8) Troubles de la personnalité Flashcards
1e question de l’exam : quelle description a été utilisée en cour pour décrire la situation avec les troubles de personnalité dans le DSM5 ?
FUBAR (fucked up beyond all repair)
Selon Théodore Million, 3 critères d’un trouble de personnalité (manuel)
Comportement rigide et inflexible: difficulté à changer son comportement en fonction des différentes situations
Comportement autopunitif: ça favorise l’instauration de cercles vicieux. Ça fait que le problème se perpétue
Instabilité structurelle: la fragilité du soi qui «craque» dans une situation de stress
(manuel)
Selon Livesly, Schroeder, Jackson et Jang, un trouble de eprsonnalité est plutôt caractérisé par … :
Une incapacité à trouver des solutions adaptéesaux tâches de la vie
Le DSM 5 utilise le modèle ____.
catégoriel
Mais inclut toutefois le modèle dimensionnel/alternatif dans la section 3 du DSM 5
Faiblesses de l’approche catégorielle du DSM
Mauvaise fiabilité test-retest (stabilité dans le temps)
Pourquoi certains cliniciens indiquent la nécessité d’élargir la description des troubles ?
De la difficulté d’évaluer un seul et unique trouble de la personnalité
Les gens atteints ont souvent un grand éventail de traits, ce qui rend possibles plusieurs diagnostics différents.
Première personne à parler de troubles de personnalité
Hippocrates : théorie des humeurs
2e discipline qui s’est intéressée à la personnalité
Astrologie
Hippocrate : 4 fluides corporels qui influencent la personnalité.
Surplus de bile noire –> individu sombre et pessimiste –> ajd ça serait la dépression
Surplus de bile jaune –> colérique et amer –> ajd ça serait irritable
Surplus de lymphe –> individus lents et froids
Surplus de sang –> vif et émotif –> ajd ça serait hyperthymique
Phrénologie
Méthodologie basée sur le développement du cerveau
Hypothèse : chaque section du cerveau aurait un lien avec un trait de personnalité. Donc bosses plus développées ou sous développées leur indiquaient traits de personnalité plus forts ou plus faibles
Franz Joseph Gall
Après la phrénologie, ____.
Freud
Le premier à avoir développé une théorie complète et scientifique pour la personnalité
Freud
Théorie de Freud sur la personnalité
Fixation dans un des stades –> trouble de personnalité
Avec le développement des statistiques, il y a eu l’apparition des ____.
Tests de personnalité
Ramen Cattell
test de 16 personnalités
Test de personnalité de Eysenck & Eysenck
Est un peu le précurseur du big five
Ont mis les traits de personnalité sur un continuum
2 continuum principaux :
- Stabilité des émotions
- Intro/extroversion
Introverti + émotions stables –> phlegmatique
Introverti + émotions instables –> mélancholique
Extroverti + émotions stables –> sanguine
Extroverti + émotions instables –> colérique
Big Five
Continuum
5 axes :
Ouverture
Conscience
Extraversion
Agéabilité
Névrotisme
MMPI
10 échelles :
1. hypoconfrie
2. dépression
3. hystérie
4. déviation psychopathique
5. masculinité-féminité
6. paranoïa
7. psychasthénie
8. schizophrénie
9. hypomanie
10. introversion sociale
+ sous-échelles de validité
Une des faiblesses du MMPI
N’a pas été validé en français
Dans les premiers DSM, les diagnostics de troubles de personnalité manquaient de ____.
Fiabilité
Dans le DSM 3, comment étaient organisés les troubels de personnalité ?
Placés sur l’axe 2
Séparés en 10 sous-catégories (troubles)
Dans le DSM 3, quel est l’avantage d’avoir placé les troubles de personnalité sur un axe distinct ? Pourquoi ?
Meilleure stabilité diagnostique (fiabilité test-retest)
Parce que la présence d’un axe distinct “oblige” les cliniciens à vérifier s’il y a présence d’un trouble de personnalité en plus d’un trouble de l’axe 1
Le DSM 5 a-t-il encore le système axial ?
Non
Vrai ou Faux ?
Les troubles de personnalité et retard mental sont sur un axe séparé parce que leur pathogénie ou choix de traitement est fondamentalement différent des troubles de l’axe 1.
Faux
Est-ce que la présence d’un trouble de personnalité change le choix de traitement ?
Non. Sert à tenir en compte pour mieux ajuster le traitement
Est-ce que c’est les troubles de l’axe 1 ou l’axe 2 qui amènent plus souvent une personne à consulter ?
Les troubles de l’axe 1 amène plus les gens à consulter
Vrai ou Faux ? Les troubles de l’axe 1 sont généralement au premier plan dans la thérapie.
Vrai
Est-ce que c’est le système axial ou non-axial qui mettait plus d’importance sur les troubles de personnalité ? Pourquoi ?
Le système d’axe mettait plus d’importance aux troubles de la personnalité qu’aujourd’hui, car il obligeait le clinicien à penser à la possibilité d’un trouble de la personnalité et de son impact sur le trouble de l’axe 1 (et donc ajuster le traitement en conséquence)
Quel est un désavantage/danger d’avoir enlevé les axes ?
Le clinicien aura plus tendance à simplement diagnostiquer un trouble sans nécessairement se pencher sur l’impact de la personnalité du client.
Les gens avec troubles de personnalité ont tendance à être égosyntoniques. Qu’est-ce que ça veut dire ? Qu’est-ce que ça imlpique ?
Ne perçoivent pas leurs actions et pensées comme étant problématiques.
Donc n’ont pas tendance à aller consulter
Vrai ou Faux ?
Le DSM5 a une description générale du trouble de la personnalité. Ensuote, le clinicient peut approfondir en allant regarder les critères des troubles spécifiques
Vrai
Critères diagnostique généraux des troubles de la personnalité
Modalité durable, rigide, stable et prolongée de l’expérience vécue et des conduites qui dévie notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu.
Cause une souffrance significative ou altération du fonctionnement
Trouble de personnalité implique qu’il y a déviation dans au moins 2 des 4 domaines suivants :
1) la cognition (la perception et la vision de soi-même, d’autrui et des événements) —–> triade cognitive
2) l’affectivité (c’est-à-dire la diversité, l’intensité, la labilité et l’adéquation de la réponse émotionnelle)
3) le fonctionnement interpersonnel
4) le contrôle des impulsions
Dans les critères diagnostiques généraux des troubles de la personnalité, un aspect important est que la modalité doit être ____ (5).
Stable, durable, rigide, envahissant, prolongé
Dans le cas d’un traumtisme crânien…
On ne peut pas poser de diagnostic de trouble de personnalité
On ne pose pas de diagnostic de trouble de personnalité avant ____. Pourquoi ?
On pose pas un diagnostic de trouble de personnalité avant 18 ans. Parce qu’avant ça, on considère que la personnalité est instable donc que les trucs anormaux sont peut-être temporaires.
Même si on ne peut pas poser de diagnostic de trouble de personnalité avant 18 ans, il faut quand même que les symptômes…
aient commencé durant son développement (enfance et adolescence)
Pour les troubles de personnalité, est-ce qu’on parle d’état ou de traits ? Pourquoi ?
Traits. Parce que c’est stable, durable et prolongé.
Mais il peut y avoir des états
Un état est ____(2).
Un trait est ____ (4).
État –> situationnel, temporaire
Trait –> durable, stable, rigide, prolongé
Type A : ____ / ____
(3)
Bizarre / excentrique
* La personnalité Paranoïaque
* La personnalité Schizoïde
* La personnalité Schizotypique
Tybe B : ____ / ____
(4)
Dramatique / émotionnel
* La personnalité Antisociale
* La personnalité Borderline
* La personnalité Histrionique
* La personnalité Narcissique
Type C : ____
(3)
Anxieux
* La personnalité Évitante
* La personnalité Dépendante
* La personnalité Obsessionnelle Compulsive
Personnalité schizotypique a une valeur ____
prédictive
Est un bon prédicteur de la schizophrénie
Personnalité paranoïaque
- Soupçonneuse envers autrui
- Pense que les autres vont la maltraiter ou l’abuser ou l’exploiter
- Jalousie
- Remet en question la fidélité de son partenaire sans justification donnée
- Peut voir des messages négatifs ou menaçants cachés
- Plus fréquent chez les hommes
- Comorbidité : personnalité schizotypique, borderline ou évitante
Personnalité paranoïaque VS schizophrénie paranoïaque
Pour la personnalité paranoïaque, pas d’hallucinations et vie sociale est moins affectée
Personnalité schizoïde
- Ne semble pas désirer/apprécier les relations sociales
- Habituellement aucun ami intime
- Éprouve aucun entiment chaleureux et tendre pour autrui
- Manifeste rarement des émotions vives
- Aucune vie sexuelle
- Peu d’activités plaisantes
- Indifférente aux louanges et aux critiques
- Centré sur ses propres intérêts
- Comorbidité : personnalité schizotypique, évitante et paranoïaque. Sûrement pcq les critères diagnostics sont similaires pour ces 4 troubles
- Certains des critères diagnostics sont semblables à certains symptômes des phases prodromique et résiduelle de la schizophrénie
Personnalité schizotypique
Une genre de forme atténuée de schizophrénie
Vient d’études d’enfants adoptés par des parents schizophrènes
Rendus à l’âge adulte –> plusieurs développent personnalité schizotypique
- Mêmes difficultés interpersonnelles que pour la personnalité schizoïde
- Anxiété sociale excessive
- Limitations et restrictions cognitives comme dans la schizophrénie : peuvent entretenir des croyances étranges, pensée magique, illusions récurrentes
- Utilisent des mots inhabituels ou nébuleux, exemple : «je ne suis pas une personne très parlable»
- Soliloques
- Idées délirantes : référence et persécution
- Affect plat
- Comorbifdités : personnalité limite, évitante et paranoïaque. Ce serait le trouble de personnalité qui aurait le plus haut pourcentage d ecomorbidité
- Une comorbidité aussi élevée complique le diagnostic. Difficile de le considérer comme une entité diagnostique distincte
Quel est le trouble de personnalité qui aurait le plus haut pourcentage de comorbidité ?
Quel problème est-ce que ça pose pour le diagnostic ?
Pesronnalité schizotypique
Difficile de le considérer comme une entité diagnostique distincte
Personnalité schizotypique : symptômes les plus fiables pour établir le diagnostic
mode de pensée persécutrice, idées de référence et illusions
Trait commun aux 4 troubles de eprsonnalité de type B
Impulsivité
Type B : symptômes larges (4)
- Comportement variable
- Estime de soi surdimensionnée
- Manifestations émotives exagérées
- Comportement antisocial
Trouble de personnalité limite (borderline)
Traits principaux :
* Impulsivité
* Instabilité des relations avec autrui
* Instabilité de l’humeur
* Instabilité de l’image de soi
Synonyme de instabilité : erratique
Autres :
* Irritables
* Sarcastiques
* Susceptibles
* Difficiles à côtoyer
* Ne supportent pas d’être seules
* Craignent d’être abandonnées
* Souvent tentatives de suicide et automutilation
* Sentiments chroniques de dépression et de vacuité
Prévalence : 1-6 %, surtout chez les femmes
Comorbidités : toxicomanie, PTSD, troubles alimentaires et troubles de personnalité de type A
Prévalence du suicide chez les TPL
10 %
À la base, personnalité limite voulait dire ____.
névrose + schizophrénie
Rémission et rechute chez les TPL
La plupart finissent par se rétablir : 70-80 %
Taux de rechute : 10 %
Facteurs qui peuvent prédire un rétablissement chez les TPL (4) :
- QI plus élevé
- Absence d’hospitalisation psychiatrique antérieure
- Bons antécédents de travail
- Certains traits de personnalité (extraversion, amabilité et absence d’un trouble anxieux)
Trouble de la personnalité histrionique (TPH)
- Adoptent une attitude exagérément dramatique et cherchent toujours à attirer l’attention
- Mettent souvent en valeur leur apparence physique pour attirer l’attention sur eux
- Affichent leurs émotions avec extravagance mais sont émotivement superficiels (donc l’émotion qu’ils vivent n’est pas aussi pire que leur extériorisation le laisse penser)
- Égocentriques
- Séduction et provocation sexuelle inappropriées
- Faciles à influencer
- Propos légers et imprécis ; émettent des opinions fortes mais sans être capable d’apporter des arguments solides pour l’appuyer
Prévalence de 2-3 %
Plus courant chez les femmes
Plus courant chez les personnes séparées/divorcées
Taux élevé de dépression et de mauvaise santé physique
Comorbidité : TPL
Avant, personnalité histrionique était appelé ____.
personnalité hystérique
Trouble de la personnalité narcissique
- Image grandiose de leur caractère unique et de leurs talents
- Nourrissent des fantaisies de grand succès
- Très centrés sur eux-mêmes
- Cherchent constamment l’attention et l’admiration excessive d’autrui
- Croient que seule l’élite peut les comprendre
- Manque d’empathie
- Sentiments d’envie
- Arrogance
- Tendance à utiliser les autres
- Sentiment d’avoir des droits, s’attendent à recevoir des faveurs
- Ces traits perturbent leurs relations interpersonnelles
Prévalance : < 1 %
Comorbidité : TPL
Inventaire du narcissisme pathologique (PNI) : échelle d’autoévaluation qui prend en compte 7 composantes du narcissisme, rassemblés en 2 facteurs :
Grandiosité narcissique :
Rage de droit
Exploitation
Fantaisies grandioses
Revendication pour soi
Vulnérabilité narcissique :
Estime de soi contingente
Dissimulation du moi
Dévalorisation
Triade sombre (3)
Narcissisme, psychopathie et machiavélisme
Machiavélisme : style de personnalité caractérisé par une propension importante à se servir d’autrui à son avantage
Tétrade sombre (4)
Narcissisme, psychopathie, machiavélisme et sadisme
Sadisme : tendance à prendre plaisir à la cruauté dans la vie quotidienne
Perfectionnisme sombre
Trait observé chez les gens qui sont perfectionnistes, narcissiques et machiavéliques
Personnalité antisociale
Symptômes :
Faut que les symptômes soient présents depuis l’âge de 15 ans (mais le diagnostic se fait pas avant 18 ans)
* Incapacité de se conformer aux normes sociales
* Tendance à tromper par profit ou par plaisir
* Mensonges
* Impulsivité
* Irritabilité et agressivité
* Mépris pous sa sécurité et celle d’autrui
* Irresponsabilité
* Absence de remords, indifférence d’avoir blessé autrui
Trouble de conduite
* Peuvent être diagnostiqués en bas de 15 ans (contrairement au reste des troubles de personnalité)
* Symptômes apparaissent avant 15 ans
* Surtout utilisé pour les personnes en bas de 18 ans. Après ça, on diagnostiquerait psychopathie/sociopathie
* 60 % sont diagnostiqués d’un trouble antisocial après
Prévalence de 1-4 %
Comorbidités : dépendance aux substances, et 90 % ont un autre diagnostic psychiatrique
Différences homme-femme pour le trouble de personnalité antisocial
- Prévalence 3 fois plus élevée chez les hommes
- Femmes plus susceptibles d’avoir des antécédents de négligence affective, abus sexuel et victimisation. Ont des comportements antisociaux moins violents, ont moins d’appui social et ont une qualité de vie plus altérée
Différence entre trouble de la personnalité antisociale et trouble des conduites
Trouble des conduites : 15-18 ans
Personnalité antisociale : 18 ans et +
Hare Psychopathy Checklist (PCL)
Pour diagnostiquer psychopathie
20 items, cotés 0, 1 ou 2
0 : pas de déviance du tout, facteur non présent
1 : on soupçonne que le facteur est présent
2 : évidence notable que le facteur est présent
2 facteurs du PCL qui ont été présentés
Facteur 1 : caractéristiques interpersonnelles et affectives (loquacité, surestimation de soi, mensonge pathologique, affect superficiel, absence de remords…)
Facteur 2 : caractéristiques comportementales (besoin de stimulation, parasitisme, délinquance juvénile…)
PCL modèle à 4 facteurs
- Caractéristiques interpersonnelles
- Caractéristiques affectives
- Caractéristiques antisociales
- Mode de vie
Est-ce que la psychopathie est un taxon (dichotomique) ?
C’est débattu.
Mais on a tendance à la traiter comme étant dimensionnelle, ça facilite les statistiques. degrés de psychopathie
Selon Cleckey, un des traits essentiels de la psychopathie
La pauvreté des émotions, positives et négatives. Aucun sentiment de honte
Distinction entre psychopathie et personnalité antisociale
Psychopathie :
* A les facteurs 1 et 2 du PCL (caractéristiques interpersonnelles et affectives, et caractéristiques comportementales)
* A une valeur de prédiction plus élevée.
Personnalité antisociale :
* Symptômes sont plus comportementaux (facteur 2)
La psychopathie fait partie du trouble de personnalité antisociale
Donc un psychopathe a nécessairement un trouble de personnalité antisociale
QUESTION D’EXAMEN
Le seul traitement qui est efficace pour psychopathie
Le passage du temps/l’âge.
Quand mûrissent, deviennent moins dangereux, leur comportement psychopathique/antisocial tend à diminuer. Vers 45 ans
Controverses autour du diagnostic de personnalité antisociale et psychopathie – manuel
Hare critique la définition du TPA dans le DSM :
Car repose sur des événements survenus de nombreuses années plut tôt, mais c’est chez des personnes qui mentent constamment (critère «apparition durant l’enfance»)
Question d’examen
Quelle est la différence entre le TOC et personnalité oobsessionnelle compulsive ?
le trouble est plus grave que la personnalité
Trouble de la personnalité évitante
- Craignent les situations sociales
- Sensibles à la possibilité de recevoir des critiques, rejet ou désapprobation
- Réticents à établir des liens, à moins d’être certains qu’ils seront aimés
- Discrets dans les situations sociales car crainte extrême de dire des stupidités ou de rougir ou de montrer d’autres signes d’anxiété
- Se pensent incompétents et inférieurs à autrui
- Réticents à essayer de nouvelles activités
Prévalence : 2 %
Comorbidité : 40 % ont aussi une phobie généralisée, surtout phobies sociales
La forte coorbidité entre la personnalité évitante et la phobie sociale pourrait s’expliquer par …
le fait que les critères diagnostics des 2 troubles sont similaires.
Taijinkyoufu
Crainte interpersonnelle.
Exagérément sensibles et évitent les contacts interpersonnels.
Tendance à avoir honte de leur apparence et craignent d’être laides ou de dégager des odeurs corporelles
trouble de personnalité qui altère le plus la qualité de vie et qui a la plus forte prévalence
personnalité évitante
Trouble de la personnalité dépendante
- Les personnes qui manquent de confiance en soi et dépendent exagérément d’autrui
- 2 traits fondamentaux : manque de confiance en soi et l’absence d’un sentiment d’autonomie
- Se perçoit comme faible et perçoit les autres comme forts
- Éprouve l’intense besoin qu’on s’occupe d’elle
- Mal à l’aise quand se retrouve seule
- Crainte d’être laissée à elle-même et de devoir prendre soin d’elle
- Fait passer ses propres besoins en deuxième, pour ne pas briser une relation de protection
- Quand une relation intime se brise, s’empresse d’en créer une autre pour la remplacer
- Traits : passive (difficulté à amorcer de sprojets ou pratiquer des activités de se propre initiative), et incapable d’exprimer son désaccord ou laisse autrui prendre les décisions.
Selon certains le trouble de personnalité dépendante serait étroitement lié à la culture. Qu’est-ce que ça veut dire ?
Viendrait de l’individualisme propre à l’Amérique du Nord.
Un trop grand besoin d’établir des liens avec autrui peut représenter une inadaptation en Amérique du Nord, alors que de tels liens seraient considérés comme sains et seraient valorisés dans des cultures collectivistes.
Trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive
- Mode de vie perfectionniste
- Préoccupation pour les détails, les règles, les horaires, etc.
- Difficile de terminer des projets
- Priorisent le travail avant le plaisir
- Difficulté à prendre des décisions par crainte de se tromper
- Difficulté à planifier leur emploi du temps
- Relations interpersonnelles mauvaises car sont têtues et exigent que tout soit fait selon ses critères
- Sérieux, rigides, guindés et inflexibles, notamment à propos des questions morales
- Incapables de se débarrasser d’objets usés et inutiles, même ceux qui n’ont aucune valeur sentimentale
Moins de 20 % des gens avec TOC ont aussi un TPOC
Prévalence de 1-2 %
Différence entre TPOC et TOC (2)
Le TPOC ne contient pas les obsessions et compulsions
Et le le trouble est pire que la personnalité
Problème lié au diagnostic de trouble de la personnalité obsessionnelle compulsive
Faible fiabilité test-retest (stabilité)
Presque la moitié des gens diagnostiqués de TPOC ne satisfont plus les critères diagnostics un an plus tard.
Certains symptômes du TPOC sont assez stables (rigidité et perfectionnisme) alors que d’autres ressemblent moins à des traits (comportements moraux) donc sont plus susceptibles de fluctuer dans le temps
Les troubles de personnalité qui sont conservés dans le modèle alternatif
La personnalité Schizotypique
La personnalité Antisociale
La personnalité Borderline
La personnalité Narcissique
La personnalité Évitante
La personnalité Obsessionnelle Compulsive
Trouble de la personnalité non spécifié
Cette catégorie est réservée aux troubles de la personnalité qui ne remplissent pas les critères d’un trouble de la personnalité spécifique.
2 exemples de cas où on diagnostiquerait un trouble de la personnalité non spécifié
- Présence de caractéristiques appartenant à plusieurs troubles de la personnalité, sans que les critères d’un trouble particulier de la personnalité soient remplis («personnalité mixte») ET souffrance cliniquement significative ou altération du fonctionnement
- Lorsque le clinicien estime qu’un diagnostic spécifique de Trouble de la personnalité ne figurant pas dans la classification est approprié, par exemple celui de personnalité dépressive ou de personnalité passive-agressive
Quel est le désavantage d’avoir introduit la catégorie de trouble de personnalité non spécifié ?
Semble nuire à la fidélité. Ça incite un peu à, quand difficulté à diagnostiquer un client avec un trouble, «inventer» un trouble non-spécifié. Nuit à l’accord inter-juges (fidélité)
Comportement soumis et “collant” lié à un besoin excessif d’être pris en charge
Personnalité dépendante
Mépris et transgression
des droits d’autrui
Personnalité antisociale
Gêne aiguë dans les relations proches, distorsions cognitives et perceptuelles et conduites excentriques.
Personnalité schizotypique
Préoccupation par l’ordre, la perfection et le contrôle
Personnalité obsessionnelle compulsive
Détachement des relations sociales et une restriction de la variété des expressions émotionnelles
Personnalité schizoïde
Réponses émotionnelles excessives et quête d’attention.
Personnalité histrionique
Impulsivité marquée et instabilité des relations interpersonnelles, de l’image de soi et des affects.
Personnalité limite/borderline
Méfiance soupçonneuse envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes
Personnalité paranoïaque
Fantaisies ou comportements grandioses, besoin d’être admiré et manque d’empathie.
Personnalité narcissique
inhibition sociale, sentiments de ne pas être à la hauteur et hypersensibilité au jugement négatif d’autrui
Personnalité évitante
Quels troubles de personnalité seraient retenus si on utilisait un modèle alternatif dans le prochain DSM ? Pourquoi ?
- Personnalité schizotypique
- Personnalité borderline
- Personnalité narcissique
- Personnalité antisociale
- Personnalité évitante
- Personnalité obsessionnelle compulsive
Ce sont les troubles qui ont assez de soutien empirique pour former un diagnostic distinct
La présence des troubles de personnalité sur l’axe II ne signifie pas que leur ____ ou ____ soient fondamentalement différents
La présence des troubles de personnalité sur l’axe II ne signifie pas que leur pathogénie ou le choix du traitement approprié soient fondamentalement différents
6 critères diagnostique généraux des troubles de la personnalité (A-F)
A) Modalité durable de l’expérience vécue et des conduites qui dévient notablement de ce qui est attendu dans la culture de l’individu.
B) Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales très diverses;
C) Souffrance ou altérations du fonctionnement
D) Ce mode est stable et prolongé et ses premières manifestations sont décelable au plus tard à l’adolescence ou au début de l’âge adulte;
E).Ce tableau n’est pas mieux expliqué par les manifestations ou les conséquences d’un autre trouble mental
F) Ce mode durable n’est pas dû aux effets physiologiques directs d’une substance (p. ex. une drogue donnant lieu à abus ou un médicament) ou d’une affection médicale générale (par exemple un traumatisme crânien).
Dans la section des critères dignostiques généraux d’un trouble de personnalité, qu’on vérifie avant d’aller regarder les troubles spécifiques, quel(s) critère(s) est/sont essentiel(s) ?
Critère A est essentiel, et les suivants sont des spécifications plus poussées
** ATTENTION **
Il y a la section critères diagnostics généraux des troubles de personnalité, les critères des différents troubles de personnalité, et les critères d’un trouble d epersonnalité non spécifié