Adaptation psychologique Flashcards

1
Q

Quelles sont les caractéristiques des Impacts psychologiques d’une blessure de la main

A

 Étudiés depuis plus de 30 ans
 Significatifs au-delà de 2 ans
 Différences individuelles
 S’expriment différemment dans le temps
 Ne sont pas liés à la sévérité de la blessure
 Difficultés pour lesquelles les patients consultent peu

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2
Q

Pourquoi tenir compte des Impacts psychologiques d’une blessure de la main

A

 Évaluation et traitement des problèmes psychologiques
 Erreur souvent faite de penser que réadaptation physique = guérison psychologique
 Influencent la réadaptation, la qualité de vie et la capacité à réintégrer les rôles sociaux

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3
Q

Pourquoi tenir compte des Impacts psychologiques d’une blessure de la main

A

 Consensus dans les études pour une approche globale
 Dépistage
 Évaluation et traitement des problèmes psychologiques
 Erreur souvent faite de penser que réadaptation physique = guérison psychologique
 Influencent la réadaptation, la qualité de vie et la capacité à réintégrer les rôles sociaux

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4
Q

Quels sont les impacts des Troubles de santé mentale chez les blessés de la main

A

 La détresse psychologique peut entraver le rétablissement
 Influence le retour au retour au travail même en l’absence de tous les critères
 Importance du dépistage et d’intervenir tôt

  • Trouble de stress post-traumatique
     Jusqu’à 38% après un an – (> vétérans)
     Autres troubles identifiés :
     Anxiété : entre 20.6 et 63%
     Dépression : entre 25.5 et 57%
     Variation dans les études en raison des devis utilisés par les chercheurs
     Mais significativement plus élevés que dans la population générale
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5
Q

Quel est le portrait de l’évolution des impacts cognitif?

A
  • Flashbacks perdure
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6
Q

Quel est le portrait de l’évolution des impacts affectifs?

A
  • Réaction d’anxiété, la peur de mourir, la dépression, apparence, image de soi, regard des autres s’estompe dans le temps.
  • Émotions négatives : dégout, irritabilité, hostilité (agressif) perdure
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7
Q

Quel est le portrait de l’évolution des impacts psychologiques?

A
  • Difficultés sexuelles n’étaient pas là au départ mais apparaissent avec le temps
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8
Q

Quel est le portrait de l’évolution des impacts comportementaux?

A
  • Déni ne tien pas longtemps, avec le temps la personne finit par regarder sa main

L’évitement augmente
* Le fait d’éviter fait aggraver les symptômes

Prob. conjugaux apparaissent

Abus ROH et drogue augmente

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9
Q

Quel ole joue l’âge et sexe au niveau des impacts psychologiques?

A

 Sexe :
Hommes : fonctionnalité
Femmes : esthétique

 Âge :
enfants plus résilients
Adolescents et jeunes adultes : amputation est plus traumatique
Gens plus âgés vont moins consulter

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10
Q

Quel rôle joue l’aspect culturel, l’éducation et le support social au niveau des impacts psychologiques?

A

 Aspect culturel : signification de la main dans différentes cultures

 Éducation :
Influence la compréhension des consignes : adapter notre langage pour permettre au patient de prendre une décision éclairée… attention à donner trop d’informations et au « jargon »

 Support social :
Facteur de protection par excellence!
Consensus au plan de la recherche sur TSPT

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11
Q

Quel rôle joue le style de vie et les antécédents traumatiques au niveau des impacts psychologiques?

A

 Style de vie :
comment la personne gérait le stress avant l’accident? Consommation? Sportif compétitif? (Bon facteur de motivation mais peut aussi amener à en faire trop)

 Antécédents traumatiques :
résilience parfois plus forte chez certains alors que d’autres vont revivre traumatisme antérieur et moins bien s’adapter au présent événement. Parfois, il arrive un évènement de trop qui fait que la personne a de la difficulté à s’adapter.

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12
Q

Quelles sont les stratégies d’adaptation à court terme?

A

Stratégies d’adaptation
 Différences individuelles
 Varient dans le temps

Stratégies à court terme :
 Évitement (peu efficace à long terme)
 Repenser à l’événement traumatique (En pensées ou Retour sur les lieux de l’événement)

Maintien du contrôle (confrontation directe et pratique)
 Attitude plus dominante (continuer à faire ce qu’il faisait avant. ex. couper du bois) – échantillons composés majoritairement d’hommes selon auteurs de l’étude

Chercher de l’aide
 Pour les activités quotidiennes
 Support émotionnel, financier

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13
Q

Quelles sont les stratégies d’adaptation à long terme?

A

Stratégies à long terme :
 Acceptation/résignation: la stratégie la plus bénéfique

Reprise des activités :
 Utiliser les objets différemment

Adapter les rôles :
 Parfois aide des autres entraîne frustration chez le patient
 Amène collaboration avec autres (proches, collègues) mais peut en amener certain à renoncer aux activités

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14
Q

Quelles sont les recommandations pour les interventions?

A

 Impliquer les proches

Tenir compte des aspects psychosociaux
 Éviter d’assumer que guérison physique implique guérison psychologique– importance du dépistage

Adapter les interventions aux activités du patient
 Travailler dans une approche centrée sur le patient

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15
Q

Quelles sont les interventions lors de la Phase d’impact immédiate (hospitalisation)

A

Premiers jours -> Approche des premiers soins psychologiques
 Prendre contact
 Répondre aux besoins immédiats
 Favoriser le contact avec les proches

Donner de l’information
 Selon son domaine professionnel
 Réactions de détresse (normaliser, donner confiance au stratégies naturels du client. Vous avez eu un accident de la route comment aviez-vous fais pour vous en remettre)

non interventionniste, valider, rassurer, mais pas d’intervention en tant que tel
 Aide psychologique disponible

Rappel des forces développés dans d’autres situations difficiles

Soutien de manière non interventionniste :
* Chaleur humaine et réconfort
* Accueil et validation
* Respect du patient s’il ne souhaite pas parler

 Premières 72 heures – au chevet du patient
 Période ou les réactions intenses sont normales (pleurs, flashbacks, cauchemars, etc.)
 Tous les professionnels peuvent normaliser ces réactions et rassurer le patient
 Remise des fiches santé (informations sur les aspects psychologiques d’une blessure traumatique)
 Intervention du psychologue pour les cas de détresse élevée

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16
Q

Quelles sont les interventions lors de la Phase aigue ou post-immédiate (3 jours à 1 mois)

A

 Période propice pour l’évaluation et le dépistage
 Informer des réactions possibles
 Normaliser les réactions
 Rassurer : chaque personne récupère à son rythme
 Si détresse significative, référer pour de l’aide psychologique
Attitude de surveillance = attentive et bienveillante (on n’est pas dans les interventions forcées)
 3 jours à un mois
 Au chevet ou contact téléphonique lors du retour en région
 Étape du dépistage par l’équipe du TSPT/dépression à partir de l’ÉPAT – Échelle prédictive d’adaptation au trauma
 Si patient présente des risques élevés de TSPT ou dépression (et non de risque suicidaire): requête en psychologie * Patient sera rencontré au chevet ou contacté au téléphone deux semaines après l’événement
 Si le risque est faible : fin de l’intervention
 Si le risque est élevé : le patient sera orienté vers une ressource psychologique de sa région

17
Q

Quelles sont les interventions lors de la phase chronique

A

Risque de chronicisation si rien n’est fait
Lien de confiance avec les différents intervenants peut amener les confidences
Patients consultent peu spontanément : peur d’être vu comme fou, faible, manque d’accès aux ressources, etc.
 Informer que le traitement psychologique fait partie du programme
Majorité des patients vont s’adapter
Chez patients ayant subi blessure traumatique de la main l’état de santé mentale à 3 mois est un bon prédicteur de l’adaptation à long terme
Pour cas complexe, en l’absence de traitement, la durée moyenne du trouble est de 5 ans

 Suivi à un mois et 6 mois

 Mesure de l’état psychologique du patient :
 État de stress post-traumatique (PCL5)
 État dépressif (PHQ-9)

 Facteurs de risque et de protection post-traumatique :
 Douleur
 Soutien social perçu
 Reprise des activités

 Interventions psychologiques offertes au patient qui présente un trouble de santé mentale
 approche d’interventions précoces centrées sur le trauma (TCC – nb de séances selon jugement du professionnel en région)

18
Q

Quel est le rôle de l’ergo

A

 Reconnaître qu’ils existent
 Attention aux difficultés psychologiques moins apparentes
 Certaines difficultés apparaissent plus tard et ne sont pas rapportées – parfois les plus douloureuses
 Importance du dépistage (avec outil ou jugement clinique)
 Rôle de l’ergothérapeute est central dans la réadaptation –proximité et fréquence amènent le patient à se confier  Impliquer les proches dans le traitement
 Miser sur les stratégies d’adaptation positives
 Rassurer et normaliser dans les premières semaines…
 … par la suite, sensibiliser le patient à l’importance de traiter les enjeux psychologiques ET les enjeux physiques et de réadaptation
 Référence en psychologie ou psychiatrie selon difficultés démontrées par le patient

Comme intervenant être à l’affut de
 Douleur +++
 Réactions à l’apparence de la main
 Les 2 premiers prédisent un tr de santé mental
 Colère, irritabilité
 Changement dans les habitudes de consommation
 Vision pessimiste du futur
 Manque d’acceptation
 Difficultés de sommeil
 Changement d’appétit
 Difficulté de retour au travail
 Isolement