Adolescence et âge adulte Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la puberté?

A

C’est une période de rapides changements hormonaux et physiques qui se produit au début de l’adolescence, qui transforme l’enfant en être humain capable de se reproduire. La puberté dure en général de 18 mois à 6 ans, mais la maturation psychologique se poursuit encore quelques années. Elle débute lorsqu’il y a une augmentation de la production d’hormones.

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2
Q

Quels sont les effets physiques de la puberté?

A

L’enfant devient adulte physiquement. Il y a une augmentation de la masse corporelle et de la taille, les caractères sexuels primaires et secondaires se développent.

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3
Q

Qu’est-ce qu’une hormone?

A

Ce sont des substances chimiques endogènes produites par une glande et transportées par le sang vers une autre glande ou des cellules pour influencer une fonction physiologique.

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4
Q

Qu’est-ce qui se produit au niveau hormonal et qui déclenche la puberté?

A

L’hypothalamus envoie un signal hormonal qui stimule l’hypophyse (ou glande pituitaire). Les hormones de l’hypophyse activent les glandes surrénales et les gonades (ovaires et testicules) qui produisent à leur tour des hormones sexuelles (oestrogène et testostérone). L’hormone produite par l’hypothalamus au début de la puberté et qui stimule la production d’hormones sexuelles se nomme la gonadolibérine (GnRH). Une autre hormone produite au début de la puberté par l’hypophyse se nomme l’hormone de croissance (GH). Elle stimule et régule la croissance pendant l’enfance et l’adolescence. L’augmentation de la sécrétion de cette hormone est un signe du début de la puberté et un des facteurs déclenchants de la poussée de croissance.

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5
Q

Qu’est-ce que la poussée de croissance et quels changements apporte-t-elle?

A

C’est une augmentation soudaine de la taille de toutes les parties du corps qui n’est pas uniforme et qui est imprévisible. Le premier signe de la poussée de croissance à la puberté est l’augmentation de la longueur des os et de leur densité. Ce processus commence aux extrémités des membres et s’étend en direction du centre du corps (contraire au processus proximo-distal de la période prénatale). Par la suite, il va avoir une augmentation rapide du poids parce que les graisses s’accumulent plus facilement, mais la taille va commencer à augmenter, donc ça va éliminer une partie de la graisse et redistribuer le reste. Un an après l’augmentation de la taille et du poids, c’est la masse musculaire qui commence à augmenter (processus marqué dans la partie supérieure du corps masculin). La tête est l’une des dernières parties du corps à atteindre sa taille finale. Les traits du visage changent alors soudainement.

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6
Q

Pourquoi les adolescents sont-ils souvent complexés par leur corps?

A

Parce que les parties de leur corps ne grossissent pas toutes à la même vitesse. Ainsi, ils ont souvent de longs membres et un petit corps, un sein plus gros que l’autre, un visage un peu déformé, etc. L’activité accrue des glandes sébacées et sudoripares pendant la puberté rend les cheveux huileux, intensifie les odeurs corporelles et rend la peau plus sujette à l’acné.

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7
Q

Quels sont les changements au niveau des organes lors de la puberté?

A

Les organes internes se développent et deviennent plus performants. Les poumons triplent de poids, ce qui permet de respirer plus lentement et plus profondément. Le coeur double de volume et bat plus lentement alors que la pression sanguine augmente, ces deux changements augmentent l’endurance physique.

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8
Q

Quelles sont les étapes de la maturation sexuelle chez les garçons?

A
  • 9 ans et demi : augmentation de la production de testostérone par les testicules.
  • 11 ans et demi : premier signe visible (pilosité pubienne).
  • 13 ans : augmentation rapide de la taille.
  • 13 ans et demi : spermarche (premières éjaculations).
  • 14 ans : croissance de la masse musculaire et des organes.
  • 15 ans : mue de la voix.
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9
Q

Quelles sont les étapes de la maturation sexuelle chez les filles?

A
  • 9 ans : augmentation de la production d’oestrogène et de progestérone par les ovaires
  • 10 ans : premier signe visible (bourgeons mammaires).
  • 11 ans : début du gain de poids.
  • 11 ans et demi : augmentation rapide de la taille.
  • 12 ans : croissance de la masse musculaire et des organes.
  • 12 ans et demi : premières règles.
  • 17-18 ans : croissance des seins à leur taille adulte.
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10
Q

Qu’est-ce qui indique qu’un adolescent a atteint la maturation sexuelle nécessaire pour être biologiquement prêt à la reproduction?

A

C’est la spermarche (première émission de sperme contenant des spermatozoïdes) chez les garçons et la ménarche (première ovulation qui entraine les premières règles) chez les filles. À partir de ce moment les gonades produisent des gamètes (ovules et spermatozoïdes).

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11
Q

Comment se développe le cerveau à l’adolescence?

A

Les hormones, la maturation et l’expérience se combinent pour provoquer un développement rapide mais inégal du cerveau. Le système limbique atteint sa maturité avant le cortex préfrontal. Les lobes frontaux sont la dernière partie du cerveau à arriver à maturation puisque la myélinisation continue s’y déroule de 10 à 25 ans. Le cortex préfrontal permet d’organiser, d’établir ses priorités, de contrôler ses impulsions et de réfléchir aux conséquences de ses actes. L’amygdale, une structure du système limbique, se spécialise dans les réactions émotionnelles rapide comme la colère, la joie, la peur (qui sont inhibés et gérés par le cortex préfrontal). Ainsi, puisque le système limbique est mature avant le cortex préfrontal, les adolescents sont plus à risque de vivre des désordres ou des troubles émotionnels puisque le cortex préfrontal ne peut pas gérer les impulsions émotionnelles trop fortes.

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12
Q

Quelles sont les avantages et les désavantages de la maturation inégale du cerveau à l’adolescence?

A

Avantages :

  • Créativité
  • Passion pour les idées et les idéaux
  • Passion pour la beauté
  • Création musicale et artistique

Désavantages :

  • Plus à risque de développer des dépendances aux drogues et à l’alcool
  • Présence de plusieurs autres comportements à risque puisque les adolescents recherchent des émotions intenses, mais n’ont pas le raisonnement pour les contrôler
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13
Q

Quels sont les effets d’une puberté hâtive chez les garçons et chez les filles?

A

Chez les garçons : elle est rare, mais elle est considérée comme un avantage. Ils vont avoir des caractéristiques physiques qui vont être considérés comme des signes de virilité. Ils vont manifester de la robustesse et de la force physique qui vont les avantager dans les activités sportives et dans le groupe de pairs. Ils vont avoir une bonne image corporelle d’eux-mêmes. C’est corrélé avec des amours, une activité sexuelle et la parentalité hâtive.

Chez les filles : c’est perçu comme un désavantage. Les seins qui se développent, les hanches qui s’élargissent vont attirer les regards, donc elles vont avoir une image corporelle moins positive, une moins bonne estime d’elles-mêmes et vont avoir plus de risque de dépression. C’est corrélé aussi avec des amours, une activité sexuelle et de la parentalité hâtive.

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14
Q

Quels sont les effets d’une puberté tardive chez les garçons et chez les filles?

A

Chez les garçons : c’est perçu comme un désavantage. Ça peut entrainer des bouleversements psychologiques qui proviennent d’un trop grand écart entre les attentes de l’adolescent et la réalité. Il va devenir anxieux s’il est plus petit que ses amis.

Chez les filles : c’est aussi un désavantage parce que ça suscite de l’anxiété parce qu’elle s’attend à voir ses seins se développer et avoir des menstruations quand elle constate que ses amies ont déjà une silhouette de femme. Elle se demande si elle est normale.

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15
Q

À quel moment peut-on parler de puberté tardive?

A

Quand la puberté n’a pas débuté deux ans après les limites habituelles qui sont de 14 ans chez les garçons et 12 ans chez les filles.

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16
Q

Quels sont les impacts des transformations pubertaires sur l’image corporelle?

A

Remaniement de l’image corporelle parce que l’image mentale qu’ils ont de leur apparence ne correspond plus à la réalité. L’acquisition d’une image corporelle saine fait partie du cheminement vers la maturité. Les filles sont plus sévères que les garçons par rapport à leur poids, leur stature, leurs cheveux, etc. L’apparence est une caractéristique omniprésente du soi. Elle est donc toujours offerte à l’examen des autres et de soi-même. C’est pourquoi elle est une source de préoccupation chez les adolescents. La préoccupation pour l’apparence peut même devenir pathologique dans certain cas. Plus le temps passe, l’adolescent se préoccupe de moins en moins de lui-même et de son image corporelle. Il en vient à s’accepter tel qu’il est sur le plan physique.

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17
Q

Quelles sont deux problématiques en lien avec le développement biosocial qui peuvent se présenter chez les adolescents?

A
  • La grossesse

- Les abus sexuels

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18
Q

Quelles sont les conséquences possibles d’une grossesse à l’adolescence?

A

Lorsqu’une adolescente de moins de 15 ans est enceinte :

  1. Augmentation des risques de complication : avortement spontané, HTA, mortalité lors de l’accouchement, césarienne.
  2. Augmentation des problèmes pour le bébé : faible poids à la naissance, décès, problèmes de santé après la naissance.
  3. Diminution de la croissance pubertaire : le foetus prend les nutriments essentiels à la mère.
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19
Q

Quelles sont les conséquences possibles d’un abus sexuel à l’adolescence?

A

Les conséquences psychologiques d’un abus sexuel dépendent de la fréquence, de l’ampleur, de la durée, de l’âge de la victime et des réactions de la famille, des autorités une fois l’abus dénoncé. Les victimes ont plus tendances à s’engager de nouveau dans des relations de violence comme victime ou comme abuseur. Elles ont de la difficulté à établir des relations intimes. Les souvenirs peuvent perturber l’expression d’une sexualité normale. Chez les adolescents, on peut observer de l’anxiété, de la colère, de la crainte, une dépression majeure, des difficultés scolaires et des comportements autodestructeurs comme l’abus de drogue, des troubles alimentaires, des fugues, des relations sexuelles non protégées, suicide.

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20
Q

Qu’est-ce que la période des opérations formelles?

A

C’est la quatrième période du développement cognitif selon Piaget. Elle commence vers 11-12 ans. C’est la période des relations entre le réel et le possible et elle se caractérise par la nouvelle capacité de tirer des conclusions particulières à partir d’hypothèses abstraites (raisonnement hypothético-déductif). Ses principales caractéristiques sont la capacité d’abstraction et la formulation d’hypothèses et l’élaboration de stratégies pour vérifier celles-ci (raisonnement hypothético-déductif). Ses principales acquisitions sont la pensée systématique, organisée et théorique ainsi que l’intérêt pour les questions sociales et morales.

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21
Q

Qu’est-ce que le concept de raisonnement hypothético-déductif?

A

Le fait de formuler des hypothèses et d’élaborer des stratégies pour les vérifier de façon systématique. On part des solutions possibles et on finit par trouver la bonne.

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22
Q

Quel est l’effet de l’acquisition du raisonnement hypothético-déductif sur les pensées et les comportements des adolescents?

A

Ils ont tendance à discuter et à argumenter parce qu’ils sont capables de se distancer de leurs propres convictions et de défendre d’autres points de vue. Ils vont donc remettre en question la logique des croyances. Ils vont aussi se forger une vision du monde complexe et englobante en s’intéressant à différents points de vue. Ils vont aussi analyser des phénomènes courants à l’aide de valeurs abstraites comme l’amour, la justice et le sens de la vie.

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23
Q

Quelle est la différence entre le raisonnement déductif et le raisonnement inductif?

A

Le raisonnement déductif c’est tirer une conclusion spécifique basée sur des faits généraux. Le raisonnement inductif c’est une conclusion générale qui est tirée à partir de faits précis. Les enfants font seulement du raisonnement inductif.

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24
Q

Qu’est-ce que l’égocentrisme intellectuel à l’adolescence?

A

C’est une caractéristique de la pensée de l’adolescent qui le pousse à se centrer exclusivement sur lui-même, à s’attribuer une importance exagérée dans le domaine sociale. Ce type d’égocentrisme n’exclut pas les autres, mais le jeune présume des opinions d’autrui à son sujet. L’égocentrisme intellectuel se manifeste par l’illusion d’invincibilité, la fabulation personnelle et l’auditoire imaginaire.

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25
Q

Qu’est-ce que l’illusion d’invincibilité?

A

C’est une manifestation de l’égocentrisme intellectuel à l’adolescence qui consiste à se croire à l’abri des dangers (relations sexuelles non protégées, abus de drogues ou d’alcool, excès de vitesse, etc.).

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26
Q

Qu’est-ce que la fabulation personnelle?

A

C’est une manifestation de l’égocentrisme intellectuel à l’adolescence qui consiste à se croire promis à un destin extraordinaire, à se créer des scénarios dans lesquels il joue le rôle du héros sans nécessairement prendre les moyens requis pour développer ses talents, ses habiletés et ses compétences (ex : croire qu’on va devenir riche et célèbre, qu’on est destiné à recevoir des honneurs, à sauver le monde, etc.).

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27
Q

Qu’est-ce que l’auditoire imaginaire?

A

C’est une manifestation de l’égocentrisme intellectuel à l’adolescence qui consiste en une personne ou un groupe de personnes réelles ou fictives qui, selon l’adolescent, s’intéressent autant que lui-même à son apparence, à ses comportements et à ses pensées (ex : entrer dans une pièce et penser être la personne la plus séduisante au monde, avoir un bouton sur le nez et croire qu’il est très apparent et que tout le monde le voit et se sentir pitoyable).

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28
Q

Qu’est-ce qui influence le raisonnement de l’adolescent dans les prises de décision en ce qui concerne les habitudes de vie?

A
  • Fumer : sentiment d’invincibilité qui lui font croire que les effets néfastes de la cigarette ne l’atteignent pas. Les adolescents accordent de la valeur aux rapprochements sociaux et à l’amitié, donc un adolescent qui se fait offrir une cigarette peut décider rationnellement de privilégier l’acceptation sociale en dépit du risque d’un cancer lointain.
  • Sédentarité : la fabulation personnelle les amène à croire qu’un jour ils vont être très en forme puisqu’ils sont voués à un destin extraordinaire, mais ils restent assis sur leur divan.
  • La prise de drogues ou d’alcool : l’auditoire imaginaire amène l’adolescent à croire que s’il ne boit pas ou ne prend pas de drogue, il pourrait être rejeté, puisqu’il ne ferait pas comme les autres.
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29
Q

Qu’est-ce qui influence le raisonnement de l’adolescent dans les prises de décision en ce qui concerne la sexualité?

A
  • L’adolescent pense qu’il est invincible et n’a donc pas besoin de condom puisqu’il pense que rien ne peut lui arriver. Il ne pense pas aux conséquences et agit seulement par ses pulsions puisque le cortex préfrontal ne l’inhibe pas.
  • L’adolescent est égocentrique et ne pense qu’à lui et à son propre désir. Il aura de la difficulté à prendre en compte le fait que son ou sa partenaire se sent prêt ou non. S’il rencontre des problèmes ou des questionnements à propos de la sexualité, il ne posera pas de questions puisqu’il croit être le seul à vivre ça.
  • L’adolescent possède un auditoire imaginaire qui l’amène à croire que s’il n’a pas de relation sexuelle avec quelqu’un les gens vont le juger et il va être rejeté.
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30
Q

Quelle est la crise psychosociale d’Erikson en lien avec l’adolescence?

A

C’est la crise de l’identité vs la confusion des rôles. L’adolescent cherche à trouver qui il est et à intégrer son compréhension de soi et de ses rôles sociaux en un tout cohérent, donc d’avoir une définition de soi unifiée et cohérente. Il essaie de concilier un désir d’unicité, de continuité dans l’expérience et l’adhésion aux idéaux d’un groupe. La résolution de cette crise passe par la force adaptative du moi qui se développe en restant cohérente avec la vraie personnalité. C’est pourquoi elle se nomme loyauté. La loyauté permet d’être bien dans son corps, d’avoir le sentiment de savoir où on va et l’assurance intérieure d’une reconnaissance anticipée de la part de ceux qui comptent.

31
Q

Qu’est-ce que l’identité dans la crise de l’identité vs la confusion des rôles?

A

C’est la reconsidération des valeurs et des buts déterminés par les parents et la culture. Les adolescents tentent d’harmoniser les différents aspects de leur personnalité avec les croyances acquises dans le passé et avec leurs rêves d’avenir. La première étape pour trouver l’identité est de discerner à travers ses expériences personnelles une certaine cohérence dans ses émotions, ses pensées et ses conduites.

32
Q

Qu’est-ce que la confusion des rôles dans la crise de l’identité vs la confusion des rôles?

A

La confusion des rôles est perçu comme une hésitation ou même un échec dans la recherche de l’identité. L’adolescent n’arrive pas à trouver sa place, à faire des choix, à décider ses valeurs et est incohérent dans sa façon d’agir. La confusion est causée par la méconnaissance de soi et par des difficultés à nommer ce qu’il ressent. Il va donc rechercher des idoles comme modèle en réponse à sa confusion. Les adolescents peuvent adopter un faux soi durant leur recherche d’identité qui peut provenir de 3 causes :

  • Le rejet : découle d’une faible estime de soi.
  • Le désir d’impressionner les autres ou de leur plaire.
  • L’expérimentation : l’adolescent utilise différentes conduites pour voir lesquelles lui conviennent ou non.
33
Q

Quels sont les 4 états de l’identité selon Marcia?

A
  1. L’identité sur-déterminée : il n’y a pas de remise en question. L’adolescent accepte les valeurs et les objectifs établis par ses parents au lieu de faire lui-même l’essai de différents rôles. Il y a un engagement face à ses valeurs, qui sont des valeurs traditionnelles.
  2. L’identité diffuse : il n’y a pas de remise en question, c’est une continuité de l’enfance où il n’y a aucune remise en question des valeurs reçues. Il n’y a pas d’engagement face à ses valeurs. L’adolescent ne fait aucun choix de valeur sur les plans sexuel, professionnel ou idéologique.
  3. L’identité en moratoire : il y a une remise en question pour aller à l’encontre des valeurs parentales et/ou sociétales. Il n’y a pas d’engagement face à ses valeurs, donc il ne fait rien pour appliquer ses valeurs (ex : critique la sur-consommation, mais ne fait rien pour aller contre la sur-consommation).
  4. L’identité en voie de réalisation ou réalisée : il y a des remises en question, mais elles sont résolues, donc la personne a trouvé ou va bientôt trouver qui elle est et où elle se situe sur les plan sexuel, professionnel et idéologique. Il y a un engagement face à ses valeurs. La personne fait ses propres choix dans lesquels elle s’engage.
34
Q

Quelles sont les particularités des relations avec la famille à l’adolescence?

A

Les relations avec la famille ont une influence considérables sur le développement des adolescents. La qualité de la relation parent-adolescent est l’un des meilleurs prédicteurs de santé mentale durant et après l’adolescence. Les relations avec la famille ne sont pas toujours paisibles. La recherche constante d’autonomie des adolescents entraine des écarts entre eux et leurs parents. Les conflits avec les parents sont avantageux quand ils favorisent la négociation et l’évolution des interactions familiales et désavantageux quand le climat familial est marqué par la tension, l’hostilité et la coercition.

35
Q

Quelles sont les particularités des relations avec les pairs à l’adolescence?

A

Les amis sont un pôle important dans la vie des adolescents. Ceux-ci se réunissent en groupe et le soutien de ce groupe peut faciliter le passage de l’enfance à l’âge adulte. La sélection des pairs se fait en fonction des amis qui partagent leurs valeurs et leurs intérêts et par l’abandon de ceux qui empruntent d’autres voies. En amitié, les adolescents cherchent surtout la loyauté et l’intimité. Les amis peuvent jouer un rôle constructif ou un rôle destructif. Une des plus grandes forces qui s’exercent sur les adolescents est la pression des pairs qui conduit l’adolescent à se conformer au groupe dans un sens négatif (entrainement à la déviance) ou dans un sens positif (facilitation par les pairs).

36
Q

Quels sont les 2 types de regroupement à l’adolescence?

A
  • Le clan : petit groupe de 5 à 7 amis proches et loyaux. C’est une source de soutien social.
  • La bande : c’est un groupe de 10 à 15 personnes qui partagent des intérêts communs sans être nécessairement tous des amis les uns pour les autres. Elle guide les décisions des adolescents et est une source de contrôle social.
37
Q

Quelles sont les 4 principales fonctions de la relation avec les pairs chez les adolescents?

A
  1. L’entraide : les amis jouent le rôle de groupe d’entraide qui apporte des informations et du soutien.
  2. L’adaptation : aide à s’adapter aux changements de son environnement.
  3. L’effet miroir : les amis servent d’éléments de comparaison pour l’adolescent qui se cherche.
  4. La connaissance de soi : le groupe de pairs permet à l’adolescent de faire l’essai d’une série d’opinions, de pensées et d’attitudes.
38
Q

Quelles sont les particularités des relations amoureuses à l’adolescence?

A

Les relations amoureuses commencent souvent au secondaire et durent rarement plus d’un an. Il s’agit souvent d’une passion à sens unique.

39
Q

Quelles sont les 4 étapes du développement des relations amoureuses à l’adolescence?

A
  1. Aimer l’amour : l’amour est dirigée vers une personne inaccessible ou quelqu’un de sa classe que l’adolescent va observer pour avoir le moindre signe d’intérêt. Ils en discutent beaucoup entre amis.
  2. Aimer aimer : l’adolescent est attiré par une caractéristique d’une personne. Cette caractéristique est souvent superficielle (ex : beauté, véhicule, intelligence, etc.). Les relations à cette étape ne durent jamais très longtemps.
  3. Aimer passionnément : c’est la découverte du vrai amour. La découverte de l’autre en tant que personne unique. Puisqu’il est idéalisé, l’autre prend alors une place capital. Il y a oubli de soi jusqu’à la négation.
  4. Aimer et s’engager : c’est l’établissement d’une relation équilibrée qui se caractérise par un sentiment d’équité et de respect mutuel.
40
Q

Quelles sont les étapes du processus suicidaire chez les adolescents?

A
  1. Évènement déclencheur (perte réelle ou symbolique) : mort d’un proche, fin d’une relation, prise de conscience de son homosexualité, échec scolaire, etc.
  2. Sentiment de détresse et de dépression : symptômes physiques (perturbation du sommeil, désordre de l’appétit, manque d’énergie) ou psychologiques (perte d’intérêt, tristesse, irritabilité, rage) par isolement, par consommation excessive d’alcool, de drogues ou de médicaments.
  3. La crise suicidaire : les signes particuliers de la crise suicidaire touchent les émotions (exagérées, non ressenties ou non exprimées) en ce qui concernent les évènements déclencheurs. L’expression de sentiment d’impuissance, d’injustice, de tristesse, de vide existentiel, l’impression de confusion et de perte de contrôle sur soi et sur sa vie.
  4. Les idées suicidaires passagères : ces idées laissent entrevoir la possibilité de mettre fin à la souffrance, mais elles ne sont pas prolongées ou maintenues.
  5. La planification floue : la personne procède à une évaluation approximative des différents moyens de se suicider.
  6. Les idées suicidaires continues : ces pensées deviennent obsessionnelles, ne laissant peu ou pas de place à d’autres intérêts ni à l’exploration d’autres façons de gérer les situations difficiles.
  7. La planification précise : planification qui établie le “comment” du suicide de façon détaillée.
  8. L’envoi de messages : la personne envoie des messages, des menaces et des signaux plus ou moins directs, plus ou moins clairs, en donnant ses biens, en rédigeant un testament ou une note ou en cherchant à faire la paix avec tout le monde. Certains adolescents passent rapidement à l’acte et n’envoient pas de messages.
41
Q

Vers quel âge de l’adolescence les idées suicidaires culminent-elles?

A

Vers l’âge de 15 ans.

42
Q

En quoi consiste le développement normal de la croissance chez l’adulte?

A

La taille maximale est atteinte habituellement vers l’âge de 16 ans chez les filles et vers l’âge de 18 ans chez les garçons. Les jeunes hommes gagnent plus de masse musculaire dans les bras et les femmes plus de graisse aux hanches. Au début de la vingtaine, les seins et les hanches des femmes atteignent leur taille adulte. Chez les hommes, ils atteignent leur pleine largeur des épaules et leur pleine force musculaire des bras.

43
Q

En quoi consiste le développement normal de la force musculaire chez l’adulte?

A

La force musculaire s’accroit dans la vingtaine chez les deux sexes. Les jeunes adultes parviennent mieux que tous les autres groupes d’âge à soulever de lourdes charges en déployant une force maximale, à monter des escaliers à la course, etc. La force musculaire commence à diminuer environ dans la trentaine, graduellement au fil des ans parce que certains muscles, ceux du dos et des jambes par exemple, s’affaiblissent plus vite que d’autres (les muscles des bras s’affaiblissent plus lentement).

44
Q

En quoi consiste l’évolution normal de la santé générale chez l’adulte?

A

Le fonctionnement de l’organisme (appareil digestif, respiratoire, circulatoire et reproducteur) atteint son sommet d’efficacité au début de la vingtaine. Entre 20 et 40 ans, le système immunitaire est fort, la pression sanguine est normale, le rythme cardiaque est régulier, les dents ne se carient pas ou peu, le cerveau fonctionne bien et les capacités pulmonaires sont suffisantes. La mort à la suite d’une maladie est relativement rare à ces âges.

45
Q

Qu’est-ce que la sénescence?

A

C’est le déclin physique lié au vieillissement et caractérisé par une diminution graduelle de la force et de la vigueur. Elle commence dans la vingtaine, mais présente peu de manifestations à ce moment. Les fonctions de l’organisme s’affaiblissent peu à peu, mais le déclin est tellement lent qu’il permet tout de même une augmentation de la force physique. À partir de 20 ans, la quantité de collagène dans les tissus conjonctifs diminuent de 1% par année (ex : rides). Avec la sénescence, il y a une prise de poids, un blanchiment des cheveux vers 30 ans à cause de la diminution du nombre de cellules responsables de la pigmentation des cheveux, de la calvitie à cause des changements hormonaux qui entrainent une baisse de l’irrigation du cuir chevelu. La sénescence dépend du code génétique, du sexe, du mode de vie, du contexte culturel, des soins de santé et des politiques sociales.

46
Q

Qu’est-ce que l’homéostasie?

A

C’est l’état d’équilibre dynamique de l’organisme qui est obtenu grâce à des mécanismes d’ajustement ou de compensation dans les différentes fonctions physiologiques qui ralentissent en fonction de l’âge (l’organisme s’adapte de moins en moins efficacement, ex : nuit blanche à 20 ans vs nuit blanche à 40 ans ne nécessite pas le même temps de récupération).

47
Q

Qu’est-ce que la capacité de réserve?

A

C’est la capacité d’un organe à tolérer un effort exceptionnellement intense ou prolongé et à conserver ou non une certaine dose d’énergie de fonctionnement. C’est la différence entre la capacité potentielle et la capacité utilisée. La capacité de réserve diminue avec le temps à un rythme qui dépend de l’état de santé général (ex : la fréquence cardiaque maximale moyenne décline à mesure que diminue la capacité de réserve vers 25 ans).

48
Q

Comment se développe la sexualité chez l’adulte?

A

Chez les jeunes hommes, l’excitation est rapide (érection et augmentation de la fréquence cardiaque) à de nombreux stimulus. L’éjaculation est rapide et non contrôlée. La période réfractaire est courte (quelques minutes). En vieillissant, le temps entre l’excitation et l’érection est plus long et nécessite des stimulus plus explicites. Le temps entre l’érection et l’éjaculation est plus long. Le temps entre l’éjaculation et la fin de la période réfractaire est aussi plus long.

Chez les femmes, il y a une augmentation de la probabilité que l’excitation mène à l’orgasme en avançant vers la trentaine. Ceci pourrait s’expliquer par l’augmentation de la durée de l’acte sexuel à cause de l’augmentation du temps d’éjaculation des hommes et par le fait que les hommes ont plus d’expérience.

49
Q

Quelles sont les 3 fonctions de la sexualité chez l’adulte?

A
  1. Reproductive : ceux qui y donnent cette fonction ont plus de chance de se marier tôt, sous l’influence des parents, des valeurs et des désirs sexuels.
  2. Relationnelle : manifeste et renforce les liens d’attachement entre les deux personnes. Elle est plus importante chez les jeunes adultes.
  3. Récréative : satisfaction d’une pulsion fondamentale de l’être humain. Fait d’une relation sexuelle une expérience physique et psychique fort agréable, recherchée avant tout pour le plaisir.
50
Q

Quelles sont les problématiques de santé qui peuvent se présenter chez l’adulte?

A
  • Les problématiques en lien avec les habitudes de vie.
  • Les problématiques en lien avec la consommation de drogue et d’alcool.
  • Les problématiques en lien avec le gout du risque.
51
Q

Quel est l’effet de l’exercice chez les adultes?

A

Il agit comme protection contre les maladies. Elle diminue la pression sanguine, augmente la capacité cardiopulmonaire et diminue les risques de dépression, d’ostéoporose, de maladies cardiaques, d’arthrite et certains cancers. La sédentarité est associée à plusieurs maladies comme les maladies du coeur et le diabète.

52
Q

Quels sont les problèmes de santé associés à l’alimentation à l’âge adulte (2)?

A
  1. L’anorexie mentale qui est la recherche de minceur et la phobie de prendre du poids, qui atteint le plus souvent les adolescentes et les jeunes femmes. Elle peut causer la dépression, la maigreur extrême, un épuisement par manque d’aliments et de nutriments essentiels aux organes et la mort.
  2. La boulimie qui est caractérisée par des épisodes de gavage après lesquelles la personne compense en se faisant vomir, en prenant des laxatifs, en faisant de l’exercice physique compulsif ou un jeûne.
53
Q

Qu’est-ce qui influence la consommation de drogue et d’alcool et l’arrêt de la consommation chez les adultes?

A
  • Le contexte social : la consommation de drogue et d’alcool est considérée comme une normalité et même une utilité.
  • Les relations amoureuses et les amitiés : les jeunes adultes choisissent leurs amis selon qu’ils ont les mêmes intérêts qu’eux. Ils s’influencent donc entre eux dans leur consommation de plus en plus grandissante, ce qui les empêche de prendre conscience de leur propre dépendance.
  • Les normes sociales leur font prendre conscience de leurs problèmes et leur réseau social peut être d’une grande utilité. Les adultes de 20 à 40 ans n’ont pas nécessairement besoin d’aide extérieure ni de cure de désintoxication pour cesser de consommer. Ceux qui ont vraiment besoin d’aide attendent des années avant de consulter.
54
Q

Qu’est-ce qui influence le gout du risque chez les adultes?

A

Certains prennent des risques par bravoure ou par stupidité. Certains risques sont destructeurs (ex : excès de vitesse, relations sexuelles non protégées, consommation de drogue, etc.). Les normes sociales poussent les adultes à prendre des risques : ceux qui prennent des risques suscitent l’admiration. Les normes sociales montrent le comportement souhaité (recherche d’abord l’approbation et l’admiration des gens de leur génération). Quand les adultes prennent conscience que les autres ne prennent pas toujours des risques, ils se calment eux aussi et suivent davantage les normes sociales.

55
Q

Qu’est-ce que la pensée postformelle?

A

C’est la forme de penser de l’âge adulte qui est adaptée à la résolution de problèmes dans des contextes réels, qui intègre les aspects d’une pensée analytique (logique abstraite et impersonnelle) et d’une pensée intuitive (expériences personnelles et perceptions). C’est la forme de penser adaptée à la résolution de problèmes concrets pour lesquels il n’existe pas de solution nette et claire. La personne fait preuve de souplesse et de relativisme et non de recherche de vérité absolue et immuable. La pensée postformelle est caractérisée par le fait qu’elle est pratique, flexible et dialectique (analyse la réalité en mettant en évidence les contradictions de celle-ci).

56
Q

Que comprend l’adulte en pensée postformelle (5)?

A
  1. Que son point de vue n’en est qu’un parmi d’autres.
  2. Que sa connaissance n’est ni absolue ni figée.
  3. Il discerne et accepte les contradictions de l’existence (entre analyse intellectuelle et réalité émotionnelle).
  4. Il admet qu’il doit faire preuve de souplesse et de relativisme.
  5. Reconnait les mérites de l’objectivité et de la subjectivité, mais concilie la pensée intuitive et la pensée analytique pour résoudre des problèmes concrets.
57
Q

Quelle comparaison peut-on faire entre la pensée formelle et la pensée postformelle?

A

La pensée postformelle est moins abstraite, moins absolue, mieux adaptée aux nécessités de la réalité, plus contextualisée et plus dialectique (c’est-à-dire capable d’intégrer des éléments contradictoires en un tout). La flexibilité cognitive est un signe distinctif de la pensée postformelle. La flexibilité cognitive découle de la prise de conscience qu’une situation peut être envisagée selon différents points de vue, qu’il existe plusieurs solutions possibles et que la connaissance n’est pas statique, mais dynamique.

58
Q

Qu’est-ce que la pensée dialectique?

A

Forme de pensée caractérisée par l’analyse du pour et du contre, des possibilités et des limites, des avantages et des inconvénients en lien avec une idée ou une action. Chaque idée ou thèse porte elle-même son contraire : l’anti-thèse. La pensée dialectique réunit ces deux pôles dans la synthèse. Il ne s’agit pas d’un compromis, mais d’une idée nouvelle qui intègre les deux autres.

59
Q

Quelle est la relation entre le développement cognitif et les études post-secondaires?

A

Les études post-secondaires semblent améliorer les habiletés verbales, la connaissance de certains sujets précis, les compétences dans diverses professions et le raisonnement et la réflexion. Les interactions avec des gens de divers horizons qui possèdent des opinions variées stimulent l’intellect et favorise la réflexion. Les étudiants qui terminent leurs études universitaires maitrisent mieux la communication orale et écrite, la pensée abstraite et l’analyse critique. Ils maitrisent et utilisent mieux le raisonnement et les données pour aborder des problèmes complexes auxquels il n’existe pas de réponse vérifiable. Ils apprennent à remettre les choses en question et à voir autrement ce qu’ils voient tous les jours. Ils font preuve d’une grande flexibilité intellectuelle et de plusieurs habiletés caractéristiques de la pensée postformelle.

60
Q

Quels sont les 6 stades et les 3 niveaux du jugement moral selon Kolhberg?

A

Niveau 1 : morale pré-conventionnelle : axée sur le bienêtre personnel par évitement des punitions et l’obtention de récompenses.

  • Stade 1 : la loi du plus fort. L’obéissance pour éviter la punition et rapporter des bénéfices.
  • Stade 2 : chacun pour soi. Chacun essaie de satisfaire ses propres besoins ou encore d’obtenir une récompense (relativisme instrumental, ex : être gentil envers les autres pour qu’ils le soient en retour).

Niveau 2 : morale conventionnelle : axée sur les règles sociales et les lois.

  • Stade 3 : la bonne fille et le bon garçon. L’approbation des autres prime sur toute récompense spécifique. Un bon comportement est celui qui plait aux autres et qui attire les compliments.
  • Stade 4 : la loi et l’ordre. Bien se comportement c’est agir en bon citoyen et obéir aux lois établis par la société.

Niveau 3 : morale post-conventionnelle : axée sur les principes moraux.

  • Stade 5 : le contrat social. La désobéissance à la loi peut être un acte moral dans certaines circonstances. Les lois peuvent être modifiées pour le bien commun. La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres.
  • Stade 6 : les principes d’éthique universels. Il y a des principes généraux universels qui proviennent d’une réflexion individuelle et qui déterminent le bien et le mal qui peuvent contredire les principes égocentriques et juridiques. La liberté de chacun inclut la liberté de l’autre.
61
Q

Quelle est l’apport de Gilligan à l’étude du raisonnement moral?

A

Les hommes se préoccuperaient davantage des questions de droit et de justice, tandis que les femmes ont tendance à faire passer les besoins humains avant les principes de justice. Les hommes présentent une morale de la justice. Ils privilégient la justice plutôt que la compassion. Les femmes présentent la morale de la solitude. Elles refusent de trancher en termes absolus puisque les femmes ont appris à prendre soin des autres, à faire preuve de compassion sans juger.

62
Q

Quelles sont les étapes du développement du jugement moral qui seraient typiques aux femmes selon Gilligan?

A

Niveau 1 : qui est axé sur soi se nomme l’égoïsme et la survie individuelle. La petite fille tient compte de ses propres besoins.
Transition 1 : c’est la transition de l’égoïsme vers l’ouverture aux autres et leurs besoins.
Niveau 2 : qui axé sur les autres se nomme la responsabilité et l’oubli de soi. L’intégration de la notion de responsabilité augmente la tendance à protéger et à être perçue comme dépendant et vulnérable au détriment de la responsabilité envers soi-même.
Transition 2 : de l’oubli de soi au respect de soi. La soumission est conditionnelle aux besoins des autres s’efface pour faire place au respect de soi-même, de ses besoins et de ses priorités.
Niveau 3 : qui est axé sur la morale et qui se nomme moralité de la non violence et qui consiste en une intégration d’une vision globale qui permet de tenir compte des autres et de soi-même, de refuser la souffrance infligée aux autres et à soi-même et de rechercher l’harmonie et l’épanouissement pour les autres et pour soi-même.

63
Q

Quelle est la sixième crise psychosociale d’Erikson en lien avec l’âge adulte?

A

C’est la crise de l’intimité vs l’isolement. L’adulte cherche à trouver quelqu’un avec qui partager sa vie et avoir un engagement durable. S’il n’arrive pas à développer de relations intimes dans un cadre amoureux ou amical, il risque de vivre une solitude profonde et de l’isolement. L’intimité consiste en une combinaison d’une ouverture aux autres qui se manifeste par le partage de pensées et d’émotions, par un rapprochement physique en terme d’échange, d’affection et un respect de l’individualité de chacun. L’isolement se caractérise par le fait que la personne se limite aux relations stéréotypées, se refuse aux rapports intimes et profonds et refuse l’exploration intérieure. L’intégration des deux opposés favorisent l’émergence de la force adaptative du moi qui se nomme l’amour. L’adulte recherche le partage avec autrui, mais l’ouverture à l’autre ne peut pas et ne doit pas être constante. On a tous besoin de solitude.

64
Q

Quelles sont les particularités des relations amicales et amoureuses à l’âge adulte?

A
  • Les adultes choisissent leurs amis en fonction de qualités comme la compréhension, la loyauté, l’affection et l’humour, qui font d’eux de bons compagnons, confidents discrets et sources fiables de soutien psychologique.
  • Lors d’un mariage, il y a une diminution du cercle d’amis parce que l’adulte est occupé à jeter les bases d’une relation conjugale, à entretenir un logement, à amorcer une carrière et à élever des enfants, ce qui fait en sorte qu’il a moins de temps et d’énergie pour ses amis. Quelques années plus tard, les conjoints se font des couples d’amis et ils sont alors en mesure de partager des activités et des confidences.
65
Q

L’amorce de l’amitié chez les adultes repose généralement sur 4 éléments déclencheurs, lesquels?

A

L’amorce de l’amitié repose en général sur 4 éléments déclencheurs :
1- L’attrait physique (même dans les relations platoniques entre personnes de même sexe).
2- Disponibilité de la personne (désir de parler, de faire des activités ensemble).
3- Fréquence des rencontres.
4- Absence de critères d’exclusion (c’est-à-dire des attributs qu’on ne souhaite pas trouver chez un ami).

66
Q

Comment se caractérisent les amitiés entre les hommes adultes et les amitiés entre les femmes adultes?

A
  • Les amitiés entre hommes adultes: elles reposent sur le partage d’activités et de centres d’intérêts. Les échanges sont plus intellectuels qu’émotifs, mais lorsque les hommes parlent de leurs faiblesses et de leurs problèmes, ils s’attendent à des solutions concrètes plus que de la sympathie.
  • Les amitiés entre femmes adultes: elles sont plus intimes et émotionnelles. Elles se caractérisent par des échanges de confidences et par de l’assistance en temps de crise.
67
Q

Les amours à l’âge adulte sont influencés par quoi?

A

-Les amours à l’âge adulte sont influencés par les stades de développement, les différences liées au sexe, les événements de la vie, les contextes socioéconomiques, historiques et culturels.
-Les 4 piliers de l’amour sont :
1- Le besoin d’être aimé.
2- Le besoin d’aimer.
3- Le besoin de s’aimer.
4- Le besoin d’aimer la vie.
-Chaque personne a sa façon d’aimer qui est déterminée par sa personnalité et ses attachements développés pendant l’enfance.

68
Q

Quelles sont les 3 composantes distinctes de l’amour et les 7 types d’amour différents?

A

-Les 3 composantes distinctes de l’amour sont la passion, l’intimité et l’engagement et leur présence ou leur absence forment 7 types d’amours différents:
1- Amour toquade: passion.
2- Amour complice: intimité.
3- Amour vide: engagement.
4- Amour romantique: passion et intimité.
5- Amour fou: passion et engagement.
6- Amour amical: intimité et engagement.
7- Amour accompli: passion, intimité, engagement.

69
Q

Quelle est la signification de chacune des 3 composantes distinctes de l’amour? Quelle est leur évolution dans le temps?

A
  • Passion: Activation physiologique et aspect sexuel; facteur principal de l’intensité amoureuse. L’intimité physique et le sentiment de fusion atteignent des sommets tandis que l’intimité émotionnelle est relativement faible. La passion est à son plus fort au début de la relation.
  • Intimité: Confiance, acceptation de l’autre, honnêteté, complicité.
  • Engagement : Degré d’implication envers l’autre personne ; faire des compromis. Reflète le dévouement et l’effort.
  • Au début il y a la passion et une faible intimité. Par la suite, l’intimité doit se développer pour que la relation progresse. Quand l’intimité grandit, l’engagement s’établit, s’exprime et se renforce. L’engagement se construit avec le temps et l’attention que les partenaires se donnent, les biens qu’ils partagent, les problèmes qu’ils résolvent et le pardon qu’ils s’accordent l’un à l’autre.
70
Q

Quels sont les 3 nouveaux rôles à l’âge adulte?

A

1- Conjoint
2- Parent
3- Travailleur

71
Q

Quels sont les facteurs de réussite d’une relation amoureuse?

A

1- La compatibilité: Intérêts, activités, valeurs en commun (c’est l’homogamie des conjoints). ↓tensions et désaccords
2- L’équité conjugale: Perceptions du degré d’équivalence de la contribution dans la relation (le travail, tâches domestiques, les soins des enfants, etc.)
3- La forme d’attachement développée au cours de la petite enfance: L’attachement sécurisant amène la personne à devenir un conjoint heureux. Les personnes qui ont développé un attachement insécurisant-évitant vont avoir tendance à hésiter avant de s’engager.
4- La gestion des conflits: la capacité de discerner les émotions des autres et à exprimer les siennes est un gage d’une relation plus harmonieuse. Lorsque les conjoints se disputent de façon « loyale », cela peut enrichir l’engagement et l’intimité.

72
Q

Qu’est-ce que le rôle de parent à l’âge adulte?

A
  • Pour les parents, l’éducation de leur enfant est habituellement leur principal objectif de vie.
  • Rôle de parent: Mettre au monde, prendre soin et préparer son enfant pour l’âge adulte.
  • Les parents doivent s’appuyer sur une bonne communication et une gestion efficace des conflits.
  • La situation financière, le fait que les enfants ont grandi et la maturité des conjoints favorisent la vie de parent.
73
Q

Quel est l’impact du rôle de travailleur chez l’adulte?

A
  • Le travail structure la vie quotidienne, il stimule les interactions humaines, il crée une situation sociale et constitue une source de gratification.
  • Le travail permet à la personne de développer et de mettre à profit ses compétences et ses talents.
  • La satisfaction professionnelle et la motivation augmentent avec le temps pour atteindre son plus haut niveau dans la quarantaine.