9 - Genre (s), sexe (s) et sexualité Flashcards
Le tournant discursifen sciences sociales
Changement de paradigme dans les années 90
- on était dans quelle vague et quel était les courants et sujets principaux
- On se rend compte de quoi
- Que se passe-t-il après ? (d’un auteur)
(3ième vague : postféminisme, intersectionnalité, décloisonnement, questionnement du genre et sur la performativité du discour)
- le rapport au capital (matérialisme) n’est plus le seul pour approcher les rapports de sexe et de genre : Réflexion autour de qui a du capital et qui en a pas : rapport inégal et de genre, lecture matérialiste = façon dominante de réfléchir aux rapports de genre
Après : plus d’intérêt pour le tournant discurtif = Michel Fougault commence à être traduit dans les années 80 90, circule, nouveaux amalgames avec sa pensée. Sort du schéma marxiste. Pour lui le pouvoir construit dans des rapports au pouvoir = capacité à désigner, nommer, qui va faire en sorte qu’il a un pouvoir particulier qui s’exerce
Le tournant discursifen sciences sociales
Changement de paradigme dans les années 90
- Qui est l’inspiration de ce changement, il aborde quoi et quel est son discour
Inspirations
- foucaldienne pour penser les rapports savoir/pouvoir
- J.L. Austin (1950), sur le speech act theory
- le discours fait quelque chose
Austin : s’intéresse qjue le discours, les mots met plus largement les façons de réfléchir, les univers symboliques, font qqchose, participent a nous construire comme individu
Le tournant discursifen sciences sociales
- Cest une approche qui mène a repenser quoi?
- Nomme les deux points abordés
Approches qui amènent à repenser le pouvoir (en dehors du capital, de la binarité): (ne nie pas quil a des riches/pauvres, mais pense que les riches et pauvres sont soumis a la même façon d’être désigné, catégorisé, nommé, etc)
Nommer, désigner et catégoriser est un acte de pouvoir, et certains ont plus la capacité de le faire que d’autres
Intérêt sur ce qui agit sur le contrôle des corps
Le tournant discursifen sciences sociales
Nommer, désigner et catégoriser est un acte de pouvoir, et certains ont plus la capacité de le faire que d’autres
- Explique pk et comment (5)
- car on est capable de définir ce qui est «normal» et «marginal»
- Ex:
- médecine (dit qu’ils ont un rôle important dans les instances de pouvoir, peut désigner quie st un fou ou pas, qui va se faire enfermer en asile ou pas, milieu médical bati en construisant des savoirs remplis de discours permettant de représenter ce qui est un «bon comportement»/ la norme = on réfléchi le poids de la médecine dans la construction des genres)
- DSM (grand pouvoir attribué au psy pour dit qui est normal, si catégorisé dans le manuel = tes pas normal, marginalisation dans diacour médical qui fais office du pouvoir dans la société)
- homosexualité (population qui fait objet de pleins de discrimination de la part du DSM et de la médecine)
- Registre d’état (classe citoyen, a pouvoir de décider qui est citoyen et qui l’est pas, qui a statut particulier, qui a le pouvoir de dire si on met juste 2 cases sur les actes de naissance ou 3
Le tournant discursifen sciences sociales
Intérêt sur ce qui agit sur le contrôle des corps
- Qu’est ce qu’on pense qui a le pouvoir?
- Comment? explique
- pouvoir bio-politique : pas les armées et police qui ont pouvoir, mais plutôt les discours ambiant ont des effets sur les corps.
- Dans les discours et leurs effets sur les corps
- nous font faire des choses (productif, performatif). Le monde discurtif ayant des normes nous fait faire des choses (ex : nous fais adopter des comportement car on entend que c’est normal et bien de faire ça, ex: faire du jogging)
- Idée qu’on va performer qqchose dans les discours à travers la réitération de la «norme» (réitérer ce qu’on comprends de ce qui est normal, donc qu’est ce qui est un genre et qu’est ce qui est l’autre genre?)
(pas non seulement le bon et le mauvais)
Discours = réflexion collectives, normes sociales se trouvent dans les discours, les discours nous influencent énormément et agissent sur nous et sur notre conception du monde
- Dans les discours et leurs effets sur les corps
Déconstruction du «Nousfemmes»
- Cette déconstruction est déjà amorcée dès quand?
- Les théories de genre viennent troubler quoi?
Cette déconstruction est déjà amorcée avec les autres courants de la 3e vague : Cette catégorie femme dans les écrits est bouleversée, n’est pu prise pour acquis, fait l’objet d’une déconstruction
Théories du genre viennent troubler l’identité «femme»
Déconstruction du «Nousfemmes»
Théories du genre viennent troubler l’identité «femme»
- Nomme les 2 mani;res
1) Débat a l’arrivée de théoriciennes féministes : critique de la matrice hétéronormative par laquelle est pensée jusqu’alors la catégorie femme
2) critique du genre se retrouve en adéquation avec le sexe
Déconstruction du «Nousfemmes»
Théories du genre viennent troubler l’identité «femme»
1) Débat a l’arrivée de théoriciennes féministes : critique de la matrice hétéronormative par laquelle est pensée jusqu’alors la catégorie femme
- explique ce qu’est la matrice et quel est le débat, le contenu, etc
- toujours en relation avec la catégorie homme
Ex: ne suis-je pas une femme aussi? (même si travail dans les champs, se fait pas ouvrir la porte par un homme, na pas doutil pour réfléchir a sa construction de son genre car tout est construit dans un cadre hétéronormatif)
Matrice : Comme si la façon d’analyser le genre était vu uniquement à travers un prisme hétérosexuel, comprends relation des femmes quand on les prenais dans des contexte de travail invisible, prostitué, maternité, patriarcat etc Propose de réfléchir a la catégorie des femmes si on la pense pu a travers les lunettes hétérosexuelle
Déconstruction du «Nousfemmes»
Théories du genre viennent troubler l’identité «femme»
2) critique du genre se retrouve en adéquation avec le sexe
- Explique la critique
Critique que le genre est toujours pensé en adéquation avec le sexe. On pense a la construction du sexe et genre en adéquation entre les deux. Maintenant, dans la théorie on montre qu’ils sont pas toujours en adéquation et qu’un n’est pas toujours réfléchi en fonction / en lien de l’autre
L’émergence des théories «queers» dans les années 90
Que veut dire l’expression queer? (De lauretis, 1990)
Tout ce qui n’est pas cisgenre ou hétérosexuel. Tout ce qui est «étrange, bizzare», utilisé comme insulte très péjorative. Les théories queer ont utilisé le mot queer pour enf aire dequoi de productif et revaloriser le terme. Avant on les désignait marginaux, anormal, etc, donc reprennent le mot queer pour s’identifier et se réapproprier le terme
L’émergence des théories «queers» dans les années 90
- font état de…
- Déconstruisent … + explique
- Déconstruisent aussi … + explique
Que veut dire l’expression queer? (De lauretis, 1990)
Tout ce qui n’est pas cisgenre ou hétérosexuel. Tout ce qui est «étrange, bizzare», utilisé comme insulte très péjorative. Les théories queer ont utilisé le mot queer pour enf aire dequoi de productif et revaloriser le terme. Avant on les désignait marginaux, anormal, etc, donc reprennent le mot queer pour s’identifier et se réapproprier le terme
Font état de la matrice de pouvoir hétéronormative et hétérosexiste qui organise les identités et les orientations sexuelles
Déconstruisent le genre comme étant une performance, qui se réalise par son énonciation et sa répétition
- rien d’ontologique, lié à l’essence : c’est quelque chose de construit, de social
Déconstruiront aussi le sexe
- pas pour l’abolir mais pour le transgresser (on veut pas qu’il a pu de sexe ou de catégorie, mais il a un souci de pouvoir les transgresser, les multiplier, les changer etc, mais réaliser que le fait quil a juste 2 catégories a un effet de marginalisation et d’organisation du monde de façon très fixe
Retour sur les vagueset apport à la conceptualisation sexe et genre
- Explique pour la 1ère vague/féminisme libéral (3)
- Absence de réflexion sur le genre (les deux sont pensés ensemble
- Le but est de que les deux sexes aillent les mêmes opportunités civiques
On voulait que celles qui coche la case femme aille la même case que celle des hommes. Pas de réflexion sur comment le genre se construit, tout ce qu’on voulait c’est que les genre apparaissent
Retour sur les vagueset apport à la conceptualisation sexe et genre
- explique pour la 2e vague/féminisme radical (3)
- le genre est un construit social (par la socialisation genrée et l’idéologie patriarcale)
- le sexe est une donnée naturelle, par laquelle se fait l’objet de catégorisation des humains, dans des rapports hiérarchiques (classer et valoriser un ou l’autre sexe)
- modèle de sexe binaire, duquel découle un genre tout aussi binaire
On a un sexe, mais la manière qu’on performe, c’est le fruit d’une socialisation genrée, d’une idéologie patriarcale, etc. idée que le genre nous construit à travers le temps.
Retour sur les vagueset apport à la conceptualisation sexe et genre
- EXPLIQUE POUR la 3e vague - et plus particulièrement les théories queers (4)
- le sexe n’est pas seulement une donnée biologique, mais aussi une construction discursive (discours) sociale et politique : Les deux font objet d’une construction sociale, et façon d’envisager le sexe, c’est le fruit d’un contexte. C’est pas juste S=bio, G=socio. Le sexe est le fruit lui-même du processus discurtif d’une construction sociale
- la bi-catégorisation des sexes est le fruit d’une histoire et d’un contexte particulier :: Idée qu’on a pu une catégorie binaire, il a une catégorie qui s’ajoute dans les papiers de catégorisation des sexes : montre que tout dépend pas de l’essence du sexe. Théorie queer monttre que la compréhension du sexe est le fruit d’un apprentissage, d’un contexte, etc
- Le sexe (mis sur permis, , comme construit social discurtif, politique, social, car c’est le genre qui donne une signification particulière à des traits physiologiques
- Fin de l’idée que le genre serait malléable et le sexe un donné fixe, immuable
Le sexe comme construction sociale…
explique l’exemple de Caster Semenya (courseuse pro) :
- décrit le manque de consensus médical de la féminité
- Décrit ce que ca met en évidence
Processus discurtif qui essayent de déterminer si c’est une femme ou non
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Manque de consensus dans le milieu médical sur la «féminité»
- chromosomes?
Non, autres choses a observer
- hormones?
Non. Ya des hommes avec moins de testo et des femmes avec plus, la testo varie au sein du corps des hommes et des femmes
- physionomie ?
Manque de consensus dans le modèle médical : Peut pas trancher sur cest quoi une femme ou homme. On peut pas trancher car il a des variabilités au sein des corps. Ex de Caster : a peut être un appareil reproducteur féminin, mais ses autres éléments varient (ex : testo, etc)
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Met en évidence la complexité des corps et les enjeux de nuances au sein d’une catégorie ou même entre les catégories
Quels serait les 3 avantages d’avoir une troisème case (pas juste case fille et case gars)
débinarise, empêche d’obliger les médecin de dire si F ou G, donne plus de lousse
Le sexe comme catégorie historique située
- qu,st ce qui fait qu’on voit historiquement le début de la binarité
- explique l’impact expliqué
- fais un lien entre la non binarité et les autochtones
- cela fait qu’on comprends le sexe comment
- Poids des discours et schémas occidentaux pour penser la binarité : nouvelles significations qui apparaissent lors de la colonisation (avant : valorisé de pas être binaire)
- Perte de l’aura positive dans les schèmes de pensée de religion monothéiste : grande binarité s’installe avec ces religions
- Épistémologie du monde distincte : «Two-spirit», hijra
On commence a voir avec les théories queer, on voir série réflexion chez autochtones non américaines, on revisite des modèles pour penser les genres qui ne sont pas binaires, qui existait a des périodes précoloniales. Facon de réfléchir au genr dans un contexte dans lequel le sexe se comprend pas juste avec 2 entités.
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Comprendre le sexe comme une catégorie analytique qui est en lien avec l’histoire religieuse, politique, etc
Nomme les explique les 4 apports des théories queers
Remise en question du besoin du sexe pour penser le genre
- le sexe ne représente pas l’expression d’un soi profond, mais «médié» par des référents sociaux et politiques
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Le genre comme une performance, une répétition d’énonciation (certificart et médecin valide le genre, tu te le fais dire et répéter comment tu dois performer)
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Transgresser et multiplier la binarité des genres (et non pas l’abolir/l’éradiquer comme avant)
- Les catégories du genre et sexe ne sont pas à éradiquer, mais à multiplier (impossibilité de s’en extraire et volonté de reconnaissance de ce qui existe déjà). Comprendre qu’il a une non-coïncidence entre les normes, besoin de reconaitre le caractère construi des deux
- Stratégies de subversion des normes de genres et de sexes
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Mise en lumière des rapports de pouvoir implicites et explicites que subissent les identités sexuelles minorisées
- pensée «straight» dominante qui les pensent comme étant «déviant» en regard du schéma hétéronormatif
- invisibilisation de réalités et de souffrance : c’est taboo, on sais pas, on en parle pas, donc rend visible des réalités qui ne trouvent pas de place dans cette binarité
Cisgenrisme
- donne la def de cisgenre
- décrit le cisgenrisme selon Baril
- cela montre quoi
Cisgenre: identité de genre en concordance avec l’identité assignée à la naissance
«Le cisgenrisme est un système d’oppression qui touche les personnes trans, parfois nommé transphobie. Il se manifeste sur le plan juridique, politique, économique, social, médical et normatif. Dans ce dernier cas, il s’agit de cisgenrenormativité. Je préfère la notion de cisgenrisme à celle de transphobie, car elle s’éloigne des origines pathologiques et individuelles de la «phobie»». (Baril , 2015, 121)
- Montre que la société dans laquelle on vit est faconnée sur tout les plans qui a une concordance première et que dès qu’on en sort one st vu comme anormal