6 - Processus d’attribution causale et formation de la première impression Flashcards
- Les modes de pensée holistique et analytique
Nisbett et collègues ont proposé quoi?
Nisbett et collègues ont proposé que les gens appréhendent le monde en utilisant un mode de pensée analytique vs. Holistique, ce qui influence le comportement
- Les modes de pensée holistique et analytique
Nomme les informations suivantes sur le mode de pensée analytique
- 2 descriptions de leur perception
- 2 description de leur cognition
Perception :
- Focus sur les objets dans un environnement et leurs attributs des objets (plutôt que du contexte)
- Objets perçus comme indépendants du contexte.
Cognition :
- Un ensemble de règles abstraites et peu flexibles est utilisé pour prédire le comportement de ces objets
- Peu importe le contexte, c’est le même ensemble de règles qu’on utilise pour interpréter
1. Les modes de pensée holistique et analytique
Nomme les informations suivantes sur le mode de pensée holistique
- 2 descriptions de leur perception
- 2 description de leur cognition
Perception :
- Appréhendent une scène visuelle comme un tout (tout la classe vue)
- Emphase sur les relations entre les objets, et entre les objets et le contexte
Cognition
- Le comportement d’un objet est prédit sur la base de ses relations avec le contexte.
- Règles moins rigides car peuvent changer selon le contexte
1. Les modes de pensée holistique et analytique
Nomme, pour les analytiques vs holistiques, ce qu’il va se passer dans cette situation: voir la prof devant la classe qui parle, c’est l’objet principal de la scène la prof. Il a aussi la matière présentée. Les élèves de la classe sont moins importants. Si ceux-ci voient la prof en dehors de tout ce contexte (par exemple à l’épicerie), que se passera-t-il?
- Un analytique va plus focuser sur l’info principale (prof et tableau), et focus moins sur les autres autour de nous car moins central au contexte
- Un holistique pourra pas la reconnaitre ou plus difficilement, car dans sa trace mnésique, la prof est associée a la classe, le tableau, les élèves, etc.
1. Les modes de pensée holistique et analytique
Cultures, concept de soi
Nomme les informations suivantes pour les cultures individualistes / concept de soi indépendant:
- L’individu se perçoit comment?
- Ces individus utilisent d’avantage quel mode de pensée?
- Lien avec le contexte
- L’individu se perçoit comme une entité distincte des autres.
- Ces individus utilisent davantage un mode de pensée analytique.
- Détaché du contexte
1. Les modes de pensée holistique et analytique
Cultures, concept de soi
Nomme les informations suivantes pour les cultures cllectivistes / concept de soi interdépendant:
- L’individu se perçoit comment?
- Ces individus utilisent d’avantage quel mode de pensée?
- Lien avec le contexte
- L’individu se perçoit comme faisant partie inhérente d’un groupe et se définit par ses relations à ce groupe.
- Ces individus utilisent davantage un mode de pensée holistique.
- Chaque personne / objet dans un contexte va être associé au contexte dans lequel il se trouve et va avoir des comportements qui dépendent du contexte dans lequel il se trouve
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
Comment ça s’appelle lorsque nous interprétons le comportement d’un individu ou notre propre comportement?
de l’attribution causale
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
Donne la définition de l’attribution causale
Attribuer une cause à un comportement
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
Nomme et explique les 2 types d’attributions causales
- Attribution aux dispositions: On attribue le comportement aux dispositions de l’individu (i.e. ses croyances, ses valeurs, sa manière d’être élevé, ses traits de personnalité, ou ses habiletés)
= on le fais trop en Occidental - Attribution à la situation: On attribue le comportement à la situation ou au contexte dans lequel l’individu se trouve
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
Nomme, dans la situation suivante, à quoi on attribuerais la situation si on ferais de l’attribution aux dispositions vs à la situation:
Vous attendez pour payer à l’épicerie et vous êtes témoin d’une scène dans laquelle un client « engueule » l’employé à la caisse.
- Attribution aux dispositions: Cet homme est une personne colérique, pas polie, il a pt un plomb (inférer des traits à la personne qui à ce comportement = viens de qui il est, sa personnalité, ses valeurs, etc)
- Attribution à la situation: Cet homme vit une situation frustrante et donc démontre de la colère (prendre en compte la situation, donc peut-être qu’une situation à engendré ce comportement = viens de la situation, du contexte)
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
Chez les occidentaux, une erreur très connue et répandue dans le processus d’attribution causale est quoi?
L’erreur fondamentale d’attribution
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
L’erreur fondamentale d’attribution
- Donne 2 def de cette erreur
Échec à reconnaître que la situation exerce une influence critique sur le comportement, et tendance à surestimer l’importance des dispositions d’un individu
- Tendance à trop attribuer aux dispositions de l’individu et pas assez prendre en compte le comportement / situation
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999)
- Explique la première étape de l’étude
- Nomme les 2 conditions et explique les avec des exemples
On faisait venir 2 participant, on donnais a un le questionneur, un le répondant. Le répondant à déjà une réponse préétablie à dire, le questionneur à des questions préétablies à poser au répondant (comme dans un jeu de théâtre). Ils étaient dans des cubicubes.
Les réponses étaient manipulées, donc le répondant donnait soit…:
- Réponses altruistes
- Réponses égoïstes
Est-ce que questionneur va percevoir le répondant différemment en fonction du type de réponse qu’il donne malgré que tous sait que c’est des réponses prétablies
Exemple: vous considérez vous sensible aux sentiment des autres
- Altruiste: j’essaye d’être sensible, c’est important la sympathie, je veux être cette personne
- Égoïste: je pense qu’il existe déjà assez de gens sensible, je ne vois pas d’avantage a être sensible
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999)
- Explique la deuxième étape de l’étude
Ensuite, on demande au questionneurs de juger les répondants sur leur niveau d’altruisme.
Les questionneurs ont fait des inférences sur la personnalité des répondants basées sur leurs réponses… même s’ils avaient eux-mêmes dicté les réponses.
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999)
- Quels sont les résultats de l’étude?
Même si le questionneur sait que la personne répondait des réponses préétablies, il a quand même des différences dans l’évaluation:
- Altruiste: 8 / 10 en altruisme (meilleure évaluation)
- Égoïstes: 5 / 10 en altruisme (moins bonne évaluation)
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999)
- Quelle est une limite de cette étude?
- Quelle question ça viens à nous faire poser?
Toutefois, ces études avaient uniquement utilisé des participants occidentaux.
Est-ce que l’erreur fondamentale d’attribution est réellement fondamentale, i.e. est-elle présente dans toutes les cultures?
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999)
Est-ce que l’erreur fondamentale d’attribution est réellement fondamentale, i.e. est-elle présente dans toutes les cultures?
- Quelle est l’hypothèse de base qui propose que l’erreur fondamentale d’attribution n’est pas présente dans tous les cultures?
Certains ont proposé que l’utilisation de mode de pensée holistique pourrait diminuer la tendance à faire l’erreur fondamentale d’attribution.
- Puisque l’utilisation d’un mode de pensée holistique amène les individus à porter davantage attention au contexte.
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de Miller (1984)
- Explique les 3 étapes de l’étude de Miller
- Demande à des participants Indiens et Américains de décrire des situations dans lesquelles quelqu’un qu’ils connaissent a effectué un comportement déviant socialement (2 descriptions) ou prosocial (2 descriptions).
- Ensuite, le participant doit expliquer selon lui la raison pour laquelle l’individu a agi de la sorte.
- Les raisons sont ensuite codées sur différents facteurs, entre autre le type d’attribution causale (disposition ou situation, et trouver c’est lequel des 2 qui sort le plus souvent)
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de Miller (1984)
- Donne un exemple de situation+raison décrite par un Américain vs un Indien
Exemple de situation décrite par un Américain:
Situation: This involved one of the teachers I work with at school. It was a process of scheduling— something to do with scheduling. I came up with an innovative idea of organizing the scheduling, of what we should do. I talked to some of the other faculty members about it, and this first teacher picked it up and quickly went to the principal and presented it as if it were his own idea.
Raison donnée: He was just a very self-absorbed person. He was interested only in himself.
- Il est égoiste et pense juste à lui
Exemple de situation décrite par un Indien:
Situation: I had to construct a house, and for that I had given advance money for Agent A to do that construction work. Agent A had promised—he had given in writing— that he would do that particular work. I gave him an advance of 1,500 rupees. He utilized it for his personal purposes, and then he never did that work or returned the money. That man, he deceived me up to the extent of 1,500 rupees. That’s a great injustice. But I can go to the court of law. I have the documents, everything.
Raison: The man is unemployed. He is not in a position to give that money.
- Il n’a pas d’emploi, il n’était pas en mesure de me redonner l’argent
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de Miller (1984)
- Qu’est ce que la prise en compte de la différence dans les âges a permis de voir dans cette étude?
permet de voir si ça a changé au cours de développement (permet de voir l’impact des normes sociales sur la façon de se comporter et penser)
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
Erreur fondamentale d’attribution
Étude de Miller (1984)
- quels sont les résultats chez les Américains vs les Indiens?
- Qu’est ce que ça dit sur l’erreur fondamentale d’attribution?
- Chez les Américains, la tendance à faire une attribution aux dispositions augmente en fonction de l’âge, alors que l’attribution aux situations demeure assez stable (suggère que des pressions sociales qui font en sorte que les gens apprennent à faire des attributions aux dispositions)
○ Augmentation de l’erreur fondamentale d’attribution- Chez les Indiens, la tendance à faire une attribution aux dispositions ne change pas en fonction de l’âge, mais l’attribution aux situations augmente en fonction de l’âge
○ Les adultes ont un patron inverse à l’erreur fondamentale d’attribution.
= erreur n’est pas si fondamentale que ça car on peut voir l’inverse et même les extrêmes chez les adultes
- Chez les Indiens, la tendance à faire une attribution aux dispositions ne change pas en fonction de l’âge, mais l’attribution aux situations augmente en fonction de l’âge
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
Erreur fondamentale d’attribution
- Quel est un contre-argument possible à l’étude de Miller (1984)? Explique
est que l’objet sur lequel l’attribution causale se faisait différait entre les deux groupes.
- Les Indiens faisaient de l’attribution causale sur des Indiens
- Les Américains faisaient de l’attribution causale sur des Américains.
Donc, il demeure possible que les stratégies d’attribution causale soient les mêmes dans les deux groupes, mais que les deux groupes diffèrent simplement sur leur raison de faire des comportements déviants socialement ou prosociaux. (Est ce qu’ils ont vrm des façon différentes d’interpréter et de faire des attributions causales, ou c’est que ils ont des personnes différentes à interpréter (c’est pas le même objet étudié)
2. Comment nous interprétons le comportement des autres.
Erreur fondamentale d’attribution
Contre-argumentation de l’étude de Miller (1984) : Étude 1 de Morris & Peng (1994)
- Explique en quoi consiste l’étude
- Explique pourquoi ils s’y sont pris de telle manière
- En partie pour répondre à ce contre-argument, des chercheurs ont comparés des Américains et des Chinois sur leurs processus d’attribution causale avec des poissons.
○ Pas de raison de penser que les poissons ont des comportements sociaux différents en Chine vs. En Amérique
Présentent des vidéos dans lesquels on voit des poissons se déplacer de différentes façons (comportements différents) et demandent aux gens d’interpréter pk ils font ça