APP1 Flashcards

1
Q

v ou f
l’anxiété peut etre normale

A

VRAI
elle joue role crucial pour assurer la survie par l’anticipation et l’évitement des multiples dangers de l’environnement

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2
Q

v ou f
lanxiété est elle toujours normale

A

FAUX
l’anxiété peut etre pathologique (divisée en nombreux types de troubles anxieux)

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3
Q

v ou f
lanxiété est formée d’un continuum et il n’y a pas de démarcation tranchée pour distinguer normal de pathologique

A

vrai MAIS il y a des caractéristiques qui distinguent anxiété patho de la normale

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4
Q

quels sont les critères distinguant anxiété normale de patho

A
  • intensité et durée de l’anxiété pathologique bcp plus importante qu’attendu
  • anxiété patho entraine incapacité invalidante pour le fonctionnement psychosocial ou professionnel
  • fonctionnement perturbé par évitement de situations pour réduire anxiété patho
  • anxiété patho génère sx physiques significatifs (et est souvent chronique) sur plan cliniuque mais aussi des sx inexpliqués
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5
Q

définir l’anxiété normale

A

réaction directe mais temporaire proportionnée et appropriée aux changements ou aux dangers de l’environnement qui vise à assurer survie et adaptation
*trouble anxieus = maladie

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6
Q

est-ce qu’une attaque de panique en soi est considéré comme un trouble distinct ou un dx

A

non
les attaques de panique peuvent se manifester dans nombreux troubles : anxieux, dépression, schizo, abus de substance, maladies physiques, personnes saines parfois

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7
Q

définir attaque de panique

A

brève période de sx intenses survenant de facon brutale et atteingant leur acmé en minutes

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8
Q

nommer 2 types d’attaques de panique

A
  • attaque inattendue ou spontanée (sans déclencheurs)
  • attaque attendue ou situationnelle (avec déclencheurs)
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9
Q

comment distinguer trouble d’adaptation de trouble anxieux

A

trouble anxieux : un stresseur peut etre un déclencheur (pas cause) et ensuite le trouble suit son évolution meme si le stresseur a disparu
ALORS QUE pour trouble adaptatif, le stresseur est la CAUSE du trouble et ce dernier sestompe qd le stresseur disparait

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10
Q

quelle est la prévalence à vie et la prévalence annuelle de tous les troubles anxieux réunis

A

à vie : 16,6%
annuel : 10,6%

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11
Q

v ou f
A) les TA sont 2x plus répandus chez femme
B) la plupart des TA remontent à l’enfance ou adolescence
C) jusqu’à 50% ont une comorbidité avec autres troubles anxieux, dépressifs, abus de substance, troubles personnalité ou bipolaires

A

A), B) VRAI
C) faux, 75%

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12
Q

nommer la prévalence à vie de
A) anxiété généralisée
B) anxiété de séparation
C) phobie spécifique
d) phobie sociale
E) agoraphobie
F) trouble panique

A

A) 6,2%
B) 4% (trouble le plus fréquent chez les moins de 12 ans)
C) 5,3% (début précoce dans l’enfance, mais les phobies situationnelles ont un 2eme pic à 20-30 ans) *phobies les plus fréquentes : animaux, insectes et hauteurs
D) 3,6% (se déclenche le plus tot dans vie; enfance/ado)
E) 1,6%
F) 1%

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13
Q

v ou f
avoir un parent au 1er degré atteint d’un TA augmente le risque de 2x

A

FAUX 3X
anxiété généralisée, phobie spécifique, PTSD : 30%
trouble panique, anxiété sociale : 50%
phobie du sang/injection/accident : 60%
agoraphobie : 67%

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14
Q

v ou f
certains gènes prédisposants sont communs à tous les troubles, d’autres sont spécifiques pour certains troubles

A

vrai

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15
Q

a/n de la neuroanatomie, la perturbation a lieu ou pour les troubles anxieux

A

perturbation a/n circuit neuronal cortico-sous cortical (augmente l’activité de l’amygdale = temporal)

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16
Q

quels sont les neurotransmetteurs en jeu des TA

A

activité glutaminergique augmente et la gabaergique diminue (origine de l’hyperactivation du systeme limbique)
augmentation de la libération de CRF (corticotrophine) qui déclenche l’axe HHS en situation de stress ce qui augmente la libération de glucocorticoides (hormones du stress = cortisol) par les surrénales

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17
Q

quel impact ont les substances anxiogènes/panicogènes

A

elles déclenchent une attaque de panique chez les gens atteints de TA et chez les normaux, mais moins intense
*agissent via axe HHS alors que certains agissent via récepteurs périphériques ou centraux (ex : caféine, CO2)

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18
Q

quels sont les facteurs psychologiques de vulnérabilité qui prédisposent à des TA

A
  • l’inhibition comportementale à l’enfance parfois imposée par les parents (présent chez 50% des TA)
  • comportements de retrait face à la nouveauté
  • timidité et introversion
  • anxiété de séparation pendant l’enfance
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19
Q

quel est le point de vue de la théorie comportementale par rapport aux TA

A

le comportment d’évitement et de fuite de la source d’anxiété sont maintenus car ils permettent de diminuer l’anxiété vite (= renforcement négatif)

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20
Q

quel type de thérapie cible les comportements d’évitement

A

les stratégies thérapeutiques d’exposition

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21
Q

quel est le point de vue de la théorie cognitive concernant les TA

A

les croyances d’un patient créent un cercle vicieux qui augmente leur anticipation :
- sensibilité à l’anxiété (peur des sensations associées à l’anxiété, catastrophisation des sensations physiques)
- croyances favorisant l’anxiété (douter de leur capacité, surestimer risques)
- distorsions cognitives (source d’anxiété est déformée par patient; ex :attention sélective pour stimuli anxiogènes, mémoire pr traumas vécus, perception biaisée de réalité)

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22
Q

quest ce que la théorie psychodynamique

A

l’anxiété provient d’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même qui est déplacée vers un objet moins menacant et plus acceptable

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23
Q

quelles sont les étiologies sociales des troubles anxieux

A
  • conditionnement vicariant (apprentissage par observation) : l’individu apprend à avoir peur par observation d’une personne qui a peur
  • style parental : facteur de vulnérabilité
    EX :
    1. style protecteur et controlant : le parent a comportement intrusif et laisse pas enfant se débrouiller = encourage évitement
    2. style rejetant et moins chaleureux : basé sur la critique et le négativisme = diminue estime enfant
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24
Q

v ou f
il existe un cercle vicieux entre la mère ou père et l’enfant : plus le parent est surprotecteur et plus l’enfant est anxieux et vice versa

A

VRAI uniquement pour mère
pour le père, le lien est pas un cercle vicieux, mais plutot unidirectionnel

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25
Q

quel est le traitement pharmacologique de 1ère intention des TA

A

1) ISRS ou IRSN (go low and slow)

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26
Q

quel est le tx pharmaco de 2e intention des TA

A

2) antidépresseurs tricycliques (pour trouble panique, agoraphobie et anxiété généralisée)
3) mirtazapine (panique et anxiété gén)
4) benzos (efficacité rapide en combi avec un ad, mais LIMITER à court/moyen terme car addictif)

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27
Q

v ou f
les benzo sont souvent utilisés en 1ere intention quand meme

A

OUI en combi avec AD car efficace rapidement

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28
Q

quel est le traitement pharmaco de 3e intention des TA

A

avant, réévaluer présence possible d’une condition médicale ou psy qui influence la réponse thérapeutique (abus substance, thryoide)
- phénelzine
- moclobémide
- anticonvulsivants
- antipsychotiques atypiques faible dose (seroquel)

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29
Q

quel est le tx de DERNIÈRE intention pour les troubles anxieux réfractaires

A

I-MAO

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30
Q

est-ce que le traitement pharmaco est offert uniquement en phase aigue du trouble anxieux

A

NON, il dure 1-2 ans (si on veut interrompre le tx ensuite, il faut le faire progressivement)

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31
Q

le traitement pharmaco des TA a été prouvé efficace pour quels TA

A

anxiété généralisée
trouble panique
agoraphobie
phobie sociale

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32
Q

est-ce que le traitement pharmaco peut etre donné seul

A

NON toujours combiné au tx psycho

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33
Q

quel est le traitement psychologique utilisé en 1ere intention en asso ou pas avec pharmaco pour les TA

A

TCC (thérapie cognitivo-comportementale)

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34
Q

pour le TAG, quels sont les 2 modèles de TCC

A
  1. modèle de borkovec : cible évitement cognitif
  2. modèle ciblant l’intolérance à l’incertitude
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35
Q

sur quoi est basé le modèle de borkovec

A
  • auto-observation et prise de conscience des inquiétudes
  • relaxation
  • stratégies cognitives avec exposition en imagination
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36
Q

sur quoi est basé le modele ciblant l’intolérance à l’incertitude

A
  • reconnaissance de l’incertitude et nécessité de s’y exposer
  • remise en question de l’utilité de s’inquiéter
  • entrainement à la résolution de problèmes réels
  • exposition en imagination (de problèmes éventuels)
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37
Q

quel est le traitement psycho des troubles panique et agoraphobie

A

la TCC
- 12 séances individuelles, en groupe ou autogérées
* psychoéducation à propos de l’anxiété (normal vs anormal) et facteurs cognitifs/comportementaux
*restructuration cognitive des croyances dysfonctionnelles
*exposition aux stimuli intéroceptifs (sensations corporelles vécues pendant attaque)
* exposition in vivo a des situations anxiogènes (apporte le + de résultats)

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38
Q

en quoi consiste le traitement psycho de la phobie sociale

A

TCC
 Psychoéducation à propos de l’anxiété sociale et de ses manifestations (ex : rougissement)
 Exposition in vivo (en commençant par les situations sociales les moins anxiogènes)
 Restructuration cognitive
 Entraînement aux habiletés sociales (ex : regarder dans les yeux, serrer la main) : en fonction des besoins du patient
 Stratégies plus spécifiques de communication et d’affirmation de soi
 Stratégies de relaxation

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39
Q

pour les phobies spécifiques :
A) utilise t on de la médication
B) quel est le traitement

A

A) presque jamais
B) Thérapie comportementale : exposition in vivo aux stimuli phobogènes pour diminuer rx anxieuses (objet lui-même, réalité virtuelle, moyens détournés)

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40
Q

pour le TAG, combien de temps se maintiennent les effets de la TCC

A

12 mois

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41
Q

pour les troubles panique et agoraphobie, l’amélioration suite a la TCC peut durer combien de temps

A

des années chez 80% des patients

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42
Q

nommer les facteurs biologiques étiologiques du trouble panique

A
  • tonicité sympathique accrue
  • adaptation lente aux stimuli répétés
  • réponse excessive aux stimuli modérés
  • systèmes de NT majeurs : NA, sérotonine, GABA
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43
Q

nommer les facteurs génétiques étiologiques du trouble panique

A

augmentation du risque de 4-8x si un parent en souffre

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44
Q

nommer les facteurs psychosociaux étiologiques du trouble panique

A

plus grande incidence d’événements stressants dans les mois avant apparition du trouble
plus de détresse à propos événements de la vie

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45
Q

à quoi est généralement du lapparition du trouble panique

A

facteurs environ. et psychosociaux

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46
Q

quels sont les critères dx du trouble panique

A

A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de 4 (ou plus) des symptômes suivants :
N.B. : La montée brusque peut survenir durant un état de calme ou d’anxiété
1. Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque.
2. Transpiration.
3. Tremblements ou secousses musculaires.
4. Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
5. Sensation d’étranglement.
6. Douleur ou gêne thoracique.
7. Nausée ou gêne abdominale.
8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
9. Frissons ou bouffées de chaleur.
10. Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements).
11. Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
13. Peur de mourir.
N.B : Des symptômes en lien avec la culture (p. ex. acouphènes, douleurs au cou, céphalées, cris ou pleurs incontrôlables peuvent être observés. De tels symptômes ne peuvent pas compter pour un des 4 symptômes requis.

B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants:
1. Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex. perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou »).
2. Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières).

C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie, affection cardiopulmonaire).

D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. l’attaque de panique ne survient pas exclusivement en réponse à des situations sociales redoutées comme dans l’anxiété sociale, ou en réponse à des objets ou situations phobogènes spécifiques, comme dans la phobie spécifique, ou en réponse à des obsessions, comme dans un trouble obsessionnel-compulsif, ou en réponse à un rappel d’événements traumatiques, comme dans un trouble stress post-traumatique, ou en réponse à la séparation des figures d’attachement, comme dans l’anxiété de séparation)

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47
Q

que signifie une attaque de panique INATTENDUE/SPONTANÉE

A

latatque netait pas précédée de signal évident ou de déclencheur

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48
Q

quelle est la présentation clinique d’un trouble panique

A
  • attaques inattendues (intensité varie bcp, durée de crise environ 20 min, fréquence varie bcp, 50% des patients ont AUSSI attaques attendues reliées à phobie spécifique)
  • inquiétudes des patients concernant crise concernent : santé physique ou mentale, image qu’ils donnent d’eux memes lors d’attaque, changements que les crises occasionnent dans leur fonctionnement quotidien (changements visant à minimiser ou éviter crises comme éviter activité physique, réorganiser vie quotidienne, etc)
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49
Q

décrire la comorbidité du trouble panique

A
  • autre trouble anxieux (SURTOUT agoraphobie)
  • trouble dépressif caractérisé ou bipolaire
  • trouble léger de l’usage de l’alcool
  • TOC
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50
Q

quand le trouble panique apparait il (âge)

A

jeune vingtaine (très rare pendant enfance ou ado ou personnes agees)

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51
Q

quelle est levolution naturelle vs avec traitement du trouble panique

A

naturelle : fluctuante avec périodes d’atténuation spontanée voire épisodes de rémission complète
avec tx : bon pronostic (80% seraient asymptomatiques ou très peu sx après 5-10 ans de thérapie)

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52
Q

quels sont des facteurs de mauvais pronostic pour trouble panique

A

o Attaques de panique sévères
o Agoraphobie
o Personnalité anxieuse
o Hypersensibilité interpersonnelle
o Dépression majeure en comorbidité (40-80% des cas, plus de chances de suicide)
o Longue durée de la maladie
o Divorce des parents ou décès d’un parent durant l’enfance
o Classe sociale défavorisée
o Statut célibataire
o Faible réponse au traitement initial

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53
Q

comment procéder au ddx quand on considère un trouble panique

A
  • éliminer patho physique (thyroide, convulsion, anomalie cardiaque)
  • éliminer attaque de panique pouvant être reliée à autre TA ou trouble santé mentale :
  • TAG : pour différencier, dans TAG, les appréhensions concernent multitude de situations, mais vise pas anticipation dattaque de panique, il y a déclencheurs (attaques attendues), pas de crainte de mourir/perdre controle
  • Dépression majeure : pour différencier, les attaques sont de plus longue durée (>1h) et plus fréquentes
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54
Q

quelle est l’étiologie de l’agoraphobie

A

dans 30-50% des cas, est une complication chez les patients avec trouble panique (l’évitement = agoraphobie)

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55
Q

quels sont les critères dx de l’agoraphobie

A

A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
1. Utiliser les transports en commun (p. ex. voitures, bus, trains, bateaux, avions).
2. Être dans des endroits ouverts (p. ex. parking, marchés, ponts).
3. Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
4. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
5. Être seul à l’extérieur du domicile.
B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant, ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inflammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel, ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale) et ne sont pas liés exclusivement à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif), à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle), à des rappels d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ou à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).
N.B. : L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.

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56
Q

quelle est la présentation clinique de lagoraphobie

A

toutes situations présentent un noyau claustrophobique = les patient a limpression quil serait difficile de sechapper dun lieu ou dune situation ou qu’il ne pourrait pas trouver de secours en cas d’attaque de panique
- attaques panique violentes
- patient évite situation (comportemental ou cognitif)
- spectre de sévérité : ampleur de l’évitement détermine impact négatif sur le fonctionnement du patient
- stratégies inappropriées d’automédication fréquentes

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57
Q

v ou f
dans sa plus grande sévérité, lagorpahobie est le trouble anxieux le plus invalidant

A

VRAI, personnes incapables de quitter leur domicile et dépendent des autres
GROSSO MODO, individu craint tellement situations « sans issues/aide » qu’elle ne sort plus de chez elle, par peur de ne pas avoir de secours en cas d’attaques de panique ou de ne pas pouvoir s’échapper. Nécessite l’accompagnement de quelqu’un pour sortir ou pour répondre à ses besoins de base (ex : épicerie, pharmacie).

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58
Q

quelle est l’évolution de lagoraphobie

A

début biphasique : ado/adulte puis 40 ans
*évolution naturelle : trouble persistant et chronique avec peu de chance de rémission spontanée (dépression et abus alcool s’ajoutent souvent)

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59
Q

quelle est la comorbidité de lagoraphobie

A

 Autres troubles anxieux (p. ex. phobies spécifiques, trouble panique, anxiété sociale)
 Troubles dépressifs (isolement)
 Trouble de stress post-traumatique
 Trouble de l’usage d’alcool ou de médicaments sédatifs (stratégies d’automédication)

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60
Q

v ou f
les autres troubles anxieux (p. ex. anxiété de séparation, phobies spécifiques, trouble panique) précèdent fréquemment la survenue de l’agoraphobie

A

v

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61
Q

v ou f
les troubles dépressifs et les troubles de l’usage d’une substance surviennent avant l’agoraphobie.

A

FAUX, après

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62
Q

quel est le ddx pour agoraphobie

A

même que phobie spécifique!!!
distinction avec phobies spécifiques de type situationnel peut etre difficile (car évitement en commun)
- phobie spécifique : évitement est basé sur la peur de la situation elle meme plutot que la survenue dune attaque de panique
- anxiété séparation : compagnon phobique doit tjrs etre la mm personne alors que pr agora c nimporte qui
- ptsd : situations évitées ont lien avec trauma
- TOC : si obsession agressive ou sexuelle (ex : peur de tuer ses enfants) peut rester enfermé dans maison et ressembler à agoraphobie
- trouble dépressif : sx dépressifs
- trouble anxieux social : peur detre jugé par autrui

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63
Q

quelle est l’étiologie de la phobie spécifique

A

Lorsqu’un événement spécifique (ex : conduire) est apparié avec une expérience émotionnelle (ex : accident), la personne est susceptible à une association émotionnelle permanente entre la conduite ou les voitures et la peur ou l’anxiété. (Ça peut aussi se produire par apprentissage par observation et lorsqu’on nous avertit du danger)
*60-75% des patients ont au moins un proche du premier degré avec une phobie spécifique du même type.

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64
Q

quels sont les critères dx de la phobie spécifique

A

A. Peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p. ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
N.B : Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
E. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie), des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif), des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique), une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans l’anxiété de séparation) ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).

Spécifier si :
 Animal (p. ex. araignées, insectes, chiens).
 Environnement naturel (p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
 Sang-injection-accident (p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
 Situationnel (p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
 Autre (p. ex. situations pouvant conduire à vomir, à s’étouffer ou à contracter une maladie ; chez les enfants, p. ex. bruits forts, personnages costumés).

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65
Q

v ou f
un sujet souffrant d’une phobie spécifique présente en moyenne 1 peur concernant 5 objets ou situations

A

faux 3
*75% des individus ayant une phobie éprouvent 2e peur

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66
Q

quelle est la présentation clinique de la phobie spécifique

A
  • anxiété strictement situationnelle (peut développer anxiété anticipatoire)
  • sujet évite activement situation (pour prévenir ou réduire au max le contact avec situation)
  • beaucoup ont souffert nombreuses années et ont changé leurs modalités de vie pr éviter situation (plus vrm de peur quotidiennement)
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67
Q

quel pourcentage des phobies spécifiques représente la phobie des animaux, insectes et hauteurs

A

50% des cas

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68
Q

v ou f
la phobie spécifique à la vue du sang est la seule qui provoque une tachycardie et HT initiales suivies d’une bradycardie et parfois syncope vasovagale avec PDC

A

VRAI

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69
Q

A) la phobie du sang est elle répandue dans familles et se transmet ainsi
B) la phobie du sang est typique et répandue surtout chez hommes

A

A) OUI
B) non, atypique; autant H que F

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70
Q

v ou f
Les hommes sont plus atteints de phobies spécifiques

A

faux, femmes

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71
Q

les phobies spécifiques sont-elles le TA le moins sévère sur plan clinique et fonctionnel

A

vrai

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72
Q

quelles sont les comorbidités de la phobie spécifique

A

 Dépression, particulièrement chez les adultes âgés.
 Autre trouble anxieux
 Trouble dépressif ou bipolaire
 Trouble de l’usage d’une substance
 Trouble à symptomatologie somatique ou apparenté
 Trouble de la personnalité (en particulier une personnalité dépendante)

73
Q

décrire l’âge d’apparition des phobies spécifiques

A

biphasique !
- enfance : animaux, environnement, sang (évolution plus bénigne, marquées par diminution, fluctuation de l’intensité ou disparition complète des sx)
- 20 ans : phobies situationnelles (évoluent sur un mode persistant, répondent moins bien aux tx)

74
Q

quel est le ddx de la phobie spécifique (comment les différencier)

A
  • agoraphobie : sujet a peut de 2 situations agoraphobènes ou plus
  • anxiété sociale : individu craint l’évaluation négative par les autres
  • anxiété de séparation : situations sont craintes par une peur de séparation d’une figure d’attachement
  • trouble panique : attaques de panique pas seulement en réponde à objet spécifique
  • TOC : peur ou anxiété concerne objet/situation faisant objet d’une obsession + autres critères du TOC
  • troubles liés à PTSD : phobie se dév suite è trauma (dx de phobie spécifique porté slm si critères du PTSD pas tous remplis)
  • schizo et autres troubles psychotiques : si peur et évitement sont dus à idées délirantes
75
Q

nommer les critères dx d’une phobie sociale

A

A. Peur ou anxiété intenses d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est exposé à l’éventuelle observation attentive d’autrui. Exemple de situations : interactions sociales (p. ex. avoir une conversation, rencontrer des personnes non familières), être observé (p. ex. en train de manger ou boire) et des situations de performance (p. ex. faire un discours).
N.B. : Chez les enfants, l’anxiété doit apparaître en présence d’autres enfants et pas uniquement dans les interactions avec les adultes.
B. La personne craint d’agir ou de montrer des symptômes d’anxiété d’une façon qui sera jugée négativement (p. ex. humiliante ou embarrassante, conduisant à un rejet par les autres ou à les offenser).
C. Les situations sociales provoquent presque toujours une peur ou une anxiété.
N.B : Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
D. Les situations sociales sont évitées ou subies avec une peur ou une anxiété intense.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport à la menace réelle posée par la situation sociale et compte tenu du contexte socioculturel.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant habituellement 6 mois ou plus.
G. La peur, l’anxiété ou l’évitement entraînent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ni à une autre affection médicale.
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental tel qu’un trouble panique, une obsession d’une dysmorphie corporelle, un trouble du spectre de l’autisme.
J. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie de Parkinson, obésité, défigurement secondaire à une brûlure ou une blessure) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement non liés à cette affection ou excessifs.

76
Q

qu’est-il important de spécifier dans le cas de dx de phobie sociale

A

Spécifier si :
 Seulement de performance : si la peur est limitée aux situations de performance ou de parler en public

77
Q

v ou f
Les personnes qui ont une anxiété sociale de type seulement de performance ont des peurs de performance qui sont typiquement plus invalidantes dans leur vie professionnelle (p. ex. musiciens, danseurs, acteurs, athlètes) ou dans des rôles qui nécessitent de prendre régulièrement la parole en public.

A

VRAI

78
Q

est-ce que les personnes ayant anxiété sociale seulement de performance craignent ou évitent les situations sociales sans performance

A

NON

79
Q

quelles sont les 3 types de situations anxiogènes ou le patient craint d’être embarassé/humilié/mal jugé/rejeté soit à cause de sa piètre performance ou pck autres voient sa gêne/sx

A
  • Intrx sociales
  • Être observé
  • Performance devant autrui
80
Q

est-il nécessaire que chaque patient dx de phobie sociale soit sensible à toutes les situations sociales

A

non
l’intensité de rx aux différentes situations est propre à chacun (ainsi que le type de personne qui déclenche la phobie; inconnu, amis, personne plus âgée…)

81
Q

est-ce que l’évitement phobique est obligatoire au dx de phobie sociale

A

non, plusieurs s’exposent qd meme mais détresse significative

82
Q

est-il fréquent de voir des patients phobie sociale s’automédicamenter

A

oui, ex : boire avant daller a un party

83
Q

si l’anxiété est reliée à une peur légitime commeune victime d’intimidation qui a peur de se faire intimider, est-ce que c disproportionné

A

non, mais si conséquences négatives de situation sociale est surestimé p/r réalité, là on dit que c disproportionné

84
Q

quelles sont les comorbidités de la phobie sociale

A

 Autres troubles anxieux (phobie est la 1ière à arriver, sauf pour la phobie spécifique ou l’anxiété de séparation).
 Trouble dépressif caractérisé (notamment à cause de l’isolement social induit)
 Troubles de l’usage d’une substance
 Trouble bipolaire
 Obsession d’une dysmorphie corporelle
 Personnalité évitante
 Enfants : autisme de haut niveau et mutisme sélectif.

85
Q

décrire l’évolution naturelle vs avec traitement de la phobie sociale

A

naturelle : chronique
traitement : 50% des patients atteignent une rémission satisfaisante après un traitement réussi

86
Q

v ou f
la phobie sociale est le TA qui se déclenche le plus tot dans la vie durant lenfance ou début ado

A

vrai

87
Q

de quoi est souvent précédé un trouble de phobie sociale

A

un syndrome d’inhibition comportementale sans déclencheurs psychosociaux particuliers

88
Q

quels sont les indices de mauvais pronostic de phobie sociale

A
  • début avant 8 ans
  • maladie psychiatrique comorbide
  • faible niveau scolaire
  • sx sévères dès l’entrevue initiale
  • problème santé physique
89
Q

décrire ddx de phobie sociale et comment la différencier

A
  • timidité normale : pas d’impact sur fonctionnement social/professionnel
  • dysmorphie corporelle : honte partie du corps
  • trouble panique : peur de l’attaque elle meme, attaques spontanées, sentiment de mourir (pas de gêne extreme)
  • TAG : spectre d’inquiétudes
  • trouble dépressif caractérisé : personne se sent mauvaise et indigne d’être aimée
  • trouble de personnalité : pattern d’évitement bcp plus large que situation sociales, crainte d’être rejeté encore plus grande (atteinte de l’estime)
  • affection médicales : hyperhidrose (hypersudation = veut pas serrer mains), tremblement essentiel, anomalie de peau du visage
90
Q

quels sont les critères dx du TAG

A

A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités (telles que le travail ou les performances scolaires).
B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation
C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes ont été présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois) : N.B. : Un seul item est requis chez l’enfant.

  1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
  2. Fatigabilité
  3. Difficultés de concentration ou trous de mémoire
  4. Irritabilité
  5. Tension musculaire
  6. Perturbation du sommeil (difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu ou sommeil agité non satisfaisant)

D. L’anxiété, les soucis ou les symptômes physiques entraînent une détresse ou une altération cliniquement significatives du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
E. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie).
F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
(p. ex. anxiété ou souci d’avoir une autre attaque de panique dans le trouble panique, évaluation négative dans l’anxiété sociale [phobie sociale], contamination ou autres obsessions dans le trouble obsessionnel-compulsif, séparation des figures d’attachement dans l’anxiété de séparation, souvenirs d’événements traumatiques dans le trouble stress post-traumatique, prise de poids dans l’anorexie mentale, plaintes somatiques dans le trouble à symptomatologie somatique, défauts d’apparence perçus dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle, avoir une maladie grave dans la crainte excessive d’avoir une maladie, ou teneur de croyances délirantes dans la schizophrénie ou le trouble délirant).

91
Q

dans le TAG, par quoi est déclenchée lanxiété

A

par prétextes ou problemes mineurs de la vie quotidienne; le patient établit un scénario catastrophe
ex : rougeur sur peau -> cancer?, retard du conjoint -> accident?

92
Q

décrire comment le TAG affecte enfants vs adultes

A

enfants : ont tendance à s’inquiéter de manière excessive quant à leurs compétences ou qualité de leurs performances
adultes : s’inquiètent souvent au sujet de circonstances de vie quotidienne

93
Q

décrire la présentation clinique des patients TAG

A
  • difficulté à controler préoccupations et empecher pensées inquiétantes d’interférer avec taches en cours
  • sx somatiques fréquents (ex : transpiration, nausée, diarrhée) et réponse de sursaut exagérée
  • pas d’attaque de panique sauf si comorbidité
94
Q

décrire évolution (incluant age d’apparition) et pronostic du TAG

A

le début est rapporté en moyenne à 20-30 ans
sans tx, évolue sur mode persistant avec fluctuations possibles de l’intensité, mais rémission complète rare = chronique

95
Q

quelles sont les comorbidités du TAG

A

c’est LE trouble le plus souvent en concurrence avec d’autres TA ou troubles mentaux :
- autres troubles mentaux
- dépression unipolaire
- troubles usage substance
- trouble des conduites
- troubles psychotiques

96
Q

quel est le ddx du TAG

A
  • trouble anxieux dû à affection médicale (phéochromocytome, hyperthyroidie)
  • anxiété sociale : anxiété anticipatoire focalisée sur situations sociales et performances tandis que TAG sinquiete de tout
  • trouble panique : PAS DATTAQUE DE PANIQUE DANS TAG
  • troubles dépressifs, bipolaires et psychotiques : inquiétudes concernent surtout passé alors que TAG c plus présent et futur
  • TOC : ruminations sont plus abstraites, théoriques ou spéculatives
  • PTSD : à exclure avant d’émettre dx TAG
97
Q

décrire épidémiologie de trouble de stress aigu

A

10-15% des troubles aigu evoluent en PTSD
*similaire à PTSD

98
Q

décrire épidémio PTSD :
A) prévalence à vie
B) femme ou homme?
C) quel % des victimes d’événements traumatiques ont PTSD
D) qui est plus à risque
E) les personnes qui souffrent de troubles mentaux sévères ont quel % de risque de vivre un PTSD p/r à population générale

A

A) 6,8%
B) 9,7% F et 3,6% H (2x plus pour F)
C) 25-30% (surtout viol, miliatires, accident route, intervenants 1ère ligne)
D) enfants le sont plus; personnes âgées moins
E) 20-30 fois plus à risque (90% de risque)

99
Q

quelle est l’étiologie du PTSD

A

événement traumatique est la principale cause, mais l’événement seul peut pas causer PTSD, faut autres facteurs

100
Q

comment se développe un PTSD

A

normalement, événements d’une intensité gérable nous permettent d’assimiler expérience et la métabolisation de l’événement permet de s’approprier rx éprouvées MAIS événements traumas ont intensité ingérable = rx non-métabolisées et non-assimilables

101
Q

lors dun événement traumatiques comment sont les composantes sensorimotrices vécues par patient

A

elles se prologent dans le temps en dehors de la période pendant laquelle elles ont été vécues et entrainent une chaine d’effets physiologiques -> hypervigilance et hyperactivité sensorimotrices auquel individu ne peut s’adapter

102
Q

nommer des réactions sensorimotrices persistant lors de PTSD

A
  • hyperacousie, photophobie, hypersensibilité aux couleurs, objets, lieu, mouvement
  • hypervigilance
  • tendance à hyperfocalisation (forme de concentration intense qui distrait de la réalité)
  • rx de sursaut
  • hyposensibilité (absence de rx, immobilité, catatonie)
103
Q

quels facteurs biologiques influencent la formation d’un PTSD

A
  • sexe : Femme surtout plus à risque de développer un PTSD de plus longue durée
  • hérédité : systèmes dopaminergiques et sérotoninergiques régulés par hérédité
  • systèmes de neurotransmetteurs et régions du cerveau impliqués dans modulation de l’être humain à gérer son stress (ex: axe HHS devient hypersensible chez personnes souffrant de PTSD)
104
Q

expliquer le phénomène d’hypersensibilité de l’axe HHS chez PTSD

A

l’hyperstimulation chronique causée par le traumatisme entraîne une augmentation de la rétroaction négative. Ainsi, à long terme, il y a hypersuppression du cortisol ce qui rend l’individu hypersensible à celui-ci (hormone principale du stress)

105
Q

comment répondent ces structures face à un traumatisme et l’impact de cela
A) hippocampe
B) gyrus temporal
C) amygdale
D) locus coeruleus
E) cortex préfrontal
F) noyaux raphé
G) NGC, amygale et noyau accumbens

A

A) atrophie -> persistance ou rémission des sx
B) hypertrophie
C) augmente sa fonction -> hyperstimulation des récepteurs NDMA influence l’inscription des mémoires traumatiques
D) niveau d’activité plus élevé de la noradrénaline = responsable de l’activation neurovégétative
E) persistance ou rémission des sx
F) déréglement du systèeme sérotonine
G) diminution du neuropeptide Y augmente noradrénaline et effets neurotoxiques

106
Q

quels sont les facteurs de risques psychosociaux du PTSD
A) pré-trauma
B) péri-trauma
C) post-trauma

A

A) bas âge, abus physiques/sexuels enfance, traumas antérieurs, instabilité familiale, minorité ethnique, faible niveau socioécono et scolarité, ATCD psy

B) gravité du trauma, rx peur intense, intention malveillante dans geste, cause humaine plutot que naturelle, participation > témoin de trauma, dissociation lors trauma

C) manque soutien familial, comorbidité (dépression, conso, handicap), symptomes d’évitement ou reviviscence, atteinte image de soi

107
Q

quels sont les critères dx du trouble de stress aigu

A

A. Exposition à la mort effective ou à une menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une (ou plus) des façons suivantes :
1. En étant directement exposé à un ou plusieurs événements traumatiques.
2. En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques est/sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche. Dans le cas de mort effective ou de menace de mort de membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
4. En étant exposé de manière répétée ou extrême à des caractéristiques aversives du/des événements traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants).
N.B. : Cela ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quand elles surviennent dans le contexte d’une activité professionnelle.
B. Présence de 9 (ou plus) des symptômes suivants de n’importe laquelle des cinq catégories suivantes : symptômes envahissants, humeur négative, symptômes dissociatifs, symptômes d’évitement et symptômes d’éveil, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques en cause :
Symptômes envahissants
1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du ou des événements traumatiques provoquant un sentiment de détresse.
N.B. : Chez les enfants de plus de 6 ans, on peut observer un jeu répétitif exprimant des thèmes ou des aspects du traumatisme.
2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
N.B. : Chez les enfants, il peut y avoir des rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
3. Réactions dissociatives (p. ex. flashbacks [scènes rétrospectives]) au cours desquelles l’individu se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire.
N.B. : Chez les enfants, on peut observer des reconstitutions spécifiques du traumatisme au cours du jeu.
4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques en cause.
Humeur négative
5. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives. (bonheur, satisfaction, sentiment affectueux)
Symptômes dissociatifs
6. Altération de la perception de la réalité, de son environnement ou de soi-même (p. ex. se voir soi-même d’une manière différente, être dans un état d’hébétude ou percevoir un ralentissement de l’écoulement du temps).
7. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (typiquement en raison de l’amnésie dissociative et non pas en raison d’autres facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des drogues).
Symptômes d’évitement
8. Efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant ou étroitement associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
9. Efforts pour éviter les rappels externes qui réveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
Symptômes d’éveil
10. Perturbation du sommeil (p. ex. difficulté d’endormissement ou sommeil interrompu ou agité).
11. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’expriment typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
12. Hypervigilance.
13. Difficultés de concentration.
14. Réaction de sursaut exagérée.
C. La durée de la perturbation (des symptômes du critère B) est de 3 jours à 1 mois après l’exposition au traumatisme.
N.B. : Les symptômes débutent typiquement immédiatement après le traumatisme mais ils doivent persister pendant au moins 3 jours et jusqu’à 1 mois pour répondre aux critères diagnostiques du trouble.(TSPT : 1 mois +)
D. La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. médicament ou alcool) ou à une autre affection médicale (p. ex. lésion cérébrale traumatique légère), et n’est pas mieux expliquée par un trouble psychotique bref.

108
Q

quels sont les critères dx du PTSD

A

N.B. : Les critères suivants s’appliquent aux adultes, aux adolescents et aux enfants âgés de plus de 6 ans. Pour les enfants de moins de 6 ans, voir les critères ci-dessous.
A. Exposition à la mort effective ou à la menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles d’une ou plusieurs des façons suivantes :
1. En étant directement exposé à un ou à plusieurs événements traumatiques.
2. En étant témoin direct d’un ou de plusieurs événements traumatiques survenus à d’autres personnes.
3. En apprenant qu’un ou plusieurs événements traumatiques sont arrivés à un membre de la famille proche ou à un ami proche. Dans les cas de mort effective ou de menace de mort d’un membre de la famille ou d’un ami, le ou les événements doivent avoir été violents ou accidentels.
4. En étant exposé de manière répétée ou extrême aux caractéristiques aversives du ou des événements traumatiques (p. ex. intervenants de première ligne rassemblant des restes humains, policiers exposés à plusieurs reprises à des faits explicites d’abus sexuels d’enfants) non présent chez l’enfant de moins de 6 ans
N.B. : Le critère A4 ne s’applique pas à des expositions par l’intermédiaire de médias électroniques, télévision, films ou images, sauf quand elles surviennent dans le contexte d’une activité professionnelle.
B. Présence d’un (ou de plusieurs) des symptômes envahissants suivants associés à un ou plusieurs événements traumatiques et ayant débuté après la survenue du ou des événements traumatiques en cause :
1. Souvenirs répétitifs, involontaires et envahissants du/des événements traumatiques, provoquant un sentiment de détresse.
N.B. : Chez les enfants de plus de 6 ans, on peut observer un jeu répétitif exprimant des thèmes ou des aspects du traumatisme.
Moins de 6 ans : les souvenirs spontanés et envahissants ne laissent pas nécessairement paraître la détresse et peuvent s’exprimer par le biais de reconstitutions dans le jeu
2. Rêves répétitifs provoquant un sentiment de détresse dans lesquels le contenu et/ou l’affect du rêve sont liés à l’événement/aux événements traumatiques.
N.B. : il peut être impossible de relier le contenu effrayant aux évènements traumatiques.
3. Réactions dissociatives (p. ex. flashbacks [scènes rétrospectives]) au cours desquelles le sujet se sent ou agit comme si le ou les événements traumatiques allaient se reproduire (de telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une abolition complète de la conscience de l’environnement).
N.B. : Chez les enfants, on peut observer des reconstitutions spécifiques du traumatisme au cours du jeu.
4. Sentiment intense ou prolongé de détresse psychique lors de l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect du/des événements traumatiques en cause.
5. Réactions physiologiques marquées lors de l’exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou ressembler à un aspect du ou des événements traumatiques.
C. Évitement persistant des stimuli associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoigne la présence de l’une ou des deux manifestations suivantes :
1. Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, pensées ou sentiments concernant un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse.
2. Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, endroits, conversations, activités, objets, situations) qui réveillent des souvenirs des pensées ou des sentiments associés à un ou plusieurs événements traumatiques et provoquant un sentiment de détresse
D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du/des événements traumatiques, comme en témoignent 2 (ou plus) des éléments suivants:
N.B. : Ce critère n’existe pas pour les enfants de moins de 6 ans.
1. Incapacité de se rappeler un aspect important du ou des événements traumatiques (typiquement en raison de l’amnésie dissociative et non pas à cause d’autres facteurs comme un traumatisme crânien, l’alcool ou des drogues).
2. Croyances ou attentes négatives persistantes et exagérées concernant soi-même, d’autres personnes ou le monde (ex. : « je suis mauvais », « on ne peut faire confiance à personne », « le monde entier est dangereux », « mon système nerveux est complètement détruit pour toujours »).
3. Distorsions cognitives persistantes à propos de la cause ou des conséquences d’un ou de plusieurs événements traumatiques qui poussent le sujet à se blâmer ou à blâmer d’autres personnes.
4. État émotionnel négatif persistant (p. ex. crainte, horreur, colère, culpabilité ou honte).
5. Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation à ces mêmes activités.
6. Sentiment de détachement d’autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres.
7. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives (p. ex. incapacité d’éprouver bonheur, satisfaction ou sentiments affectueux).
E. Altérations marquées de l’éveil et de la réactivité associés à un ou plusieurs événements traumatiques, débutant ou s’aggravant après la survenue du ou des événements traumatiques, comme en témoignent 2 (ou plus) des éléments suivants :
1. Comportement irritable ou accès de colère (avec peu ou pas de provocation) qui s’exprime typiquement par une agressivité verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
2. Comportement irréfléchi ou autodestructeur.
3. Hypervigilance.
4. Réaction de sursaut exagérée.
5. Problèmes de concentration.
6. Perturbation du sommeil (p. ex. difficulté d’endormissement ou sommeil interrompu ou agité).
F. La perturbation (symptômes des critères B, C, D et E) dure plus d’un mois.
G. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
H. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. médicament, alcool) ou à une autre affection médicale.
Spécifier le type :
Avec symptômes dissociatifs : Les symptômes présentés par le sujet répondent aux critères d’un trouble stress post-traumatique; de plus et en réponse au facteur de stress, le sujet éprouve l’un ou l’autre des symptômes persistants ou récurrents suivants :
1. Dépersonnalisation : Expériences persistantes ou récurrentes de se sentir détaché de soi, comme si l’on était un observateur extérieur de ses processus mentaux ou de son corps (p. ex. sentiment d’être dans un rêve, sentiment de déréalisation de soi ou de son corps ou sentiment d’un ralentissement temporel).
2. Déréalisation: Expériences persistantes ou récurrentes d’un sentiment d’irréalité de l’environnement (p. ex. le monde autour du sujet est vécu comme irréel, onirique, éloigné, ou déformé).
N.B. : Pour retenir ce sous-type, les symptômes dissociatifs ne doivent pas être imputables aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. période d’amnésie [blackouts], manifestations comportementales d’une intoxication alcoolique aiguë) ou à une autre affection médicale (ex : épilepsie partielle complexe).
Spécifier si :
À expression retardée : Si l’ensemble des critères diagnostiques n’est présent que 6 mois après l’événement (alors que le début et l’expression de quelques symptômes peuvent être immédiats).

109
Q

décrire la présentation clinique du trouble de stress aigu

A
  • pensées catastrophiques ou TRÈS négatives à propos de leur role dans le trauma, de leur réponse au trauma ou de la propbabilité d’un malheur éventuel
  • attaques de paniques fréquentes (reviviscences)
  • comportement chaotique ou impulsif possible (imprudence au volant, décisions irrationnelles, jeux d’argent, etc)
110
Q

décrire la présentation clinique du PTSD

A

varie, peut arriver sur le coup ou des années plus tard
- peur de revivre l’expérience traumatique et sx
- anhédonie ou états d’humeur dysphoriques et cognitions négatives
- éveil et sx de réaction extériorisée
- sx dissociatifs
- plaintes somatiques
- comportements inhabituels, étranges
- possibles pseudo-hallucinations auditives et idéations de persécution

*trouble peut etre sévère ou de longue durée si acteur de stress est interpersonnel, intentionnel et humain (torture, violence sexuelle)

111
Q

chez les enfants, a quoi peut etre associé le ptsd

A

une régression du développement (perte du langage) -> dx de trouble développemental lié au trauma

112
Q

v ou f
les symptomes du ptsd tendent à diminuer avec temps et évoluer vers autres problématiques moins spécifiques

A

vrai

113
Q

quelles sont les comorbidités du ptsd

A

EXTRÊMEMENT fréquentes (80 % plus de risque (particulièrement les hommes) d’avoir des symptômes répondant aux critères diagnostiques d’au moins un autre trouble psychique)

plus fréquents :
- hommes : troubles usage substance, troubles de conduite
- enfants : trouble oppositionnel avec provocation et anxiété de séparation

114
Q

quel est le % de tentatives de suicide chez population avec PTSD

A

20%

115
Q

décrire ddx du trouble de stress aigu

A
  • trouble mental dû à affectation médicale
  • trouble induit par substance (réminiscences, flashbacks, hallucinations)
  • trouble psychotique bref avec facteurs de stress marqués : prédominance de la désorganisation de la pensée et du comportement
  • exacerbation d’un trouble mental préexistant à l’événement traumatique : si pas de nouveaux sx
  • trouble panique : épisodes répétitifs d’anxiété paroxystique accompagnés d’une crainte de mort imminente
  • PTSD : sx persistent > 1 mois
  • trouble de l’adaptation : déclenché par facteur de stress de nature et gravité moindres (sx s’atténuent au retrait de l’événement initiateur)
  • deuil
116
Q

quel est le ddx du PTSD

A
  • trouble adaptation : stresseur normal de la vie courante
  • autres troubles et affections post-trauma
  • trouble dépressif caractérisé : comorbidité; critères B, C,D, E non présents
  • troubles psychotiques : symptomes psychotiques du PTSD (hallucinations etc) sont de courte durée et le contact avec la réalité est préservé
  • TOC : pensées liées au trauma pour le PTSD, absence de rituel
  • trouble panique : contexte d’apparition des premiers sx est crucial
  • troubles de la personnalité : difficultés interpersonnelles sont présentes indépendamment de toute exposition à trauma
  • trauma craniocérébral : troubles de mémoire similaires
117
Q

décrire l’évolution du PTSD et stress aigu

A
  • peut se manifester immédiatement ou années plus tard
  • diminution rapide des sx dans la 1ère année (continue de s’amenuiser dans 5 prochaines années meme si non traité)
  • 1/3 des patients atteignent pas rémission meme apres tx (bris des croyances fondamentales : sentiment de sécurité, confiance envers lautre, perception du monde)
  • enfants maltraités auront difficultés à établir relations de confiance
  • mémoires sensorielles ne s’effacent jamais, elles s’atténuent slm
118
Q

concernant les mémoires sensorielles, décrire ces concepts :
A) convalescence
B) récupération
C) résiliation

A

A) processus transitoire durant lequel le patient ne peut pas assumer ses roles de la vie quotidienne
B) fonctionnement reprend partiellement, il y a adaptation à la nouvelle réalité
C) FACTEUR LE PLUS IMPORTANT : produit dépendant des croyances, des attitudes, approches, comportements et réalités physiologiques qui amènent l’individu à surmonter ou survivre à des conditions difficiles et se réorienter

119
Q

quels sont les facteurs de bon pronostic de PTSD

A

début rapide
courte durée des sx
bon fonctionnement prémorbide
bon réseau social
absence d’autres troubles psychiatriques, médicaux ou liés aux substances

120
Q

quels sont les facteurs de mauvais pronostic de PTSD

A
  • absence soutien social
  • stigmatisation par les amis, familles, institutions
  • troubles de personnalité
121
Q

doit-on prioriser tx psycho ou pharmaco pour PTSD et stress aigu

A

psycho!! pharmaco envisagée slm si détresse est dune intensité incapacitante limitant traitement psychologique
dans ce cas, le tx pharmaco doit etre de courte durée et cibler sx spécifiques (insomnie, anxiété)

122
Q

quand faut il considérer tx pharmaco PTSD

A

sx empechent amorce de psychothérapie
troubles comorbides complexifient pathologie
psychothérapie inaccessible ou refusée par patient
bienfaits de la psychothérapie ne sont que partiels

123
Q

v ou f
les patients anxieux craignent souvent la médication et sont sensibles aux effets indésirables des médicaments

A

VRAI
d’où l’importance de cibler les symptômes spécifique à contrôler avec un agent de 1re intention à faible dose, et de donner un traitement de courte durée

124
Q

quel est le tx PTSD de 1ere intention

A

ISRS (antidépresseur) et ISRSN (sérotonine et noradrénaline)
efficace pour reviviscence, évitement

125
Q

tx de 2eme intention PTSD

A

2eme antidépresseur pour favoriser sommeil si 1ere intentioon fonctionne pas
- anticonvulsivants, antipsychotiques atypiques, médication antiadrénergique, anxiolytique, antagoniste des récepteurs opioides

126
Q

la psychothérapie en PTSD vise quelles méthodes (2)

A
  • thérapie d’exposition soit graduelle (désensibilisation) ou intense (thérapie implosive)
  • management du stress (par techniques de relaxation et approches cognitives)
127
Q

en quoi consiste la thérapie psychoéducative en PTSD

A

permet au patient de rependre conscience de sa nouvelle facon detre, reconnaitre difficultés et elaborer facons de les gerer (hygiene de vie, gestion emotions, relaxation)

128
Q

décrire les 3 phases de la thérapie axée sur le trauma

A

1) sécurité du patient : réduire sx les plus invalidants et augmenter les compétences émotionnelles, sociales et psychologiques
2) aspects non résolus : réexposition graduelle au trauma en tentant de l’associer à une nouvelle ébauche du Moi
3) consolidation des acquis : facilite engagement social et professionnel par la suite

129
Q

décrire l’approche TCC en lien avec le trauma

A

approche plus directive qui vise à remplacer les pensées et comportements dysfonctionnels résultant de l’événement traumatique via restructuration cognitive, techniques de gestion du stress et exposition qui permet au patient d’analyser ses rx et prendre conscience de sa tendance à relier le trauma à des stimuli inoffensifs

130
Q

décrire la thérapie par désensibilisation et retraitement par les mouvements oculaires (EMDR)

A

vise la stimulation du cerveau pr qu’il métabolise les aspects cognitifs, émotifs et somatiques associés au trauma et résidus du passé
-> mouvement oscillatoire des yeux en suivant les doigts du thérapeute qd il y a un souvenir traumatique permet d’en éliminer la charge négative

131
Q

quelles interventions sociales peuvent être bénéfique dans le traitement psycho du PTSD

A

thérapie de groupe ou familiale :
art-thérapie, verbalisation (debriefing), etc

132
Q

décrire l’épidémiologie de l’anorexie vs la boulimie pour
A) prévalence
B) âge
C) F vs H

A

A)
anorexie : 1,1% H et 2,2% F
boulimie 1-2%

B)
anorexie : adolescentes 15-19 ans = 40% des cas
boulimie : 16-20 ans

C)
anorexie : 10-15 F pour 1 H (7:1 en bas de 12 ans)
boulimie ?

133
Q

v ou f
6% des enfants de 6-13 ans semblent souffrir d’hyperphagie boulimique

A

vrai
ils consultent souvent pour excès de poids

134
Q

de quelle proportion les adolescentes et jeunes femmes atteintes d’un TCA augmente-t-il si on y ajoute toutes celles souffrant d’une forme PARTIELLE de ces syndromes

A

il augmente à 10%

135
Q

quelles sont les étiologies biologiques des TCA

A
  • génétique : contribution importante (50-80%)
  • circuits neurobiologiques affectés
136
Q

quels sont les circuits neurobiologiques impliqués en TCA

A
  • sérotoninergiques associés à humeur dysphorique et évitement de souffrance
  • dopaminergiques associés à dysfonctionnement du système de récompense
    -> ces dérèglements menent a phénotype du tempérament qui présente traits prédisposants a anorexie
  • gestion des émotions affectées a/n préconscient
  • diminution de modulation de réponse affective immédiate face à un stimulus, mais augmentation de la planification et prévision des conséquences
137
Q

quels sont les traits prédisposants à l’anorexie

A
  • émotivité négative (névrotisme)
  • inhibition
  • évitement de souffrance
  • perfectionnisme
  • conscience entéroceptive déficiente (ne pas reconnaitre sa faim ; insula perturbée)
    *traits indépendants de dénutrition et peuvent persister post-rémission
138
Q

quelles perturbations neurochimiques la dénutrition amène-t-elle

A
  • diminution métabolisme certaines zones cerveau
  • diminution volume cerveau
  • diminution sécrétion de leptine par adipocytes -> perturbation axe HHS et HHG(gonadique) -> augment. cortisol, hyperactivité, aménorrhée

*dénutrition peut aussi exagérer traits prémorbides déjà présents = cercle vicieux qui maintient dénutrition

139
Q

quelles sont les étiologies psychologiques des TCA

A
  • évitement des affects et des conflits, ainsi qu’une faible capacité de résolution des problèmes
  • traits du tempérament mentionnés
  • déficits cognitifs prémorbides ou réversibles (normalisé post-rémission); ex, rigidité de la pensée et difficulté à percevoir situations globalement
  • événements négatifs de la vie (ATCD abus sexuel = FR significatif)
  • début de puuberté et changements corporels (limitation apports = perte de poids et arret des menstru)
140
Q

quels traits du tempérament sont surtout reliés à la boulimie

A

recherche de la nouveauté (relié à la dopamine) et l’impulsivité (relié au manque de sérotonine)

141
Q

v ou f
plusieurs traits du tempérament seraient prémorbides et héréditaires et correspondent aux déréglements NT

A

vrai

142
Q

quelles sont les étiologies sociales des TCA

A
  • caractéristiques parentales : obsession de l’exercice, préoccupations autour image corporelle, traits Obs-Compuls
  • médias : idéalisation minceur
  • performance à tout prix société (pression poussant femme à réussir à différents niveaux; famille, social, perso, professio)
  • choix de vie favorisant TCA (mannequinat, ballet)
143
Q

v ou f
la restriction anorexique, en présence d’une vulnérabilité telle que décrite précédemment, constituerait une tentative mal adaptée d’autorégulation pour ramener un sentiment de contrôle et de sécurité dans sa vie

A

vrai

144
Q

quels sont les critères dx de l’anorexie mentale

A

A. Restriction des apports énergétiques par rapport aux besoins conduisant à un poids significativement bas compte tenu de l’âge, du sexe, du stade de développement et de la santé physique. *Est considéré comme significativement bas un poids inférieur à la norme minimale ou, pour les enfants et les adolescents, inférieur au poids minimal attendu.
B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, ou comportement persistant interférant avec la prise de poids, alors que le poids est significativement bas.
C. Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi, ou manque de reconnaissance persistant de la gravité de la maigreur actuelle.
Spécifier le type :
 Type restrictif : Pendant les 3 derniers mois, la personne n’a pas présenté d’accès récurrents d’hyperphagie (gloutonnerie) ni recouru à des vomissements provoqués ou à des comportements purgatifs (c’est-à-dire laxatifs, diurétiques, lavements). Ce sous-type décrit des situations où la perte de poids est essentiellement obtenue par le régime, le jeûne et/ou l’exercice physique excessif.
 Type accès hyperphagique/purgatif : Pendant les 3 derniers mois, la personne a présenté des accès récurrents de gloutonnerie et/ou a recouru à des vomissements provoqués ou à des comportements purgatifs (c’est-à-dire laxatifs, diurétiques, lavements).
Spécifier si:
 En rémission partielle : Le critère A n’est plus rempli depuis une période prolongée mais le critère B ou C est toujours présent
 En rémission complète : Aucun des critères n’est rempli depuis une période prolongée.
Spécifier la sévérité actuelle (pour les adultes, à partir de l’indice de masse corporelle, et pour les enfants et adolescentes, le à partir du percentile de l’IMC):
 Léger: IMC ≥ 17kg/m2
 Moyen: IMC 16-16,99 kg/m2
 Grave: IMC 15-15,99 kg/m2
 Extrême: IMC < 15 kg/m2

145
Q

décrire la présentation clinique de l’anorexie mentale

A

= refus de maintenir un poids idéal minimal ce qui mène à amaigrissement extrême
- stratégies utilisées souvent en secret
- distorsion de l’image corporelle
- estime de soi inversement prop au poids
- 50% souffriront de crises de boulimie
- comportements particuliers et rituels
- plaintes somatiques fréquentes
*complication rare : dilatation gastrique, syndrome de l’artère mésentérique supérieure

146
Q

quelles sont les stratégies utilisées par anorexiques

A
  • restriction apports par régimes restrictifs ou jeunes complets (diminuer glucides et gras)
  • exercice excessif
  • vomissements provoqués
  • laxatifs, coupe-faim, boissons énergisantes et drogues psychostimulantes
147
Q

quels sont des exemples de rituels de vérification chez anorexiques

A

pensées compulsives, palpation de certains repères osseux, miroir…

148
Q

quels sont des exemples de rituels liés à l’alimentation chez anorexiques

A

manger lentement ou rapidement, faire cuisine pour les autres, vérfier étiquettes, peser aliments, etc.
PROVOQUE ISOLEMENT PROGRESSIF (évitement de toute situation sociale incluant nourriture)

149
Q

quels sont des symptomes qui résultent du jeune lui meme ou sont empirés par jeune

A
  • exacerbation de la préoccupation à propos de la nourriture (crainte perdre controle et manger en trop grande quantité), diminution sociabilité, chang. personnalité
  • sx peuvent perdurer après réalimentation
  • sx physiques : fonctionnement anormal des hormones sexuelles, hypothermie, bradycardie, orthostate, diminution sévère du stockage de graisse, lanugo (cheveux néonatals), diurèse de l’eau altérée
  • perte d’appétit pas présente tot dans la maladie
150
Q

quelles sont les comorbidités de l’anorexie mentale

A

 Trouble anxieux : 25 à 75% des patients en présentent au moins un
o Les plus fréquents sont : phobie social et TOC (surtout anorexie)
o Précède souvent le trouble alimentaire et sont considérés comme un facteur de risque
 Troubles de l’humeur
 Trouble de la personnalité du groupe C

151
Q

décrire ddx de l’anorexie

A

important d’identifier motivation derrière la perte de poids et les émotions vis-à-vis reprise de poids
- affections médicales (GI, hyperthyroidie, cancers, sida)
- trouble dépressif : pas de désir de perte de poids ni peur reprise
- schizophrénie : perte de poids associé à des idées délirantes (ex: peur etre empoisonné)
- TOC : si obsessions ont pas seulement rapport a bouffe, considérer TOC
- anxiété sociale et dysmorphie corporelle : se sentir humilié detre vu en train de manger et etre préoccupé par défaut imaginaire de leur apparence
- boulimie : accès récurrents hyperphagie et compensation, peuvent maintenir poids dans limites de normale ou au-dessus
- restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments/ phobie spécifique (ex: avaler) : problème lié au fait d’ingérer aliments, pas crainte prise de poids

152
Q

décrire l’évolution et pronostic de l’anorexie mentale

A

très variable
en général, pronostic pas bon (taux mortalité 5-18%) maintenant vers 2,8% parce que dépistage plus tot et meilleure gestion des complications
*patients anorexiques type restrictif moins susceptibles de récupérer que les hyperphagiques

153
Q

v ou f
la réponse à court terme des patients à presque tous les programmes de tx hospit sont bons

A

vrai MAIS
malgré la normalisation du poids, le fonctionnement global et comorbidités doivent etre considérés (plus de 50% atients continuent de présenter mésadaptation ou autre patho psy comme TA, trouble affectif, de la personnalité..)

154
Q

quels sont les facteurs de bon pronostic anorexie mentale

A
  • début age adulte
  • avoir admis sa faim
  • diminution déni et immaturité
  • amélioration estime de soi
  • courte durée de maladie avant tx
  • absence de trouble personnalité
155
Q

quels sont les facteurs de mauvais pronostic anorexie mentale

A
  • début avant puberté
  • neuroticisme à l’enfance (instabilité emotionnelle)
  • conflits parentaux
  • comportements purgatifs (vomi, laxatifs)
  • manif de comportements variés (obs-comp, hystérie, dépression, sx neurotiques, psychosomatiques, déni)
156
Q

quel est le tx de lanorexie mentale

A

hospitalisation si nécessaire (intra-hospit, hospit de jour, clinique ambulatoire) + thérapie individuelle et familiale recommandée
approches comportementales, interpersonnelles et cognitives
*médication dans plusieurs cas

157
Q

en quoi consiste le traitement des complications physiques et quelles sont-elles

A
  • cardiaques : 1/3 des décès y sont dus
    -> correction troubles métabo (electrolytes)
  • ostéoporose et ostéopénie
    -> supp de calcium et vit D
  • anémie et leucopénie
    -> réalimentation suffisante, supp fer B12 et folate peuvent aider
  • constipation (perte de réflexe gastrocolique et tonus muscles coliques)
    -> agents osmotiques
  • atrophie cérébrale (atteinte matiere grise/blanche et augment. LCR)
    -> réalimentation
158
Q

v ou f
la réalimentation et retour du poids santé suffit à résoudre plupart des complications

A

vrai

159
Q

qu’est-ce que le syndrome de réalimentation

A

chez patients instables en cardiaque ou métabo ou IMC très bas, une réalimentation provoque surcharge et insuff cardiaque

160
Q

v ou f
5% des anorexiques ont atrophie cérébrale irréversible qui entrainera troubles cognitifs

A

vrai

161
Q

quels sont les tx pharmaco de lanorexie mentale pour formes sévères

A

ISRS (prévenir rechutes post-normalisation poids)
Antipsychotiques atypiques (CAS GRAVES, patients ayant phobie EXTREME prise de poids, distorsions image corporelle quasi-délirante)

162
Q

quels sont les tx psycho de lanorexie mentale

A

approche intégrative :
- psychoéducation
- focalisation sur la normalisation du poids et habitudes alimentaires
- cognitivo-comportemental : patients apprennent à controler apports, emotions, accès hyperphagiques/purgatifs, relations interpersonnelles
- psychodynamiques : emphase sur pdv du patient et interet a savoir ce que patient pense et ressent
- soutien
*chez adolescente, therapie familiale est la plus efficace

163
Q

en quoi consiste le tx intrahospit de l’anorexie mentale (état de dénutrition sévère)

A
  1. Restaurer l’état nutritionnel et le poids. L’augmentation des apports est progressive car la vidange gastrique est lente, le ballonnement abdominal et constipation fréquentes. Cette impression de plénitude est difficile pour les patient(e)s.
    o Le taux de rechute est plus élevé si le poids est loin du poids santé lors de la sortie de l’hôpital. (donc on vise 90% du poids santé)
    o Rééducation alimentaire doit avoir lieu dans un climat très soutenant et avec l’alliance de la patiente.
    o Peu à peu on redonne à la patiente le contrôle sur son alimentation et ses exercices en lui donnant des privilèges (sorties, repas à l’extérieur, etc.) lorsque la partie saine de la patiente se manifeste
  2. Thérapie psychoéducative
    o Permet au patient de faire face à l’anxiété qui augmente avec la prise de poids.
    o Au fur et à mesure, on aborde les difficultés d’autonomisation, le perfectionnisme, la faible estime de soi, les difficultés concernant l’intimité, etc.
164
Q

quels sont les critères dx de la boulimie

A

A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (crises de gloutonnerie) (binge-eating). Un accès hyperphagique répond aux deux caractéristiques suivantes :
1. Absorption, en une période de temps limitée (ex : moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances.
2. Sentiment d’une perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (ex: sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger, ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange, ou sa quantité).
B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que : vomissements provoqués ; emploi abusif de laxatifs, diurétiques ou autres médicaments ; jeûne ; exercice physique excessif.
C. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous les deux, en moyenne, au moins une fois par semaine pendant 3 mois.
D. L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.
E. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des épisodes d’anorexie mentale (anorexia nervosa).
Spécifier si :
 En rémission partielle : Alors que tous les critères de la boulimie ont été précédemment remplis, plusieurs, mais pas la totalité, ont persisté pendant une période prolongée
 En rémission complète : Aucun critère n’est rempli depuis une période prolongée.
Spécifier la sévérité actuelle :
 Légère : Une moyenne de 1-3 épisodes de comportements compensatoires inappropriés par semaine.
 Moyenne : Une moyenne de 4-7 épisodes de comportements compensatoires inappropriés par semaine.
 Grave : Une moyenne de 8-13 épisodes de comportements compensatoires inappropriés par semaine.
 Extrême : Une moyenne d’au moins 14 épisodes de comportements compensatoires inappropriés par semaine.

165
Q

qu’est-ce qui différencie la boulimie de l’anorexie mentale avec comportements purgatifs et crises boulimiques

A

la présence de distorsion corporelle et de perte de poids excessive dans l’anorexie mentale

166
Q

quelle est la présentation clinique de la boulimie

A

 Symptômes essentiels : les accès hyperphagiques et les mesures compensatoires.
o Aussi une préoccupation excessive à l’égard de la minceur mais leur poids (comparativement aux anorexiques) est souvent normal, ou légèrement au-dessous ou au-dessus.
o Le poids peut varier de façon importante dans de courtes périodes
o Le vomissement diminue la douleur abdominale et le sentiment d’être gonflé et permet au patient de continuer à manger sans gagner de poids.
 Accès hyperphagiques : ingestion des quantités excessive de nourriture en peu de temps.
o Souvent aliments de valeur calorique élevée tels que les sucreries et la malbouffe.
o Grignoter toute la journée ne représente pas un accès hyperphagique.
o Se fait de façon discrète car éprouvent de la honte.
 Souvent déclenché par des émotions intenses ou des restrictions alimentaires.
o Symptômes dépressifs suivant l’épisode très souvent présents.
 La culpabilité ressentie après la crise amène souvent une restriction jusqu’à la prochaine cirse, provoquant un cercle vicieux
 Signe de Russel : marque sur les doigts par les dents en se faisant vomir

167
Q

quelles sont les comoborbidités de la boulimie

A

 Troubles bipolaires et dépressifs
o Surtout symptômes dépressifs (relié à une faible estime)
o Chez la plupart, le trouble de l’humeur débute en même temps que (ou après) la boulimie, et c’est souvent à cette dernière qu’ils imputent l’altération de leur humeur.
 Trouble anxieux : 25 à 75% des patients en présentent au moins un
o Les plus fréquents sont : phobie social et TOC (surtout anorexie)
o Précède souvent le trouble alimentaire et sont considérés comme un facteur de risque
 Trouble de la personnalité limite
 Trouble de la personnalité du groupe C (obsessionnel-compulsif et dépendante surtout)
 Abus de substances

168
Q

quel est le ddx de la boulimie

A
  • anorexie mentale type accès hyperphagique : différence au niveau du poids et dysmorphie
  • trouble d’accès hyperphagique : pas de comportement compensatoire
  • syndrome kleine-levin : comportement alimentaire anormal mais traits psycho de boulimie (préoccupation forme et poids) existent pas
  • trouble dépressif atypique : hyperphagie fréquente dans ce trouble, mais pas de compensation et préoccupation excessive forme et poids
  • personnalité limite : accès hyperphagiques sont un des critères possibles du comportement impulsif -> vérifier si c’est pas plutôt une comorbidité
169
Q

décrire évolution et pronostic de boulimie

A
  • rechutes fréquentes, taux chronicité élevé malgré tx efficace court terme (80% de rémission après 4 ans)
  • facteur principal de mauvais pronostic = multi-impulsivité comportementale (automutilation, abus substances)
170
Q

l’hospitalisation est elle fréquente chez boulimiques

A

non
dans quelques cas slm (si accès hyperphagiques hors de controle, que le tx ambulatoire marche pas ou que patient a sx psy en plus)

171
Q

le tx intra hospit chez boulimiques consiste en quoi si il a lieu

A

correction de complications physiques graves
tx des comorbidités psy

172
Q

en quoi consiste le tx psycho de la boulimie

A
  1. TCC à priviliégier en groupe ou individuel, elle vise :
    - interruption comportement autonome d’accès hyperphagique et régime
    - altération cognitions dysfonctionnelles de l’individu, ses croyances sur nourriture, poids et image corporelle + concept de soi
  2. thérapie interpersonnelle aussi efficace, mais effet moindre
  3. guide d’autotraitements prometteurs
173
Q

en quoi consiste le tx pharmaco de la boulimie

A

médication antidépressive (ISRS) :
- peut réduire accès hyperphagiques et purgation, réduire sx dépressifs et baisser l’appétit indépendamment de trouble de l’humeur
- aucun effet sur poids (sauf topiramate, un antiépileptique qui normalise le poids)

174
Q

qu’est ce qu’un sédatif, hypnotique et anxiolytique (SHA)

A

benzo, carbamate, barbiturique

175
Q

Aux us,
A) combien de % des personnes ont avoué avoir utilisé sédatifs/tranquilisants illégalement
B) groupe d’âge avec plus haute prévalence utilisation sha

A

A) 6%
B) 26-34 ans

176
Q

v ou f
pour 85% des individus, l’utilisation appropriée des benzodiazépines (même à long terme) peut demeurer efficace, sans apparition de tolérance

A

vrai mais ces meds peuvent amener tolérance

177
Q

quels sont les critères dx de l’intoxication

A

A. Utilisation récente d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques et cliniquement significatifs (p. ex. comportement sexuel ou agressivité inappropriés, labilité de l’humeur, altération du jugement, altération du fonctionnement social ou professionnel, amnésie antérograde) qui se sont développés pendant ou peu après la prise d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique.
C. Au moins 1 des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après l’utilisation d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique :

  1. Discours bredouillant
  2. Incoordination motrice
  3. Démarche ébrieuse (ataxie)
  4. Nystagmus
  5. Altération cognitive (p. ex. attention/mémoire)
  6. Stupeur ou coma

D. Les symptômes ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.

178
Q

quels sont les critères dx du sevrage

A

A. Arrêt (ou réduction) d’une utilisation de sédatif, hypnotique ou anxiolytique qui a été massive et prolongée
B. Au moins 2 des manifestations suivantes se développant de quelques heures à quelques jours après le critère A :

  1. Hyperactivité neurovégétative (p. ex. transpiration ou fréquence cardiaque supérieure à 100)
  2. Tremblement des mains
  3. Insomnie
  4. Nausées ou vomissements
  5. Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives
  6. Agitation psychomotrice
  7. Anxiété
  8. Crises convulsives de type grand mal

C. Les symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel, ou dans d’autres domaines importants
D. Les signes et symptômes ne sont pas imputables à une affection médicale générale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, incluant l’intoxication par une autre substance.
Spécifier si : avec perturbation des perceptions.

179
Q

qu’est-ce qui explique le sevrage

A

hyperactivité des systèmes glutaminergiques (diminution de l’inhibition exercée par le systeme GABAergique)