9 - Perception Flashcards

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Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

L’hypothèse Sapir-Whorf
- Qu’est ce que cette hypothèse propose
- donne un exemple

A

– Cette hypothèse propose que le langage module notre perception et notre interprétation du monde.
Exemple: Inuits qui ont différents mots pour la neige

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Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

L’hypothèse Sapir-Whorf
- explique pourquoi on dit que c’est une hypothèse très controversée
- explique ce qui a été dit dans un TED talk et donne un exemple

A
  • Étudiée entre autre dans le domaine de la perception de la couleur et de la perception de l’espace et du temps
    • TED talk: le genre qu’on attribue à quelque chose va venir influencer la manière qu’on l’imagine = on va venir attribuer des différentes caractéristiques
      • Exemple: mot pont vu comme masculin on l’associera avec des termes plus masculins comme la robustesse, et si on voit le mot pont comme féminin, on le caractérisera comme élégant
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Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

C’est quoi la couleur?
- au niveau physique?
- Au niveau langagier?

A
  • Au niveau physique, la couleur est une variable continue qui reflète une étendue de longueur d’ondes perçues. (Continuum de 380 nanomètres à 700)
  • Au niveau langagier, la couleur est une variable catégorielle : On associe une étiquette verbale à certains regroupements de longueur d’ondes.
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4
Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

C’est quoi la couleur?
- explique ce qu’est une catégorie (en général)

A

Catégories: Raccourcis cognitif pour alléger la charge cognitive
(comme le racisme)

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5
Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

C’est quoi la couleur?
- concernant la couleur au niveau langagier (catégorielle), qu’est ce qui varie d’une culture à l’autre ?

A

Le nombre de catégories de couleur varie d’une culture à l’autre.

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6
Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

C’est quoi la couleur?
Le nombre de catégories de couleur varie d’une culture à l’autre.
- entre ____ et ____ catégories
- Cette variation est toutefois ____ + explique

A

– Entre deux et 11 catégories.
* Cette variation est toutefois systématique: Les cutures qui utilisent juste 2 mots de couleur, c’est pour représenter les mêmes longueurs d’ondes

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7
Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

C’est quoi la couleur?
Le nombre de catégories de couleur varie d’une culture à l’autre.
Cette variation est toutefois systématique:
- Nomme les couleures catégorisées qui se trouvent dans les cultures qui ont seulement 2, 3, 4, 5, 6, 7 et entre 8/11 catégories de couleures

A

2 catégories:
- Noir
- Blanc
3 catégories
+ Rouge
4 catégories
+ vert OU jaune
5 catégories
+ vert ET jaune
6 catégories
+ bleu
7 catégories
+ brun
Entre 8 et 11 catégories
+ violet rose orange gris

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8
Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

Étude de Roberson et al. (2005)
- veux répondre à quelle question
- se base sur quel principe ?
- donne un exemple

A
  • Est-ce que le fait d’avoir différents nombres de catégories module la perception de la couleur?
    – Se base sur le principe de perception catégorielle pour démontrer que les catégories de couleurs d’une culture ont un impact sur la perception.
    • Si nous présente des différents bleus à vert = changement de catégorie = changement de percept soudain. Alors que les changements de longueur d’onde c’est linéaire
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9
Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

Étude de Roberson et al. (2005)
- défini perception catégorielle

A

Perception catégorielle: Lorsque les caractéristiques physiques d’un stimulus varient sur un continuum mais que des catégories discrètes lui sont associées, le percept passe soudainement d’une catégorie à l’autre.

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10
Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

Étude de Roberson et al. (2005)
- Nomme les 3 population incluses dans leur étude et ils ont chacun combien de catégories de couleur

A

– Population Berinmo (Papuasie Nouvelle Guinée)
* Cinq catégories de couleurs
– Population Himba (Namibia)
* Cinq catégories de couleurs dont certaines sont différentes des Berinmo
– Population américaine
* 11 catégories de couleurs

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11
Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

Étude de Roberson et al. (2005)
- explique le déroulement de l’étude

A

– Présentent trois pastilles de couleurs. Dans certains trios, deux font parties d’une même catégorie alors que la troisième fait partie d’une autre catégorie
Même distance physique de longeur d’onde (30 nm p. exempel) et choisissaient 2 pastilles qui tombaient dans la même catégorie pour la culture (ex: nous 1 bleu, 2 vert, mais dans les autres cultures les 3 sont dans vert). Font des fois des situations qui avantages les américains, des fois les himbas, des fois les autres

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12
Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

Étude de Roberson et al. (2005)
Compare les frontières suivantes des Berinmo et Himba avec nos frontières :
- bleu et vert
- vert et jaune

A

– Pour les peuples Berinmo et Himba, le bleu et le vert font partie de la même catégorie.
* Donc pour eux, il ne devrait pas y avoir de perception catégorielle avec ces trois pastilles
– Par contre, la frontière entre leurs catégories « vert » et « jaune » se situe à un endroit différent du nôtre.

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13
Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

Étude de Roberson et al. (2005)
- Explique le déroulement de la tâche dans laquelle il y avais une pastille cible

A
  • doivent dire si la pastille 1 ou 2 est plus similaire à la pastille cible même si les pastilles 1 et 2 sont en équidistance (donc il a pas de bonne réponse)
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14
Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

Étude de Roberson et al. (2005)
- Nomme, pour les anglais vs himba vs berinmo, quelle frontière ils utilisent plus (/ ont plus de biais de catégorisation perceptive / ont plus de jugement catégoriel)

A

Anglais utilisent plus souvent la frontière vert bleu = bais de catégorisation perceptive (plus de jugement catégoriel)
Himba: frontière dumbu-burou (beige-jaune / bleu vert mauve) est la plus souvent utilisée (mène à le plus de biais (plus de jugement catégoriel)
Berinmo: frontière Nol-Wor (vert bleu mauve / jaune vert orange brun) = plus de jugement catégoriel

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15
Q

1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur

Étude de Roberson et al. (2005)
- Nomme les 3 conclusions

A
  • Les participants avaient plus tendance à faire un jugement catégoriel lorsque l’une des pastille faisait partie d’une catégorie différente des deux autres dans leur propre culture.
    – Ces frontières ne se trouvent pas au même endroit d’une culture à l’autre.
    – Suggère que la perception est modelée par les catégories langagières.
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16
Q

2.Les modes de pensée holistique et analytique

Nisbett et collègues ont proposé que les gens appréhendent le monde en utilisant un mode de pensée ____ vs ____

A

Nisbett et collègues ont proposé que les gens appréhendent le monde en utilisant un mode de pensée analytique vs. holistique.

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17
Q

2.Les modes de pensée holistique et analytique

Nomme les 2 éléments de perception et l’élément de cognition du mode de pensée analytique

A

Perception:
– Focus sur les objets et leurs attributs.
– Objets perçus comme indépendants du contexte.
Cognition:
– Un ensemble de règles abstraites et peu flexibles est utilisé pour prédire le comportement de ces objets

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18
Q

2.Les modes de pensée holistique et analytique

Nomme les 2 éléments de perception et l’élément de cognition du mode de pensée holistique

A

– Appréhendent une scène visuelle comme un tout.
– Emphase sur les relations entre les objets, et entre les objets et le contexte.
– Le comportement d’un objet est prédit sur la base de ses relations avec le contexte.

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19
Q

2.Les modes de pensée holistique et analytique

Nomme, pour les cultures individualistes:
- concept de soi
- l’individu se perçoit comment
- utilisent plus quel mode de pensée ?

A
  • concept de soi indépendant
    – L’individu se perçoit comme une entité distincte des autres (emphase sur individu)
    – Ces individus utilisent davantage un mode de pensée analytique.
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20
Q

2.Les modes de pensée holistique et analytique

Nomme, pour les cultures collectivistes :
- concept de soi
- l’individu se perçoit comment
- utilisent plus quel mode de pensée ?

A
  • concept de soi interdépendant:
    – L’individu se perçoit comme faisant partie inhérente d’un groupe et se définit par ses relations à ce groupe.
    – Ces individus utilisent davantage un mode de pensée holistique.
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21
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
- Quelle est la question que se pose ces auteurs?
- quel type de tâche utilisent-ils pour répondre à cette question? explique la

A

– Est-ce qu’il existe des différences culturelles sur le type d’information auquel on porte attention dans une scène visuelle?
- Vidéos de scènes sous-marines
Observe la scène
Doivent se souvenir de ce qu’il y a dans la scène
Fait aux occidentaux et asiatiques pour voir s’il rapportent des éléments différents

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22
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
- Nomme les 2 tâches que les participants ont fait

A

– Tâche 1: Rappel
– Tâche 2: Reconnaissance

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23
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Tâche 1: Rappel
- Explique en quoi consiste cette tâche
- Nomme 4 éléments qu’on code de la réponse du participant

A
  • Une fois que la vignette a été présentée, on demande au participant de décrire ce qu’il a vu en prenant maximum 2 minutes.
  • On code ensuite sa réponse: Est-ce qu’il parlait de…
    – Poisson principal
    – Poisson secondaire
    – Animaux actifs (ex. petite grenouille)
    – Arrière-plan (e.g. animaux inactifs, plantes, bulles, couleur de l’eau, etc.)
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24
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
- Nomme les 4 résultats de l’étude

A
  • Les asiatiques rapportent plus d’information par rapport à l’arrière-plan que les occidentaux.
  • Les deux groupes ne diffèrent pas sur leur tendance à rapporter de l’information par rapport aux objets principaux et actifs.
  • Par contre, si on considère comment ils commencent leur description:
    • Les asiatiques ont plus tendance que les occidentaux à commencer par une description de l’arrière- plan = ont l’air de prendre plus en compte le contexte
    • Les occidentaux ont plus tendance que les asiatique à commencer par une description des objets principaux.
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25
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Tâche 2: Reconnaissance
- Explique qu’est ce qui est différent dans le déroulement de cette tâche
- Quelle est la tâche du sujet? explique

A
  • Une fois que toutes les vignettes ont été présentées, on présente des images avec des objets qui faisaient ou non partie de ces vignettes.
  • Tâche du sujet: dire si l’objet faisait partie d’une des vignettes vues dans la phase précédente.
    L’objet, lorsqu’il avait été présenté dans une des vignettes, pouvait soit être présenté avec le même arrière-plan que dans la vignette ou avec un arrière-plan différent (Et des fois on présentait un poisson qui n’avait pas été présenté)
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26
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Tâche 2: Reconnaissance
- Nomme les 2 résultats : 1 pour les occidentaux et un pour les asiatiques
- Nomme la raison du résultat des asiatiques

A

La performance des occidentaux n’est pas affectée par l’arrière-plan de l’objet
La performance des asiatiques diminue lorsqu’un arrière-plan différent est présent.
Raison asiatiques: au niveau de la mémorisation (la trace mnésique du poisson incluait le contexte) = plus dur pour eux si le contexte est modifié

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27
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
- Nomme les 3 éléments de conclusion de cette étude

A
  • Pour les asiatiques, les objets d’une scène visuelle sont liés au contexte dans lequel ils apparaissent.
  • La représentation mnésique code cette relation, donc si l’objet est présenté sans son contexte original, il est moins bien reconnu.
  • Pour les occidentaux, les objets ne sont pas liés à leur contexte. Donc la représentation mnésique de l’objet code seulement l’objet lui-même.
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28
Q

3.L’attention

Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Suite à leur étude, on peut se poser quelle question

A

– Est-ce que la différence au niveau de la façon de mémoriser reflète une différence au niveau de la façon de porter attention et même de « scanner » son environnement?
(regardent-ils au même endroit?)

29
Q

3.L’attention

Étude de Chua, Boland & Nisbett (2005)
- Ils vérifient quoi

A

– Vérifient si les asiatiques et les occidentaux ont des patrons de mouvements oculaires différents lorsqu’ils traitent des scènes visuelles.

30
Q

3.L’attention

Étude de Chua, Boland & Nisbett (2005)
Nomme les 2 phases de l’étude

A

Phase 1: À quel point vous aimez cette image (1 à 7)?
Phase 2: Tâche de reconnaissance

31
Q

3.L’attention

Étude de Chua, Boland & Nisbett (2005)
Phase 1: À quel point vous aimez cette image (1 à 7)?
- Pendant que les personnes cotent les images de 1 à 7, un outil mesure quoi des participants

A
  • outils de mouvement occulaire pour voir où regardent les participants
32
Q

3.L’attention

Étude de Chua, Boland & Nisbett (2005)
Phase 2: Tâche de reconnaissance
- en quoi cosniste cette tâche
- Quels sont les 3 résultats, et ces résultats supportent quelle idée?

A

(comme dans l’étude de Masuda & Nisbett, 2001); est-ce que l’objet présenté faisait partie d’une des scènes visuelles vues précédemment?
– L’objet peut être présenté avec le même arrière-plan ou un nouvel arrière-plan.

  • Les asiatiques reconnaissent moins souvent l’objet si celui-ci est présenté sur un nouvel arrière plan (réplication de Masuada et Nisbett)
  • Américains: objet plus indépendant du contexte, donc si vu en dehors du contexte, moins difficile que pour asiatiques
  • Entre les américains, il a moins de différence entre les conditions que pour les chinois
  • Supporte l’idée que l’objet principal est mémorisé avec le contexte que je l’ai eu initialement chez les asiatiques
33
Q

3.L’attention

Étude de Chua, Boland & Nisbett (2005)
Schéma / graphique

Proportion de fixation sur l’arrière-plan = petite ligne
- Américains bleu
- Chinois jaune
Proportion de fixation sur les objets principaux = grosse ligne
- Américains bleu
- Chinois orange/rouge

  • Quels sont les résultats avant 400ms? Explique pk c’est ainsi
  • Quels sont les résultats entre 500-600ms pour les américains vs les chinois ?
A

Premiers 400ms : Américains et chinois regardent plus l’arrière-plan
= faire un mouvement oculaire prends du temps
= veux rien dire car l’endroit où on tombait en activant l’image ca tombe par hasard que je regardais là

500-600 ms:
Américains = plus grande proportion de fixation aux objets principaux que les chinois et l’arrière-plan
Chinois = regardent de manière égale les AP et objet central (mais - objet principal que américains)
- Après: chinois regardent plus arrière-plan que objets

34
Q

3.L’attention

Étude de Chua, Boland & Nisbett (2005)
- Quelles sont les 3 conclusions de l’étude?
- Quelle est la question qu’on se pose de cette étude?

A

Les asiatiques regardent plus l’arrière-plan que les occidentaux.
– Donc, le lien entre l’objet et son contexte dans l’encodage en mémoire s’explique en partie par le fait qu’au niveau visuel, les asiatiques extraient de l’information que les occidentaux n’extraient pas ou extraient moins.
– Les asiatiques regardent davantage l’arrière-plan et mémorisent mieux les objets et l’arrière-plan de manière non indépendante comparément aux occidentaux

– Est-ce que l’arrière-plan peut interagir avec la perception de l’objet principal d’une scène visuelle?

35
Q

3.L’attention

Par contre… (Caparos et al, 2012; Linnell & Caparos, 2020)
- On part avec quellle idée concernant ce qui a développé les modes de pensées? Donne un exemple des asiatiques
- Quelle est la limite de voir les choses comme ça?
- Qu’est ce qui reste tout de même une pensée dominante?

A
  • Mode de pensée différents se sont développés à cause de l’exposition à un système de valeur différent. Asiatiques: + contexte pris en compte = valeur collectiviste prédit mode de pensée plus holistique
  • Limite: Mais là on compare des cutures qu’on assume être individualiste / collectivistes sans tester s’ils le sont vraiment et si ça prédit vraiment cela
  • Mais c’est quand même une pensée dominante de pensée que les différences entre les modes de pensées s’expliquent par la différence entre le système de valeur / concept de soi (même si c’est mal prouvé)
36
Q

3.L’attention

Par contre… (Caparos et al, 2012; Linnell & Caparos, 2020)
- ils étudient quelle tribue?
- explique l’illusion sélectionnée

A
  • Études sur la tribu des Himbas, dans le nord-ouest de la Namibie.
  • Sélectionne des illusions qu’on aura d’avantage si on a un mode de pensée holistique
    Je perçois le cercle de droite milieux plus gros que le cercle de gauche milieux = illusion holistique, mais nous on l’a quand même un peu (probablement que les asiatiques de l’est qui sont plus holistiques ont encore plus l’illusion)
37
Q

3.L’attention

Par contre… (Caparos et al, 2012; Linnell & Caparos, 2020)
- Comment mesurer l’illusion des cercles
- Quelle est l’idée / notre hypothèse quant aux résultats des Himabs en comaraison aux japonais

A

Comment mesurer l’illusion: demander de changer l’image de droite pour que le cercle soit égal. A quel point la personne change = a plus l’illusion

Idée: Hibas sont plus collectivistes, comme les japonais, donc on s’attend à ce qu’ils ressemblent plus aux japonais

38
Q

3.L’attention

Par contre… (Caparos et al, 2012; Linnell & Caparos, 2020)
- Nomme les 3 résultats de l’illusion des ronds
- Les résultats sont ils inverses ou cohérents avec la théorie de Nisbett?

A
  • Japonais plus d’illusion que les américains
    • Himbas non-urbanisés: plus faible que les américains = mode de pensée plus analytique = intègrent plus le contexte
      = appuie pas l’hypothèse qu’ils ont un mode de pensée plus holistique

Résultats inverses à la théorie de Nisbett

39
Q

3.L’attention

Par contre… (Caparos et al, 2012; Linnell & Caparos, 2020)
- Explique l’illusion de forme globale / composition

A

Parmis ceux du bas, lesquels ressemblent plus à celui du haut
- Gauche: composition est la même, mais différente forme globale
○ Si mode de pensée analytique (considéré comme pleins de parties)
- Droite: composition différente, mais forme globale est la même
○ Si mode de pensée holistique (considéré un tout)

40
Q

3.L’attention

Par contre… (Caparos et al, 2012; Linnell & Caparos, 2020)
Illusion forme globale / composantes :
- Quels sont les résultats pour les britanniques, japonais et les himbas non-urbanisés
- Va à l’encontre ou est constant avec la théorie de nisbett?

A
  • Britanniques japonais font plus de choix globaux
  • Himbas non-urbanisés: - 50% choix globaux, donc regardent plus ce qui compose un objet plutôt qu’un objet global (malgré qu’ils sont plus collectivistes que les japonais)

= va à l’encontre de la théorie de nisbett

41
Q

3.L’attention

Par contre… (Caparos et al, 2012; Linnell & Caparos, 2020)
Illusion forme globale / composantes :
- Le fait que les himbas non-urbanisés ont un biais local est constant avec quelle trouvaille d’une série d’étude? Explique

A

dans une série d’études, les auteurs ont montré que plus les individus ont été exposés à un environnement urbain, plus ils ont un biais global (plutôt que local).

42
Q

3.L’attention

Par contre… (Caparos et al, 2012; Linnell & Caparos, 2020)
Illusion forme globale / composantes :
dans une série d’études, les auteurs ont montré que plus les individus ont été exposés à un environnement urbain, plus ils ont un biais global (plutôt que local).
- Nomme les 3 éléments de la nouvelle hypothèse proposée

A
  • Plus les gens sont exposés à un environnement urbain = + de bais global car ces milieux sont plus denses, donc infos partout, donc on est obligé de déployer notre attention sur pleins de choses en même temps = plus holistique
    • Donc densité d’infos de l’environnement = porte plus attention a pleins de choses en même temps = plus holistique
    • Donc participants asiatiques des études sont souvent ceux qui se trouvent dans les grandes villes urbaines
43
Q

3.L’attention

Mode de pensée en gros:
- on est d’accord sur quoi
- Mais il a encore débat sur quoi?

A

Mode de pensée: on est d’accord qu’il a différence. Mais il a encore débat de où proviens ces différences

44
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Explique pk on voudrais savoir si la différence existe aussi dans le domaine des visages

A

Il a une théorie que les visages sont traités différemment des objets:
- Avec visages, c’est très social, donne idée de l’identité, état mental, ethnie, etc
○ Première année de vie, visage = stimulus qu’on est le plus exposé
Théorie propose que le système visuel développe des catégories expertes (ex: pour visages)
= on se pose s’il a des différences entre les cultures dans la façon de traiter les
visages

45
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Stratégies oculaires
- Pendant longtemps, on a assumé que le traitement des visages était un processus ____
- Pour tester ça, les premières études évaluais cela de quelle manière
- chez quels participants

A
  • Pendant longtemps, on a assumé que le traitement des visages était un processus universel.
  • Pour tester ça, les premières études évaluais cela de telle manière: Patron de mouvements oculaires de forme triangulaire: fixations oculaires principalement sur les yeux et la bouche.
  • Participants WEIRD
46
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Étude de Blais, Jack, et al. (2008)
- Ils vérifient quoi?
- Nomme les 2 phases de l’étude
- Qu’est ce que les expérimentateurs demandent au participant?
- C’est quels types de visages qui sotn présentés

A
  • Vérifient si les patrons de mouvements oculaires durant le traitement des visages sont les mêmes pour les Asiatiques et les Occidentaux.
  • Phase 1: Apprentissage des visages.
    Phase 2: Reconnaissance des visages.
  • Demandent si c’est un visage qu’ils ont vu dans la phase 1 ou 2, et on regarde où ils regardent
  • Parfois visages occidentaux et asiatiques pour voir les 2 ethnies
47
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Étude de Blais, Jack, et al. (2008)
- Quels sont les 2 résultats de l’étude?

A
  • Les Occidentaux regardent plus la région des yeux et de la bouche que les Asiatiques (patron en triangle inversé)
  • Les Asiatiques regardent plus la région centrale du visage que les Occidentaux.
48
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Étude de Blais, Jack, et al. (2008)
- Nomme les 2 éléments de conclusions de cette étude

A

Les patrons de mouvements oculaires, donc la stratégie visuelle utilisée pour extraire l’information, est influencée par la culture d’origine (on observe des différences)
– À première vue, ces résultats sont congruents avec l’hypothèse que les Asiatiques utilisent une stratégie plus holistique (globale) et les Occidentaux une stratégie plus analytique.
* Le centre du visage est une position optimale pour appréhender le visage comme un tout (Traiter visage comme un tout : centre du visage est le mieux où regarder pour traiter comme un tout)

49
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Développement des différences
- fais un Retour au débat Inné vs. Acquis
- - nomme les 2 façons de vérifier cette hypothèse

A

– Est-ce que les différences observées entre les Occidentaux et les Asiatiques au niveau des fixations oculaires sont innées (i.e. prédisposition biologique) ou acquises (i.e. la culture les influence)?

Plusieurs façons de vérifier cette hypothèse:
1. Est-ce que ces différences existent déjà chez les jeunes enfants?
2. Est-ce que ces différences existent lorsqu’on compare les individus des deux ethnies, mais ayant tous grandi dans le même environnement?

50
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Développement des différences
1. Est-ce que ces différences existent déjà chez les jeunes enfants?
Étude de Kelly, Liu et al. (2011):
- Qu’ont il fait dans leur étude?
- quelle est leur hypothèse?

A
  • Ont comparé les stratégies d’enfants Asiatiques et Occidentaux de trois groupes d’âge (7- 8 ans, 9-10 ans, 11-12 ans).
  • Leur hypothèse: Si les différences observées dans l’étude de Blais et al. (2008) sont de nature culturelle, on devrait observer un rapprochement entre la stratégie des adultes et la stratégie des enfants d’une même ethnie à mesure qu’ils vieillissent.
51
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Développement des différences
1. Est-ce que ces différences existent déjà chez les jeunes enfants?
Étude de Kelly, Liu et al. (2011):
- Quel est le résultat de l’étude ?

A

Même chez le plus jeune groupe, les biais observés chez les adultes sont déjà présents.

52
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Développement des différences
1. Est-ce que ces différences existent déjà chez les jeunes enfants?
Étude de Kelly, Liu et al. (2011):
- Après avoir Ont comparé les stratégies d’enfants Asiatiques et Occidentaux de trois groupes d’âge (7- 8 ans, 9-10 ans, 11-12 ans), ils ont vérifié quoi?
- Qu’ont ils trouvés?

A
  • Les chercheurs ont aussi vérifié la corrélation entre les patrons de fixations oculaires de chaque groupe d’âge avec celui des adultes.
  • Ils ont trouvé une tendance non-significative: plus l’enfant vieillit, plus son patron se rapproche de celui des adultes de son groupe ethnique.
53
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Développement des différences
1. Est-ce que ces différences existent déjà chez les jeunes enfants?
Étude de Kelly, Liu et al. (2011):
- Quelles sont les 2 conclusions de cette étude?

A

– Pas vraiment de conclusion possible! Pour que leur hypothèse soit vérifiée, ils auraient dû révéler une augmentation significative à travers les groupes d’âge de la corrélation entre les patron des enfants et des adultes d’un même groupe ethnique.
– Ils ont trouvé une tendance en ce sens… mais qui n’atteint pas le seuil de signification statistique!

54
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Développement des différences
2.Comparaison d’individus des deux ethnies, mais ayant grandi dans le même environnement.
Étude de Kelly, Jack, et al. (2011):
- Qu’ont ils fait dans leue étude
- Quelle était leur hypothèse?

A
  • Ont comparé les stratégies oculaires d’individus Occidentaux avec celles d’individus Asiatiques nés et élevés en occident (mais pas adoptés).
  • Leur hypothèse: Si la différence est génétique, les individus Asiatiques nés en Occident devrait montrer un patron de fixations oculaires davantage similaire à celui des Asiatiques nés et élevés en Asie qu’à celui des Occidentaux.
55
Q

4. Culture et reconnaissance des visages

Développement des différences
2.Comparaison d’individus des deux ethnies, mais ayant grandi dans le même environnement.
Étude de Kelly, Jack, et al. (2011):
image pas décrite !!!!!!! (résultat des 2 groupes)

A
56
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Développement des différences
2.Comparaison d’individus des deux ethnies, mais ayant grandi dans le même environnement.
Étude de Kelly, Jack, et al. (2011):
- quelle corrélation ont-ils fait?

A

Ils ont ensuite corrélé le patron de chaque participant Asiatique nés en Occident avec soit le patron des Occidentaux, soit le patron des Asiatiques nés et élevés en Asie.

57
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Développement des différences
2.Comparaison d’individus des deux ethnies, mais ayant grandi dans le même environnement.
Étude de Kelly, Jack, et al. (2011):
Ils ont ensuite corrélé le patron de chaque participant Asiatique nés en Occident avec soit le patron des Occidentaux, soit le patron des Asiatiques nés et élevés en Asie.
- Quels sont les 2 résultats. résume les en 1 point après

A
  • 70% des Asiatiques nés en Occident avaient une stratégie similaire à celle des Asiatiques nés en Asie.
  • 30% des Asiatiques nés en Occident avaient une stratégie similaire à celle des Occidentaux.
    Plus des participants de l’asie de l’est né en grande bretagne qui ressemblaient aux Asiatiques nés en asie
58
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Développement des différences
2.Comparaison d’individus des deux ethnies, mais ayant grandi dans le même environnement.
Étude de Kelly, Jack, et al. (2011):
Ils ont ensuite corrélé le patron de chaque participant Asiatique nés en Occident avec soit le patron des Occidentaux, soit le patron des Asiatiques nés et élevés en Asie.
- Pourquoi on dit que le patron de réponse n’est pas parfait?
- Quelle est la limite de cette étude?

A

Pas parfait comme patron de réponse: quelques un d’un bord, et d’autres d’un autre (70% / 30%)
Limite: se rendent compte qu’ils sont quand même exposés aux valeurs asiatiques, ce qui pourrait expliquer le patron de résultats obtenu

59
Q

4. Culture et reconnaissance des visages

Développement des différences
2.Comparaison d’individus des deux ethnies, mais ayant grandi dans le même environnement.
Étude de Kelly, Jack, et al. (2011):
- Quelles sont les 3 conclusions de cette étude

A

Encore une fois, pas vraiment de conclusion possible!
– Des différences purement génétiques (différences obtenues tôt et très plastiques) auraient prédit que qu’un très fort pourcentage des Asiatiques nés en Occident auraient eu une stratégie similaire à celle des Asiatiques nés en Asie.
– Possibilité que les Asiatiques nés en Occident continuent d’être influencés par la culture Asiatique (ex. famille, groupes culturels, etc.), ce qui explique le maintien des différences dans les stratégies oculaires.

60
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Développement des différences
- Que peut-on conclure concernant la nature innée vs. acquise des différences observées au niveau des fixations oculaires en reconnaissance de visage

A

Conclusion: La nature innée vs. acquise des différences observées au niveau des fixations oculaires en reconnaissance de visage demeure encore inconnue à ce jour.

61
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Information utilisée
- Une théorie dominante dans le domaine de la vision propose que le système visuel décompose ses entrées visuelles en ____ ____

A

fréquences spatiales

62
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Information utilisée
Basses fréquences spatiales vs. Hautes fréquences spatiales.
- Explique la différence entre les basse (2) fréquences et les hautes (4) fréquences spatiales

A

Basses: aspects moins détaillés, localisation des yeux en gros sans détail
Hautes: détails précis de l’environnement, forme de l’œil et l’iris, cils, taille des narines, etc

63
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Information utilisée
vrai ou faux
Les stimulations sont décomposées en fréquences spatiales

A

vrai

64
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Information utilisée
Basses fréquences spatiales vs. Hautes fréquences spatiales.
- La sensibilité aux ____ fréquences spatiales diminue en périphérie
- Ceci veux dire que l’Attention déployée sur un espace plus large = moins je vais pouvoir traiter en ____

A

– La sensibilité aux hautes fréquences spatiales diminue en périphérie.
- Attention déployée sur un espace plus large = moins je vais pouvoir traiter en détail

65
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Information utilisée
Basses fréquences spatiales vs. Hautes fréquences spatiales.
- Quelles fréquences utilisent les asiatiques vs occidentaux lorsqu’ils traitent les visages? explique

A

– Donc, le fait que les Asiatiques fixent moins la région des yeux et de la bouche (plus le centre) pourrait suggérer qu’ils traitent ces régions en plus basses fréquences spatiales
– Au contraire, les Occidentaux ont la possibilité d’extraire autant les basses que les hautes fréquences spatiales contenues dans ces régions.

66
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Information utilisée
Étude de Tardif et al. (2017);
- Explique ce qui a été fait dans cette étude

A

– Comparaison directe des fréquences spatiales utilisées pour reconnaitre les visages.
On mesure fréquences spatiales utilisées par les canadiens vs chinois lors de tâches de reconnaissance de visage

67
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Information utilisée
Étude de Tardif et al. (2017);
* Plus grande utilisation des ____ fréquences spatiales par les Chinois que les Canadiens.
* Plus grande utilisation des ____ fréquences spatiales par les Canadiens que par les Chinois.

A
  • Plus grande utilisation des basses fréquences spatiales par les Chinois que les Canadiens.
  • Plus grande utilisation des hautes fréquences spatiales par les Canadiens que par les Chinois.
68
Q

4.Culture et reconnaissance des visages

Information utilisée
Quelles sont les 2 conclusion de cette section

A

– Conclusion: Les mécanismes visuels sous-jacents à la reconnaissance des visages sont influencés par la culture (ou du moins, la région géographique). (change oui nos changements occulaires mais aussi les premières étapes du traitement d’un visage sont différent chez les asie est vs occidentaux)
– La culture (ou région géographique) module la nature même de l’information visuelle extraite durant la reconnaissance des visages