressembler a proches
- doubles subjectifs : doubles identiques à lui existent ou que lui-mm habite corps d’un autre
décrire trouble délirant somatique
fonctions ou sensation corporelle
- infestation
- dysmorphophobique (laideur, taille exagérée parties corps)
- odeurs corporelles
- maladie grave
- syndrome cotard : convaincu de la détérioration et pourissement de nos organes
décrire trouble délirant ératomaniaque
convaincu qu’une personne est amoureux de lui (souvent de statut élevé ex : célébrité)
décrire trouble délirant mégalomaniaque
conviction davoir un grand talent non reconnu et compréhension profonde des choses ou avoir fait découvertes importantes
décrire trouble délirant type jalousie
conviction des infidélités de son partenaire (amplification ou mauvaise interprétation de faits anodins)
décrire trouble délirant de type mixte
aucun thème prédominant
décrire trouble délirant de type non spécifié
croyance délirante dominante pas clairement identifiée ou pas décrite dans un des sous types spécifié
quelles sont les manif cliniques des troubles délirants
patients généralement apparence soignée, mais peuvent sembler étranges/excentriques
examen fonctions mentales sup normal mis à part délire
- affect cohérent avec délire
- patients ont pas d’hallucinations proéminentes ou soutenues (sauf infestation ou putréfaction)
- orientés dans le temps, espace et personne (sauf ds délire)
- altération du contenu de la pensée!!! :
délire : convictions erronées, irréductibles par la logique et non conforme aux croyances de son groupe; délires relativement plausibles présenté de facon claire et le patient est convaincu/convaincant
v ou f
les délires dans troubles délirants sont souvent teinté par culture
vrai
ex : nord américain pense se faire surveiller par syst electronique
v ou f
patients délirant nont pas dautre trouble de pensée
vrai
décrire criteres dx du trouble schizophrénique
A. Présence d’au moins 2 des symptômes suivants, chacun pendant une proportion significative de temps durant une période d’un mois. Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé (déraillements fréquents ou incohérence)
4. Comportement désorganisé ou catatonique
5. Symptômes négatifs (diminution de l’expression émotionnelle ou aboulie) - rarement présents; indiquent mauvais pronostic
B. Un épisode trouble dure plus de 1 mois mais moins de 6 mois. (Quand le diagnostic doit être fait sans attendre la guérison, on peut qualifier celui-ci de « provisoire »)
C. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés
1. Soit parce qu’aucun épisode dépressif caractérisé ou maniaque n’a été présent conjointement avec les symptômes de la phase active.
2. Soit parce que si des épisodes thymiques ont été présents pendant les symptômes de la phase active, leur durée totale a été brève par rapport à la durée des périodes actives et résiduelles de la maladie elle-même.
D. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre affection médicale
Spécifier si :
Avec caractéristiques de bon pronostic : au moins 2 de ces éléments :
o Survenue des symptômes psychotiques à l’intérieur des 4 semaines suivant les premiers changements observables du comportement ou du fonctionnement habituels
o Confusion ou perplexité
o Bon fonctionnement social et professionnel prémorbide
o Absence d’émoussement ou d’affect plat.
Sans caractéristiques de bon pronostic : Moins de 2 des caractéristiques ci-dessus sont présentes
Spécifier si :
Avec catatonie
Spécifier la sévérité actuelle (pas obligatoire pour le diagnostic): estimation quantitative se faisant à l’aide d’une cote de tous les symptômes négatifs et positifs sur une échelle de 0 à 4.
quelles sont les manif cliniques du trouble schizophréniforme
- trouble aigu ayant debut rapide (pas de prodrome)
- pas tendance a devenir de moins en moins fonctionnels pendant lepisode et reviennent au fonctionnement de base après lepisode
- des fois, plusieurs episodes peuvent survenir espacés de longues periodes de rémission complete
- si sx persistent plus de 6 mois -> schizophrénie
critères dx de la schizophrénie
A. Présente au moins 2 des symptômes suivants, pendant une proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois. Au moins 1 des symptômes (1) (2) ou (3) doit être présent:
1. Idées délirantes
2. Hallucinations
3. Discours désorganisé (incohérence ou déraillement fréquents)
4. Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique
5. Symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression émotionnelle)
B. Durant une portion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur, tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène personnelle, est passé d’une façon marqué en-dessous du niveau atteint avant le début du trouble (ou, quand le trouble apparaît à l’enfance ou à l’adolescence, le niveau prévisible de fonctionnement interpersonnel, scolaire ou professionnel n’a pas été atteint).
C. Des signes continus de trouble persistent depuis au moins 6 mois. Durant cette période, les symptômes qui remplissent les critères A (c.-à-d. les symptômes de la phase active) doivent avoir été présents pendant au moins 1 mois (ou moins en cas de traitement efficace); dans le même laps de temps des symptômes prodromiques ou résiduels peuvent également se rencontrer. Pendant ces périodes prodromiques ou résiduelles, les signes du trouble peuvent ne se manifester que par des symptômes négatifs, ou par deux ou plus des symptômes listés dans le critère A mais présents sous une forme atténuée (ex: croyances étranges ou expériences de perceptions inhabituelles).
D. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés
1. Soit parce qu’il n’y a pas eu d’épisode maniaque ou dépressif caractérisé concurremment avec la phase active des symptômes
2. Soit, si des épisodes de troubles de l’humeur ont été présents pendant la phase active des symptômes, il étaient présents seulement pendant une courte période de temps sur la durée totale des phases actives et résiduelles de la maladie.
E. Le trouble n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance ou à une autre condition médicale
F. S’il existe des antécédents de trouble du spectre de l’autisme ou de trouble de la communication débutant dans l’enfance, le diagnostic additionnel de schizophrénie est posé seulement si des symptômes hallucinatoires ou délirants importants, en plus des autres symptômes de schizophrénie nécessaires au diagnostic, sont aussi présents pendant au moins 1 mois (ou moins en cas de traitement efficace).
Spécifier si :
Les spécifications ne doivent être utilisées qu’après une durée d’un an du trouble
Premier épisode, actuellement dans épisode aigu (épisode où tous les critères sont remplis)
Premier épisode, actuellement en rémission partielle (critères partiellement remplis)
Premier épisode, actuellement en rémission totale (aucun critère rempli)
Multiples épisodes, actuellement dans épisode aigue
Multiples épisodes, actuellement en rémission partielle
Multiples épisodes, actuellement en rémission totale
Continu
Non spécifié
Spécifier si :
Avec catatonie (voir à la fin de l’objectif)
Spécifier la sévérité actuelle (pas obligatoire pour le dx): estimation quantitative se faisant à l’aide d’une cote de tous les symptômes négatifs et positifs sur une échelle de 0 à 4.
quelles sont les manif cliniques de la schizophrénie : APPARENCE
- peuvent devenir agité ou violent en réponse a hallucinations
- catatonie possible
- négligés, malpropres, habillé trop chaud, tics, maniérisme, imitation du comportement du médecin (échopraxie)
quelles sont les manif cliniques de schizophrénie : PERCEPTIONS
- hallucinations (auditives (vois menacantes, 2 voix qui discutent)»_space; visuelles, olfactives, tactiles, gustatives)
- illusions (aussi présent dans phase prodromique de la maladie)
quelles sont les manif cliniques de la schizophrénie : CONTENU DE LA PENSÉE
- délires désorganisés : persécutoire, grandiose, religieux ou somatique
- peuvent penser que leurs pensées sont controlées ou qu’ils controlent evenements externes
- forte préoccupation pr idées ésotériques, symboliques, psychologiques, philosophiques
- perte des frontières de l’ego (idées de référence, identité cosmique, doute sur leur genre/orientation sexuelle)
quelles sont les manif cliniques de la schizophrénie : FORME DE LA PENSÉE
- associations laches, incohérence, pensée tangentielle (perte du fil du discours, qui suit des idées provenant de stimuli extérieurs), pensée circonstantielle, néologismes, salade verbale, mutisme