anti-épileptiques Flashcards
définition crises d’épilepsie
Phénomènes cliniques transitoires, résultant d’une activité anormale, excessive et synchrone d’une
population plus ou moins étendue des neurones du cerveau incluant des cellules corticales.
Sx épilepsie
Les manifestations peuvent être: - motrices - sensitives - sensorielles - végétatives - psychiques - mixtes avec ou sans altération de la conscience
dépend de la région touchée
durée crise épilepsique
qlq secondes à plus de 30 min.
définition épilepsie
se définit par la répétition spontanée des crises épileptiques d’une façon chronique. Celle-ci résulte d’une
lésion structurale (détectable par imagerie) ou fonctionnelle du cerveau
cause de l’épilepsie
La génétique (héréditaire)
Une ou des tumeur(s) cérébrale(s)
Une blessure à la naissance (ex. manque d’oxygène)
Désordre pendant le développement (ex. dommage au cerveau du foetus durant
la grossesse) (fonctionnement altéré)
Des problèmes vasculaires (modifie l’apport sanguin au cerveau)
Un traumatisme cérébral
Une infection (méningite, encéphalite, abcès ou SIDA)
Un désordre cérébral dégénératif
Des substances toxiques (ex. alcool, cocaïne, amphétamines)
Certains médicaments psychotropes
Problèmes métaboliques: hypoglycémie, hypoCa, hypoNa
(cerveau utilise 25% du glucose corporel)
Nommer les 3 classes de crises épileptiques
partielles (focales: Les décharges ont lieu dans une ou plusieurs zones localisées du cerveau et restent localisées à
cette partie du cerveau. Elles peuvent impliquer ou non un perte de conscience.),
généralisées: Les crises vont envahir toutes les zones du cerveau. Elles impliquent une perte de
conscience/ou des secousses musculaires et des convulsions. Il peut alors s’agir de « grand
mal » épileptique mais aussi d’absences brèves connues sous le nom de « petit mal ».
, non classifiables
Nommer les types de crises partielles
A. Crises partielles simples (sans altération de la conscience)
- Avec symptomatologie motrice
- Avec symptomatologie sensorielle
- Avec symptomatologie végétative
- Avec symptomatologie psychique
B. Crises partielles complexes (avec altération de la conscience)
- Avec début partiel simple
- Avec altération d’emblée de la conscience
C. Crises partielles secondairement généralisées
nommer les types de crises généralisées
Crises généralisées (touche l’ensemble du cerveau, plus dommageable)
1. Absences (Petit-Mal)
2. Crises myocloniques
3. Crises toniques – (chute, perte de conscience, contraction tonique des
muscles)
4. Crises cloniques – (spasmes +/- violents, révulsion des yeux, cyanose (dépression respiratoire) (10 -30
sec)
5. Crises tonico-cloniques (Grand-Mal) (raide et spasme)
6. Crises atoniques (perte de cs mais aucune tonicité)
nommer la crise non classifiable
status épilepticus (plus de 30 min)
intervenir rapidement car pourrait être très
dommageable pour le fonctionnement du cerveau.
nécessite probablement un Rx pour cesser
mécanisme de propagation biochimique
Na+ intraneuronale et extraneuronale est plus haute que la normale
dépolarisation et diminution du ca++ cérébral
diminution énergie cérébrale, GABA, ACh liée, catécholamines et 5HT;
augmentation acide glutamique, Ach libre
ensuite: augmentation GABA,
Diminution acide glutamique, diminution intense des réserves énergétiques (insuffisante pour maintenir la crise)
suivi pour l’épilepsie et principes de tx de base
tests périodiques de FSC et fonctions rénales et hépatiques si médicaments
Tx à débuter dès Dx posé, débuter avec un seul Rx
Rx de premier choix sélectionné sur la base de sa toxicité et le type de crise
dosage d’un médicament anti-épileptique dépend des patients, déterminer leur conentration sanguine,
V ou F: les anti-épileptiques sont à risque d’effet rebond
V : ne pas juste cesser le Rx, arrêter graduellement
Nommer 3 classes d’anti-épileptiques
- Médicaments à effet anti-épileptique principal
- Médicaments à effets anti-épileptiques secondaires
- Nouveaux anti-épileptiques
nommer 6 types de Rx à effet anti-épileptique principal
Dérivés de l’urée:
A. Barbituriques (longue durée d’action)
B. Hydantoïnes
C. Acétylurées
D. Oxazolidinediones
E. Succinimides
Non dérivés de l’urée:
Carbamazépine/Tégrétol ®
Acide valproïque/Depakene ®
Acide divalproïque/Epival ®
Nommer 4 types de Médicaments à effet anti-épileptique secondaire
A. Tranquillisants mineurs (benzodiazépines)
B. Hormone
ACTH
C. Diurétique: inhibiteur de l’anhydrase carbonique
D. Divers:
Sulthiame/Ospolot ® ®*
Bromures
Hydrate de chloral/Somnos ®
nommer des nouveaux anti-épileptiques disponibles au Canada
- Vigabatrine / Sabril ®
- Gabapentine / Neurontin ®
- Lamotrigine / Lamictal ®
- Tiagabine / Gabitril ®
- Topiramate / Topamax ®
- Lévétiracétam /Keppra ®
- Zonisamide /Zonegran ®
- Riluzole / Rilutek ®
- Pregabalin /Lyrica ®
V ou F: les stuctures des anti-épilepsiques dérivés de l’urée sont modifiables pour avoir différents effets (changer le groupement)
V: benzine ring: protection contre phase tonique du GM
alkyle: sédation
chaîne de C: protection contre PM
mécanisme d’action des anti-épileptiques
Augmentation de la transmission GABAnergique (agissent an du récepteurs
modulateur allostérique + (se lie
au récepteur mais n’a pas d’effet, mais
aug l’effet du GABA, rentre du Cl ds cellule
et hyperpolarisation de la cellule)
Réduction des courants calciques
inactivation du courant sodique (effet dépresseur du SNC)
facteurs à surveiller dans l’administration chronique
§ Interactions médicamenteuses
§ États physiologiques
§ États pathologiques et autres
Établissement d’un horaire d’administration permettant d’obtenir des
concentrations sanguines stables compatibles avec le principe d’obtention
d’un effet anti-épileptique MAXIMAL avec MINIMUM d’effets
secondaires
Comment établir la dose de maintient?
Une fois le niveau de concentration optimale établi, il est possible de réduire au minimum les
fluctuations quotidiennes par quelques administrations/jour.
Avec un agent ayant un taux d’élimination de 20%/24h, les fluctuations sont < 20%. Ainsi, on pourra
administrer les agents suivants en une seule prise quotidienne: phénobarbital, primidone,
oxazolidinediones, éthosuximide.
administration de la diphénylhydantoïne
La diphénylhydantoïne est excrétée à raison de 25-75%/jour. Elle est administrée en 2 prises/jour. Ne
jamais l’administrer par voie i.m., car risque de précipitations de la diphénylhydantoïne.
administration de la carbamazépine et acide valproïque
La carbamazépine et l’acide valproïque sont administrés en plusieurs prises/jour.
Pourquoi ça prend 3 semaine avant d’obtenir un niveau sanguin constant de Rx?
L’élimination lente explique pourquoi l’obtention d’un niveau sanguin constant demande parfois 3 sem.
Cette période peut être diminuée par une dose d’attaque élevée suivie de doses de maintien.
absorption des antiépileptiques
§ La plupart des médicaments anti-épileptiques sont absorbés lentement par voie orale: 4-12 hres après une
dose unique.
§ Succinimides + diazépam sont absorbés plus rapidement, i.e. moins de 4 hres.
Distribution des anti-épileptiques
accumulation dans les graisses, présents dans la salive et le lait maternel
La concentration sérique est une mesure valable de la concentration efficace au site d’action
§ La plupart des anti-épileptiques s’accumulent à cause de leur excrétion lente
lequel est faux?
a) La liaison aux protéines plasmatiques est forte pour la diphénylhydantoïne ( @ 90%). Elle est de l’ordre de
50% pour le phénobarbital
b) la carbamazépine, le phensuximide et l’acétazolamide sont éliminés rapidement et ne
s’accumulent pas
c) Chez l’enfant, le niveau de la concentration efficace sanguine est la moitié de celui de l’adulte
d) La concentration sanguine varie aussi avec l’âge et certains états pathologiques
e) L’élimination du phénobarbital et de la diphénylhydantoïne est plus rapide chez le nouveau-né
f) Avec des doses faibles de diphénylhydantoïne, il y a une relation linéaire entre la dose administrée et la
concentration sérique. Cependant, en doses plus élevées (400-600 mg/jour), il y a une augmentation
proportionnellement plus forte dans la concentration sérique de diphénylhydantoïne. Il faut donc
connaître ce patron spécial de cinétique et ajuster la dose pour chaque patient.
e est faux:
L’élimination du phénobarbital et de la diphénylhydantoïne est plus lente chez le nouveau-né
biotransformation des composés N-alkylés
Les composés N-alkylés subissent une désalkylation en composés qui sont éliminés lentement:
ex. barbituriques, hydantoïnes, oxazolidinediones.
biotransformation des composés avec un groupement substitué de type aryle
Les composés avec un groupement substitué de type aryle sont parahydroxylés: ex.
phénobarbital, diphénylhydantoïne, succinimides
biotransformation des acide valproïque et la diphénylhydantoïne,
Les agents, tels l’acide valproïque et la diphénylhydantoïne, sont glucuronidés avant d’être
excrétés
biotransformation de la primidone et des hydantoïnes
Il y a ouverture du cycle des agents, tels la primidone et les hydantoïnes
Des quantités importantes d’acétazolamide et de phénobarbital non biotransformées sont
excrétées dans___.
l’urine
v ou f: Il est important de bien connaître le potentiel d’interactions médicamenteuses importantes des
anti-épileptiques étant donné qu’ils sont administrés chroniquement pour de longues périodes.
v
v ou f : acide valproïque et la diphénylhydantoïne font une bonne association
f: On évitera d’associer l’acide valproïque et la diphénylhydantoïne car l’acide valproïque diminue
le métabolisme de ce dernier.
le jus de pamplemousse modifie l’effet de la _____
carbamazépine
v ou f: L’alcool peut être un facteur déclenchant de crises épileptiques. De plus, il peut agir en synergie
toxique avec l’effet sédatif de nombreux anti-épileptiques
v:
alcool est un stimulant à faible dose et dépresseur à haute dose, à éviter avec les Rx
v ou f: l’association des anti-épileptiques avec les dépresseurs du SNC doit être fait avec prudence
v
le ___ augmente la biotransformation de nombreux autres médicaments
phénobarbital
v ou f: une femme enceinte devrait arrêter ses anti-épileptiques
f: L’utilisation d’anti-épileptiques ne doit pas, en principe, être discontinuée chez la femme enceinte
donner 2 trucs d’utilisation sécuritaire d’anti-épileptiques chez la femme enceinte
On devrait, cependant, favoriser la monothérapie et l’utilisation de doses minimales effectives. (enfant pas capable de métaboliser Rx et rejeté dans le sac amniotique)
On conseille aussi l’administration en doses fragmentées.
___ et ___ pourraient avoir des effets tératogènes.
Diphénylhydantoïne:
- Syndrome hydantoïne foetal (e.g. palais fendu).
- possibilité de neuroblastomes et de troubles de coagulation.
Acide valproïque:
- Risque augmenté de spina bifida, d’anomalies digitales, orofaciales et cardiovasculaires.
v ou f:
L’épilepsie est une maladie à déclaration obligatoire
Un patient peut avoir un permis de conduire après avoir
démontré qu’il a été un an sans faire de crise (avec ou sans
médication)
v et v
nommer 4 médicaments utilisés pour les crises tonico-cloniques et partielles (grand mal et crises partielles)
Diphénylhydantoïne
Phénobarbital (pour status epilepticus aussi)
Carbamazépine (pour crises psychomotrices aussi)
Primidone (pour crise psychomotrices aussi)
nomer 3 Rx pour les crises de petit mal avec absences
éthosuximide (petit mal)
acide valproïque et divalproique (petit mal et myoclonies)
BZD (absences et myoclonies)
Rx pour status epilecticus
diazépam
rx pour spasmes infantiles
ACTH
Diphénylhydantoïne e2
- Hyperplasie gingivale
* Hirsutisme et acnée
Phénobarbital
- Somnolence, hyperactivité
* Agressivité paradoxale
Carbamazépine
- Sédation initiale, diplopia
- Troubles digestifs et hépatiques
- Allergies
Acide valproïque et
divalproïque
Somnolence, hypotonie
• Agressivité, ataxie, allergie
Benzodiazépines
- Somnolence, hypotonie
* Agressivité, ataxie, allergie
Diazépam
• Dépression respiratoire
ACTH
- Hypertension
* Syndrome de Cushing, obésité