6 - Processus d’attribution causale et formation de la première impression Flashcards

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1
Q
  1. Les modes de pensée holistique et analytique
    Nisbett et collègues ont proposé quoi?
A

Nisbett et collègues ont proposé que les gens appréhendent le monde en utilisant un mode de pensée analytique vs. Holistique, ce qui influence le comportement

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Q
  1. Les modes de pensée holistique et analytique
    Nomme les informations suivantes sur le mode de pensée analytique
    - 2 descriptions de leur perception
    - 2 description de leur cognition
A

Perception :
- Focus sur les objets dans un environnement et leurs attributs des objets (plutôt que du contexte)
- Objets perçus comme indépendants du contexte.
Cognition :
- Un ensemble de règles abstraites et peu flexibles est utilisé pour prédire le comportement de ces objets
- Peu importe le contexte, c’est le même ensemble de règles qu’on utilise pour interpréter

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Q

1. Les modes de pensée holistique et analytique

Nomme les informations suivantes sur le mode de pensée holistique
- 2 descriptions de leur perception
- 2 description de leur cognition

A

Perception :
- Appréhendent une scène visuelle comme un tout (tout la classe vue)
- Emphase sur les relations entre les objets, et entre les objets et le contexte
Cognition
- Le comportement d’un objet est prédit sur la base de ses relations avec le contexte.
- Règles moins rigides car peuvent changer selon le contexte

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4
Q

1. Les modes de pensée holistique et analytique

Nomme, pour les analytiques vs holistiques, ce qu’il va se passer dans cette situation: voir la prof devant la classe qui parle, c’est l’objet principal de la scène la prof. Il a aussi la matière présentée. Les élèves de la classe sont moins importants. Si ceux-ci voient la prof en dehors de tout ce contexte (par exemple à l’épicerie), que se passera-t-il?

A
  • Un analytique va plus focuser sur l’info principale (prof et tableau), et focus moins sur les autres autour de nous car moins central au contexte
  • Un holistique pourra pas la reconnaitre ou plus difficilement, car dans sa trace mnésique, la prof est associée a la classe, le tableau, les élèves, etc.
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5
Q

1. Les modes de pensée holistique et analytique

Cultures, concept de soi

Nomme les informations suivantes pour les cultures individualistes / concept de soi indépendant:
- L’individu se perçoit comment?
- Ces individus utilisent d’avantage quel mode de pensée?
- Lien avec le contexte

A
  • L’individu se perçoit comme une entité distincte des autres.
    • Ces individus utilisent davantage un mode de pensée analytique.
    • Détaché du contexte
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6
Q

1. Les modes de pensée holistique et analytique

Cultures, concept de soi
Nomme les informations suivantes pour les cultures cllectivistes / concept de soi interdépendant:
- L’individu se perçoit comment?
- Ces individus utilisent d’avantage quel mode de pensée?
- Lien avec le contexte

A
  • L’individu se perçoit comme faisant partie inhérente d’un groupe et se définit par ses relations à ce groupe.
    • Ces individus utilisent davantage un mode de pensée holistique.
    • Chaque personne / objet dans un contexte va être associé au contexte dans lequel il se trouve et va avoir des comportements qui dépendent du contexte dans lequel il se trouve
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7
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Comment ça s’appelle lorsque nous interprétons le comportement d’un individu ou notre propre comportement?

A

de l’attribution causale

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8
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Donne la définition de l’attribution causale

A

Attribuer une cause à un comportement

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9
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Nomme et explique les 2 types d’attributions causales

A
  1. Attribution aux dispositions: On attribue le comportement aux dispositions de l’individu (i.e. ses croyances, ses valeurs, sa manière d’être élevé, ses traits de personnalité, ou ses habiletés)
    = on le fais trop en Occidental
  2. Attribution à la situation: On attribue le comportement à la situation ou au contexte dans lequel l’individu se trouve
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10
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Nomme, dans la situation suivante, à quoi on attribuerais la situation si on ferais de l’attribution aux dispositions vs à la situation:
Vous attendez pour payer à l’épicerie et vous êtes témoin d’une scène dans laquelle un client « engueule » l’employé à la caisse.

A
  • Attribution aux dispositions: Cet homme est une personne colérique, pas polie, il a pt un plomb (inférer des traits à la personne qui à ce comportement = viens de qui il est, sa personnalité, ses valeurs, etc)
  • Attribution à la situation: Cet homme vit une situation frustrante et donc démontre de la colère (prendre en compte la situation, donc peut-être qu’une situation à engendré ce comportement = viens de la situation, du contexte)
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11
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Chez les occidentaux, une erreur très connue et répandue dans le processus d’attribution causale est quoi?

A

L’erreur fondamentale d’attribution

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12
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

L’erreur fondamentale d’attribution
- Donne 2 def de cette erreur

A

Échec à reconnaître que la situation exerce une influence critique sur le comportement, et tendance à surestimer l’importance des dispositions d’un individu
- Tendance à trop attribuer aux dispositions de l’individu et pas assez prendre en compte le comportement / situation

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13
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999)
- Explique la première étape de l’étude
- Nomme les 2 conditions et explique les avec des exemples

A

On faisait venir 2 participant, on donnais a un le questionneur, un le répondant. Le répondant à déjà une réponse préétablie à dire, le questionneur à des questions préétablies à poser au répondant (comme dans un jeu de théâtre). Ils étaient dans des cubicubes.
Les réponses étaient manipulées, donc le répondant donnait soit…:
- Réponses altruistes
- Réponses égoïstes
Est-ce que questionneur va percevoir le répondant différemment en fonction du type de réponse qu’il donne malgré que tous sait que c’est des réponses prétablies
Exemple: vous considérez vous sensible aux sentiment des autres
- Altruiste: j’essaye d’être sensible, c’est important la sympathie, je veux être cette personne
- Égoïste: je pense qu’il existe déjà assez de gens sensible, je ne vois pas d’avantage a être sensible

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14
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999)
- Explique la deuxième étape de l’étude

A

Ensuite, on demande au questionneurs de juger les répondants sur leur niveau d’altruisme.
Les questionneurs ont fait des inférences sur la personnalité des répondants basées sur leurs réponses… même s’ils avaient eux-mêmes dicté les réponses.

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15
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999)
- Quels sont les résultats de l’étude?

A

Même si le questionneur sait que la personne répondait des réponses préétablies, il a quand même des différences dans l’évaluation:
- Altruiste: 8 / 10 en altruisme (meilleure évaluation)
- Égoïstes: 5 / 10 en altruisme (moins bonne évaluation)

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16
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999)
- Quelle est une limite de cette étude?
- Quelle question ça viens à nous faire poser?

A

Toutefois, ces études avaient uniquement utilisé des participants occidentaux.
Est-ce que l’erreur fondamentale d’attribution est réellement fondamentale, i.e. est-elle présente dans toutes les cultures?

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17
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de VanBoven, Kamada, & Gilovich (1999)
Est-ce que l’erreur fondamentale d’attribution est réellement fondamentale, i.e. est-elle présente dans toutes les cultures?
- Quelle est l’hypothèse de base qui propose que l’erreur fondamentale d’attribution n’est pas présente dans tous les cultures?

A

Certains ont proposé que l’utilisation de mode de pensée holistique pourrait diminuer la tendance à faire l’erreur fondamentale d’attribution.
- Puisque l’utilisation d’un mode de pensée holistique amène les individus à porter davantage attention au contexte.

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18
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de Miller (1984)
- Explique les 3 étapes de l’étude de Miller

A
  • Demande à des participants Indiens et Américains de décrire des situations dans lesquelles quelqu’un qu’ils connaissent a effectué un comportement déviant socialement (2 descriptions) ou prosocial (2 descriptions).
    • Ensuite, le participant doit expliquer selon lui la raison pour laquelle l’individu a agi de la sorte.
    • Les raisons sont ensuite codées sur différents facteurs, entre autre le type d’attribution causale (disposition ou situation, et trouver c’est lequel des 2 qui sort le plus souvent)
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19
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de Miller (1984)
- Donne un exemple de situation+raison décrite par un Américain vs un Indien

A

Exemple de situation décrite par un Américain:
Situation: This involved one of the teachers I work with at school. It was a process of scheduling— something to do with scheduling. I came up with an innovative idea of organizing the scheduling, of what we should do. I talked to some of the other faculty members about it, and this first teacher picked it up and quickly went to the principal and presented it as if it were his own idea.
Raison donnée: He was just a very self-absorbed person. He was interested only in himself.
- Il est égoiste et pense juste à lui
Exemple de situation décrite par un Indien:
Situation: I had to construct a house, and for that I had given advance money for Agent A to do that construction work. Agent A had promised—he had given in writing— that he would do that particular work. I gave him an advance of 1,500 rupees. He utilized it for his personal purposes, and then he never did that work or returned the money. That man, he deceived me up to the extent of 1,500 rupees. That’s a great injustice. But I can go to the court of law. I have the documents, everything.
Raison: The man is unemployed. He is not in a position to give that money.
- Il n’a pas d’emploi, il n’était pas en mesure de me redonner l’argent

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20
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

L’erreur fondamentale d’attribution
Étude de Miller (1984)
- Qu’est ce que la prise en compte de la différence dans les âges a permis de voir dans cette étude?

A

permet de voir si ça a changé au cours de développement (permet de voir l’impact des normes sociales sur la façon de se comporter et penser)

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21
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Erreur fondamentale d’attribution
Étude de Miller (1984)
- quels sont les résultats chez les Américains vs les Indiens?
- Qu’est ce que ça dit sur l’erreur fondamentale d’attribution?

A
  • Chez les Américains, la tendance à faire une attribution aux dispositions augmente en fonction de l’âge, alors que l’attribution aux situations demeure assez stable (suggère que des pressions sociales qui font en sorte que les gens apprennent à faire des attributions aux dispositions)
    ○ Augmentation de l’erreur fondamentale d’attribution
    • Chez les Indiens, la tendance à faire une attribution aux dispositions ne change pas en fonction de l’âge, mais l’attribution aux situations augmente en fonction de l’âge
      ○ Les adultes ont un patron inverse à l’erreur fondamentale d’attribution.
      = erreur n’est pas si fondamentale que ça car on peut voir l’inverse et même les extrêmes chez les adultes
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22
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Erreur fondamentale d’attribution
- Quel est un contre-argument possible à l’étude de Miller (1984)? Explique

A

est que l’objet sur lequel l’attribution causale se faisait différait entre les deux groupes.
- Les Indiens faisaient de l’attribution causale sur des Indiens
- Les Américains faisaient de l’attribution causale sur des Américains.
Donc, il demeure possible que les stratégies d’attribution causale soient les mêmes dans les deux groupes, mais que les deux groupes diffèrent simplement sur leur raison de faire des comportements déviants socialement ou prosociaux. (Est ce qu’ils ont vrm des façon différentes d’interpréter et de faire des attributions causales, ou c’est que ils ont des personnes différentes à interpréter (c’est pas le même objet étudié)

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23
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Erreur fondamentale d’attribution
Contre-argumentation de l’étude de Miller (1984) : Étude 1 de Morris & Peng (1994)
- Explique en quoi consiste l’étude
- Explique pourquoi ils s’y sont pris de telle manière

A
  • En partie pour répondre à ce contre-argument, des chercheurs ont comparés des Américains et des Chinois sur leurs processus d’attribution causale avec des poissons.
    ○ Pas de raison de penser que les poissons ont des comportements sociaux différents en Chine vs. En Amérique
    Présentent des vidéos dans lesquels on voit des poissons se déplacer de différentes façons (comportements différents) et demandent aux gens d’interpréter pk ils font ça
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24
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Erreur fondamentale d’attribution
Étude 1 de Morris & Peng (1994)
- DOnne un exemple d’attribution à des causes internes (dispositions) vs internes (situation, contexte) du comportement des poissons

A
  • Si on attribue à des causes internes (i.e. dispositions) le « connecting , group joins »:
    ○ Le poisson bleu est un leader.
    • Si on attribue à des causes externes (i.e. situation, contexte) ) le « connecting , group joins »:
      ○ Le groupe rejoint le poisson bleu parce qu’il est près d’une source de nourriture.
25
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Erreur fondamentale d’attribution
Étude 1 de Morris & Peng (1994)
- DOnne les résultats chez les américains vs les chinois

A

Les américains attribuent plus à des causes internes que les chinois.
Les chinois attribuent plus à des causes externes que les américains.

26
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Erreur fondamentale d’attribution
Étude 1 de Morris & Peng (1994)
- Quelle est une limite de cette étude

A

Les attributions aux comportements de poissons n’est pas une situation très écologique

27
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Erreur fondamentale d’attribution
Étude 2 de Morris & Peng (1994)
- Testent quelle hypothèse? Et en quel milieux?
- Comment s’y prennent ils? Explique la comparaison faite (4).

A
  • Testent encore l’hypothèse que les américains ont plus tendance faire de l’attribution causale sur les dispositions que les asiatiques, mais cette fois en milieu écologique (archives de journaux).
  • Sélectionnent deux tueries et épluchent les journaux qui en discutent.
    • Comment une même situation est décrite
    • Trouver les 2 situations les plus similaires possibles fait par un chinois vs américain, et décrite dans un journal chinois vs américain (tueur chinois décrit dans journaux chinois, tueur chinois décrit dans journaux américain, tueur américain décrit dans journaux chinois, tueur américain décrit dans journaux américain)
28
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Erreur fondamentale d’attribution
Étude 2 de Morris & Peng (1994)
- Donne un exemple de la description de la tuerie pas le chinois vs l’américain
- Qu’est ce qui est similaire? Qu’est ce qu’on veut identifier comme différence?

A

Description de la tuerie par le chinois: Gang Lu était un étudiant chinois en physique. Il avait récemment perdu une compétition pour un prix académique et avait, en vain, demandé un appel sur la décision du comité. Par la suite, il n’avait pas réussi à se trouver un poste dans le milieu académique. En octobre 1991, il entre au département de physique de l’University of Iowa, et tire sur son superviseur, sur la personne qui a géré la demande d’appel sur la décision sur le prix, et sur plusieurs étudiants. Ensuite, il se suicide.
Description de la tuerie par l’américain: Thomas McIlvane était un américain qui travaillait à la poste. Il avait récemment perdu son emploi et avait, en vain, demandé un appel sur la décision à son syndicat. Il n’avait pas réussi à se trouver un nouvel emploi par la suite. En novembre 1991, il entre au bureau de poste Royal Oak au Michigan, tue son patron, la personne qui a géré la demande d’appel sur la décision, et plusieurs autres travailleurs.
= 2 situations extrèmement similaires
On a le même objet, on veut voir s’il a des différences dans la manière d’expliquer la situation

29
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Erreur fondamentale d’attribution
Étude 2 de Morris & Peng (1994)
Des juges naïfs codent les sections des articles de journaux comme représentant soit une attribution aux dispositions, soit une attribution à la situation
- Donne 3 exemples de phrases codées pour chaque type d’attribution

A
  • Exemples d’attributions aux dispositions (phrases codées)
    ○ M. Lu avait un mauvais tempérament
    ○ M. Lu était profondément dérangé
    ○ M. McIlvane était mentalement instable
    • Exemples d’attributions à la situation (phrases codées)
      ○ M. Lu ne s’entendait pas bien avec son superviseur
      ○ M. Lu était isolé de la communauté chinoise
      ○ Le superviseur de M. McIlvane était son pire ennemi
30
Q

2. Comment nous interprétons le comportement des autres.

Erreur fondamentale d’attribution
Étude 2 de Morris & Peng (1994)
Quels sont les résultats de cette étude

A

On retrouve plus d’attributions aux dispositions dans les journaux américains que dans les journaux chinois, et on retrouve plus d’attribution à la situation dans les journaux chinois que dans les journaux américains (peu importe de quelle tuerie on parlais, donc peu importe qu’elle soit faite par un chinois ou un américain = l’objet ne change pas l’attribution faite)

31
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Erreur fondamentale d’attribution
Étude 2 de Morris & Peng (1994)
- Quelle est la conclusion de cette étude?
- appuie cette conclusion en comparant la culture collectiviste vs individualiste

A
  • Le processus d’attribution causale semble être modulé par la culture.
    ○ Les cultures collectivistes, connues pour avoir un mode de pensées davantage holistique, font plus d’attributions à la situation que les cultures individualistes, connues pour avoir un mode de pensées davantage analytique.
    ○ Et vice-versa: Les cultures individualistes font plus d’attributions aux dispositions que les cultures collectivistes.
32
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
- Qui a proposé un modèle pour expliquer le processus d’attribution (2)
- Ceux-ci proposent une ____ dans le processus d’attribution

A

Gilbert & Malone (1995)
séquence

33
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Modèle de Gilbert & Malone (1995)
- Nomme les 5 étapes du modèle et accompagne chaque étape d’un exemple (individu qui crie)

A

1 - comportement : vous voyez un individu (A) qui crie
2 - Identification du comportement : il insulte un autre individu (B)
3 - Attriburion automatique aux dispositions : l’individu A est impoli et agressif
4 - Attribution contrôlée à la situation : l’individu B avait volontairement dépassé dans la ligne d’attente
5 - Interférence : l’individu A s’est fâché pour une raison, mais il demeure impulsif

34
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Modèle de Gilbert & Malone (1995)
- Quelle est la caractéristique de l’attribution à la situation de ce modèle?
- Quelles sont les 2 caractéristiques de l’attribution à la disposition de ce modèle? Explique l’impact sur nous.

A
  • Donc, selon ce modèle, l’attribution à la situation est un processus coûteux en terme de ressources cognitives.
    • Au contraire, l’attribution aux dispositions se fait de manière automatique et inconsciente.
      ○ = aura une influence sur notre manière de de penser (on va rester avec une marque dans notre tête associée de cette inférence malgré le fait qu’une nuance ait été faite)
35
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Modèle de Gilbert & Malone (1995)
- Ce modèle a été basé sur des données collectées aurpès de participants _____
- On veut donc voir quoi?

A
  • Ce modèle a été basé sur des données collectées auprès de participants occidentaux
    On veut voir si c’est vrai peu importe la culture que on a une inférence automatique et après une inférence contrôlée
36
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude de Todorov & Uleman (2002)
- Quelle question se posent-ils?
- Afin de répondre à cette question, ils ont développé quoi?

A
  • Est-ce que des traits de personnalité sont automatiquement associés à un individu sur la base de son comportement?
    ○ Donc si on connais pas la personne et on va la voir faire un comportement, est ce que on va lui attribuer des traits de personnalité
    • Afin de répondre à cette question, ils ont développé un paradigme de « fausse reconnaissance ».
37
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude de Todorov & Uleman (2002)
Ce paradigme se déroulait en deux phases
- Explique la première phase
- Donne 2 exemples de phrases

A
  • Phase 1: Apprentissage. On dit aux participants que de l’information leur sera présentée, et que leur mémorisation de cette information sera ensuite testée (un comportement est présenté avec une image) Dans la majorité des scénarios, des traits de personnalité n’étaient pas incluts, mais dans certains oui
  • « Il a menacé de la frapper si elle ne retirait pas ce qu’elle avait dit. »
    • La phrase n’indique pas explicitement un trait de personnalité. (2/3 des essais)
      « Il était tellement agressif qu’il a menacé de la frapper si elle ne retirait pas ce qu’elle avait dit. »
    • La phrase indique explicitement un trait de personnalité. (1/3 des essais)
38
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude de Todorov & Uleman (2002)
Ce paradigme se déroulait en deux phases
- Explique la deuxième phase

A

Phase 2: Reconnaissance. Le participant doit dire si un adjectif était présenté avec le visage durant la phase 1.
Si ce mot était présent dans la phrase qui accompagnait ce visage, appuyez sur la touche «Ancien ». S’il n’était pas présent, appuyez sur la touche « Nouveau ».
Présentent un adjectif (agressif), et demandent si ce mot-là était présenté dans la phrase qui avaient vu lorsqu’il y avait ce visage là (mémorisation)
Donc des fois il était là, des fois non
On peut aussi mettre des mots comme “intelligent” qui n’ont pas vraiment rapport, donc qu’on penserait pas que la personne a automatiquement inféré (juste pour voir la différence). Donc il y avait des fausses alarmes: oui ce mot était dans la phrase alors qu’il n’était pas la
- Bonne association: agressif
- Mauvaise association: intelligent, doux (on va pas inférer ça normalement lors de ce type de comportement)

39
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude de Todorov & Uleman (2002)
- Explique la logique de la tâche aux 2 phases selon cette phrase présentée:
- « Il a menacé de la frapper si elle ne retirait pas ce qu’elle avait dit. »

A
  • À la phase 1: Si une inférence de trait se fait automatiquement sur la base d’un comportement, ce visage serait associé avec le trait de personnalité « agressif ».
    • À la phase 2: Le participant aurait donc tendance à répondre « Ancien » si le visage était présenté avec le mot agressif (même si en réalité le mot ne faisait pas partie de la phrase).
40
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude de Todorov & Uleman (2002)
- Quels sont les résultats de cette étude?

A

Lorsqu’un visage de la phase 1 est présenté avec le trait qui était suggéré implicitement dans la phrase qui l’accompagnait, les participants font plus d’erreurs, i.e. ont tendance à dire que le trait était explicitement mentionné dans la phrase.

41
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude de Todorov & Uleman (2002)
- Quelles sont les 2 conclusions de cette étude

A
  • Supporte l’idée que l’inférence de trait à partir d’un comportement se fait de manière automatique et inconsciente
    • Ici, l’étude utilisait des participants occidentaux, déjà connus pour avoir un biais à faire de l’attribution sur les dispositions
      ○ L’étude montre que ce biais est automatique et ne se fait donc pas de façon contrôlée.
42
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude 1 de Na & Kitayama (2011)
- À quelle question veut réponde cette étude?

A

On sait que le biais à faire de l’attribution sur les dispositions est modelé par la culture.
- Ex. Plus important chez les occidentaux que chez les indiens ou les asiatiques.
Est-ce que l’automaticité du processus diffère aussi? (donc se trouve tu juste chez les occidentaux ou aussi les autres cultures?)

43
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude 1 de Na & Kitayama (2011)
Cette étude est elle aussi séparée en 2 phases.
- Explique en quoi consiste la première phase

A

Phase 1: Apprentissage. On dit aux participants que de l’information leur sera présentée, et que leur mémorisation de cette information sera ensuite testée.
« Il a menacé de la frapper si elle ne retirait pas ce qu’elle avait dit. »
La phrase n’indique pas explicitement un trait de personnalité. (100% des essais) = encore plus puissant car si montrent qu’ils infèrent des adjectifs alors qu’il en avait pas, c’est plus puissant

44
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude 1 de Na & Kitayama (2011)
- Explique la 2ième phase
- Nomme ses 3 conditions

A

Phase 2: Décision lexicale
Utilisation du principe d’amorçage
Voir le visage associé à un tel comportement amorce le concept d’agressivité = sera plus rapide à le reconnaitre et avec moins d’erreur
On présente un mot, et on demande si c’est un vrai mot ou un faux mot?
Mais l’idée c’est que le visage est présenté avant le mot pour voir si amorçage pouvait se produire : mot sera plus rapidement dit “c’est un mot” lorsque c’est un mot associé avec l’agressivité
- Condition 1: trait impliqué (agressif : mot ou pseudo-mot?)
- condition 2: trait non relié (intelligent : mot ou pseudo-mot?)
- Condition 3: pseudo-mot (ditapu : mot ou peudo-mot?)

45
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude 1 de Na & Kitayama (2011)
- Quelle est la logique de la tâche (phase 1 et 2) ?

A
  • Phase 1 : S’il y a inférence spontanée, ce visage sera associé au trait agressif et encodé comme tel en mémoire. Dans leur trace mnésique, ce visage sera associé à l’agressivité
  • Phase 2 : Agressif Amorce Activation de la représentation en mémoire, laquelle contient aussi le concept « agressif ».
    Lors de présentation du visage =active la représentation, donc active “agressivité” = si je présente le mot “agressif”, mon cerveau est déjà préparé = sera plus facile et rapide
    Mais si on présente le visage associé avec agressif puis on présente le mot “intelligent”, ça va prendre plus de temps et sera plus difficile
    Mais si je présente un visage pas associé à rien, ça va prendre le même temps pour intelligence et agressivité
46
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude 1 de Na & Kitayama (2011)
- Quels sont les résultats chez les asiatiques vs les occidentaux? Qu’est ce que ça suggère pour chaque?

A
  • Chez les asiatiques, la performance n’est pas affectée lorsque le mot représente un trait qui était impliqué par le comportement présenté avec le visage. Donc pas d’inférence automatique ne s’est faite
    ○ Suggère que pour eux, l’inférence de trait ne s’est pas fait spontanément dans la phase 1. Le visage n’agit donc pas comme amorce au trait dans la phase 2.
    • Au contraire, chez les occidentaux, la performance est supérieure lorsque le mot représente un trait qui était impliqué par le comportement présenté avec le visage (meilleur pour associer visage associé avec des comportements agressif avec le mot agressif). Donc inférence automatique se fait
      ○ Suggère que pour eux, l’inférence de trait se fait spontanément dans la phase 1. Le visage agit donc comme amorce au trait dans la phase 2.
47
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude 1 de Na & Kitayama (2011)
- Qu’est ce que cette étude démontre concerant le modèle de Gilbert & Malone?

A
  • L’automaticité de l’attribution aux dispositions n’est pas vraie pour les asiatiques
    • En réalité, toute cette section du modèle devrait être réévaluée en lien avec la culture (attribution automatique aux dispositions et attributions contrôlées à la situation)
48
Q

2.Comment nous interprétons le comportement des autres.

Inférences spontanées sur les traits
Étude 1 de Na & Kitayama (2011)
Lien avec modèle de Gilbert et Malone
- Qu’est ce que ça nous fais poser comme question concernant le modèle et les cultures asiatiques de l’est?

A

Cultures asiatiques de l’est: est-ce que eux ce qu’ils font automatiquement c’est de l’attribution à la situation? Est-ce que le modèle est inversé? Est-ce que rien ne se fait de manière automatique?

49
Q

3.Formation des premières impressions

C’est quoi la formation des premières impressions?

A

Former une impression (inférence de trait) sans même avoir accès au comportement (pas les avoir vu agir), vraiment en fonction de leur apparence

50
Q

3.Formation des premières impressions

Plusieurs études montrent que les occidentaux se forment une première impression sur la personnalité d’un individu basé uniquement sur quoi?

A

sur l’apparence de son visage

51
Q

3.Formation des premières impressions

Typiquement, la formation de la première impression est testée de quelle façon? explique

A

Sur une échelle de 1 (aucunement) à 7 (extrêmement), indiquez à quel point ce visage vous paraît…
Ex. Digne de confiance, Criminel, Extraverti, etc. (donc à quel point tu trouves qu’il a l’air d’avoir tel trait)

52
Q

3.Formation des premières impressions

  • Il y a un fort consensus entre les individus occidentaux sur quoi?
  • Ce consensus suggère quoi?
A
  • Il y a un fort consensus entre les individus occidentaux sur la perception sociale d’un visage.
    • Ce consensus suggère que certains traits faciaux sont associés de manière systématique avec certains traits de personnalité.
53
Q

3.Formation des premières impressions

Modèle de Oosterhof & Todorov:
- Que suggère ce modèle?

A

Caractéristiques faciales corrélées avec les traits de dominance et de digne de confiance.
Quand tu prends pleins de traits de personnalité, ça reviens à coter 2 choses:
- À quel point semble être digne de confiance
- À quel point elle semble dominante hiérarchiquement

54
Q

3.Formation des premières impressions

Modèle de Oosterhof & Todorov:
Explique la consensus sur la perception que propose ce modèle (corrélation trait de visage / personne jugé dominante ou digne de confiance)

A

Mâchoires plus larges sur les visages jugés dominants (personne mâchoire plus large = + dominante)
Forme des sourcils et des yeux (yeux plus ronds, sourcils contraires à l’expression de colère) sur les visages jugés dignes de confiance

55
Q

3.Formation des premières impressions

Modèle de Oosterhof & Todorov:
- Donne 2 exemples de traits: 1 considérés comme plus digne de confiance et un autre comme - digne de confiance

A
  • Plus proche d’une expression de joie même en étant neutre ou bien d’une face de bébés = plus digne de confiance
    • Exemple: personne ayant des sourcils neutres qui ressemblent plus à de la colère = plus associé à pas digne de confiance
56
Q

3.Formation des premières impressions

To Which World Regions Does the ValenceDominance Model of Social Perception Apply? (Article publié à Nature Human Behaviour)
- Nomme et explique le mouvement de cet article
- Quel est l’avantage?

A
  • Psychological Science Acceleretor (mouvement)
    Au lieu que chacun dans notre labo on fais des études séparées et être en compétition, associons nous entre laboratoires
    Les labos qui veulent se joindre à ce projet de joignent, et utilisent le devis expérimental du leader de l’étude
    ○ Avantage: On peut trouver des données d’énorme ampleur
57
Q

3.Formation des premières impressions

To Which World Regions Does the ValenceDominance Model of Social Perception Apply? (Article publié à Nature Human Behaviour)
- Que veut-ils savoir?

A

Est-ce que le modèle de valence dominante, les 2 dimensions sont la dominance et la valence (digne de confiance) est vrai dans tous les cultures ou est juste vrai dans les cultures occidentales?

58
Q

3.Formation des premières impressions

To Which World Regions Does the ValenceDominance Model of Social Perception Apply? (Article publié à Nature Human Behaviour)
- À quoi ressemblent les résultats en général? explique
- Quel est l’impact?

A
  • Pas clair
    ○ Ils ont préenregistrés l’étude (annoncent à l’avance ce qu’ils prévoient faire “tous les pays, le desing expérimental, analyses prévues, etc) pour éviter de réinterpréter à posteriori les mauvaises pratiques
    ○ Impact: même si les résultats sont pas clairs, tout est déjà préapprouvé donc c’est valide dans un journal
59
Q

3.Formation des premières impressions

To Which World Regions Does the ValenceDominance Model of Social Perception Apply? (Article publié à Nature Human Behaviour)
- Explique les résultats s’ils prennent la même méthode d’analyse que Oosterhof & Todorov (Principal component analysis)
- Explique les résultats s’ils prennent une autre méthode d’analyse (Exploratory Factor analysis)
- Explique l’impact que ces 2 différents résultats ont sur le modèle + le questionnement qui en découle

A
  • Si prennent la même méthode d’analyse que Oosterhof & Todorov (Principal component analysis), obtiennent des résultats qui supportent l’idée que le modèle valence-dominance se généralise à travers le monde.
    • Si prennent une autre méthode d’analyse (Exploratory Factor analysis), trouvent des résultats qui suggèrent des variations régionales importantes, même entre des pays occidentaux (ex. Le Canada ne fitte pas avec les État-Unis)
      Donc ça remet en question le modèle. Il semble d’être déterminé par le type d’analyse utilisé
      Soulève la question “fonctionne-t-il partout?”, mais on a pas de réponse claire car varie selon le type d’analyse