APE 5 Flashcards

1
Q

De quoi dépend la présentation d’un calcul?

A

De sa localisation anatomique, de sa taille, et parfois de sa nature et de la cause de sa formation

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Quelle est l’évolution naturelle habituelle des calculs?

A
  1. Cristallisation initiale débute généralement dans le tubule collecteur, puis d’autres cristaux s’agglomèrent progressivement vers la lumière d’un calice pour former un calcul
  2. Ce calcul pourra se détacher de la papille rénale sous son poids grandissant
  3. Tant que le calcul demeure logé dans son calice et qu’il ne cause aucune obstruction, il restera généralement asymptomatique
  4. Si le calcul migre et se déplace en direction du bassinet et uretère, il engendrera une obstruction et de la douleur, appelé colique néphrétique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quel est le mode de présentation du calcul rénale asymptomatique?

A
  • Peut être découvert à l’occasion du bilan d’une hématurie macroscopique ou microscopique, par ailleurs asymptomatique
  • Une calcification papillaire ou un calcul caliciel fixe n’explique habituellement pas une hématurie : faut rechercher les autres causes d’hématurie avant de retenir la lithiase comme étiologie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quel est le mode de présentation du calcul caliciel avec douleur récidivante?

A
  • Plupart du temps : calculs caliciels sont asymptomatiques
  • Certains peuvent obstruer de manière intermittente la sortie d’un calice et occasionner des obstructions locales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est-ce qu’un calcul baladeur?

A

Déplacement d’un calcul caliciel vers la jonction urétéro-pyélique et occasionner une colique néphrétique, mais sans s’engager dans l’uretère, puis retourner ensuite vers un calice.

Occasionne des douleurs intermittentes

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Qu’est ce que les calculs coralliformes et quel en est le mode de présentation?

A

On parle de calcul coralliforme lorsque la forme épouse plus d’1 calice
* Partiels : remplissent 2 calices au minimum
* Complets : remplissent tous les calices et bassinet

Ne causent pas de douleur, car ne se déplacent pas et ne causent pas d’obstruction aigue

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Quel est le mode de présentation des infections urinaires et calculs rénaux?

A

La plupart des infections urinaires basses sont d’origine rétrograde, i.e. de l’extérieur via l’urètre de la vessie

  • C’est un patient souffrant de cystites récidivantes et la présence d’un calcul rénal est généralement fortuite

Calcul rénal peut être responsable d’infection urinaire récidivante par ensemencement antérograde

  • Dans ce cas, l’infection est tjrs causée par le même germe
  • L’extraction du calcul pourrait réduire la survenue d’infection

Les calculs qui sont une conséquence d’une infection chronique sont souvent dû à une infection urinaire liée à un germe uréasique

  • Associés à des bactéiuries asymptomatiques et infections urinaires à répétition
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Qu’est-ce que la colique néphrétique?

A

Manifestation aigue d’un calcul. Toute obstruction autre peut aussi la causer

  • C’est lorsque le calcul s’engage dans l’uretère et qu’il engendre une obstruction au passage de l’urine vers la vessie. Le rein continue sa production d’urine, donc avec l’obstruction ça engendre une augmentation rapide de la pression intraluminale dans la voie urinaire en amont
  • Il y a donc étirement de la capsule rénale responsable de la douleur typique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Comment est la douleur lors de colique néphrétique?

A
  • Unilatérale
  • Soudaine
  • Très intense, en coup de poignard
  • À l’angle costo-vestébral
  • Soulagée par aucune position
  • Par poussées (colique)
  • Associé à des sx digestifs : No/Vo, iléus
  • Irradie parfois aux fosses iliaques et au testicule/grande lèvre ipsilatérale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Décrire le mécanisme des Sx GI lors de la colique néphrétique

A

Innervation autonome commune aux voies urinaires et digestives

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quel est le mode de présentation de la colique néphrétique lorsque le calcul arrive dans l’uretère distale?

A
  • Douleur sus-pubienne
  • SBAU irritatifs : pollakiurie et urgenturie
  • Provoquée par une inflammation qui se prolonge jusqu’aux fibres musculaires du détrusor
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Quelles sont les complications d’un calcul urétéral?

A
  • Hydronéphrose car pression en amont du calcul par accumulation d’urine engendre une distension du système collecteur
  • Rupture du fornix : Si pression trop importante, ça peut causer une rupture du fornix, ce qui provoque une fuite d’urine, ce qui permet une diminution rapide de la douleur
  • Toutefois, la pression se répercute aussi jusqu’à la capsule de Bowman, ce qui augmente la pression hydrostatique et diminue ou empêche, après qq heures, la FG

Fornix : jonction entre urothélium des calices et les papilles rénales

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Comment évolue la douleur lors de colique néphrétique?

A
  • Intense au cours des premières heures
  • Diminue progressivement après grâce à la diminution de la pression causée par la dilatation du système en amont, la diminution de la filtration et donc de la production d’urine et de la dilatation de l’uretère à la hauteur du calcul qui permettra à un peu d’urine de s’écouler
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Selon les localisations suivantes du calcul, décrire les Sx

A
  • Reins/uretère proximale : DLR angle costo-vertébral, irradie dans portion supérieure d’abdomen
  • Uretère moyenne : DLR au flanc, mime diverticulite/appendicite.
  • Uretère distal : DLR au flanc, irradie dans les organes génitaux externes, avec Sx irritatif vésicaux (surtout pollakiurie et urgenturie)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Que trouve-t-on à l’examen physique de la colique néphrétique? Quel Sx faut vérifier?

A
  • Hypertension et tachycardie (causée par la dlr)
  • “Punch” rénal ipsilatéral positif

S’assurer de l’absence de fièvre= signe d’une complication

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Quels sont les exams à precrire lors d’une colique néphrétique?

A
  • FSC + créat ⇒ leucocytose légère, créat ↑, car f(x) rénale ↓ (pré- + post-rénal) et ↓ hydratation (DLR, N°/V°)
  • Analyse + culture + cristallographie des urines ⇒ souvent leucocyturie discrète + hématurie micro
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quel est le mode de présentation des lithiases chez les femmes enceintes?

A
  • Rarement symptomatiques
  • Augmentation modérée de la calciurie (lithiase de phosphate de Ca)
  • Augmentation du pH urinaire
  • Stase urinaire (anatomique et due aux progestérones)

Une colite néphrétique peut être responsable d’un avortement spontané ou d’un travail prématuré

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Quel est le mode de présentation des lithiases chez l’enfant?

A
  • Inhabituelle chez l’enfant et s’il en a, il faut rechercher une cause métabolique héréditaire ou une malformation
  • S’accompagnent souvent d’une bactériurie à germes uréolytiques
  • Dans la couche du nourrisson il peut y avoir : concrétion (masse solide étrangère se formant dans un tissu ou organe), urine nauséabaude ou foncées, voire hémorragiques
  • Douleurs abdominales (qui sont d’ailleurs plus difficiles à rattacher aux voies urinaires)
  • Pyurie, hématurie ou protéinurie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Comment se forment les calculs vésicaux?

A
  • Se forment habituellement en raison d’une stase urinaire causée par ne mauvaise vidange secondaire à une obstruction intravésicale (prostatique) ou à une atteinte neurogène de la vessie
  • Se forment aussi en présence d’une infection associée à un corps étranger intravésical
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Quel est l’examen de choix lorsqu’une colique néphrétique est suspectée?

A

L’uroscan, mais selon l’âge et le sexe du patient, le degré d’exposition antérieure à la radiation et le ddx, la combinaison d’une échographie et d’un cliché simple de l’abdomen est bon aussi (mais sensibilité plus faible)

Au suivi : cliché simple de l’abdomen généralement adéquat

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Que permet le cliché simple de l’abdomen lors d’un épisode lithiasique?

A
  • Présence d’une opacité arrondie ou ovale dans l’aire rénale ou sur le trajet de l’uretère
  • Toute opacité découverte n’est pas forcément dans la voie excrétrice
  • Certains calculs sont peu denses ou radiotransparents. D’autres se dissimulent par superposition radiologique avec les apophyses transverses des vertèbres, les os du bassin et parfois le contenu des anses intestinales
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Que permet l’échographie abdominale lors d’un épisode lithiasique?

A
  • Démontre facilement la présence d’une hydronéphrose
  • Peut parfois identifier certains calculs situés dans l’uretère proximal ou à la jonction urétéro-vésicale
  • Surestime souvent la taille des calculs
  • Uretère moyen difficilement visible à l’écho à cause de l’air des anses intestinales à proximité qui suit aux ultrasons
  • Identification de pathologies abdominales ou lorsque le recours à la radiation doit être évité (grossesse)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Quels sont les 2 types de tomodensitométrie abdomino-pelvienne auquel on peut avoir recours lors d’un épisode lithiasique?

A

Uroscan : sans produit de contraste à coupe mince
Pyéloscan : triphasique avec produit de contraste IV et phase de retard

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Que permet l’uroscan (TDM abdomino-pelvienne) lors d’un épisode lithiasique?

A

Uroscan : sans produit de contraste à coupe mince

  • Examen de choix
  • Suivi d’une hydro-urétéronéphrose jusqu’au calcul, dont la taille est mesurée avec précision
  • Identifications de tous les calculs (sauf rares calculs médicamentaux)
  • Si rupture du fornix : infiltration périrénale visualisée
  • Peut exclure d’autres causes non rénales ou urétérales de douleur abdominale
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Que permet le pyéloscan (TDM abdomino-pelvienne) lors d’un épisode lithiasique?

A

Pyéloscan : triphasique avec produit de contraste IV et phase de retard

  • Phases: C-, C+, phase tardive
  • Permet de visualiser avec précision les VUS ainsi que la vessie.
  • Utilisé pour identifier des calculs, des néoplasies (si masse a un rehaussement) et d’autres abnormalités
  • Peu utile en phase aigue
  • Requis pour la planification du traitement des calculs et en présence d’une anatomie urinaire complexe
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Que permet la scintigraphie rénale lors d’un épisode lithiasique?

A
  • Permet de vérifier le degré d’obstruction et la fonction différentielle des reins
  • Peut être utile pour décider d’une conduite ou choix d’intervention
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Pourquoi une obstruction rénale (lithiase) associée avec une infection urinaire est une urgence urologique et médicale?

A

On suspecte une pyonéphrose,

  • Collection de pus dans le rein due à une obstruction urinaire combinée à une infection grave. C’est une complication sévère de la pyélonéphrite.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Qu’est-ce qu’on fait s’il y a une obstruction rénale (lithiase) associée avec une infection urinaire? (prise en charge)

A
  • Urgence, car l’infection se trouve dans un système urinaire obstrué et sous tension avec risque d’absorption et de diffusion systémique
  • Les bactéries peuvent produire des entérotoxines pouvant causer un choc septique sévère et même conduire au décès

Traitement

  • Attention au traitement, car ne pouvant pas être filtrés, les ATB ne peuvent pas atteindre le système urinaire obstrué et infecté
  • On doit désobstruer l’uretère par cathéter urétéral (sonde double J) à côté du calcul par néphrostomie percutanée
  • Effets : urine infectée va s’écouler hors du rein + P intrapyélique + effet des ATB
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

À l’exception de l’infection, quelles sont d’autres indications de procéder à une intervention immédiate lors de lithiase?

A

Douleur et nausée réfractaire
Calcul obstruant un rein unique
Calculs urétéraux bilatéraux
IRA

Indications relatives:
* Travail à risque
* Voyage planifié sous peu
* Calculs dont le diamètre est supérieur à 8 mm

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

Quels sont les catégories de calculs en fonction de leur composition?

A

Calculs calciques (les plus fréquents)
* Oxalate de calcium (+++) : monohydraté et dihydraté
* Phsophate de calcium : principelement aplatie et brushite

Calculs uriques (10x moins fréquent)
* 97% acide urique
* Urate de sodium et urate acide d’ammonium bcp plus rare

Calculs de struvite
* Cristaux de phospho-ammoniaco-magnésium et phosphocalciques
* Témoignent la présence d’une infection urinaire à germe uréasique, à l’origine de lithogénèse

Autres types rares : cystinurie (cystine), maladies métaboliques (purines), médicaments

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Quelles sont les 4 étapes de la lithogénèse?

A
  1. État de sursaturation : dépassement du seuil de solubilité d’un composé
  2. Apparition de cristaux dans l’urine
  3. Si les conditions biochimiques demeurent favorables, agrégation d’un nombre croissant de cristaux
  4. Si le phénomène se poursuit, la croissance des agrégats va mener à la formation d’un calcul qui pourra atteindre plusieurs centimètres
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Le phénomène de sursaturation, lors de lithogenèse, dépend de différents facteurs. Lesquels?

A
  • Volume de la diurèse : un faible volume augmente la concentration des composés lithogènes
  • pH urinaire (N : 5.8) : certains cristaux vont avoir un grand changement de leur solubilité si variations de pH
    ** Acide urique : précipite facilement dans une urine acide (pH < 5.3) et est plus soluble dans une urine alcaline
    ** Oxalate de sodium : relativement indépendant du pH
    **Phosphate de calcium et Struvite :: se forment en urine alcaline (pH > 6.5)
  • Excrétion urinaire : l’excrétion en grande quantité d’un composé contribue, pour un volume de diurèse donné, à augmenter sa concentration urinaire et favorise sa sursaturation
  • Infections urinaires : germes uréasiques favorisent la formation d’ammoniac et un pH urinaire alcalin propice à la formation de calculs de Struvite, ainsi que certains calculs de phosphate de caclium et d’urate d’ammonium
  • Inhibiteurs de la cristallisation : le citrate urinaire joue un rôle inhibiteur important et une hypocitraturie contribue au risque de lithiase
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

À quel endroit se développe surtout les calculs d’oxalate de calcium?

A

Au sein d’une calice

  • Se développent comme des stalactites de forme ovalaire, sur des plaques d’ancrage papillaire, appelées plaque de Randall, constitués de dépôts phosphocalciques
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Quels sont les facteurs qui favorisent la formation de calculs à d’autres endroits?

A
  • facteurs anatomiques favorisent une stase urinaire en amont d’un obstacle, ou sur un corps étranger comme une sonde urétérale.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Nommer 4 affections médicales associés à un risque accru de lithiase calcique.

A
  • Hypertension
  • Goutte
  • Diabète
  • Surpoids
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
36
Q

À quelle anomalie iochimique sont associées les lithiases calciques suivantes?
* Whewellite?
* Weddellite?
* Phosphate de calcium?

A
  • Whewellite : surtout hyperoxalurie, mais aussi hypercalciurie
  • Weddellite : hypercalciurie
  • Phosphate de caclium : volume urinaire faible, pH urinaire alcalin, hypocitraturie
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
37
Q

Les lithiases calciques sont-elles radioopaques?

A

Oui

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
38
Q

Qu’est-ce que l’hypercalciurie? (définition et mécanismes)

A

Anomalie biochimique la plus fréquente (50% des sujets avec lithiase calcique)

Définition :

  • Homme > 7.49 mmol/24h, femme > 6,24 mmol/24h OU
  • Excrétion urinaire > 0.1 mmol/kg/24h

Mécanismes :

  1. Augmentation de l’absorption intestinales de calcium (hypercalciurie absorptive)
  2. Fuite rénale de calcium (défaut de réabsorption tubulaire)
  3. Résorption osseuse (surtout en contexte d’hyperparathyroïdie)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
39
Q

Quelles sont les causes d’hypercalciurie?

A
  • Hypercalciurie idiopathique : combinaison de prédisposition génétique et de facteurs environnementaux (dx d’exclusion, mais le plus fréquent)
  • Prise excessive de suppléments en calcium et vitamine D : “syndrome des buveurs de lait et des alcalins” chez patients avec ulcères gastroduodénaux qui ingèrent bcp de Ca et alcalins
  • Hyperparathyroïdie primaire
  • Acidose tubulaire distale : doit être évoquée devant une acidose métabolique, hypocitraturie, hypercalciurie et pH urinaire alcalin (> 6)
  • Hypocalcémie hypercalciurique familiale : maladie autosomique dominante rare, liée à une mutation activatrice du récepteur sensible au calcium
  • Autres causes : rare (ex sarcoïdose)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
40
Q

Qu’est-ce que l’hyperoxalurie?

A

Associé à une augmenttion du risque de lithiase oxalocalcique spécifiquement

Définition : > 0.4 mmol/24h (mais augmentation continue du risque avec l’élévation, comme pour calciurie)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
41
Q

Quelles sont les causes d’hyperoxalurie?

A
  • Alimentation riche en oxalate ou pauvre en calcium
  • Malabsorption intestinale : peuvent causer une hyperoxalurie entérique. Les acides gras libres lient le calcium, ce qui augmente l’oxalate dans la lumière intestinale, alors que les sels biliaires augmentent l’absorption de colique de l’oxalate (donc ne peut se produire que is le patient a un côlon)
  • Cause génétique : hyperoxalurie primaire (maladie autosomique récessive rare)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
42
Q

Qu’est-ce que l’hypocitraturie? (causes)

A

Citrate = un des principaux inhibiteurs de la cristallisation dans l’urine

  • La diminution de son excrétion = risque augmenté de lithiase calcique

Causes :

  • Affection métabolique chronique
  • Hypokaliémie chronique
  • Prise d’inhibiteurs de l’anhydrase carbonique
  • Infection urinaire
  • Certains types de reconstruction chirurgicale des voies urinaires
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
43
Q

Qu’est-ce que l’hyperuricémie?

A

FDR pour la lithiase d’acide urique mais aussi pour la lithiase oxalocalcique

  • Les mécanismes en jeu ne sont pas clairement établis
    ↑ excrétion urinaire d’acide urique (hyperuricurie ou hyperuricosurie)
  • Prévention : allopurinol
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
44
Q

Quels sont des FDR alimentaires associés à la lithiase calcique?

A
  • Apport hydrique insuffisant
  • Apport calcique : excessif favorise l’hypercalciurie et limité favorise l’oxalurie
  • Consommation élevée en protéines animales : augmentation de la calciurie et hypocitraturie
  • Apport sodé élevée favorise hypercalciurie
  • Apport élevé en oxalate (chocolats, fruits secs, épinards, rhubarbe,…) : contribution limitée au risque de lithiase (rare)
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
45
Q

Les lithiases d’acide urique sont-elles radioopaques?

A

Non, radiotransparents

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
46
Q

Les calculs d’acide urique se présentent sous forme de … ou de calculs …, de couleur typiquement … Ils surviennent préférentiellement chez … (75%) de plus de … ans

A
  • sable
  • petits et multiples
  • orangée
  • l’homme
  • 50 ans
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
47
Q

Nommer 3 FDR des lithiases d’acide urique.

A
  • pH urinaire acide (< 5.5) : chez presque tous les patients
  • Faible volume urinaire
  • Hyperuricurie (> 4.5 mmol/24h) : moins de la moitié des patients
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
48
Q

Quelles sont des affections associés à un risque de lithiase urique?

A
  • Goutte : lithiase chez 1/4 des goutteux
  • Diarrhée chronique : qui est associée à une déshydratation et perte de bicarbonates, ce qui mène à la formation d’une urine concentrée et acide favorable à la cristallisation de l’acide urique
  • Diabète de type 2 et syndrome métabolique
  • Surproduction d’acide urique (autre qu’en contexte de goutte)
  • Hyperuricosurie : hypouricémie rénale familiale est associée à une hyperuricosurie secondaire à une augmentation de la fraction d’excrétion de l’acide urique
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
49
Q

Les calculs de struvites se forment en présence de quoi?

A

De bactéries productrices d’uréase :
* Cette enzyme transforme l’urée en ammonium, qui se combine avec le phosphate et le magnésium pour former des calculs de struvites

50
Q

Quelles sont les bactéries productrices d’uréase?

A
  • Proteus
  • Pseudomonas
  • Klebsiella
  • Staphylococcus
  • Myscoplasma

Kiss My PeePee Stones

51
Q

Vrai ou faux?
L’urine est normalement stérile.

A

Vrai

52
Q

L’infection urinaire se définit par quoi?

A

Par la présence de microorganismes dans l’urine (bactériurie) associé à des symptômes

53
Q

Vrai ou faux : Lorsqu’on détecte la présence de micro-organismes dans l’urine sans qu’elle soit associée à des symptômes, cela est automatiquement considéré comme une infection urinaire.

A

Faux. La présence de micro-organismes dans l’urine sans symptômes est appelée bactériurie asymptomatique.

Elle n’est pas automatiquement considérée comme une infection urinaire nécessitant un traitement, sauf dans certains cas spécifiques (par exemple, chez les femmes enceintes ou avant une intervention chirurgicale urologique).

54
Q

Qu’est-ce que la cystite? Décrire l’épidémiologie.

A

Inflammation, habituellement superficielle, de la muqueuse vésicale, généralement d’origine bactérienne

  • Infection la plus fréquente de l’appareil urinaire
  • Survient surtout chez la femme
  • Environ le 1/3 des femmes présentent au moins 1 épisode après la puberté et plus de 25% d’entre elles auront au moins une récidive
55
Q

Quels sont les symptômes de la cystite?

A

Symptômes cliniques irritatifs d’une infection limitée à la vessie :

  • Brûlures mictionnelles
  • Pollakiurie
  • Nycturie
  • Urgenturie
  • Possibilité d’incontinence urinaire
  • Possibilité d’urines malodorantes
  • Absence de fièvre
  • Sensibilité sus-pubienne dans 10% des cas
56
Q

Quels sont les Ddx d’une cystite aiguë bactérienne

A

Vaginite ou urétrite aiguë transmisse sexuellement

  • 20-30% des femmes présentant des sx ont une culture d’urine négative.
  • La cystite virale, fongique, voire parasitaire,
  • Cystite radique (radiothérapie pour cancer pelviens), * Cystite médicamenteuse (cyclophosphamide)
  • Cystite chronique (non infectieuse),
  • Atteintes vésicales par des tumeurs ou calculs
57
Q

Quels sont les indications absolues d’une culture d’urine lors d’une cystite bact. aiguë

A
  • Enfant et Hommes!!
  • Femmes selon certains cas:
    ** 65 ans
    ** Présentation atypique
    ** Délai à consulter de > 7 jours
    ** Grossesse, Diabète, Immunosuppression
    ** Infection acquise en CH
    ** Instrumentation récente
    **ATB récent
    ** Anomalie connue ou suspectée des VU
58
Q

une consultation en urologie est pertinente pour une cystite bactérienne aiguë dans quels cas?

A

Exclure les lésions néo

  • Hématurie macroscopique en l’absence de Sx irritatifs et de bactériurie confirmée OU
  • Hématurie microscopique persistante
59
Q

Quels sont les différents types de prostatite?

A

Prostatite bactérienne aigue
Prostatite bactérienne chronique
Prostatite non bactérienne
Prostatodynie

60
Q

Décrire la Prostatite bactérienne aigue

A
  • Sx d’infection urinaire basse : pollakiurie, brûlures mictionnelles et dysurie, pouvant parfois aboutir à la rétention urinaire complète.
  • DLR pelvienne ou périnéale
  • À l’examen, la prostate est gonflée et très douloureuse.
  • Sx systémiques: Malaise général, fatigue importante, N/V, fièvre, myalgies
  • Diagnostic : présentation clinique et bactériurie
61
Q

Décrire la prostatite bactérienne chronique

A
  • Moins fréquente et son tableau est plus insidieux.
  • Peut faire suite à un épisode unique de prostatite aigue ou se manifester par épisodes répétés.
    ** Cause fréquente d’infection urinaire récidivantes chez l’homme
  • Persistance d’uropathogènes dans les sécrétions prostatiques
  • Diagnostic : culture d’écoulement urétral obtenu par massage de la prostate
62
Q

Distinguer prostatite bactérienne aigue et cystite bactérienne simple.

A

Prostatite

  • Symptômes urinaires bas (dysurie, pollakiurie, douleur pelvienne)
  • symptômes systémiques en cas de prostatite aiguë (fièvre, frissons, douleur pelvienne intense, malaise général).

Cystite

  • Symptômes urinaires typiques d’une infection de la vessie (dysurie, pollakiurie, douleur pelvienne) mais généralement sans symptômes systémiques graves.
  • L’apparition des symptômes est souvent soudaine, mais un syndrome grippal n’est pas typique pour une cystite simple.
63
Q

Quels sont les germes fréquents des prostatites infectieuses?

A

Les mêmes que ceux associés aux infections urinaires:

  • E. coli
  • Proteus
  • Klebsiella
  • Autres germes à coloration Gram négative

Elles Peuvent Kiffer d’Autres Germes ;)

64
Q

Qu’est-ce que l’épididymite aigue?

A
  • Inflammation aigue de l’épididyme
  • Peut être associé à une ITS à gonocoque ou chlamydia, ou s’inscrire das le cadre d’une infection urinaire
  • L’épididyme et souvent le testicule (orchiépididymite) sont gonflés et douloureux
65
Q

Quelle est la définition d’une pyélonéphrite aigue (PNA)?

A

Infection de l’AUS, rénoparenchymateuse: infiltration neutrophiliques du bassinet, calices, capillaires péritubulaires et interstice rénal, parfois microabcès péritubulaires

66
Q

Comment se présente la pyélonéphrite aigue classique?

A

Tableau classique :

  • Fièvre
  • frissons
  • AEG
  • DLR fixe costolombaire ou au flanc
  • À l’E/P : punch rénal très douloureux, de même que la palpation antérieur bimanuelle de la loge rénale

Autres Sx

  • Des sx digestifs complètent souvent le tableau clinique et réflètent un iléus paralytique
  • Peut s’accompagner d’une bactériémie, surtout chez la personnes âgées (60%), qui peut évoluer en choc septique si l’infection n’est pas maîtrisée
67
Q

Le tableau clinique de PNA est souvent précédé par quel infection?

A

Dans 50% des cas, ce tableau est précédé de sx d’une infection urinaire basse, avant l’installation progressive des sx caractéristiques d’une atteinte de l’étage supérieur

68
Q

La pyélonéphrite aigue peut aussi se présenter de façon atypique. Comment?

A

Peut d’abord être subclinique, ce qui explique souvent les échecs thérapeutiques lors d’un traitement de courte durée d’une infection urinaire à symptomatologie basse

  • Peut se manifester que par de la fièvre chez un sujet qui présente par ailleurs un tableau typique de cystite bactérienne
  • Peut se manifester d’emblée par un tableau septique, sans signe d’appel, notamment sans sensibilité des loges rénales, ni de la prostate. Une telle septicémie d’origine urinaire (urosepsis) se rencontre plus fréquemment chez :
    ** Personnes âgées
    **Patients institutionnalisés porteurs de sonde vésicale à demeure
    ** Hommes ayant subi récemment des interventions urologiques
    ** Sujets atteints d’une uropathie obstructive méconnue
  • N.B. on doit toujours considérer ce dx chez une PA présentant un état confusionnel de novo accompagnée d’un tableau fébrile
69
Q

La pyélonéphrite aigue guérit habituellement sans séquelles. Quelles sont des complications potentielles?

A
  • D’une atteinte plus grave, phlegmoneuse, d’un lobe rénal. On parle alors de néphronie lobaire
  • Si PNA répétées et associées à un reflux vésico-urétéral ou à toute uropathie obstructive : peut jouer un rôle dans l’apparition d’une pyélonéphrite chronique et d’une IRC éventuellement terminale
70
Q

Qu’est-ce que la pyonéphrose? Quels sont les complications potentielles et la prise en charge?

A

Infection urinaire de l’appareil supérieur en présence d’une obstruction

  • Véritable collection purulente qui se comporte comme un abcès

Complications

  • En raison de l’obstruction, l’infection est bcp plus grave et peut entraîner une destruction suppurative du parenchyme rénal et un état septique persistant, résistant aux ATB, même IV, ceux-ci ne pouvant atteindre les cavités rénales

Traitement

Une levée de l’obstacle urgente par cathétérisme urétéral rétrograde ou par néphrostomie percutanée est donc essentielle au traitement

71
Q

Qu’est-ce que l’abcès rénal?

A

Collection purulente dans le parenchyme rénal, bien circonscrite et encapsulée contrairement à la néphronie lobaire, dont elle peut être un stade évolué.

72
Q

Décrire les voies d’infections lors d’un abcès rénal

A

INFECTIONS HÉMATOGÈNES

  • Donnent des abcès corticaux par ensemencement rénal d’un inoculum bactérien provenant d’un foyer situé à distance de l’appareil urinaire.
  • Staphylococcus aureus = + en cause
  • Pt à risque : immunodéprimés, cathéters IV, hémodialysés et UDI
    ** Il peut n’être apparent que plusieurs semaines après l’épisode bactériémique.

INFECTION ASCENDANTE

  • Abcès sont habituellement corticomédullaires
    Bacille Gram négatif
  • Pyélonéphrites aiguës compliquées de néphronie lobaire ayant évolué vers une nécrose tissulaire focale et une liquéfaction purulente
73
Q

Décrire les complications d’une rupture de l’abcès rénale

A

Dans certains cas, l’abcès rénal se rompt et la collection purulente s’étend ⇒ jusque dans l’espace graisseux périrénal ou pararénal (abcès périrénal ou pararénal) selon qu’elle est confinée ou non à l’intérieur du fascia de Gerota

74
Q

Quels sont les symptômes de l’abcès rénal?

A
  • Insidieux
  • Vague douleur au flanc
  • Fièvre d’origine indéterminée
  • Cultures d’urine parfois négatives s’il n’y a pas de communication entre néocavité et tractus urinaire
75
Q

Normalement, l’urine produite par le rein est stérile et le demeure jusqu’au … L’urètre distale est par contre souvent colonisé par des bactéries, comme …, … et …

A

col vésical ou urètre proximal
Staphylococcus épidermidis, proteus et providencia

76
Q

Les infections urinaires sont en général d’origine … La majorité sont causées par des …. ou certains … Plus rarement, des …, … ou … sont en causes.

A

bactérienne
entérobactéries
cocci
mycobactéries
levures
virus

77
Q

Quels sont les pathogènes les plus souvent en cause d’un UTI?

A

“SEEK a PEE Clean Urine”

S: Staphylococcus saprophyticus
E: Escherichia coli (most common cause)
E: Enterococcus faecalis
K: Klebsiella pneumoniae
P: Proteus mirabilis
E: Enterobacter species
C: Citrobacter species

Thanks Chatgpt

78
Q

Qu’est-ce que l’infection urinaire non compliquée (simple)?

A
  • Elle survient sur un AU anatomiquement et fonctionnellement normal chez un hôte par ailleurs en bonne santé
  • Comprend la majorité des cystites et pyéloéphrites aigues chez la femme
  • Habituellement causées par des germes pathogènes courants et répondent vite au ATB
79
Q

Quels sont les germes les plus fréquents des infections urinaires simples chez la femme et l’adolescente sexuellement actives?

A
  • Escherichia coli (80%) : bacille gram négaif de la famille des entérobactéries
  • Staphylococcus saprophyticus (10%) : staph coagulase-négatif dont le réservoir naturel est vraisemblablement le rectum et qui, en culture, prend la forme de colonies de cocci gram positif
  • Plus rarement : strep du groupe B (agalactiae), autres bactéries d’origine digestive (K. pneumoniae, Proteus mirabilis) ou strep du groupe D (entérocoque)
80
Q

Qu’est-ce que les infections urinaires compliquées?

A

Surviennent chez des hôtes fragiles, qui ont subi une instrumentation ou dont l’AU fonctionne de façon anormale

  • Chez l’homme et chez tous les enfants ça doit être considéré comme compliqué, jusqu’à preuve du contraire
  • Réduction de l’efficacité des ATB, augmentation du risque de récidives et associée à un potentil accru de séquelles rénales irréversibles
81
Q

Quels sont les germes fréquents des infections urinaires chez l’enfant, l’homme et les personnes âgées des 2 sexes?

A

Escherchia coli
(Staph saprophyticus à peu près jamais retrouvé)

82
Q

Quels sont des germes causant les infections nosocomiales et les infections compliquées?

A
  • E. coli (isolé dans 50% des cas)
  • Bacilles gram négatif : proteus, klebsiella, pseudomonas, enterobacter, citrobacter
  • Cocci gram positif : Staph aureus, epidermidis, faecalis
  • À l’occasion : levures, surtout Candida albicans
83
Q

Décrire brièvement l’infection urinaire par des pathog;nes inhabituels, entres autres les mycobactéries et les non-bactéries

A

Ils causent de véritables infections, parfois très graves, même si la culture d’urine courante est négative.

L’analyse d’urine elle est toujours perturbée (leucocyturie), reflétant une atteinte inflammatoire des voies urinaires.

  • Mycobactéries (Mycobacterium tuberculosis ou avium intracellulaire) ⇒ tuberculose des VU
  • Virus (Adénovirus, CMV) ⇒ via virémie qui passe par les reins (oreillons, rougeole…)
  • Champignons (Candica albicans ou tropicalis) ⇒ contamination vaginale
  • Parasites (Shistosoma haematobium, Bilharziose ou schistosomiase)
84
Q

Quelles sont les 3 voies d’infection de l’AU

A
  • Voie extrinsèque (peu fréquente) : quelques cas de fistules entéro-urinaires
  • Voie hématogène (descendante) (rare) : ensemencement à distance, expliquerait certains cas d’abcès rénaux/prostatiques avec bactériémie non urinaire (cathéter IV infecté)
  • ⭐️ Voie ascendante (+ fréquente) : implique l’introduction d’un germe dans la vessie par voie urétrale.
    ** Dès que la vessie a été colonisée, le microorganisme peut selon les circonstances, poursuivre son ascension vers le bassinet et le parenchyme rénal.
    ** La survenue d’une infection par voie ascendante dépend : Virulence bactérienne et Inefficacité des mécanismes de défense de l’hôte
85
Q

Quels sont les facteurs de risques bactériens dans les infections urinaires?

A

Certaines bactéries entériques ont un potentiel d’uropathogénicité intrinsèque favorisant l’adhérence aux cellules urothéliales etl’envahissement de la paroi

Cependant, à l’exception des femmes d’âge moyen sans anomalie de l’arbre urinaire et chez qui la virulence des germes joue probablement un grand rôle, le principal facteur responsable de l’apparition d’une infection réside souvent chez l’hôte

86
Q

Décrire les mécanismes de défenses contre l’invasion bactérienne : spécifique à l’H

A
  • Urètre assez long ⇒ obstacle à l’introduction de germes
  • Sécrétions prostatiques = activité bactéricide
87
Q

Décrire les mécanismes de défenses contre l’invasion bactérienne : spécifique à l’F

A

Ce qui limite la croissance de souches pathogènes au pourtour du méat urétral :

  • pH acide de l’entrée vaginale (introïtus vaginal)
  • Flore commensale (Ex. lactobacillus)
88
Q

Décrire les mécanismes de défenses contre l’invasion bactérienne chez l’H et la F

A
  • pH acide, osmolarité élevée et concentration élevée d’urée dans la vessie qui inhibe la croissance bactérienne
  • Effet de dilution des bactéries de la diurèse
  • Évacuation de l’inoculum par vidange vésicale complète
  • Paroi vésicale qui limite l’adhérence des bactéries
  • Jonction urétéro-vésicale compétente (propriétés anti-reflux) qui aide à prévenir l’ascension de l’infection de même que la stagnation urinaire
89
Q

Pourquoi la femme d’âge moyen présente-t-elle un risque d’infection urinaire 30 fois supérieur à celui des hommes du même âge?

A
  • L’urètre est relativement court et l’introïtus vaginal peut être colonisé par une flore d’origine anale ou cutanée
  • Ainsi, les relations sexuelles favorisent la migration de bactéries vers la vessie
  • De plus, toute perturbation de la flore actérienne vaginale, comme chez la femme ménopausée et carencée en oestrogènes, favorise la colonisation du méat urétral par des bactéries uropathogènes
90
Q

Chez l’hommes, quels sont des FDR d’infections urinaires?

A

Une relation sexuelle anale peut favoriser une contamination vésicale par des germes entériques

Une relation sexuelle avec une partenaire dont l’introitus vaginal est colonisé par des uropathogènes aussi

91
Q

À l’exception des FDR reliés aux sexes et relations sexuelles, nommer d’autres FDR des infections urinaires.

A

Les mictions retenues favorisent la prolifération bactérienne intravésicale

La glycosurie chez le diabétique

Toute malformation ou anomalie fonctionnelle de l’appareil urinaire, surtout en cas de stase urinaire ou de résidu vésical

  • Chez NN : valves de l’urètre postérieur
  • Che enfant : reflux vésico-urétéral
  • Chez adulte : vessies neurogènes congénitales (spina bifida) ou acquises, uropathies obstructives

Iatrogénique
* Instrumentation urétro-vésicale, soit pour cathétérismes itératifs ou manipulations endoscopiques
* Port d’une sonde vésicale à demeure

92
Q

D’un point de vue physiopathologique, à quoi est due la douleur de la colique néphrétique?

A

Due à la distension brutale de la capsule rénale et des voies excrétrices (bassinet et uretère) en amont de l’obstacle et s’accompagne d’une augmentation de la pression intraluminale

La douleur est véhiculée par des fibres nerveuses afférentes des voies sympathiques empruntant les racines spinales D11 à L2

93
Q

D’un point de vue physiopathologique, à quoi est due la pyélonéphrite?

A

Infiltration neutrophilique du bassinet, des calices, des capillaires péritubulaires et de l’interstice rénal avec parfois des microabcès péritubulaires

94
Q

Cliniquement parlant, comment est la colique néphrétique?

A
  • Douleur unilatérale au début brutal, intense, en coup de poignard, évoluant de façon continue pendant plusieurs heures, sans position antalgique, siégeant à l’angle costo-vertébral et irradiant vers le flanc et les organes génitaux externes
  • Une symptomatologie digestive accompagne souvent le tableau : nausées, vomissements et iléus
  • Rehcerche vaine de position antalgique
  • E/P : douleur à la palpation et percussion de la fosse lombaire concernée, abdomen reste souple, PAS DE FIÈVRE
95
Q

Quelles sont les présentations atypiques de colique néphrétique dans le cas de…
* Calcul dans le haut de l’uretère ou le rein?
* Calcul situé plus bas?
* Calcul dans l’uretère distal?

A
  • Calcul dans le haut de l’uretère ou le rein : la douleur costo-vertébrale irradie en antérieur, imitant une cholécystite, un pancréatite ou un ulcère gastrique
  • Calcul situé plus bas : douleur au flanc qui irradie en antérieur, imitant une appendicite ou une diverticulite
  • Calcul dans l’uretère distal : irradiation scrotale ou vulvaire + symptômes urinaires irritatifs, imitant une affection urinaire basse ou gynécologique
96
Q

Cliniquement parlant, comment se présente la pyélonéphrite?

A
  • Fièvre, frissons et atteinte de l’état général
  • Douleur costo-lombaire ou a/n du flanc
  • E/P : Punch rénal rès douloureux, de même que la palpation bimanuelle de la loge rénale
  • Dans 50% des cas, le tableau est précédé de sx d’une infection urinaire basse, avant l’installation progressive des symptômes caractéristiques d’une atteinte de l’étage supérieur
  • Une symptomatologie digestive accompagne souvent le tableau : nausées, vomissements et iléus
  • Peut s’accompagner d’une bactériémie, surtout chez la PA, qui peut à son tour évoluer vers le choc septique
97
Q

Bref, quelles sont les grandes différences entre colique néphrétique et pyélonéphrite aigue au plan clinique?

A

La colique néphrétique est une douleur d’apparition subite et ne s’accompagne pas de fièvre, alors que la pyélonéphrite aigüe a une installation progressive des symptômes et de la fièvre

98
Q

Vrai ou faux?
La pyélonéphrite et la colique néphrétique peuvent survenir simultanément.

A

Vrai, puisque la pyélonéphrite aigue peut être secondaire à une uropathie obstructive

99
Q

Qu’est-ce que la bactériurie asymptomatique?

A

Présence de bactérie/microorganisme dans l’urine sans Sx associé

  • Découverte relativement fréquente, parfois fortuite, l’occasion d’une analyse d’urine anormale, par exemple
  • Peut constituer le mode de présentation d’une récidive chez un sujet suivi par des cultures répétées pour un problème d’infections urinaires
100
Q

Décrire l’épidémiologie de la bactériurie asx

A
  • Prévalence : F > H, sauf durant la première année de vie.
  • Femme adulte jusqu’à 65 ans : prévalence stable à 5%, même durant grossesse
  • 3X plus fréquente chez les femmes diabétiques.
  • Homme : bactériurie est rarissime de 1 an jusqu’au 3e âge, où elle réapparaît en même temps que les problèmes prostatiques.

Au 3e âge, la fréquence de la bactériurie est proportionnelle au degré de la perte d’autonomie
Ex : post AVC, syndrome cérébral organique ⇒ incontinence fécale, vidange vésicale incomplète et cathétérismes vésicaux (favorisent colonisation vésicale)

  • Pt > 65 ans : 10% des hommes et 20% des femmes
  • Pt > 80 ans : 20% des hommes et 50% des femmes
101
Q

Quelle est l’investigation à faire lors de bactériurie asymptomatique?

A

Si découvert durant l’enfance ou chez un homme : investiguer
Si germe inhabituel chez la femme : investiguer

102
Q

À quel moment est indiqué le traitement d’une bactériurie asymptomatique?

A

Pendant la grossesse et avant toute instrumentation urologique

103
Q

Quelles sont les implications de bactériurie asymptomatique chez la femme enceinte? Quels facteurs augmentent les infections de l’AUS à la grossesse?

A

Incidence plus élevée de pyélonéphrite aigue (25 à 40%) comparé aux femmes non enceintes et bactériuriques

  • La pyélonéphrite aigue est associée à un risque accru de prématurité, de faible poids à la naissance et de mortalité périnatale

Infections hautes surviennent souvent au 3e trimestre = stase urinaire

  • hydronéphrose physiologique de la grosssse,
  • d’un péristaltisme urétéral réduit de même qu’un tonus vésical diminué
  • Progestérone
  • BB appui sur la vessie
104
Q

Vrai ou Faux, le dépistage de la bactériurie est recommandé seulement une fois durant la grossesse

A

faux, Dépistage de la bactériurie est donc recommandé chez les femmes enceintes et toute infection urinaire JUSTIFIE UN TRAITEMENT.

  • Une culture d’urine est obtenue au début de la grossesse et répétée à la fin du 2e trimestre si ATCD d’infections urinaires
105
Q

Quels sont les s/sx évocateurs d’infection urinaire chez les enfants?

A

Tout jeune enfant : fièvre, vomissement, diarrhée, irritabilité, léthargie, urines malodorantes
Enfant d’âge préscolaire : douleurs abdominales, urines troubles ou changements de ses habitudes mictionnelles
Enfant d’âge scolaire : symptômes vésicaux irritatifs, énurésie voire incontinences diurnes
Adolescence : symptomatologie s’apparente à celle de l’adulte

106
Q

Quelles sont les investigations à faire à l’examen du NN ou nourrisons pour les infections urinaires?

A

E/P
* Attention particulière à l’abdomen: à la recherche d’un rein hydro-néphrotique ou d’un globe vésical
* EP des organes génitaux externes: à la recherche d’anomalies de développement associées à des malformations internes de l’appareil urinaire

107
Q

Décrire le processus de culture d’urine chez l’enfant de < 6 mois, >2 ans ou continent, >6 mois incontinent

A
  • Enfant < 6 mois ⇒ ponction sus-pubienne (pour avoir échantillon de qualité)
  • Enfant > 2 ans ou continent ⇒ fait le mi-jet
  • Enfant > 6 mois incontinent ⇒ cathétérisme vésical
108
Q

Un diagnostic d’infection urinaire avec ou sans fièvre constitue une indication formelle de procéder à une imagerie du tractus urinaire chez qui? Qu’est-ce qu’on va chercher?

A
  • Toutes les filles de moins de 2 ans
  • Chez tous les garçons
  • Les filles ayant des ATCD d’infections récidivantes

On recherche des anomalies antomiques à tous les niveaux de l’appareil urinaire ou leurs séquelles rénales. On procède habituellement à une échographie abdominale

109
Q

Chez qui fait-on la cystographie mictionnelle?

A
  • Presque tous les enfants de moins de 4 ans
  • Le jeune garçon de plus de 4 ans avec anomalie du jet urinaire ou incontinence diurne
  • Le jeune enfant dont les ATCD sont impossibles à obtenir
  • Si l’échographie montre des signes évocateurs d’une obstruction ou d’un reflux
110
Q

Qu’est-ce que le reflux vésico-urétéral? Qu’est-ce que ça peut causer?

A
  • Anomalie fonctionnelle relativement fréquente qui reflète une incompétence de la jonction urétéro-vésicale
  • Peut causer une ectasie urétérale (hydronéphrose), des déformations pyélocalicielles (pyélonéphrite chronique) et entretient une stase urinaire favorisant l’infection
  • La majorité des lésions rénales surviennent dans les 3 à 5 premières années de vie. Cependant, la correction chirurgicale d’un reflux vérico-urétéral est rarement entreprise avant l’âge de 5 ans, compte tenu d’une résolution spontanée durant cette période dans une grande majorité des cas
111
Q

Que peut révéler l’analyse d’urine lors d’infections urinaires?

A

Leucocyturie

  • Témoin d’un processus inflammatoire
  • Bandelette réactive : permet de détecter la présence d’estérase leucocytaire, une enzyme habituellement retrouvée dans les neutrophiles. Surtout utilisé en cabinet
  • À l’analyse : >5 leucocytes/champ ou plus est évocateur d’une infection urinaire
  • Très sensible mais peu spécifique d’une infection urinaire (surtout chez F) : une absence de leucocytes dans l’urine peut donc remettre en question un dx d’infection urinaire, mais leur présence peut difficilement le confirmer

Hématurie

  • Souvent détectée à la bandelette ou observée à la microscopie
  • Reflète une inflammation vésicale et ajoute du poids au diagnostic, en dehors d’un épisode menstruel

Cylindres leucocytaires

  • Signe une atteinte rénale parenchymateuse

Levures

  • Peut orienter vers une infection opportuniste

Nitrites

  • Bandelette : les entérobactéries et pseudomonas aeruginosa réduisent les nitrates présents dans l’urine en nitrites
  • Ce test est relativement spécifique mais peu sensible (notamment pour Staphylocoque)
112
Q

Que permet la culture d’urine?

A

Permet de confirmer l’infection urinaire, identifier le germe impliqué et déterminer la sensibilité du germe aux ATB

On amorce l’ATB avant même que le résultat de la culture soit disponible

113
Q

Que voit-on à l’analyse d’urine lors de lithiases urinaires?

A

Hématurie microscopique (parfois macroscopique) : généralement observée, mais absente chez environ 30%
Leucocyturie : habituellement présente
* Par contre, une leucocyturie abondante, de même que la présence de bactéries sur un échantillon d’urine fraîche, doivent cependant faire évoquer la possibilité d’une infection urinaire concomitante

114
Q

Lors de lithiases, la culture d’urine est plus effectuée dans les cas de …

A

struvites

115
Q

Résumer sous la forme d’un tableau les résultats attendus pour une culture d’urine, la leucocyturie, l’hématurie et l’évidence xray pour l’UTI et la lithiase urinaire

A
116
Q

Comment calculer chez l’adulte l’estimation de la clairance de la créatinine sans recueil d’urines?

A

Formule de Cockcroft et Gault
Ccr (ml/min) = ((140 - âge) x poids en kg) / (0.8 x Pcr en umol/L) x 0,85 (si femme)

  • Il faut soustraire 15% chez la femme pour tenir compte d’une masse musculaire plus faible pour un poids donné
117
Q

Comment calculer chez l’enfant l’estimation de la clairance de la créatinine sans recueil d’urines?

A

Formule d’Edelmann
Ccr (mL/min/1,73 m2) = (40 x taille en cm)/Pcr en umol/L

118
Q

Quels sont les 2 principes nécessaires à une ATB efficace lors d’une infection de l’AU

A

1- Évaluer la fonction rénale
2- Connaître la cinétique de l’ATB prescrit

119
Q

Décrire l’importance de l’évaluation de la fonction rénale lors des traitements ATB des infx de l’AU

A
  • Prévoit un ajustement de la posologie d’un ATB lorsque le DFG est < 50ml/min.
  • Au-delà de cette valeur, la demi-vie d’un ATB dont l’élimination se fait ++ par les reins est allongée.
    ** Les Pt avec IR sont + sensibles aux effets indésirables dus à une accumulation de l’ATB après des doses répétées.

Pour estimer le DFG, on utiliser la formule de Cockcroft et Gault, ou de MDRD.

  • Pour que l’estimation du DFG soit VALIDE ⇒ la fonction rénale doit être stable et la valeur de la créatinine sérique constante. DONC : IMPOSSIBLE de se fier à ces équations si IRA
  • Considérer un DFG variant de 10ml/min à 15ml/min lorsque vient le temps d’ajuster un médicament
120
Q

Décrire l’importance de connaître la cinétique de l’ATB prescrit lors des traitements ATB des infx de l’AU

A

Porter une attention à la principale voie d’élimination du médicament.
Selon la fonction rénale, un AJUSTEMENT est requis lorsque > 40-50% de la dose de l’agent ou de ses métabolites actifs sont excrétés par les reins.

Lorsque la fonction rénale du patient est compromise ⇒ perte de l’habileté intrinsèque des reins à excréter les métabolites des ATB, en plus d’↑ la demi-vie de l’ATB

Pour l’ajustement ⇒ considérer l’atteinte d’un autre organe en cause dans l’élimination d’un ATB, comme le foie, vu l’absence d’autres voies permettant le métabolisme et l’élimination du médicament.

121
Q

Quels sont les 2 méthodes d’ajustement posologique des ATB en contexte d’infx de l’AU

A

2 méthodes d’ajustement posologique :
↑ intervalle entre les prises
↓ dose