APP1 Flashcards
v ou f
l’anxiété peut etre normale
VRAI
elle joue role crucial pour assurer la survie par l’anticipation et l’évitement des multiples dangers de l’environnement
v ou f
lanxiété est elle toujours normale
FAUX
l’anxiété peut etre pathologique (divisée en nombreux types de troubles anxieux)
v ou f
lanxiété est formée d’un continuum et il n’y a pas de démarcation tranchée pour distinguer normal de pathologique
vrai MAIS il y a des caractéristiques qui distinguent anxiété patho de la normale
quels sont les critères distinguant anxiété normale de patho
- intensité et durée de l’anxiété pathologique bcp plus importante qu’attendu
- anxiété patho entraine incapacité invalidante pour le fonctionnement psychosocial ou professionnel
- fonctionnement perturbé par évitement de situations pour réduire anxiété patho
- anxiété patho génère sx physiques significatifs (et est souvent chronique) sur plan cliniuque mais aussi des sx inexpliqués
définir l’anxiété normale
réaction directe mais temporaire proportionnée et appropriée aux changements ou aux dangers de l’environnement qui vise à assurer survie et adaptation
*trouble anxieus = maladie
est-ce qu’une attaque de panique en soi est considéré comme un trouble distinct ou un dx
non
les attaques de panique peuvent se manifester dans nombreux troubles : anxieux, dépression, schizo, abus de substance, maladies physiques, personnes saines parfois
définir attaque de panique
brève période de sx intenses survenant de facon brutale et atteingant leur acmé en minutes
nommer 2 types d’attaques de panique
- attaque inattendue ou spontanée (sans déclencheurs)
- attaque attendue ou situationnelle (avec déclencheurs)
comment distinguer trouble d’adaptation de trouble anxieux
trouble anxieux : un stresseur peut etre un déclencheur (pas cause) et ensuite le trouble suit son évolution meme si le stresseur a disparu
ALORS QUE pour trouble adaptatif, le stresseur est la CAUSE du trouble et ce dernier sestompe qd le stresseur disparait
quelle est la prévalence à vie et la prévalence annuelle de tous les troubles anxieux réunis
à vie : 16,6%
annuel : 10,6%
v ou f
A) les TA sont 2x plus répandus chez femme
B) la plupart des TA remontent à l’enfance ou adolescence
C) jusqu’à 50% ont une comorbidité avec autres troubles anxieux, dépressifs, abus de substance, troubles personnalité ou bipolaires
A), B) VRAI
C) faux, 75%
nommer la prévalence à vie de
A) anxiété généralisée
B) anxiété de séparation
C) phobie spécifique
d) phobie sociale
E) agoraphobie
F) trouble panique
A) 6,2%
B) 4% (trouble le plus fréquent chez les moins de 12 ans)
C) 5,3% (début précoce dans l’enfance, mais les phobies situationnelles ont un 2eme pic à 20-30 ans) *phobies les plus fréquentes : animaux, insectes et hauteurs
D) 3,6% (se déclenche le plus tot dans vie; enfance/ado)
E) 1,6%
F) 1%
v ou f
avoir un parent au 1er degré atteint d’un TA augmente le risque de 2x
FAUX 3X
anxiété généralisée, phobie spécifique, PTSD : 30%
trouble panique, anxiété sociale : 50%
phobie du sang/injection/accident : 60%
agoraphobie : 67%
v ou f
certains gènes prédisposants sont communs à tous les troubles, d’autres sont spécifiques pour certains troubles
vrai
a/n de la neuroanatomie, la perturbation a lieu ou pour les troubles anxieux
perturbation a/n circuit neuronal cortico-sous cortical (augmente l’activité de l’amygdale = temporal)
quels sont les neurotransmetteurs en jeu des TA
activité glutaminergique augmente et la gabaergique diminue (origine de l’hyperactivation du systeme limbique)
augmentation de la libération de CRF (corticotrophine) qui déclenche l’axe HHS en situation de stress ce qui augmente la libération de glucocorticoides (hormones du stress = cortisol) par les surrénales
quel impact ont les substances anxiogènes/panicogènes
elles déclenchent une attaque de panique chez les gens atteints de TA et chez les normaux, mais moins intense
*agissent via axe HHS alors que certains agissent via récepteurs périphériques ou centraux (ex : caféine, CO2)
quels sont les facteurs psychologiques de vulnérabilité qui prédisposent à des TA
- l’inhibition comportementale à l’enfance parfois imposée par les parents (présent chez 50% des TA)
- comportements de retrait face à la nouveauté
- timidité et introversion
- anxiété de séparation pendant l’enfance
quel est le point de vue de la théorie comportementale par rapport aux TA
le comportment d’évitement et de fuite de la source d’anxiété sont maintenus car ils permettent de diminuer l’anxiété vite (= renforcement négatif)
quel type de thérapie cible les comportements d’évitement
les stratégies thérapeutiques d’exposition
quel est le point de vue de la théorie cognitive concernant les TA
les croyances d’un patient créent un cercle vicieux qui augmente leur anticipation :
- sensibilité à l’anxiété (peur des sensations associées à l’anxiété, catastrophisation des sensations physiques)
- croyances favorisant l’anxiété (douter de leur capacité, surestimer risques)
- distorsions cognitives (source d’anxiété est déformée par patient; ex :attention sélective pour stimuli anxiogènes, mémoire pr traumas vécus, perception biaisée de réalité)
quest ce que la théorie psychodynamique
l’anxiété provient d’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même qui est déplacée vers un objet moins menacant et plus acceptable
quelles sont les étiologies sociales des troubles anxieux
- conditionnement vicariant (apprentissage par observation) : l’individu apprend à avoir peur par observation d’une personne qui a peur
- style parental : facteur de vulnérabilité
EX :
1. style protecteur et controlant : le parent a comportement intrusif et laisse pas enfant se débrouiller = encourage évitement
2. style rejetant et moins chaleureux : basé sur la critique et le négativisme = diminue estime enfant
v ou f
il existe un cercle vicieux entre la mère ou père et l’enfant : plus le parent est surprotecteur et plus l’enfant est anxieux et vice versa
VRAI uniquement pour mère
pour le père, le lien est pas un cercle vicieux, mais plutot unidirectionnel
quel est le traitement pharmacologique de 1ère intention des TA
1) ISRS ou IRSN (go low and slow)
quel est le tx pharmaco de 2e intention des TA
2) antidépresseurs tricycliques (pour trouble panique, agoraphobie et anxiété généralisée)
3) mirtazapine (panique et anxiété gén)
4) benzos (efficacité rapide en combi avec un ad, mais LIMITER à court/moyen terme car addictif)
v ou f
les benzo sont souvent utilisés en 1ere intention quand meme
OUI en combi avec AD car efficace rapidement
quel est le traitement pharmaco de 3e intention des TA
avant, réévaluer présence possible d’une condition médicale ou psy qui influence la réponse thérapeutique (abus substance, thryoide)
- phénelzine
- moclobémide
- anticonvulsivants
- antipsychotiques atypiques faible dose (seroquel)
quel est le tx de DERNIÈRE intention pour les troubles anxieux réfractaires
I-MAO
est-ce que le traitement pharmaco est offert uniquement en phase aigue du trouble anxieux
NON, il dure 1-2 ans (si on veut interrompre le tx ensuite, il faut le faire progressivement)
le traitement pharmaco des TA a été prouvé efficace pour quels TA
anxiété généralisée
trouble panique
agoraphobie
phobie sociale
est-ce que le traitement pharmaco peut etre donné seul
NON toujours combiné au tx psycho
quel est le traitement psychologique utilisé en 1ere intention en asso ou pas avec pharmaco pour les TA
TCC (thérapie cognitivo-comportementale)
pour le TAG, quels sont les 2 modèles de TCC
- modèle de borkovec : cible évitement cognitif
- modèle ciblant l’intolérance à l’incertitude
sur quoi est basé le modèle de borkovec
- auto-observation et prise de conscience des inquiétudes
- relaxation
- stratégies cognitives avec exposition en imagination
sur quoi est basé le modele ciblant l’intolérance à l’incertitude
- reconnaissance de l’incertitude et nécessité de s’y exposer
- remise en question de l’utilité de s’inquiéter
- entrainement à la résolution de problèmes réels
- exposition en imagination (de problèmes éventuels)
quel est le traitement psycho des troubles panique et agoraphobie
la TCC
- 12 séances individuelles, en groupe ou autogérées
* psychoéducation à propos de l’anxiété (normal vs anormal) et facteurs cognitifs/comportementaux
*restructuration cognitive des croyances dysfonctionnelles
*exposition aux stimuli intéroceptifs (sensations corporelles vécues pendant attaque)
* exposition in vivo a des situations anxiogènes (apporte le + de résultats)
en quoi consiste le traitement psycho de la phobie sociale
TCC
Psychoéducation à propos de l’anxiété sociale et de ses manifestations (ex : rougissement)
Exposition in vivo (en commençant par les situations sociales les moins anxiogènes)
Restructuration cognitive
Entraînement aux habiletés sociales (ex : regarder dans les yeux, serrer la main) : en fonction des besoins du patient
Stratégies plus spécifiques de communication et d’affirmation de soi
Stratégies de relaxation
pour les phobies spécifiques :
A) utilise t on de la médication
B) quel est le traitement
A) presque jamais
B) Thérapie comportementale : exposition in vivo aux stimuli phobogènes pour diminuer rx anxieuses (objet lui-même, réalité virtuelle, moyens détournés)
pour le TAG, combien de temps se maintiennent les effets de la TCC
12 mois
pour les troubles panique et agoraphobie, l’amélioration suite a la TCC peut durer combien de temps
des années chez 80% des patients
nommer les facteurs biologiques étiologiques du trouble panique
- tonicité sympathique accrue
- adaptation lente aux stimuli répétés
- réponse excessive aux stimuli modérés
- systèmes de NT majeurs : NA, sérotonine, GABA
nommer les facteurs génétiques étiologiques du trouble panique
augmentation du risque de 4-8x si un parent en souffre
nommer les facteurs psychosociaux étiologiques du trouble panique
plus grande incidence d’événements stressants dans les mois avant apparition du trouble
plus de détresse à propos événements de la vie
à quoi est généralement du lapparition du trouble panique
facteurs environ. et psychosociaux
quels sont les critères dx du trouble panique
A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes, avec la survenue de 4 (ou plus) des symptômes suivants :
N.B. : La montée brusque peut survenir durant un état de calme ou d’anxiété
1. Palpitations, battements de cœur sensibles ou accélération du rythme cardiaque.
2. Transpiration.
3. Tremblements ou secousses musculaires.
4. Sensations de « souffle coupé » ou impression d’étouffement.
5. Sensation d’étranglement.
6. Douleur ou gêne thoracique.
7. Nausée ou gêne abdominale.
8. Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement.
9. Frissons ou bouffées de chaleur.
10. Paresthésies (sensations d’engourdissement ou de picotements).
11. Déréalisation (sentiments d’irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi).
12. Peur de perdre le contrôle de soi ou de « devenir fou ».
13. Peur de mourir.
N.B : Des symptômes en lien avec la culture (p. ex. acouphènes, douleurs au cou, céphalées, cris ou pleurs incontrôlables peuvent être observés. De tels symptômes ne peuvent pas compter pour un des 4 symptômes requis.
B. Au moins une des attaques a été suivie par une période d’un mois (ou plus) de l’un ou des deux symptômes suivants:
1. Crainte persistante ou inquiétude d’autres attaques de panique ou de leurs conséquences (p. ex. perdre le contrôle, avoir une crise cardiaque, « devenir fou »).
2. Changement de comportement significatif et inadapté en relation avec les attaques (p. ex. comportements en lien avec l’évitement du déclenchement d’une attaque de panique, tels que l’évitement d’exercices ou de situations non familières).
C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament) ou d’une autre affection médicale (p. ex. hyperthyroïdie, affection cardiopulmonaire).
D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental (p. ex. l’attaque de panique ne survient pas exclusivement en réponse à des situations sociales redoutées comme dans l’anxiété sociale, ou en réponse à des objets ou situations phobogènes spécifiques, comme dans la phobie spécifique, ou en réponse à des obsessions, comme dans un trouble obsessionnel-compulsif, ou en réponse à un rappel d’événements traumatiques, comme dans un trouble stress post-traumatique, ou en réponse à la séparation des figures d’attachement, comme dans l’anxiété de séparation)
que signifie une attaque de panique INATTENDUE/SPONTANÉE
latatque netait pas précédée de signal évident ou de déclencheur
quelle est la présentation clinique d’un trouble panique
- attaques inattendues (intensité varie bcp, durée de crise environ 20 min, fréquence varie bcp, 50% des patients ont AUSSI attaques attendues reliées à phobie spécifique)
- inquiétudes des patients concernant crise concernent : santé physique ou mentale, image qu’ils donnent d’eux memes lors d’attaque, changements que les crises occasionnent dans leur fonctionnement quotidien (changements visant à minimiser ou éviter crises comme éviter activité physique, réorganiser vie quotidienne, etc)
décrire la comorbidité du trouble panique
- autre trouble anxieux (SURTOUT agoraphobie)
- trouble dépressif caractérisé ou bipolaire
- trouble léger de l’usage de l’alcool
- TOC
quand le trouble panique apparait il (âge)
jeune vingtaine (très rare pendant enfance ou ado ou personnes agees)
quelle est levolution naturelle vs avec traitement du trouble panique
naturelle : fluctuante avec périodes d’atténuation spontanée voire épisodes de rémission complète
avec tx : bon pronostic (80% seraient asymptomatiques ou très peu sx après 5-10 ans de thérapie)
quels sont des facteurs de mauvais pronostic pour trouble panique
o Attaques de panique sévères
o Agoraphobie
o Personnalité anxieuse
o Hypersensibilité interpersonnelle
o Dépression majeure en comorbidité (40-80% des cas, plus de chances de suicide)
o Longue durée de la maladie
o Divorce des parents ou décès d’un parent durant l’enfance
o Classe sociale défavorisée
o Statut célibataire
o Faible réponse au traitement initial
comment procéder au ddx quand on considère un trouble panique
- éliminer patho physique (thyroide, convulsion, anomalie cardiaque)
- éliminer attaque de panique pouvant être reliée à autre TA ou trouble santé mentale :
- TAG : pour différencier, dans TAG, les appréhensions concernent multitude de situations, mais vise pas anticipation dattaque de panique, il y a déclencheurs (attaques attendues), pas de crainte de mourir/perdre controle
- Dépression majeure : pour différencier, les attaques sont de plus longue durée (>1h) et plus fréquentes
quelle est l’étiologie de l’agoraphobie
dans 30-50% des cas, est une complication chez les patients avec trouble panique (l’évitement = agoraphobie)
quels sont les critères dx de l’agoraphobie
A. Peur ou anxiété marquées pour deux (ou plus) des cinq situations suivantes :
1. Utiliser les transports en commun (p. ex. voitures, bus, trains, bateaux, avions).
2. Être dans des endroits ouverts (p. ex. parking, marchés, ponts).
3. Être dans des endroits clos (p. ex. magasins, théâtres, cinémas).
4. Être dans une file d’attente ou dans une foule.
5. Être seul à l’extérieur du domicile.
B. La personne craint ou évite ces situations parce qu’elle pense qu’il pourrait être difficile de s’en échapper ou de trouver du secours en cas de survenue de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants (p. ex. peur de tomber chez les personnes âgées, peur d’une incontinence).
C. Les situations agoraphobogènes provoquent presque toujours une peur ou de l’anxiété.
D. Les situations agoraphobogènes sont activement évitées, nécessitent la présence d’un accompagnant, ou sont subies avec une peur intense ou de l’anxiété.
E. La peur ou l’anxiété sont disproportionnées par rapport au danger réel lié aux situations agoraphobogènes et compte tenu du contexte socioculturel.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, durant typiquement 6 mois ou plus.
G. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une détresse ou une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
H. Si une autre affection médicale (p. ex. maladie inflammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson) est présente, la peur, l’anxiété ou l’évitement sont clairement excessifs.
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas mieux expliqués par les symptômes d’un autre trouble mental ; par exemple, les symptômes ne sont pas limités à une phobie spécifique, de type situationnel, ne sont pas uniquement présents dans des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale) et ne sont pas liés exclusivement à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif), à des perceptions de défauts ou d’imperfections dans l’apparence physique (comme dans l’obsession d’une dysmorphie corporelle), à des rappels d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique) ou à une peur de la séparation (comme dans l’anxiété de séparation).
N.B. : L’agoraphobie est diagnostiquée indépendamment de la présence d’un trouble panique. Si la présentation clinique d’une personne remplit les critères pour un trouble panique et une agoraphobie, les deux diagnostics doivent être retenus.
quelle est la présentation clinique de lagoraphobie
toutes situations présentent un noyau claustrophobique = les patient a limpression quil serait difficile de sechapper dun lieu ou dune situation ou qu’il ne pourrait pas trouver de secours en cas d’attaque de panique
- attaques panique violentes
- patient évite situation (comportemental ou cognitif)
- spectre de sévérité : ampleur de l’évitement détermine impact négatif sur le fonctionnement du patient
- stratégies inappropriées d’automédication fréquentes
v ou f
dans sa plus grande sévérité, lagorpahobie est le trouble anxieux le plus invalidant
VRAI, personnes incapables de quitter leur domicile et dépendent des autres
GROSSO MODO, individu craint tellement situations « sans issues/aide » qu’elle ne sort plus de chez elle, par peur de ne pas avoir de secours en cas d’attaques de panique ou de ne pas pouvoir s’échapper. Nécessite l’accompagnement de quelqu’un pour sortir ou pour répondre à ses besoins de base (ex : épicerie, pharmacie).
quelle est l’évolution de lagoraphobie
début biphasique : ado/adulte puis 40 ans
*évolution naturelle : trouble persistant et chronique avec peu de chance de rémission spontanée (dépression et abus alcool s’ajoutent souvent)
quelle est la comorbidité de lagoraphobie
Autres troubles anxieux (p. ex. phobies spécifiques, trouble panique, anxiété sociale)
Troubles dépressifs (isolement)
Trouble de stress post-traumatique
Trouble de l’usage d’alcool ou de médicaments sédatifs (stratégies d’automédication)
v ou f
les autres troubles anxieux (p. ex. anxiété de séparation, phobies spécifiques, trouble panique) précèdent fréquemment la survenue de l’agoraphobie
v
v ou f
les troubles dépressifs et les troubles de l’usage d’une substance surviennent avant l’agoraphobie.
FAUX, après
quel est le ddx pour agoraphobie
même que phobie spécifique!!!
distinction avec phobies spécifiques de type situationnel peut etre difficile (car évitement en commun)
- phobie spécifique : évitement est basé sur la peur de la situation elle meme plutot que la survenue dune attaque de panique
- anxiété séparation : compagnon phobique doit tjrs etre la mm personne alors que pr agora c nimporte qui
- ptsd : situations évitées ont lien avec trauma
- TOC : si obsession agressive ou sexuelle (ex : peur de tuer ses enfants) peut rester enfermé dans maison et ressembler à agoraphobie
- trouble dépressif : sx dépressifs
- trouble anxieux social : peur detre jugé par autrui
quelle est l’étiologie de la phobie spécifique
Lorsqu’un événement spécifique (ex : conduire) est apparié avec une expérience émotionnelle (ex : accident), la personne est susceptible à une association émotionnelle permanente entre la conduite ou les voitures et la peur ou l’anxiété. (Ça peut aussi se produire par apprentissage par observation et lorsqu’on nous avertit du danger)
*60-75% des patients ont au moins un proche du premier degré avec une phobie spécifique du même type.
quels sont les critères dx de la phobie spécifique
A. Peur ou anxiété intenses à propos d’un objet ou d’une situation spécifique (p. ex. prendre l’avion, hauteurs, animaux, avoir une injection, voir du sang).
N.B : Chez les enfants, la peur ou l’anxiété peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colère, des réactions de figement ou d’agrippement.
B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours une peur ou une anxiété immédiate.
C. L’objet ou la situation phobogène est activement évité(e) ou vécu(e) avec une peur ou une anxiété intense.
D. La peur ou l’anxiété est disproportionnée par rapport au danger réel engendré par l’objet ou la situation spécifique et par rapport au contexte socioculturel.
E. La peur, l’anxiété ou l’évitement sont persistants, habituellement d’une durée de 6 mois ou plus.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété et l’évitement de situations associés à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie), des objets ou situations liés à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif), des souvenirs d’événements traumatiques (comme dans le trouble stress post-traumatique), une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans l’anxiété de séparation) ou des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).
Spécifier si :
Animal (p. ex. araignées, insectes, chiens).
Environnement naturel (p. ex. hauteurs, tonnerre, eau).
Sang-injection-accident (p. ex. aiguilles, actes médicaux invasifs).
Situationnel (p. ex. avions, ascenseurs, endroits clos).
Autre (p. ex. situations pouvant conduire à vomir, à s’étouffer ou à contracter une maladie ; chez les enfants, p. ex. bruits forts, personnages costumés).
v ou f
un sujet souffrant d’une phobie spécifique présente en moyenne 1 peur concernant 5 objets ou situations
faux 3
*75% des individus ayant une phobie éprouvent 2e peur
quelle est la présentation clinique de la phobie spécifique
- anxiété strictement situationnelle (peut développer anxiété anticipatoire)
- sujet évite activement situation (pour prévenir ou réduire au max le contact avec situation)
- beaucoup ont souffert nombreuses années et ont changé leurs modalités de vie pr éviter situation (plus vrm de peur quotidiennement)
quel pourcentage des phobies spécifiques représente la phobie des animaux, insectes et hauteurs
50% des cas
v ou f
la phobie spécifique à la vue du sang est la seule qui provoque une tachycardie et HT initiales suivies d’une bradycardie et parfois syncope vasovagale avec PDC
VRAI
A) la phobie du sang est elle répandue dans familles et se transmet ainsi
B) la phobie du sang est typique et répandue surtout chez hommes
A) OUI
B) non, atypique; autant H que F
v ou f
Les hommes sont plus atteints de phobies spécifiques
faux, femmes
les phobies spécifiques sont-elles le TA le moins sévère sur plan clinique et fonctionnel
vrai