Anxiété et insomnie Flashcards
Connaître les circuits et neurotransmetteurs
impliqués dans l’anxiété;
Suractivationdes circuits impliquant l’amygdale et réduction de l’activité de l’hippocampe.
Processus liés à la peur
Intégration des informations sensorielles et cognitives de l’amygdale
Connexion avec le cortex préfrontal (régule les émotions), le tronc cérébral (réponse du système nerveux autonome -SNA) et avec l’hypothalamus (régule l’axe hypothalamique pituitaire surrénalien -HPA).
Suractivation du circuit cortico-striato-thalamo-cortical (CSTC)
Processus liés à l’anxiété (inquiétude et détresse)
Boucle de régulation : cortex préfrontal dorsolatéral→ striatum → thalamus → cortex préfontaldorsolatéral.
Connaître les 2 systèmes impliqués dans la
réponse au stress, et spécialement le rôle du
cortisol dans le processus
SNA sympathique
Prépare l’organisme, réponse de fuite ou lutte
Activité de deux neurotransmetteurs (NT) : noradrénaline et adrénaline.
Connexions entre l’amygdale et locus coeruleus.
Utilisation importante énergétique.
Axe HPA
1) Stimulation de l’amygdale après un stress :
Intégration de l’information sensorielle dans les noyaux basolatérauxde l’amygdale → transmission au noyau central de l’amygdale → activation noyau central → réponse au stress.
2) Hypothalamus sécrète l’hormone de la libération de corticotropine(CRH).
3) Hypophyse sécrète l’hormone adrénocorticotrophine(ACTH).
4) Glandes corticosurrénales sécrètent le cortisol.
5) L’hippocampe freine l’hypothalamus pour diminuer la sécrétion du cortisol.
LECORTISOL
Essentiel au fonctionnement de l’organisme (ex : régulation des rythmes circadiens, métabolismes)
Deux types de niveaux :
Niveau basal (au repos) : niveau de tous les jours, fonctionnement normal de l’organisme.
Niveau réactif : activation de l’axe HPA pour faire face à un stresseur.
Si activé à long terme = effet néfaste sur l’hippocampe (ne freine plus l’hypothalamus) et ↑ le risque de maladies (coronariennes, diabète II, AVC)
GABA
NT principal inhibiteur impliqué dans l’anxiété (3 récepteurs).
Il agit dans : CSTC et système limbique.
Impliqué dans les processus de mémorisation, de peur et d’inquiétude.
Stress => diminution du GABA => suractivationde l’amygdale => processus de peur (chronicité = suractivationpermanente)
Connaître le cycle veille-sommeil
Séquence et distribution des différents stades est stable :
Stade 1 : sommeil très léger
Stade 2 : un peu plus profond (50% de la nuit)
Stade 3 : sommeil à ondes lentes, stade très profond et reposant.
Sommeil paradoxal -REM (Rapid eyemovements) : sommeil à ondes rapides, stade de rêve.
Durée des cycles de sommeil = 90 min, environ 5 cycles
RÉGULATION DU SOMMEIL
Processus circadien
Cycles biochimiques, physiologiques et comportementaux variant sur 24h (sommeil, hormones, température corporelle, etc.)
Coordonné par une horloge biologique située dans l’hypothalamus (noyau supra-chiasmique–NSC)
Processus homéostatique
Il contrôle les besoins journaliers/pression de sommeil, et la somnolence diurne.
Les besoins s’accumulent tous la journée et se dissipent durant la nuit.
CYCLE ÉVEIL-SOMMEIL Varie en fonction du cycle nuit/jour Lumière projette dans la rétine. Récepteurs envoient l’information au SCN, qui communique ensuite avec l’hypophyse. Fluctuation de la température et production de différentes hormones et afin de réguler les cycles : de sérotonine dans le jour (lumière) de mélatonine (dans la glande pinéale). de cortisol (le matin)
Comprendre par quoi un trouble du sommeil
peut être causé (au niveau biologique).
Insatisfaction liée à la quantité ou à la qualité de sommeil =
Difficulté d’endormissement (>30 min)
Difficulté de maintien de sommeil (réveils fréquents et difficulté à se rendormir)
Réveil matinal précoce avec une incapacité à se rendormir (>30 min).
Touche 10-35% de la population générale.
Les symptômes d’insomnie sont communs dans certaines psychopathologies.
L’exposition à un stresseurcause une augmentation de l’activation physiologique et est un des facteurs amenant à l’insomnie.
NEUROBIOLOGIE
Activation physiologique, cognitive et émotionnelle.
Altération cérébrale : cortex préfrontal, cortex cingulaire antérieur, amygdale et hippocampe.
NT et hormones
NT inhibiteur = GABA ↓ = secrété dans hypothalamus (aire préoptiquemédiane).
↓ sécrétion de mélatoninesecrétée par la glande pinéale.
OrexineA et B = renforce l’activation dans le tronc cérébral => ↓ adénosine.
Cérébral -↑delafréquencedesondesrapidesdurantlesommeil(EEG–stade1et2). -↑dunombrederéveilsdurantleREM. -↑delalatenced’endormissement. -Courteduréedesommeil. Axe HPA -↑del’activité. Systémique -↑dutauxmétabolique. -↑delatempératurecorporelle. Cardiaque -↑ de la fréquence cardiaque. -Variabilité de la fréquence cardiaque altérée.
Connaître les recommandations pour le traitement de l’anxiété
1) Psychothérapie = traitement de 1religne
Efficacité de la thérapie cognitive comportementale (TCC) et celle basée sur la pleine conscience.
2) Pharmacothérapie = traitement de 2deligne
Efficacité de la pharmacothérapie (équivalente à la psychothérapie).
1rtxessayé = Antidépresseurs
-SSRI: Escitalopram(TOC, TAG), Fluoxetineet Fluvoxamine(TOC), Paroxetine(tous types), Sertraline(TOC).
-TCA : Clomipramine(TOC)
-Autres: Venlafaxine(TAG, TP, TAS), Duloxetine(TAG)
2etxessayé:
-Azapirones(buspirone) (TAG)
-Benzodiazépines (tous troubles anxiétés)
3) Combinaison psychothérapie et pharmacothérapie
Les médecins donnent souvent les deux, mais il n’est pas recommandé comme traitement initial.
Connaître les recommandations pour le traitement de l’insomnie
1) Psychothérapie = 1èreligne
Thérapie cognitive comportementale (TCC)
Hygiène du sommeil et psychoéducation
2) Pharmacothérapie = 2èmeligne
1er txessayé= Agents Z
2e txessayé= Benzodiazépine
3e txessayé= Antihistaminique, mélatonine, antidépresseurs(amitriptyline, trazodone, trimipramine).
3) Combinaison de psychothérapie et pharmacothérapie
Reconnue comme efficace = optimise le traitement
Effet plus rapide de la médication et effet plus durable de la TCC.
Connaître le rôle du GABA et sa localisation dans le
SNC
GABA A et C:Complexe macro-moléculaire: récepteurs ionotrope à canal-dépendant (Cl-). Inhibition du NT dans les synapses Gabaergiques.
GABA B : Récepteursmétabotropecouplés à une protéine G (canaux Ca2+ et K+). Impliqués dans la sensationde la douleur, la mémoire, l’humeur, les émotions, ou autres
Connaître le processus de transmission GABAergique, le complexe-récepteur GABAA, les récepteurs BDZ.
Liaison spécifique sur le complexe récepteur GABAA
Mécanisme d’inhibition très puissant dans le SNC = GABAAle plus largement distribué dans les synapses inhibitrices (40% de toutes les synapses du SNC).
Localisé dans : système limbique (dont l’hippocampe), tronc cérébral, noyaux gris centraux et cortex
Complexe récepteur GABAA :
5 sous-unités formant un canal Cl-
Capacité de nommer au moins 6 benzodiazépines
Conazépam Diazépam Flurazépam Lorazépam Nitrazépam Témazépam
Connaître le mécanisme d’action des BDZ: entre autres, le rôle central du récepteur GABAA et du récepteur BDZ
Modulation allostérique positive (MAP) du GABA :
BZD n’activent pas directement le récepteur
BZD requièrent la présence de GABA pour exercer leurs effets
BZD modulent la liaison du GABA de façon allostérique
Localisation et effets des récepteurs BDZ de type 1 et de type 2
2 types de récepteurs sensibles aux BZD:
Récepteur BDZ de Type 1 : localisé dans le cervelet et permet l’endormissement et le maintien du sommeil.
Récepteur BDZ de Type 2 : abondants dans les régions limbiques et associés aux effets anxiolytiques et anticonvulsivants des BZD.
Nommer les 5 effets recherchés des BZD
Myorelaxant(relaxer les muscles) Anticonvulsivant(empêcherdes crises convulsives) Anxiolytique(↓ l’anxiété) Hypnotique (induire le sommeil) Sédatif (relaxer, détendre, calmer)
Nommer les 4 effets des BZD sur le
sommeil
↓ latence d’endormissement et les réveils durant la nuit
↑ temps total de sommeil
Changement dans la structure du sommeil (↑ stade 2, ↓ stade 3 et sommeil paradoxal)
PAS RECHERCHÉ -> impact capacité d’Apprentissage (mem épisodique)
Capacité de nommer 6 principaux effets secondaires
des BDZ
Les plus courants (≥ 1 %) = SNC
Ataxie, ralentissement psychomoteur, étourdissement, nystagmus.
Effet «hangover» le matin
Faiblesse musculaire
Réactions affaiblies et lentes, problème de mémoire (amnésie antérograde et mémoire épisodique)
Somnolence, fatigue et altération du cycle du sommeil.
Connaître les symptômes moteurs induits par les BDZ
Faiblesse musculaire
Connaître les symptômes cognitifs induits par les
BDZ
Ralentissement psychomoteur
↓ Mémoire épisodique, vitesse de traitement de l’information, concentration, résolution de problème et habilité visuospatialeet visuomotrice.
Trouble de mémoire à long terme lors d’utilisation prolongée des BZD (surtout chez la femme).
Pas liés aux hauts niveaux d’exposition, mais plutôt à l’utilisation à long terme.
Accélération de la dégénérescence cognitive
Même après retrait de BZD = pas de retour à la normale
Savoir que BDZ peut engendrer 2 types de
dépendance: physique + psychologique en lien
avec augmentation de la tolérance
EFFETSSECONDAIRESÀLONGTERME
Dépendances
physiques : usage chronique et présence de symptômes de sevrage.
psychologiques : souvenir du plaisir, dépend de différents facteurs (historique d’abus, personnalités, tempérament).
tolérance aux effets hypnotiques se développent rapidement (moins pour les effets anxiolytiques)
Capacité d’expliquer le mécanisme
neurochimique de la dépendance
DÉPENDANCESPHYSIQUES
Désensibilisation:
↓ du nombre de récepteurs BZD et GABA-A, ↓ effets BZD et ↑ risques de doses toxiques
Capacité de nommer au moins 4 symptômes de
sevrage
Agitation psychomotrice, irritabilité, tremblement, maux de tête, étourdissement, nausées ∕ vomissements.
Hyperactivation du SNA (transpiration, ↑ du RC et PA)
Intensification des problèmes originels (anxiété et insomnie).
Plus intense avec les BZD à action rapide.
Manifestations plus sévères lorsque le sevrage est abrupt.
Crises et délires, illusions et hallucinations visuelles, tactiles et auditives (fortes doses).
Connaître les précautions à prendre avec les
BDZ
Administration des BZD commence à des doses faibles : ↑ doses graduellement jusqu’à une ↓ des sx(varie selon l’individu)
Arrêt des BZD ne doit pas se faire brutalement (↓ 10% du dosage∕jour)
Ne pas dépasser la posologie
Éviter les BZD à action rapide (plus de dépendance)
Usage à court terme (ne dois pas dépasser 8-12 semaines)
Utilisation d’autres agents (agent Z par exemple)
Problème de rebond
Connaître les indications des BDZ
Traitement de l’anxiété (administration sur une courte durée et combinaison avec TCC)
Traitement de l’insomnie (administration sur une courte durée)
Traitement de la spasticité
Traitement des crises convulsives
Traitement du sevrage alcoolique
Sédation interventions chirurgicales mineures (ex : dents de sagesse)
Connaître les contre-indications des BDZ
Hypersensibilité connue aux benzodiazépines
Myasthénie grave
Glaucome aigu à angle fermé
Insuffisance respiratoire sévère ou apnée du sommeil
Dépression sévère, risque suicidaire
Affection rénale et hépatique
Connaître les interactions médicamenteuses
des BDZ
Dépresseur du SNC (ex = alcool, anesthésiques, antidépresseurs, antipsychotiques, opioïdes, hypnotiques, antihistaminiques) = euphorie + dépendance (2 dépresseurs)
Inhibiteurs de CYP3A4 et CYP2C19 = diminue l’élimination
Inducteurs de CYP3A4 = augmente l’élimination
Millepertuis perfore = augmente l’élimination
Pamplemousse, orange de Séville, pomelos, limes = augmente l’élimination des BZD
Capacité de nommer au moins 3 barbituriques
Amobarbital
Pentobarbital
Sécobarbital
Capacité de nommer les drogues Z et au moins 1 antihistaminique (les non-BDZ)
Z Zolpidem Zopiclone Eszopiclone Zaleplon
ANTIHISTAMINIQUES
Dozylamine
Connaître le mécanisme d’action des non-BDZ, des antihistaminiques et des barbituriques
BARBITURIQUES
Stimulent le site «Barbiturique» du récepteur GABA A
1.↑ l’ouverture des canaux Cl-(durée d’ouverture)
2.↓ de l’excitabilité du neurone postsynaptique
3.Inhibition du neurone postsynaptique (↑ effet GABA)
Modulateurs allostériques positifs du récepteur GABA A
non-BDZ (drogues Z)
Pharmacodynamies identiques aux BZD mais structures moléculaires différentes
mêmes bénéfices et effets secondaires, mais moins de tolérances, dépendances, etc.
«Zolpidem» et«Zaleplon» = liaison avec la spécificité + grande pour les récepteurs de type I (cervelet), sur le site des BZD.
ANTIHISTAMINIQUES
Blocage non sélectif des récepteurs H1
Antagoniste puissant des récepteurs muscariniques (cholinergiques)
Connaître les principaux effets secondaires
BARBITURIQUES (RECHERCHÉS)
Sédatifs
Hypnotiques
Anxiolytiques –>Plus recommandés (fortes dépendances physiques et psychologiques, risque important de surdosage)
(SECONDAIRES)
Idem que les benzodiazépines = effets + intenses
+ dépendances
non-BDZ/antihistaminiques Les plus fréquemment rapportés Bouche sèche Vertige, étourdissement, incoordination ↓ de l'attention et de la mémoire Nausée, vomissement, perte d’appétit, constipation, diarrhée, rétention urinaire Nervosité Faiblesse musculaire
Connaître leurs indications et contre-indications
INDICATIONS BARBITURIQUES Sédatifs Hypnotiques Anticonvulsivants Traitements de maux de tête aiguë et céphalées
AUTRES
Traitements de la réaction allergique
Sédatifs
Hypnotiques
CONTRE-INDICATIONS BARBITURIQUES Hypersensibilité aux dérivés de l'acide barbiturique ou à l'un ou l'autre des ingrédients de la préparation ainsi qu'aux constituants du contenant. Porphyrie. Insuffisance hépatique grave. Dépression respiratoire grave. Insuffisance pulmonaire.
AUTRES
Hypersensibilité aux antihistaminiques
Asthme (Doxylamine)
Glaucome à angle fermé (Doxylamine)
Ulcères peptiques sténosants (Doxylamine)
Obstruction du col vésical (Doxylamine)
Inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) (Doxylamine)
Porphyrie (Hydroxyzine)
Nouveau-nés, enfants prématurés et grossesse (Hydroxyzine)