9 - Perception Flashcards
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
L’hypothèse Sapir-Whorf
- Qu’est ce que cette hypothèse propose
- donne un exemple
– Cette hypothèse propose que le langage module notre perception et notre interprétation du monde.
Exemple: Inuits qui ont différents mots pour la neige
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
L’hypothèse Sapir-Whorf
- explique pourquoi on dit que c’est une hypothèse très controversée
- explique ce qui a été dit dans un TED talk et donne un exemple
- Étudiée entre autre dans le domaine de la perception de la couleur et de la perception de l’espace et du temps
- TED talk: le genre qu’on attribue à quelque chose va venir influencer la manière qu’on l’imagine = on va venir attribuer des différentes caractéristiques
- Exemple: mot pont vu comme masculin on l’associera avec des termes plus masculins comme la robustesse, et si on voit le mot pont comme féminin, on le caractérisera comme élégant
- TED talk: le genre qu’on attribue à quelque chose va venir influencer la manière qu’on l’imagine = on va venir attribuer des différentes caractéristiques
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
C’est quoi la couleur?
- au niveau physique?
- Au niveau langagier?
- Au niveau physique, la couleur est une variable continue qui reflète une étendue de longueur d’ondes perçues. (Continuum de 380 nanomètres à 700)
- Au niveau langagier, la couleur est une variable catégorielle : On associe une étiquette verbale à certains regroupements de longueur d’ondes.
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
C’est quoi la couleur?
- explique ce qu’est une catégorie (en général)
Catégories: Raccourcis cognitif pour alléger la charge cognitive
(comme le racisme)
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
C’est quoi la couleur?
- concernant la couleur au niveau langagier (catégorielle), qu’est ce qui varie d’une culture à l’autre ?
Le nombre de catégories de couleur varie d’une culture à l’autre.
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
C’est quoi la couleur?
Le nombre de catégories de couleur varie d’une culture à l’autre.
- entre ____ et ____ catégories
- Cette variation est toutefois ____ + explique
– Entre deux et 11 catégories.
* Cette variation est toutefois systématique: Les cutures qui utilisent juste 2 mots de couleur, c’est pour représenter les mêmes longueurs d’ondes
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
C’est quoi la couleur?
Le nombre de catégories de couleur varie d’une culture à l’autre.
Cette variation est toutefois systématique:
- Nomme les couleures catégorisées qui se trouvent dans les cultures qui ont seulement 2, 3, 4, 5, 6, 7 et entre 8/11 catégories de couleures
2 catégories:
- Noir
- Blanc
3 catégories
+ Rouge
4 catégories
+ vert OU jaune
5 catégories
+ vert ET jaune
6 catégories
+ bleu
7 catégories
+ brun
Entre 8 et 11 catégories
+ violet rose orange gris
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
Étude de Roberson et al. (2005)
- veux répondre à quelle question
- se base sur quel principe ?
- donne un exemple
- Est-ce que le fait d’avoir différents nombres de catégories module la perception de la couleur?
– Se base sur le principe de perception catégorielle pour démontrer que les catégories de couleurs d’une culture ont un impact sur la perception.- Si nous présente des différents bleus à vert = changement de catégorie = changement de percept soudain. Alors que les changements de longueur d’onde c’est linéaire
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
Étude de Roberson et al. (2005)
- défini perception catégorielle
Perception catégorielle: Lorsque les caractéristiques physiques d’un stimulus varient sur un continuum mais que des catégories discrètes lui sont associées, le percept passe soudainement d’une catégorie à l’autre.
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
Étude de Roberson et al. (2005)
- Nomme les 3 population incluses dans leur étude et ils ont chacun combien de catégories de couleur
– Population Berinmo (Papuasie Nouvelle Guinée)
* Cinq catégories de couleurs
– Population Himba (Namibia)
* Cinq catégories de couleurs dont certaines sont différentes des Berinmo
– Population américaine
* 11 catégories de couleurs
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
Étude de Roberson et al. (2005)
- explique le déroulement de l’étude
– Présentent trois pastilles de couleurs. Dans certains trios, deux font parties d’une même catégorie alors que la troisième fait partie d’une autre catégorie
Même distance physique de longeur d’onde (30 nm p. exempel) et choisissaient 2 pastilles qui tombaient dans la même catégorie pour la culture (ex: nous 1 bleu, 2 vert, mais dans les autres cultures les 3 sont dans vert). Font des fois des situations qui avantages les américains, des fois les himbas, des fois les autres
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
Étude de Roberson et al. (2005)
Compare les frontières suivantes des Berinmo et Himba avec nos frontières :
- bleu et vert
- vert et jaune
– Pour les peuples Berinmo et Himba, le bleu et le vert font partie de la même catégorie.
* Donc pour eux, il ne devrait pas y avoir de perception catégorielle avec ces trois pastilles
– Par contre, la frontière entre leurs catégories « vert » et « jaune » se situe à un endroit différent du nôtre.
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
Étude de Roberson et al. (2005)
- Explique le déroulement de la tâche dans laquelle il y avais une pastille cible
- doivent dire si la pastille 1 ou 2 est plus similaire à la pastille cible même si les pastilles 1 et 2 sont en équidistance (donc il a pas de bonne réponse)
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
Étude de Roberson et al. (2005)
- Nomme, pour les anglais vs himba vs berinmo, quelle frontière ils utilisent plus (/ ont plus de biais de catégorisation perceptive / ont plus de jugement catégoriel)
Anglais utilisent plus souvent la frontière vert bleu = bais de catégorisation perceptive (plus de jugement catégoriel)
Himba: frontière dumbu-burou (beige-jaune / bleu vert mauve) est la plus souvent utilisée (mène à le plus de biais (plus de jugement catégoriel)
Berinmo: frontière Nol-Wor (vert bleu mauve / jaune vert orange brun) = plus de jugement catégoriel
1. Le relativisme linguistique - Perception de la couleur
Étude de Roberson et al. (2005)
- Nomme les 3 conclusions
- Les participants avaient plus tendance à faire un jugement catégoriel lorsque l’une des pastille faisait partie d’une catégorie différente des deux autres dans leur propre culture.
– Ces frontières ne se trouvent pas au même endroit d’une culture à l’autre.
– Suggère que la perception est modelée par les catégories langagières.
2.Les modes de pensée holistique et analytique
Nisbett et collègues ont proposé que les gens appréhendent le monde en utilisant un mode de pensée ____ vs ____
Nisbett et collègues ont proposé que les gens appréhendent le monde en utilisant un mode de pensée analytique vs. holistique.
2.Les modes de pensée holistique et analytique
Nomme les 2 éléments de perception et l’élément de cognition du mode de pensée analytique
Perception:
– Focus sur les objets et leurs attributs.
– Objets perçus comme indépendants du contexte.
Cognition:
– Un ensemble de règles abstraites et peu flexibles est utilisé pour prédire le comportement de ces objets
2.Les modes de pensée holistique et analytique
Nomme les 2 éléments de perception et l’élément de cognition du mode de pensée holistique
– Appréhendent une scène visuelle comme un tout.
– Emphase sur les relations entre les objets, et entre les objets et le contexte.
– Le comportement d’un objet est prédit sur la base de ses relations avec le contexte.
2.Les modes de pensée holistique et analytique
Nomme, pour les cultures individualistes:
- concept de soi
- l’individu se perçoit comment
- utilisent plus quel mode de pensée ?
- concept de soi indépendant
– L’individu se perçoit comme une entité distincte des autres (emphase sur individu)
– Ces individus utilisent davantage un mode de pensée analytique.
2.Les modes de pensée holistique et analytique
Nomme, pour les cultures collectivistes :
- concept de soi
- l’individu se perçoit comment
- utilisent plus quel mode de pensée ?
- concept de soi interdépendant:
– L’individu se perçoit comme faisant partie inhérente d’un groupe et se définit par ses relations à ce groupe.
– Ces individus utilisent davantage un mode de pensée holistique.
3.L’attention
Étude de Masuda & Nisbett (2001)
- Quelle est la question que se pose ces auteurs?
- quel type de tâche utilisent-ils pour répondre à cette question? explique la
– Est-ce qu’il existe des différences culturelles sur le type d’information auquel on porte attention dans une scène visuelle?
- Vidéos de scènes sous-marines
Observe la scène
Doivent se souvenir de ce qu’il y a dans la scène
Fait aux occidentaux et asiatiques pour voir s’il rapportent des éléments différents
3.L’attention
Étude de Masuda & Nisbett (2001)
- Nomme les 2 tâches que les participants ont fait
– Tâche 1: Rappel
– Tâche 2: Reconnaissance
3.L’attention
Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Tâche 1: Rappel
- Explique en quoi consiste cette tâche
- Nomme 4 éléments qu’on code de la réponse du participant
- Une fois que la vignette a été présentée, on demande au participant de décrire ce qu’il a vu en prenant maximum 2 minutes.
- On code ensuite sa réponse: Est-ce qu’il parlait de…
– Poisson principal
– Poisson secondaire
– Animaux actifs (ex. petite grenouille)
– Arrière-plan (e.g. animaux inactifs, plantes, bulles, couleur de l’eau, etc.)
3.L’attention
Étude de Masuda & Nisbett (2001)
- Nomme les 4 résultats de l’étude
- Les asiatiques rapportent plus d’information par rapport à l’arrière-plan que les occidentaux.
- Les deux groupes ne diffèrent pas sur leur tendance à rapporter de l’information par rapport aux objets principaux et actifs.
- Par contre, si on considère comment ils commencent leur description:
- Les asiatiques ont plus tendance que les occidentaux à commencer par une description de l’arrière- plan = ont l’air de prendre plus en compte le contexte
- Les occidentaux ont plus tendance que les asiatique à commencer par une description des objets principaux.
3.L’attention
Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Tâche 2: Reconnaissance
- Explique qu’est ce qui est différent dans le déroulement de cette tâche
- Quelle est la tâche du sujet? explique
- Une fois que toutes les vignettes ont été présentées, on présente des images avec des objets qui faisaient ou non partie de ces vignettes.
- Tâche du sujet: dire si l’objet faisait partie d’une des vignettes vues dans la phase précédente.
L’objet, lorsqu’il avait été présenté dans une des vignettes, pouvait soit être présenté avec le même arrière-plan que dans la vignette ou avec un arrière-plan différent (Et des fois on présentait un poisson qui n’avait pas été présenté)
3.L’attention
Étude de Masuda & Nisbett (2001)
Tâche 2: Reconnaissance
- Nomme les 2 résultats : 1 pour les occidentaux et un pour les asiatiques
- Nomme la raison du résultat des asiatiques
La performance des occidentaux n’est pas affectée par l’arrière-plan de l’objet
La performance des asiatiques diminue lorsqu’un arrière-plan différent est présent.
Raison asiatiques: au niveau de la mémorisation (la trace mnésique du poisson incluait le contexte) = plus dur pour eux si le contexte est modifié
3.L’attention
Étude de Masuda & Nisbett (2001)
- Nomme les 3 éléments de conclusion de cette étude
- Pour les asiatiques, les objets d’une scène visuelle sont liés au contexte dans lequel ils apparaissent.
- La représentation mnésique code cette relation, donc si l’objet est présenté sans son contexte original, il est moins bien reconnu.
- Pour les occidentaux, les objets ne sont pas liés à leur contexte. Donc la représentation mnésique de l’objet code seulement l’objet lui-même.