APP 1 Flashcards

1
Q

définir le retard de croissance intra-utérine

A
  • Définition : Croissance retardée dans l’utérus, avant la naissance.
  • S’applique aux nouveau-nés qui n’ont pas atteint leur plein potentiel de croissance, par exemple à cause d’une insuffisance utéroplacentaire
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2
Q

Quels sont les facteurs de risque RCIU? (expliquer comment)

A
  • Prise de médicaments tératogènes par la mère (limitent appétit maternel)
  • Bas niveau socio-économique
  • Prise de drogues comme héroïne et méthadone (effets cellulaires toxiques directs en agissant au niveau de la réplication cellulaire) ainsi que la cocaïne (vasopasme des artères utérines, poids pré-grossesse souvent < normal, gain pondéral durant grossesse inadéquat, possibles effets toxiques directs endocriniens sur fœtus)
  • Prise d’alcool (syndrome alcoolo-fœtal -> sérieux retard de croissance + malformations visage + troubles du SNC) -> alcool nuit à croissance cellules nerveuses ((tolérance 0 mais attention au 1 trimestre))
  • Tabagisme/nicotine -> monoxyde de carbone – provoque hypoxie chez enfant
  • Si mère ne prend pas assez de poids
  • Cocaïne peut entrainer retard de croissance
  • Insuffisance utéroplacentaire
  • race/ethnie
  • maladies maternelles
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3
Q

Nouveau-nés avec petit poids de naissance pour âge gestationnel, et plus particulièrement en contexte de RCIU est plus fréquemment sujet aux complications suivantes :

A
asphyxie néonatale, 
inhalation de méconium, 
persistance de la circulation fœtale, 
hyperviscosité sanguine ou polycythémie, 
hypothermie, 
hypocalcémie, 
hypoglycémie, 
entérocolite nécrosante
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4
Q

Autres complications physiques possibles pour RCIU:

A
  • Élévation de la pression artérielle -> risque cardiovasculaire
  • Diminution sensibilité à l’insuline -> risque de diabète
  • Peut avoir un « lasting effect » sur la croissance de l’enfant
    • risque mortalité infantile
      (2 facteurs de risque cardiovasculaires et de syndrome métabolique pouvant avoir un impact sur la santé adulte)
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5
Q

Autres complications développementales possibles pour RCIU:

A
  • Proportion accrue d’enfants nés avec une RCIU présentent un retard de développement et des difficultés d’apprentissage
  • Difficultés cognitives particulièrement sur le plan de la mémoire et de la vitesse de traitement de l’information
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6
Q

Autres complications psychosociales possibles pour RCIU:

A
  • Sur plan affectif, parents ont tendance à s’inquiéter + de la santé de leur enfant de faible poids -> possibles conséquences négatives sur processus d’attachement -> parents parfois portés à traiter l’enfant différemment (le touchent moins, sont mal à l’aise en sa présence) car sont angoissés à l’idée de perdre leur bébé -> prive bébé de stimulations importantes pour son développement/attachement.
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7
Q

définir la prématurité

A

Enfant né avant 37 semaines de gestation

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8
Q

Quels sont les facteurs de risque prématurité

A
  • Âge (<18 ans, >35-40 ans (10% supérieur aux 20 à 34 ans), chez les femmes > 50 ans, 2-3 fois + de risque de naitre prématuré, d’être petit ou de mourir à la naissance
  • Race
  • Niveau socioéconomique
  • Mauvaise nutrition
  • Tabagisme (> 10 cigarettes/jour)
  • Abus de substances
  • Absence ou inadéquation des soins prénataux
  • Anomalie cervico-utérine
  • Myome/fibrome utérin
  • HTA
  • Diabète
  • Exposition au DES (diéthylstilbestrol)
  • Autres problématiques (ex : maigreur IMC < 19)
  • Oligo ou polyhydramnios
  • Saignement vaginal
  • Chirurgie abdominale
  • Infections
  • Gain de poids insuffisant
  • Grossesses multiples
  • Anomalie fœtale
  • Stress chronique peut causer un accouchement prématuré
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9
Q

Complications physiques possible prématurité

A
  • Difficulté à réguler sa température/à maintenir son homéostasie thermique (incubateur) car moins de tissus adipeux
  • Immaturité du SNC : Hypotonie + Apnées idiopathiques d’origine centrale (+ hémorragies intraventriculaires ou sous-épendymaires, leucomalacie périventriculaire, anoxie-ischémie, hydrocéphalie, hyperbilirubinémie non conjuguée (indirecte) grave, méningite)
  • Maladie des membranes hyalines possiblement suivie d’une atteinte pulmonaire chronique
  • Infections, hémorragies intracrâniennes, obstruction nasale, reflux gastro-œsophagiens (+ fréquents -> cause pneumopathie de reflux + apnée ou retard pondéral), fatigabilité musculaire et immaturité du SNC peuvent causer apnée
  • Autres problèmes respiratoires : tachypnée transitoire, pneumonies, pneumothorax, hémorragie ou œdème pulmonaire
  • Persistance du canal artériel peut entrainer insuffisance cardiaque avec œdème pulmonaire + dépendance accrue à l’oxygène (+ parfois hypertension artérielle pulmonaire)
  • Hypotension artérielle dans premiers jours suivant naissance puis de l’hypertension artérielle systémique après qq mois
  • Anémie physiologique + profonde et précoce, Anémie ferritive + fréquente 1e année
  • Succion et déglutition faibles ou incoordonnés jusqu’à 34e semaine de gestation -> limite alimentation orale
  • Immaturité mécanisme glucurono-conjugaison hépatique -> augmente risques d’hyperbilirubinémie non conjuguée (indirecte) grave + ictère nucléaire
  • Moins bonne concentration de l’urine par le rein -> perte excessive électrolytes + risque déséquilibre acido-basique + néphrocalcinose
  • Mécanismes immunitaires immatures -> + grande fréquence d’infections (pneumonies, septicémie, méningite, ostéomyélite)
  • Hypoglycémie et hypocalcémie + fréquentes durant premiers jours
  • Risque accru de rachitisme
  • Intégrité sensorielle peut être compromise (perte auditive neurosensorielle permanente + rétinopathie)
  • Microcéphalie progressive possible suite à une atteinte cérébrale majeure
  • Hydrocéphalie + fréquente chez prématuré ayant eu méningite ou hémorragie intracrânienne
  • Si nourrit trop longtemps par entérale -> peut présenter une aversion orale (alimentation difficile)
  • Malabsorption relative due à la maturation tardive de la lactase
  • Besoins énergétique augmentés (surtout si dysplasie bronchopulmonaire)
  • Si entérocolite nécrosante -> risque d’occlusion intestinale
  • Hernies inguinales + fréquentes
  • Malformations musculosquelettiques dus à hypotonie + tendance à hyperextension (ex : plagiocéphalie)
  • Ostéopénie -> + faible minéralisation de l’os -> + risque de fractures
    • risque de paralysie cérébrale
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10
Q

Complications développementales possible prématurité

A
  • Troubles de comportement
  • Difficultés sur le plan de la motricité fine et globale + langage réceptif et expressif + apprentissage + cognition
  • Difficultés concernant les fonctions exécutives et la mémoire/problèmes d’attention + hyperactivité
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11
Q

Complications psychosociales possible prématurité

A
  • Difficulté d’attachement à cause de l’hospitalisation prolongée du bébé -> incubation -> bébé adopte comportements qui visent + à se couper du monde (Sur plan affectif, parents ont tendance à s’inquiéter + de la santé de leur enfant de faible poids -> possibles conséquences négatives sur processus d’attachement -> parents parfois portés à traiter l’enfant différemment (le touchent moins, sont mal à l’aise en sa présence) car sont angoissés à l’idée de perdre leur bébé -> prive bébé de stimulations importantes pour son développement/attachement.)
  • Difficulté de socialisation, de régulation des émotions et autonomie
  • Anxiété
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12
Q

définir le tempérament chez un nourrisson

A

Définition : correspond à une manière spécifique, et relativement stable, de réagir aux personnes et aux situations, prédispositions innées qui amènent enfant à réagir à son environnement d’une façon qui lui est propre, représente une base fondamentale sur laquelle se développera sa personnalité future
- Influence le développement émotionnel de l’enfant, certains ont une humeur plus positive et s’adaptent plus facilement et d’autres réagissent plus fortement aux frustrations et manifestent intensément leur mauvaise humeur

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13
Q

Nommer, connaître les caractéristiques et reconnaître les différents types de tempérament.

A

Enfant facile (40%)
Enfant démontrant un tempérament généralement joyeux, une ouverture aux nouvelles expériences et ayant des rythmes biologiques réguliers.
Réagit bien à la nouveauté et au changement.
Développe rapidement des horaires réguliers de sommeil et d’alimentation.
S’habitue facilement aux nouveaux aliments.
Sourit aux étrangers.
S’adapte facilement aux situations nouvelles.
Gère bien la plupart des frustrations.
S’adapte rapidement à une nouvelle routine et aux règles de nouveaux jeux.
Affiche une intensité émotionnelle de faible à moyenne et des humeurs habituellement positives.

Enfant difficile (10%)
Enfant au tempérament irritable, ayant un rythme biologique irrégulier et des réactions émotionnelles intenses.
Réagit mal à la nouveauté et au changement.
A des horaires de sommeil et d’alimentation qui demeurent irréguliers.
S’adapte lentement aux nouveaux aliments.
Se méfie des étrangers.
S’adapte lentement aux situations nouvelles.
Réagit à la frustration par des manifestations de colère.
S’adapte lentement à une nouvelle routine.
Pleure souvent fort, rit fort, manifeste des humeurs intenses et souvent maussades.

Enfant plus lent à réagir (15%) Enfant au tempérament généralement calme, mais se montrant hésitant devant les nouveautés.
Réagit lentement à la nouveauté et au changement.
Dort et mange plus régulièrement que l’enfant difficile, mais moins que l’enfant facile.
Présente une réponse initiale négative de faible intensité aux nouveaux aliments.
S’habitue graduellement aux étrangers au terme d’expositions répétées, sans subir de pression.
Présente des réactions positives ou négatives de faible intensité devant les situations nouvelles.
Demeure relativement insensible aux frustrations, réagit peu.
Ne semble pas affecté ni positivement ni négativement aux changements de routine.
Affiche une humeur généralement neutre ; n’est ni content ni triste, mais semble plutôt indifférent.

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14
Q

Est-ce que tous les enfants rentrent dans ces 3 categories de tempérament?

A

Plusieurs enfants (environ 1/3) n’entrent pas dans ces catégories de tempéraments, enfant peut par exemple manger et dormir avec régularité mais craindre les étrangers ou tandis peut s’adapter lentement à un nouvel aliment mais s’attacher vite à nouvelle gardienne.

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15
Q

L’étudiant(e) est capable de nommer, de reconnaître et d’expliquer les étapes du développement psychomoteur du jeune enfant.

A
4 mois - roule sur lui meme
6 mois- assoit sans soutien
8 mois - tient debout avec appui
8 mois - rampe/marche a 4 pattes
9 mois - saisit objet avec pouce et index
12 mois - tient debout sans appui
13 mois - marche bien
15 mois - construit tour de 2 blocs
17 mois - monte escalier debout
24 mois, saute sur place
3,5 ans - reproduit cercle

(rappel: utilise l age corrigé pour les bébés prématurés jusqu’à 2 ans)

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16
Q

L’étudiant(e) est capable de nommer, de reconnaître et d’expliquer les étapes du développement psychomoteur du jeune enfant. (+ de détails)

A
  • Progression céphalocaudale (ex : bébé tourne tête avant de pouvoir tourner sur ventre)
  • Progression proximodistale (ex : prend objet avec totalité des mains avant de perfectionner technique par mouvements de pince avec index et pouce)
  • Progression d’habiletés simples à complexes
  • Pas vrm d’âge, grande variabilité, parle plutôt de moyennes
  • Nouveau-nés actifs, tournent tête, coups de pieds, battent l’air de leurs bras, manifestent
  • 2-3e mois, relèvent tête de + en +, 3e mois roule sur lui-même
  • 4e mois, mouvements volontaires (contrôle via cortex prend dessus) + tenir tête droite lorsqu’on les prend
  • 5e mois, capable d’utiliser des indices sensoriels (ex : bruit) pour atteindre objet
  • 5-7e mois, enfants développent perception tactile (habileté à acquérir de l’information en touchant les objets plutôt qu’en les regardant)  permet aux bébés de réagir à grosseur relative des objets ou différences de textures et de formes
  • 7-11e mois passe préhension (action de prendre) palmaire à digitale (préhension en pince)
  • Bébés finissent par découvrir que marche = souvent préférable au déplacement à quatre pattes car libère les mains, chaque nouvelle habileté maitrisée donne lui donne + d’oc- casions d’explorer environnement et d’en retirer une stimulation sensorielle + intellectuelle
  • Activités motrices, combinées à la conscience des changements corporels, permettent aux jeunes enfants de comprendre ce qui arrivera s’ils bougent de telle ou telle façon
  • 9-10e mois, se déplacent bien -> marque un tournant dans développement = répercussions physiques cognitifs et socioaffectifs + perspective nouvelle sur le monde (ex : + sensible à taille et position des objets + façon de les bouger) évaluent distances et profondeur, + grande attention aux mises en garde et consignes des parents, sentiment de maitrise sur le monde et développement confiance et estime de soi du fait que peut choisir de se rapprocher d’un parent/éloigner d’un étranger
  • Motricité fine se développe // à motricité globale -> réflexe d’agrippement disparait, bébé peut saisir objets de taille moyenne (relâchement de façon volontaire + tard)
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17
Q

définir l’attachement

A

Définition : se définit comme le lien affectif, durable et réciproque entre un enfant et la personne qui en prend soin = fonction adaptative pour enfant, semble être déterminant pour l’établissement et la qualité des liens interpersonnels futurs chez l’individu

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18
Q

Nommer 4 formes d attachement

A

securisant
insecurisant de type evitant
insecurisant de tyoe ambivalent
desorganisé et désorienté

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19
Q

Décrire le type d’attachement sécurisant

A

bébé pleure ou proteste quand mère quitte pièce et l’accueille avec joie quand elle revient. Lorsqu’elle est présente, le bébé se sert de sa mère comme d’une base de sécurité à partir de laquelle il explore son environnement. Il peut s’éloigner d’elle temporairement pour observer et manipuler des jouets mais tout en jetant régulièrement un coup d’œil dans sa direction ou en tentant d’attirer son attention en lui montrant ses découvertes. Il revient également de temps à autre auprès d’elle pour trouver du réconfort et se sécuriser. Pendant la période de séparation, certains bébés ayant un attachement sécurisant ne montrent aucun signe de détresse s’ils sont laissés pour une courte période avec l’étrangère. Ces bébés démontrent néanmoins une nette préférence pour leur mère à son retour, qu’ils manifestent par des sourires, des gestes et la recherche de proximité.

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20
Q

Décrire le type d’attachement insécurisant de type évitant

A

bébé réagit peu au départ de sa mère et accepte généralement contacts avec personne étrangère. Quand mère revient, il n’accourt pas vers elle et reste distant, même s’il exprime de la colère. Lorsqu’il s’éloigne pour jouer, ne cherche pas à attirer l’attention de sa mère.

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21
Q

Décrire le type d’attachement insécurisant de type ambivalent

A

bébé anxieux, même en présence de sa mère. Il est extrêmement bouleversé lorsqu’elle part et, à son retour, il manifeste son ambivalence en cherchant à la fois un contact avec elle, mais en lui résistant par des coups de pied et des contorsions. En général, ces enfants réagissent fortement à une personne étrangère et sont moins portés à s’éloigner de leur mère pour explorer leur environnement.

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22
Q

Décrire le type d’attachement désorganisé et désorienté

A

bébé manifeste souvent des comportements contradictoires. Au retour de la mère, il affiche un comportement erratique : il semble joyeux, mais il peut en même temps se détourner ou s’approcher sans regarder sa mère. Il semble confus et apeuré ou, au contraire, il parait figé et peut passer très rapidement d’une émotion à l’autre. Il s’agit probablement de la forme d’attachement la plus insécurisante. Elle apparaît le plus souvent chez des enfants dont les mères sont insensibles, intrusives ou abusives, ou qui consomment de l’alcool ou d’autres drogues

23
Q

Quels sont les facteurs d’influence du type d attachement?

A

(a) Sensibilité maternelle : capacité de la mère à détecter les signaux du bébé/à discerner ses besoins et à y répondre de façon rapide et cohérente (mères de bébés avec attachement sécurisant étaient + à l’écoute de leur nourrisson durant 1e année de vue)
(b) Tempérament : caractéristiques typiques des différents types de tempéraments chez bébés (ex : degré de frustration, quantité de pleurs, irritabilité et peur) se sont révélées être de bons facteurs de prédiction de l’attachement ; ATTENTION  Nuance : tempéraments difficiles conduit à attachement insécurisant seulement quand parents n’ont pas les capacités nécessaires pour s’adapter aux caractéristiques spécifiques de l’enfant
(c) Relation avec père : Les interactions stimulantes qui caractérisent la relation d’activation auraient notamment pour fonction de favoriser l’exploration, d’apprendre à tolérer la frustration et à réagir aux évènements imprévus

24
Q

Conséquences à long terme de l’attachement (général)

A

lien affectif influe sur compétences émotionnelles, cognitives et sociales d’un individu

25
Q

Conséquences à long terme de l’attachement sécurisant

A

: + facile de s’éloigner et explorer environnement  diversités d’expériences + occasions d’apprendre et de rentrer en contact avec des personnes et développer compétences sociales, généralement une attitude positive (moins de stress) à l’égard de l’inconnu, + sociables et populaires avec leurs paires/mieux adaptés socialement, + préparés à l’intimité des relations amoureuses et amicales (relations amicales + étroites et stables), possèdent souvent un vocabulaire + varié, sont + curieux, compétents, empathiques et + confiants en eux-mêmes, meilleure estime de soi et moins de comportements agressifs, font + preuve de persévérance dans exécution d’une tâche

26
Q

Conséquences à long terme de l’attachement insécurisant

A

+ de stress à l’égard de l’inconnu, souvent inhibés, éprouvent davantage d’émotions négatives, souvent + colériques ou agressifs, + hostiles envers autres enfants à l’âge de 5 ans et plus dépendants à l’âge scolaire

27
Q

Conséquences à long terme de l’attachement désorganisé et désorienté

A

risquent davantage de présenter des problèmes de comportement à l’école et d’être atteints de troubles de santé mentale vers 17 ans

S’appuyant sur la notion de période critique (ou sensible), la théorie suggère que les carences dans l’établissement du lien d’attachement sont irréversibles si elles interviennent au premier âge

28
Q

L’étudiant(e) est capable de nommer, de reconnaître et d’expliquer les étapes du développement cognitif de l’enfant de 0 à 36 mois selon Piaget (général)

A

0 à 2 ans : stade sensorimoteur

  • Premier stage du développement cognitif
  • Très jeunes enfants se découvrent et explorent le monde par l’intermédiaire de leurs schèmes sensoriels et moteurs
  • À partir des réflexes innés et de comportements aléatoires, ils parviennent peu à peu à assimiler les informations sensorielles et motrices et à les utiliser, grâce à l’accommodation, pour résoudre des problèmes simples
  • Progrès cognitifs se font principalement par les réactions circulaires, par lesquelles un enfant apprend à reproduire un évènement plaisant ou intéressant qu’il a d’abord expérimenté par hasard
  • Principale acquisition : la permanence de l’objet
29
Q

Sous-stade 1 du stade sensorimoteur

A

SOUS-STADE 1 : L’EXERCICE DES RÉFLEXES
De la naissance à 1 mois
• Accommodation : Exerce ses réflexes et en acquiert une certaine maîtrise avec la pratique.
• Assimilation : Commence à produire des comportements réflexes même en l’absence des stimuli qui les déclenchent.

30
Q

Sous-stade 2 du stade sensorimoteur

A

SOUS-STADE 2 : LES RÉACTIONS CIRCULAIRES PRIMAIRES
De 1 à 4 mois
• Réactions circulaires primaires : Actions et gestes simples, répétitifs, centrés sur le corps de l’enfant et destinés à reproduire une sensation agréable découverte par hasard.
• Commence à coordonner et à organiser différents types d’informations sensorielles (ex : découverte que la voix de sa mère provient de la bouche de celle-ci).

31
Q

Sous-stade 3 du stade sensorimoteur

A

SOUS-STADE 3 : LES RÉACTIONS CIRCULAIRES SECONDAIRES
De 4 à 8 mois
• Réactions circulaires secondaires : Actions et gestes intentionnels répétés pour obtenir des résultats extérieurs au
corps de l’enfant.
• Coïncide avec un intérêt nouveau de l’enfant pour la manipulation des objets.

32
Q

Sous-stade 4 du stade sensorimoteur

A

SOUS-STADE 4 : LA COORDINATION DES SCHÈMES SECONDAIRES
De 8 à 12 mois
• Émergence de comportements intentionnels et début de compréhension des liens de causalité.
• Commence à utiliser des réactions déjà maîtrisées et à les combiner pour résoudre de nouveaux problèmes.

33
Q

Sous-stade 5 du stade sensorimoteur

A

SOUS-STADE 5 : LES RÉACTIONS CIRCULAIRES TERTIAIRES
De 12 à 18 mois
• Réactions circulaires tertiaires : Actions destinées à explorer de nouvelles façons de produire un résultat. Variation
des actions originales pour voir ce qui va se produire (au lieu de simplement répéter, comme avant, des
comportements agréables découverts par hasard).
• Utilise la méthode d’essais et erreurs pour résoudre des problèmes simples et trouver le meilleur moyen d’atteindre
son but.

34
Q

Sous-stade 6 du stade sensorimoteur

A

SOUS-STADE 6 : LES COMBINAISONS MENTALES
De 18 à 24 mois
• Représentation mentale : Capacité de se rappeler et de se représenter mentalement des objets et des expériences
sans l’aide de stimuli, principalement par le cours à des symboles (images mentales et mots).
- Fait appel à la représentation mentale pour imaginer des solutions et abandonner celles qu’il estime inefficaces
(au lieu de l’essai-erreur).
• Imitation différée : Reproduction d’une action ou d’un comportement observé même si l’objet ou la personne qu’il
imite n’est plus devant lui (via la récupération de sa représentation en mémoire).
- Apparition du jeu du faire semblant.
- Selon de nouvelles études, l’imitation différée débuterait entre 6 et 9 mois.

35
Q

Stade de Piaget de 2 a 7 ans

A

stade pré-opératoire durant lequel les perceptions de l’enfant se raffinent, représentation des choses avec des mots ou images ; utilise l’intuition plutôt que le raisonnement logique (capacité à faire semblant, égocentrisme, développement du langage)

36
Q

L’étudiant(e) est capable de nommer, de reconnaître et d’expliquer les enjeux psycho-affectifs selon Erickson liés au bébé et au jeune enfant. Quelles sont les 2 crises associées à ces stades?

A

Première crise : confiance vs méfiance fondamentales - 0 à 18 mois

Seconde crise : autonomie vs honte et doute - 18 à 36 mois (3 ans)

37
Q

Première crise : confiance vs méfiance fondamentales description

A

0 à 18 mois :

  • Nourrisson investit le monde sur la base d’un sentiment de confiance ou méfiance
  • Qualité de l’interaction avec mère (ou autre) joue rôle important dans établissement de la confiance (envers elle + environnement pourvoyeur) car enfant est encore totalement dépendant des autres pour la satisfaction de ses besoins, si répond pas à ses besoin -> enfant devient méfiant de cet environnement peu fiable
  • Enfant finit par être convaincu qu’il peut se faire confiance – méfiance en soi tirerait donc origine de la manière dont entourage a répondu aux premiers soins de l’enfant
  • Doit apprendre à ne pas avoir confiance aveugle et naïve envers environnement mais si cette méfiance nécessaire est exagérée  conduit à retrait affectif et social
  • Équilibre entre confiance nécessaire à l’établissement de relations interpersonnelles authentiques vs méfiance nécessaire à la protection de soi
  • Force adaptative entre ces 2 pôle = espoir
38
Q

Seconde crise : autonomie vs honte et doute description

A

18 à 36 mois (3 ans) :

  • Confiance acquise lors du stade 1 pousse enfant à explorer -> agir de manière autonome mais doit reconnaitre ses limites + garder doutes raisonnables sur capacités pour ne pas se mettre en danger
  • Plaisir à réaliser des choses par lui-même (« Je suis capable »)
  • Poussée vers autonomie dépend en partie de la maturation des capacités motrices + compétences cognitives et langagières car si sont trop souvent contrecarré par entourage ou font trop souvent face à des échecs, peut conclure qu’il vaut mieux ne pas faire preuve d’autonomie pour éviter problèmes
  • Resserrer encadrement si enfant manifeste excès d’autonomie pour éviter accidents ou les pousser à faire des choses par eux-mêmes si trop peur de l’échec
  • Force adaptative à l’équilibre de ces 2 pôles = volonté
  • Entrainement de la propreté (après 27e mois) = pas important vers acquisition de l’autonomie + contrôle de soi
  • Négativisme apparait autour de 2 ans -> enfant exprime son désir d’autonomie en s’opposant à ce qu’on lui demande de faire
39
Q
  1. L’étudiant(e) est capable de nommer, de reconnaître et d’expliquer les étapes du développement du langage chez l’enfant.
A

LA RECONNAISSANCE DES SONS
• Le fœtus a une capacité de différenciation des sons : démontre une préférence pour la voix de sa mère.
• Entendre la langue maternelle avant la naissance peut préparer l’oreille du bébé à repérer plus tard les phonèmes de base.
Vers 6 mois :
• Apprennent à reconnaître les phonèmes de base de leur langue maternelle et développent une perception phonétique (s’ajustent aux sons entendus, aux légères différences dans la façon dont les phonèmes sont prononcés).
• Peuvent apprendre deux langues en même temps : vont reconnaître les sons des deux systèmes, ainsi que les modèles et les rythmes qui les différencient.
Entre 6 et 12 mois :
• Commencent à comprendre les règles phonétiques de leur langue.
o Ilpourraits’agird’unmécanismeinnéqu’ilspossèdentpourdécoderlesrèglesabstraitesdanslaconstruction
de phrases.
Vers 12 mois :
• Perdent l’aptitude de distinguer les phonèmes ne faisant pas partie de la langue parlée par l’entourage.
• Apprennent à assembler les phonèmes.
4. LE LANGAGE PRÉLINGUISTIQUE
Mode d’expression orale qui précède le langage véritable.
a) Pleurs
- Premiere tunique mode de communication du nouveau-né.
- Les pleurs présentent des différences de ton, demodulation et d’intensité pour signaler quelquechose( ex: faim). - Premier mécanisme d’adaptation
o Les pleurs sont agressants pour l’adulte, car ils doivent trouver la source du problème et s’en occuper.
b) Gazouillis
- 6 semaines à 3 mois: Le bébé commence à rire et à gazouiller (premiers sons simples émis) lorsqu’ilestcontent.
- Vers3mois:L’enfantémetdessonsquisemblentreproduireceuxqu’ilentendpourleplaisir(réactionscirculaires
primaires).
- Vers4mois:L’enfantgazouillepourattirerougarderl’attention(réactionscirculairessecondaires).
o Passagedesréactionscirculairesprimairesauxréactionscirculairessecondaires.
c) Babillage
- Répétitiondechaînescomposéesd’uneconsonneetd’unevoyelle(ex:ma-ma-ma-ma). o Seproduitentre6et10mois.
o Souventconfonduaveclespremiersmotsdel’enfant.
- N’estpasunlangage.
- Ressembleàlamélodiedelalangueapprise,carl’enfantestsensibleàlaprosodie.
- Entre6et10mois:Lebébéimiteparhasardlessonsentendus,puisilreproduitsespropressons. - Vers9ou10mois:Lebébéimitedélibérémentd’autressonsqu’ilentend,sanslescomprendre.
d) Expression gestuelle
- Seproduitspontanémentetsemblefairepartieintégranteduprocessusd’acquisitiondulangage(nedépendpas de la présence d’un modèle).
- Entre9et12mois:Apprennentquelquesgestessociauxconventionnels(gestesservantàcommuniqueretutilisé par l’ensemble de la communauté, ex : agiter la main pour dire au revoir).
- Les gestes symboliques (10 à 14 mois) apparaissent souvent avec les premiers mots (ex : souffler pour dire que c’est chaud).
o Montrentqu’avantdepouvoirparler,l’enfantcomprendquelesobjetsetlesconceptsontdesnomsetqu’il peut utiliser des symboles pour les désigner.
o Habituellement utilisés avant que le vocabulaire de l’enfant n’atteigne 25 mots et ils disparaissent quand l’enfant a appris les mots correspondant aux idées qu’ils exprimaient par des gestes.
o Plusl’enfantutilisedegestesà14mois,plussonvocabulaireseraricheà4,5ans.
v Si l’enfant évolue dans un environnement pauvre en stimulations sensorielles, il sera moins exposé à des gestes signifiants et il aura ainsi un manque de vocabulaire, qui peut avoir une incidence sur sa
scolarité.
5. L’UTILISATION DES MOTS ET DES PHRASES
L’enfant prononce généralement son premier mot entre 10 et 14 mois.
a) Premiers mots
- À ne pas mélanger avec le babillage ! Le premier mot survient quand il désigne vraiment ce qu’il veut dire. - Lessyllabesprononcées(souventuneseulesyllabe)ontplusieurssignificationsselonlescirconstances.
o Cesmotssontdesholophrases(motsimpleexprimantunepenséecomplète). - Ad18mois:Stadedumotunique,maislevocabulaires’enrichit.
b) Développement du vocabulaire
- Entre11et13mois:
o L’enfantsaisitlafonctionsymboliquedeladésignation,i.e.ilserendcomptequ’unmotdésigneunobjetou
un événement précis.
o Ilcomprendd’abordsonproprenomoulemot«non»,généralement. o Ilatendanceàgénéraliserlesconcepts(balle=orange,chat=chien).
v Le langage se précise au fur et à mesure que les concepts se définissent.
o Lelangageréceptif(compréhensiondesmots)estbeaucoupplusétenduquelelangageexpressif(capacité
de s’exprimer avec des mots). (Ceci est vrai durant toute la vie aussi.) - Augmentationgraduelleduvocabulaire
o Entre16et24mois:explosiondemots(surtoutdesnomsd’objetsoudepersonnes)
- Unapprentissageprécocedulangageestétroitementliéaudéveloppementcognitifultérieur.
c) Premières phrases
27
- Entre 18 et 24 mois : langage télégraphique (phrases ne comportant que quelques mots essentiels à la compréhension de l’idée générale, combinaison de 2 mots pour exprimer une idée)
o Cet âge demeure très variable. Le langage verbal n’est pas lié à l’âge chronologique. Les enfants qui commencent à parler plus tard rattrapent assez rapidement le temps perdu.
- Agencementdedeuxouplusieursmotsquipeuventprésenterdessignificationsdifférentesselonlecontexte.
d) Apparition de la syntaxe
- Entre 20 et 30 mois : L’enfant acquiert les rudiments de la syntaxe. Il maîtrise de plus en plus les règles d’organisation des mots et des phrases et commence à utiliser des articles, des mots au pluriel et des terminaisons de verbes.
- Surgénéralisation des règles : Emploi généralisé des règles de grammaire ou de syntaxe sans tenir compte des exceptions. (ex : « les oiseaux sontaient petits »)
o Avecl’écoutedeconversationetlapratique=amélioration.
- À3ans:Ilsefaitbiencomprendre,etrépondetposedesquestionsavec«qu’est-ceque»et«où».
- À la fin de l’enfance : Il a acquis la pleine maîtrise de la grammaire, mais son vocabulaire et la complexité des
phrases continuent de s’accroître.

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Q

autres info langage

A
  • Phonème = sons des voyelles et consonnes propres à sa langue  bébé les reconnait (6e mois) et commence à les assembler (6-12e mois))
  • Pleurs varient en modulation, ton et intensité selon raison (faim, fatigue, douleur ou colère)
  • Gazouillis  crie, glousse et prononce des voyelles comme le a
  • Gazouille d’abord pour le simple plaisir de produire des sons  vers 3e mois (stade réactions circulaires secondaires) peut gazouiller pour attirer ou garder l’attention
  • Babillage  répétition de chaînes composées d’une consonne et d’une voyelle comme «ma-ma-ma-ma»
  • Holophrase  mot qui exprime une pensée complète, souvent accompagnée d’une composante émotive
  • 11-13e mois (et toute la vie), langage réceptif (compréhension mots)&raquo_space; langage expressif
  • 18-24e mois  2 mots ensemble pour exprimer une idée (âge variable)
41
Q

L’étudiant(e) est capable de nommer, de reconnaître et d’expliquer les facteurs liés à la croissance. Il est également capable de nommer les facteurs hormonaux de base et d’expliquer leurs effets généraux sur la croissance (infos generales)

A
  • La croissance résulte de l’interaction de facteurs génétiques (plusieurs dizaines de loci dans le génome humain sont impliqués dans la détermination de la taille) et environnementaux, par l’intermédiaire de la sécrétion et de l’action de certaines hormones.
  • Conditions socio-économiques  enfants + pauvres = souvent plus petits
  • L’âge auquel la puberté survient n’influe PAS sur la taille adulte dans la population normale
  • Croissance se fait surtout à cause de l’allongement des os longs via cartilage de croissance dans l’épiphyse qui disparait progressivement (ostéogenèse et chondroplasie)
  • Ralentissement/accélération abrupte et soutenue de la vélocité de croissance indique probablement maladie sous-jacente
  • Vélocité de croissance varie en fonction du temps : vitesse de croissance atteint pic à 18 semaines de gestation (un peu + rapide pour garçons)  diminue bcp juste avant naissance à cause de la taille de l’utérus  durant enfance, croissance rapide et très variable indépendante de la growth hormone (GH) endogène (croissance + rapide pour petits bébés à la naissance qui tentent de rattraper, si ne catch up pas, continuent de croitre à rythme plus lent – souvent taille adulte plus petite)  diminue rapidement entre 2-3 ans  plateau légèrement vers bas de 3 ans à puberté  apparence de diminution juste avant puberté  accélère rapidement durant puberté (comparable à accélération 2e année de vie) pour atteindre pic de 8 cm/an filles et 10 cm/an garçons (2 ans plus tôt chez filles) via facteurs hormonaux tels que GH, IGF-1, stéroïdes sexuels des gonades et surrénales (surtout estrogène)  cesse progressivement fin puberté (en moyenne 15 ans filles et 17 ans garçons)  arrêt quand squelette arrive à maturité adulte – colonne vertébrale, les épaules et la poitrine continuent de croitre un peu après les membres
  • Pour déceler d’éventuels troubles de croissance, important de noter poids de naissance, âge gestationnel et taille cible génétique
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Q

L’étudiant(e) est capable de nommer, de reconnaître et d’expliquer les facteurs liés à la croissance. Il est également capable de nommer les facteurs hormonaux de base et d’expliquer leurs effets généraux sur la croissance
- facteurs endogenes:

A
  • Influence génétique : phénotype mère, santé pendant grossesse (ex : si prend pas assez de poids, bébé risque de souffrir d’un retard de croissance) et gènes pères (après naissance, influence gènes paternels prennent + en + influence  taille influencée de façon égale par gènes paternels et maternels après 2 ans = croissance dépend du bagage génétique de l’enfant)
  • Influence hormonale :
    (a) Hormone de croissance  pas effet sur croissance fœtale mais influence sur croissance post-natale après qq semaines/mois de vie + effet métabolique dès période néonatale, si déficit profond peut entrainer hypoglycémies + petite taille adulte, production excessive peut entrainer gigantisme (rare chez enfants), hormone agit via l’intermédiaire de l’IGF-1 (insulin-like growth factor 1 – produit par le foie) pour stimuler croissance osseuse
    (b) Hormones thyroïdiennes  effet dès période néonatale, hypothyroïdie ralentit croissance et cause petite taille adulte, hyperthyroïdie n’accélère généralement pas croissance sauf chez enfants très jeunes
    (c) Stéroïdes sexuels (des gonades et surrénales) estradiol accélère croissance à la puberté des 2 sexes puis l’arrête par fusion des cartilages de croissance (effet à double tranchant/diphasique avec stimulation à faible dose et inhibition à forte dose), donc en cas de puberté précoce non traitée, croissance s’accélère initialement et enfant devient temporairement plus grand que les autres mais sa croissance arrête prématurément et atteint pas sa cible génétique
  • Anomalies physiques ou maladies graves : maladie chronique principalement digestive, mais aussi rénale, pulmonaire, cardiaque, neurologique ou musculosquelettiques ralentissent croissance, plusieurs maladies du squelette peuvent conduire à petite taille avec proportions corporelles anormales (ex : achondroplasie/hypochondroplasie), syndromes génétiques associés ou non avec anomales chromosomales peuvent être associés à petite taille (ex : syndromes de Down/trisomie 21, Prader-Willi et de Turner), autres maladies (ex : VIH, tuberculose, fibrose cystique, maladie inflammatoire de l’intestin, maladie céliaque), maladies endocrines (ex : puberté précoce, excès de cortisol – endogène et iatrogénique, hypothyroïdie, diabète mellitus mal contrôlé, déficience de GH ou insensibilité à GH)
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Q

L’étudiant(e) est capable de nommer, de reconnaître et d’expliquer les facteurs liés à la croissance. Il est également capable de nommer les facteurs hormonaux de base et d’expliquer leurs effets généraux sur la croissance
- facteurs exogenes:

A
  • Nutriments : oxygène, protéines, glucides, lipides, minéraux (surtout déficience zinc et fer) et vitamines (ex : vitamine D ou vitamine B tel que l’acide folique), si déficience (causée par ignorance des demandes nutritionnelles pédiatriques, de mauvaises techniques d’alimentation ou des perturbations dans la dynamique d’alimentation) cause ralentissement du gain de poids et si prolonge, la croissance staturale est également touchée, si apport excessif pendant période prolongée, cause obésité puis à la longue accélère croissance staturale mais de façon plus tardive et plus discrète que le gain pondéral (tailles adultes qui sont obèses depuis enfants ne diffèrent pas de celle de population générale)
  • Environnement affectif : dans situation extrêmes, croissance staturale de l’enfant négligé peut ralentir (réversible lorsque situation psychosociale s’améliore)  ralentissement de croissance associé avec désordre d’attachement et/ou désordre dépressif + parfois une déficience de GH ou autres hormones pituitaires
  • Croissance osseuse dépend bcp forces biomécaniques  membre paralysé grandira moins (croissance osseuse proportionnelle à force musculaire)
  • Pour croissance intra-utérine, la taille à la naissance est surtout influencée par facteurs extrinsèques (ex : santé de la grossesse, insuffisance placentaire, santé de la mère)
  • Cocaïne peut entrainer retard de croissance
44
Q

L’étudiant(e) est capable de nommer, de reconnaître et d’expliquer les facteurs liés à la croissance. Il est également capable de nommer les facteurs hormonaux de base et d’expliquer leurs effets généraux sur la croissance
- autres infos hormones

A
  • Hormone de croissance (GH) (somatotropine) = médiateur principal de la croissance somatique chez enfants, agit via stimuli positif + boucle de rétrocontrôle négatif, GH est synthétisée et sécrétée par somatotrophes (comprend ½ des cellules de l’intérieur de la glande pituitaire qui se trouve à la base du 3e ventricule et qui communique directement avec l’hypothalamus via circulation portale fenestrée), existe GH-releasing hormone (GHRH) et somatostatine (GH release-inhibiting hormone), sécrétion de GH atteint pic à puberté (via effet central de l’estrogène chez 2 sexes), sécrétion de GH souvent diminuée par obésité, glucose et acides-gras libres alors que hypoglycémie et certain aa stimulent sa sécrétion, hormone agit via l’intermédiaire de l’IGF-1 (hepatic insulin-like growth factor 1 – produit par le foie) pour stimuler croissance osseuse (endocrine et autocrine/paracrine), GH peut aussi agir directement sur tissus indépendamment de IGF-1, IGF-1 produit effet de rétrocontrôle négatif additionnel (direct et indirect) (GH, IGF-1, E2 (estrogène) et T3 (hormone thyroïdienne) agissent sur les chondrocytes lors de l’ostéogenèse puis estrogène fait fusionner plaques de croissance ce qui entraine arrêt croissance)
45
Q

RCIU harmonieux vs dysharmonieux (symmetrique vs asymmetrique)

A
  1. Symétrique ou harmonieux :
    • Touche de façon proportionnée le poids, la taille et le périmètre crânien.
    • Causes surtout intrinsèques à l’enfant
  2. Asymétrique ou dysharmonieux :
    • Affecte davantage le poids que la taille, qui elle est plus touchée que le périmètre crânien, qui n’est pas nécessairement atteint (poids > taille > périmètre crânien).
    • Causes surtout extrinsèques à l’enfant
    - Surtout observé chez le fœtus dont l’apport nutritionne la été compromis durant la grossesse.
    • Souvent ex : insuffisance placentaire
    Intrinsèque -> + difficile à rattraper
46
Q

V ou F

petit poids a naissance = RCIU

A

Faux

Pas nécessairement un petit poids de naissance si RCIU et vis verca (vrm deux choses différentes)

47
Q

bebe a terme = quelles semaines

A

37 a 42e

48
Q

age réel vs age corrigé

A

Âge corrigé = Âge réel–Temps de prématurité (prend 40e semaine – semaine naissance)
ex: est né il y a 16 semaines à 34e semaine de gestation
40-34 = 6 semaines de prématurité
age corrigé = 16 semaines - 6 semaines = 10 semaines

49
Q
Quels sont les ages associé?
Nouveau-né
Nourrisson
Trottineur
Petit enfant
A

Nouveau-né -> naissance à 1mois
Nourrisson -> 1 mois à 1 an
Trottineur -> 1-3 ans
Petit enfant -> 3-6

50
Q

Comment calcule t on taille adulte predite pour une fille?

A

(taille mere + taille pere)/2 - 6,5 cm +/- 8,5 cm

probabilité de 95%

51
Q

Comment calcule t on taille adulte predite pour un garcon?

A

(taille mere + taille pere)/2 + 6,5 cm +/- 8,5 cm

probabilité de 95%

52
Q

autres infos

A

Une fois passée 2 ans -> là va calculer cible génétique pcq au debut depend vrm mere
Important dans la courbe -> important de suivre sa courbe
Supposé mettre taille médio-parentale +/- 8 cm et non seulement celle du père (ou celle de la mère)
- Savoir lire une courbe de croissance

53
Q

Quelle est la principale caractéristique des bebes avec RCIU?

A

Principale caractéristique observée avec bébé affecté par RCIU = discordance observée entre sa maturité neurologique et les paramètres de croissance, particulièrement le poids