ADS Flashcards
Définition des comportements affirmés, par leurs caractéristiques et par distinction aux autres comportements communicationnels.
Un comportement qui permet l’expression efficace de ce que l’on veut, ce que l’on pense, ce que l’on ressent sans anxiété excessive tout en respectant les autres sans redouter la confrontation. Comportements passifs/inhibés, agressifs et manipulateurs.
Quelles sont les mesures préalables au travail d’entrainement à l’ADS ?
- Diagnostic clinique et analyse fonctionnelle complète du cas ++++, et plusieurs mini-analyses situationnelles.
- Evaluation quantitative :
- autodiagnostic de Chalvin ou de Rathus, évaluant l’affirmation.
- échelle de Liebowitz, évaluant l’anxiété et les évitements sociaux. * autres échelles selon les besoins, vu la variété des domaines.
- Questions ouvertes exploratrices.
- Assouplissement des cognitions bloquantes (parfois prioritaire à tout travail
comportemental) : mettre à jour les pensées bloquantes à telle démarche et
trouver les pensées conduisant à … - Graduation croissante des situations problèmes pour un entraînement progressif. - Constitution de l’alliance thérapeutique, voir travail motivationnel.
Quels sont les signes de la communication non-verbale et quelle place a-t-elle dans une thérapie ?
Pour le CORPS : la mimique notamment le sourire, le regard et surtout contact visuel, la distance interpersonnelle, la posture et les gestes.
Pour la VOIX : l’intensité, le ton, le débit, la modulation et le temps de réaction, et se synchroniser avec son interlocuteur.
Les signaux de communication non-verbale fournissent des informations émotionnelles précieuses mais sont à interpréter en fonction du contexte, les uns des autres et des propos.
Le corps manifeste (trahit ! parfois) des émotions (réticence, attirance, crainte, lassitude…) non exprimées verbalement : très important à repérer en tant que thérapeute.
Lors de l’entraînement à l’ADS, le patient doit repérer ses comportements moins efficients et faire porter son effort volontaire de changement sur cela.
Décrire l’écoute active.
- Les questions ouvertes (qu’est-ce que ? comment ? pourquoi ?) qui offrent à l’autre véritablement l’occasion d’exprimer ce qu’il veut.
- La reformulation, en miroir ou plus synthétique, qui montre clairement à l’autre qu’on l’écoute, qui permet de s’assurer qu’on a bien compris l’autre et qui pose le débat sur le plan qui nous intéresse.
- La révélation de soi, avec implication émotionnelle, qui informe l’autre des échos de ce qu’il dit sur nous et ouvre à une véritable relation entre personnes.
- Les moyens de l’écoute passive : les brèves marques d’intérêt, le contact visuel
- Les moyens de l’écoute passive : les brèves marques d’intérêt, le contact visuel et les hochements de tête.
Définir ce qu’est une critique assertive
Enumérer les points essentiels à développer ainsi que les conditions requises pour en faire une. Donner en quelques lignes un exemple d’une critique constructive faite à un membre de votre entourage
Une critique assertive permet d’exprimer un ressenti négatif tout en faisant baisser les tensions négatives entre soi et autrui. Elle correspond plutôt à la définition d’un reproche.
1) Démarche :
- Partir du principe que toute critique constructive est bonne à prendre
car permet à l’interlocuteur de modifier son comportement en vue
d’améliorer la relation.
- Prendre conscience de sa propre valeur et de celle de l’interlocuteur
(notion de respect réciproque, conversation d’égal à égal).
- Accepter la possibilité de contrarier l’autre sur un comportement précis.
- Faire une critique est un moyen de mieux gérer un choc émotionnel
négatif.
2) Conditions requises pour énoncer une critique :
- Choisir son moment.
- S’exprimer sans témoin pour ne pas blesser l’autre.
- Faire une seule critique à la fois.
- Prévoir du temps pour se mettre à l’écoute de l’interlocuteur.
3) Faire la critique :
- Décrire précisément les faits sans qualificatif ni jugement.
- Dire les conséquences émotionnelles et matérielles pour soi.
Phrase-clé à retenir : Quand tu fais ceci ….ça me fait cela (émotion) et provoque cela (matériel)
- Laisser la parole à l’autre.
- Réagir à la réponse de l’autre dans l’optique d’une recherche commune
de solution.
- Terminer en prenant soin de la relation.
- Demander la manière de faire adéquate et
- dire que cela me convient.
Décrire comment faire un refus de façon assertive (ou affirmée).
1) Lerefusestlaclédelaliberté:àquoijechoisisdedire«oui»?
2) Progresse par auto observation et entraînement progressif
3) Accepter de risquer de contrarier autrui de façon ponctuelle pour défendre
ses intérêts
4) Implique de supporter la gêne provoquée par l’ambivalence
5) Ecoute (attentive, active) de la demande
6) Déterminer sa position (ou son but, son objectif)
7) Evaluer le pour et le contre
8) Enoncer clairement son refus, « non »
9) Dire«je»
10) Bien veiller au contact visuel, à sa voix : ajuster la communication non verbale
11) Insister si nécessaire
12) Dire l’importance pour soi, s‘expliquer ce qui n’est pas se justifier
13) Reconnaître la position de l’autre, en reformulant « je comprends bien que
tu… »
14) Contre-argumenter s’il y a lieu « …et poutant je… »
15) Rechercher un accord, négocier
16) Savoir parfois différer sa réponse plutôt que de se faire presser
17) Exprimer ses émotions pendant ou à l’issu de l’échange
18) Prendre soin de la relation (distinguer le point de refus et la relation à la
personne)
19) Si insistance pénible d’un proche, demander l’arrêt de la demande
20) Pouvoir dire sa gène et ses arguments contre « sache que je suis désolé de
te refuser mais… »
21) Si insistance pénible et interlocuteur parasite, technique du disque rayé
CIRCULATION COMMUNICATIONNELLE DES EMOTIONS : Comment les exprimer, en faire état et pourquoi ?
En parallèle du contenu concret, factuel d’un message, nos échanges véhiculent des informations personnelles importantes pour la relation : les émotions.
La bonne utilisation de la communication émotionnelle est une partie de « l’intelligence émotionnelle ».
MOYENS d’exprimer les émotions :
PAR LA COMMMUNICATION NON-VERBALE :
- par le CORPS : la mimique notamment le sourire, le contact visuel, la distance
interpersonnelle, la posture et les gestes notamment
- par la VOIX : l’intensité, le ton, de débit, la modulation et le temps de réaction, et
se synchroniser avec son interlocuteur.
Nb : 80 % de l’impression que l’on se fait de l’autre passe par le décodage implicite des messages non verbaux.
PAR LE LANGAGE :
• La véritable révélation émotionnelle de soi est le ciment d’une relation
interpersonnelle subjective réussie car impliquée.
• Les étapes personnelles de l’expression émotionnelle sont
1) Repérage de son propre état émotionnel : « Qu’est ce que ça me fait ? »
2) Choix du terme adéquat pour le transmettre (liste des émotions) et autorisations interne de la partager
3) Expression de son ressenti, pas d’un jugement sur la situation ou l’autre.
MESSAGES EMOTIONNELS ORGANISES :
Transmettre son ressenti positif relativement à un fait concret est un MESSAGE POSITIF ; Transmettre son ressenti négatif relativement à un fait concret est un REPROCHE. A différentier des compliments et des critiques…
Partage de son ressenti Message positif (+), Reproche (-)
Expression d’un jugement Compliment (+) Critique (-)
EN RETOUR, n’oubliez pas d’accorder beaucoup d’attention aux « messages émotionnels » de votre interlocuteur
1) Repérez les émotions de notre interlocuteur : le message non-verbal prime sur les mots (le langage sert aussi souvent à cacher qu’à dire)
2) Il existe différents moyens d’en faire état, en orientant l’attention des patients sur leur ressenti, en consultation notamment :
Elles sont exprimées directement à « Je vois bien, j’entends que vous êtes inquiet… »
Elles sont exprimées indirectement (non verbal) à « J’ai l’impression que vous êtes inquiet… »
Elles ne sont pas exprimées mais le contexte le suggère à « J’imagine que vous devez vous sentir inquiet… »
POURQUOI :
INTERET PERSONNEL : gestion libératrice de ses tensions (augmentation de la liberté d’expression émotionnelle)
ET COMMUNICATIONNEL : clarté dans la relation, renforcement puissants pour la découverte mutuelle
ET possède un impact sur la répétition de la conduite « soulignée » par autrui (ce qui est à la base du renforcement positif)
Conclusion : Faire état des émotions est très utile pour l’accordage relationnel de chaque jour et l’alliance thérapeutique.