APP3 Flashcards
qu’ont en commun toutes les substances prises en excès
activation directe du système de récompense (au lieu de l’activation normale via des comportements adaptés)
-> substances produisent une activation si intense que les activités habituelles peuvent être négligées
comment sont séparés les troubles liés à une substance dans le DSM
en 2 :
1) Trouble lié à l’usage de substance : dépendance ou abus
2) Trouble induit par une substance
a. intoxication
b. sevrage
c. autre trouble mental induit par une substance (psychotique, bipolaire, dépressif, anxieux)
quels sont les critères dx d’un trouble lié à l’usage d’une substance
mode d’usage problématique d’une substance psychoactive qui conduit à altération du fonctionnement ou souffrance caractérisée par présence d’au moins 2 manif pour 12 mois :
- Diminution du contrôle
1. consommation en plus grande qté ou plus longtemps
2. désir persistant ou efforts infructueux de diminuer usage
3. bcp temps passé à des activités nécessaires pr obtenir, utiliser substance ou récup de ses effets
4. craving d’utiliser substance
- Déficience sociale
5. usage répété -> impo de remplir ses obligations (travail/école/maison)
6. usage continu de la consommation malgré problèmes sociaux/interpersonnels persistants ou récurrents causés par substance
7. activités sociales/prof/loisirs abandonnées ou réduites à cause conso
- utilisation risquée de substance
8. usage répété de substance dans conditions dangereuses
9. usage poursuivi meme si personne sait avoir problème physique ou psychologique a cause de substance
- critères pharmaco
10. tolérance (besoin de quantité plus grande pr avoir effet voulu ou pr s’intoxiquer OU effet diminué en cas d’usage de la mm qté)
11. sevrage (syndrome de sevrage OU la mm substance est consommée pr soulager/éviter sx de sevrage)
*spécifier si en rémission précoce (aucun critère entre 3-12 mois ou prolongée (aucun critère au moins 12 mois)
*spécifier si en environnement protégé (accès limité à substance)
décrire les critères de l’INTOXICATION
A. développement syndrome réversible spécifique à une substance
B. changements psycho ou comportementaux problématiques attribuables à effets de substance sur SNC pendant ou après ingestion
C. signes/sx sont pas dus à une autre affection médicale et pas mieux expliqués par un autre trouble mental
décrire critères du SEVRAGE
A. arrêt ou réduction de l’utilisation d’une substance qui a été massive ou prolongée
B. dév. syndrome spécifique de la substance après arrêt ou réduction de l’usage
C. syndrome spécifique provoque SOUFFRANCE ou ALTÉRATION fonctionnement
D. signes/sx pas attribués autre chose
quelle est la différence entre les troubles LIÉS à l’usage de substance et les troubles INDUITS par l’usage de substance
INDUITS : attribuables aux effets de la subatance et toxines produires
LIÉS : conséquence de nombreux facteurs cognitifs, comport. et physiologiques qui CONTRIBUENT à l’usage excessif
décrire critères du trouble INDUIT par substance
A. tableau symptomatique caractéristique d’un trouble mental
B. mise en évidence des 2 éléments suivants (trouble s’est développé pendant ou mois suivant intox/sevrage/prise rx ET substance PEUT induire trouble mental)
C. trouble pas mieux expliqué par autre trouble mental
D. trouble ne survient pas uniquement pendant délirium
E. trouble cause souffrance ou altération fonctionnement
quelles sont les conditions biologiques qui prédisposent au dév d’un trouble d’usage
- 40-60% de la vulnérabilité à la toxicomanie est GÉNÉTIQUE
- épigénétique : exposition aux drogues peut modifier histones et moduler expression de certaines protéines et altérer SNC
- conditions prénatales et périnatales : peuvent altérer dév foetal des structures et circuits neuronaux (infx intrapartum, prématurité, anoxie, contact avec drogue via placenta)
- âge : risque de trouble élevé si expo à drogue se fait précocément (avant que cerveau surtout frontal soit mature)
- patients avec troubles concomitants sont plus à risque (troubles humeur, anxieux, personnalité surtout TPA et TPL)
quelles sont les conditions psychologiques prédisposant à trouble usage
- tempérament : hyperactivité physique, faible autocontrole, recherche sensations fortes
- conditions prééxistantes : TDAH, troubles de conduite, dépression
- drogue (effets positifs provoqués :effets physiques ou psycho ou effets positifs associés : partenaire de consommation, lieu agréable)
- stress : rechute après période d’abstinence
quelles sont les conditions sociales prédisposant à trouble de l’usage
- facteurs sociodémographiques : homme (*sauf adolescence F=H), célibataire, bas revenu, faible éducation, prison/probation, itinérance, problème santé mentale
- capacité individuelle de faire preuve résilience
chez les ados, quelles conditions sociales prédisposent à trouble de l’usage
- environnement familial (attitude à l’égard des substances, communication, qualité relations intrafamiliales)
- milieu scolaire : réussite peut etre facteur protecteur et échec précipitant
- réseau social : pairs peuvent encourager ou décourager consommation
- facteurs contextuels : prix/disponibilité drogue, façon dont médias en parlent, niveau d’acceptation sociétale, législation
- milieu socioéconomique : instabilité sociale, manque ressources financières, manque cohésion au sein communauté
v ou f
la substance est nécessaire au dév d’un trouble de l’usage mais n’est pas suffisante
vrai, l’environnement joue un role important aussi
nommer les substances qui sont des dépresseurs (psycholeptiques)
- alcool (agoniste GABA, antago NMDA, potentialise transmission sérotonine et endorphines)
- sédatifs/hypnotiques/anxiolytiques (modulateurs GABA)
- GHB (agoniste GABA)
- solvants (agoniste GABA, antago NMDA)
- opioides (agoniste récepteurs opioides mu, module dopamine)
nommer substances stimulantes (analeptiques)
- caféine (antago adénosine, augmente libération adrénaline et dopamine)
- cocaine (inhibe recapture dopamine)
- amphétamine et autres (inhibe recapture dopamine, augmente libération dopamine)
nommer les substances pertubatrices (psychodysleptiques)
- cannabis (agoniste récepteurs cannabinoides CB1 : responsable des effets psychoactifs et CB2 en périphérie : diminue libération Ach, GABA, glutamate et dopamine)
- hallucinogènes (agonisme récepteurs sérotoninergiques 5HT2A)
- kétamine (antago NMDA = augmente DA, SE, NA, glutamate, aspartate)
comment agit la nicotine
agoniste des récepteurs cholinergiques nicotiniques = augmente libération d’adrénaline
quelles 3 structures du SNC jouent role important dans instauration d’une consommation répétée de drogues marquée par perte de controle
cortex préfrontal
noyaux gris centraux
système limbique
quels systèmes sont modifiés par les substances psychoactives induisant dépendance
- dopaminergiques
- glutaminergiques
- GABAergiques
etc
expliquer l’impact des circuits dopaminergiques sur la consommation
Instauration et perpétuation de la consommation
- Les substances augmentent la concentration de dopamine a/n noyau accumbens (niveau striatal de la dopamine est associée au plaisir et anticipation de la récompense et attention portée à certains stimuli)
- Les substances modulent à plus long terme le fonctionnement des voies dopaminergiques qui projettent au préfrontal, syst. limbique et au striatum dorsal -> apprentissage, régulation émotive et comportementale, motivation -> explique attrait des toxicomanes envers les substances
expliquer l’impact des circuits glutaminergiques sur la consommation
permet la persistance de la toxicomanie et la vulnérabilité à la rechute
quelles sont les comorbidités physiques associées ou induites par la consommation
plusieurs systèmes peuvent être touchés de facon directe ou indirecte (ex cocaine : effets toxiques sur syst cardiovasculaire, diminue adhésion aux tx médicamenteux et à l’hygiène de vie)
- groupes à haut risque (UDIV) ont baisse de l’espérance de vie
- surdoses de drogues et émergence d’ITS (VIH, hépatite C) contribuent à mortalité
quelles sont les comorbidités cognitives et psychologiques de la consommation
- déficits a/n attention, mémoire, focntions exécutives (prise décision, inhibition réponse et impulsivité)
- vulnérabilité santé mentale (consommation de cannabis, de stimulant et autre est associée aux troubles de l’humeur, aux psychoses, troubles anxieux et au suicide)
quels facteurs déterminent quelles seront les altérations cognitives et psychologiques vues chez un consommateur de drogue
- substance consommée, dose, durée, fréquence
- fonctionnement cognitif précédent consommation
- délai entre consomm. et éval cognitive
- âge début consommation et age lors éval
- expériences patient avec substance
- présence comorbidités physiques ou psychiatriques
quelles sont les comorbidités sociales associées ou induites par conso
plus à risque de vivre dans un contexte socioéconomique difficile (pauvreté)
-> peut avoir répercussions sur santé physique ou psycho
v ou f
la caféine cause de fortes dépendances psychologiques (troubles de l’usage)
FAUX
la tolérance se dév graduellement mais cause pas forte dépendance
quels sont les critères de l’intox à la caféine
A. consommation récente caféine (>250 mg)
B. au moins 5 sx : fébrilité, nervosité, excitation, insomnie, facies viltueux, augmentation diurèse, troubles GI, soubresauts musculaires, pensées et discours décousus, tachycardie/arythmie, infatigabilité, agitation psychomotrice
C. signes sx causent souffrance ou altération fonctionnement
D. pas dautre cause
critères du sevrage à la caféine
SX PEUVENT DURER 1 SEMAINE
A. usage prolongé et quotidien caféine
B. arrêt brutal ou réduction dans les 24h et 3 sx : céphalées, fatigue/somnolence importante, humeur dysphorique, dépressive ou irritabilité, difficultés concentration, sx pseudo-grippaux (NoVo, raideur/dlr muscu)
C. souffrance, altération fct
D. pas autre cause
nommer des ex d’hallucinogène
ergpt de seigle, LSD, mescaline, DOM, MDMA (ecstasy), champignons (muuush), DMT
v ou f
fréquent de voir dépendance aux hallucinogènes
non, tolérance se dév mais rareee dépendance
quel critère parmi ceux du trouble de l’usage ne s’applique pas vrm aux hallucinogènes
le 11 (sx et signes de sevrage ne sont pas établis pr les hallucinogènes)
décrire critères intox à hallucinogène
A. utilisation récente
B. changements comport./psychologiques problématiques (anxiété, dépression, idées de référence, peur de devenir fou, paranoide, altération jugement) développés pendant ou peu après usage
C. altérations des perceptions, dépersonnalisation, déréalisation, illusions, hallucinations, synesthésies pendant ou peu après conso
D. au moins 2 signes : dilat. pupillaire, tachycardie, transpiration, palpitations, vision trouble, tremblements, incoordination motrice
E. pas autre cause
quels sont les critères d’un trouble persistant des perceptions du aux hallucinogènes
A. après avoir cessé usage, au moins 1 sx perceptif : hallucination géométrique, fausse perception mvmt, flash couleur, trainée d’images, persistance d’images après disparitions des objets, halos, macropsie/micropsie
B. sx causent souffrance ou altération fct
C. pas autre cause (épilepsie, démence, délirium, schizo)
décrire critères intox à phencyclidine (PCP)
A. utilisation récente PCP
B. chang comport/psycho problématiques (bagarres, aggressivité, impulsivité, imprévisibilité, agitation, altération jugement) pendant ou apres usage
C. au moins 2 signes dans l’heure qui suit : nystagmus horizontal ou vertical, hypertension ou tachycardie, engourdissement ou dim de réponse à ls doA, ataxie, dysarthrie, rigidité muscu, crises convulsives ou coma, hyperacousie
D. pas autre cause
nommer ex de substances inhalées
hydrocarbure (essence, colle, diluant peinture, peinture aérosol, liquide correcteur, produit nettoyage), esters, cétones
v ou f
les substances inhalées créent des dépendances et peuvent causer détériorations neuro importantes
vrai