Aérologie Flashcards
Le vol de pente:
Le vol de pente consiste à profiter de l’ascendance suscitée par un relief faisant barrage au vent, suffisamment large pour ne pas laisser l’air s’échapper par les côtés. Les pentes les plus hautes ne sont pas nécessairement les meilleurs. Le terrain idéal est un relief raide, de type falaise, à l’amont bien dégagé. Un minimum de 15-20 km/h est conseillé.
Outre les risques particuliers du vol par vent modéré à fort, le danger du vol de pente se résume en un mot: rabattant.
À la plupart des ascendances de pente répond une zone sous le vent de rabattants violents, que l’on peut observer directement derrière la crête et qui sont le plus violent sur des cassures bien prononcées.
Le vol thermique:
Le soleil chauffe le sol par rayonnement, à son tour le sol chauffe l’air environnant par convection. L’air chaud, moins dense que l’air froid environnant, s’élève.
Ces différences de température créées une ascendance nommée thermique (colonnes, bulles et nombreuses formes intermédiaires).
La fréquence, l’ampleur, l’intensité des thermiques dépendent de la hauteur du soleil sur l’horizon, de la nature et de l’exposition du terrain, de l’instabilité de la masse d’air.
La bulle thermique:
Une bulle thermique est un “beignet” d’air chaud qui se détache du sol. Elle aspire de l’air froid du dessous et le recrache par le haut. Une partie de l’air entrainé se met à tourbillonner avec l’air chaud, ce qui contribue au refroidissement de la bulle qui, progressivement, se retrouve en équilibre thermique avec l’air environnant et se dissipe.
La colonne thermique:
Elle correspond à un phénomène de plus grande ampleur causé par une alimentation plus soutenue. Contrairement à la bulle d’air chaud qui se décroche du relief, la colonne thermique conserve son “lien” avec le sol et continue à être alimenté en air frais. Ceci perdure tant qu’il y a de la chaleur à fournir ou qu’une rafale brutale rompt le lien avec le sol, ou que le sol s’est suffisamment refroidi du fait de l’ascendance de l’air chaud. C’est donc un “cycle” thermique.
Donner la définition de la courbe d’état de la masse d’air:
Sur un graphique sur lequel nous avons l’altitude en ordonnée et la température en abscisse, découpé en tranche ou chaque tranche permet de se représenter un segment du profil thermique de l’atmosphère, la courbe d’état décrit l’état thermique de la masse d’air à l’instant t et au lieu x.
C’est une photographie instantanée de l’atmosphère.
Définition du gradient adiabatique:
C’est une formule théorique à laquelle obéit toute particule d’air en mouvement:
- refroidissement au rythme de -1°/100 m pour une particule claire (air sec)
- refroidissement au rythme de (en moyenne) -0.6°/100 m pour une particule nuageuse (air saturé)
Ces 0.4° d’écart correspondent à la chaleur dégagée par la condensation.
Définition de l’inversion nocturne:
Le jour, le soleil réchauffe le sol, qui transmet une partie de l’énergie reçue à la couche d’air en contact. La nuit, le processus s’inverse. La croute terrestre ne reçoit plus de chaleur. De plus, elle diffuse par rayonnement une partie de son énergie vers le ciel. Le sol refroidit et refroidit par conduction l’air à son contact. Cette couche d’air froid, dense, à tendance à stagner au sol et ne se propage pas vers les couches atmosphériques intermédiaires. Une couche d’air froid recouvre le sol.
La courbe d’état de l’atmosphère montre que la température est la plus basse au sol, elle se réchauffe plus, on s’éloigne de cette couche d’air froid, puis elle se refroidit à nouveau hors de l’influence du sol, selon sa décroissance habituelle.
Une inversion nocturne s’oppose aux développements des ascendances thermiques.
Définition de l’inversion de subsidence anticyclonique:
Dans un anticyclone, l’air qui le surplombe descend, et de ce fait se réchauffe. Cela provient du fait que le volume d’air décroît avec la compression, et les molécules d’air s’agitent et entrent alors en collision. Il se forme parfois en hauteur une inversion. Sous cette couche plus chaude, de l’air plus froid est retenu, piégé.
Si la température au sol s’élève suffisamment, des ascendances parviendront à crever le plafond, occasionnellement le résorber ou le faire remonter. Cela est fréquent dans les lieux arides (Alpes du Sud, Pyrénées espagnoles, Valais, massif du Mont-Blanc).