6. LANGAGE ET COMMUNICATION Flashcards
Quelle est la définition de la communication?
– Locution latine coomunicatio : « mise en commun, échange de propos actions de faire part » à transmettre (mise en commun de l’information : nécessaire pour la vie en société)
– Manières d’être ensemble
– Relations entre les hommes, relations sociales qui ont mis en place le désir de nous mettre en relation
À quoi sert la communication au-dela la transmission d’information?
– L’objectif est de donner une information
– Partage d’expériences, de sentiments
* Dessin sur la grotte : représentation visuelle pictographique d’un état de quelque chose
– Expression des besoins (nécessité de faire quelque chose ou d’avoir quelque chose)
* Image, dessin, geste, mimique, sons, tout ce qui fait qu’un individu et d’autres individus va devoir exprimer quelque chose ou transmettre quelque chose sur le long terme
– Etc…
Comment se fait la communication chez l’humain?
La communication chez l’humain se fait par le langage oral, les gestes, une attitude, le langage écrit, une mimique, le dessin, etc.
La communication humaine utilise un ensemble d’éléments verbaux (le langage) et non verbaux (dessins, gestes…)
Le langage est un code créé pour communiquer par l’intermédiaire
Que fait la voie dorsal phono-articulatoire (organisation anatomo-fonctionnelle du langage)
- Perception auditive de la parole et du langage, mais aussi dans l’articulation.
Que fait la voie ventrale (organisation anatomo-fonctionnelle du langage)
- Compréhension du langage oral et le traitement sémantique et syntaxique
Qu’est-ce que l’aphasie?
L’aphasie est une perturbation du code, et en cas d’atteinte, le langage mais aussi tous les autres codes de la communication (geste, dessin) peuvent être atteints.
Trouble cognitif spécifique
La fonction du langage est perturbée dans la partie gauche du cerveau (surtout après une lésion cérébrale)
Perturbation du code en lui-même
Quelles sont les étapes de l’expression orale?
- Tout ce que nous savons est inconsciemment activé à partir de notre encyclopédie personnelle (NIVEAU SÉMANTIQUE)
- Ensuite, on va choisir le mot le plus précis parmi d’autres mots proches (NIVEAU LEXICAL)
o Une fois qu’on a choisi le contexte, on va choisir le mot le plus précis - La forme phonologique du mot est sélectionnée et on maintient tous les sons pour les produire dans le bon ordre (NIVEAU PHONOLOGIQUE)
o La forme abstraite/phonologique sera sélectionnée (on va sélectionner les sons qui font le mot chat pour produire les mots dans le bon ordre pour être capable de l’articuler) - Enfin, on prononce le mot avec là encore des processus complexes pour l’articulation
o Articulation sont d’autres processus plus complexes
V ou F. + justification L’aphasique ne fait pas le bon choix de la forme phonologique du mot ou assemble mal les sons
V.
- Le choix de la forme des sons qui entrent dans les mots ne sont pas exactement faits.
V ou F. + justification
L’aphasique a perdu le savoir faire pour articuler. Les mots sont transformés mais reconnaissables.
V.
- La personne doit dire chat, mais ne le dit pas exactement de la bonne façon
Comment fonctionne la compréhension orale?
- NIVEAU ACOUSTIQUE : Comment faisons-nous pour comprendre un mot dit? Entendre un mot, c’est isoler les sons du mots des autres sons de la vie courante (Première chose à faire)
- NIVEAU ANALYSE ACOUSTIQUE : Puis on identifie les bruits du mot comme sons du langage (phonèmes) (Deuxième chose à faire)
- NIVEAU ANALYSE ACOUSTIQUE : On reconnait le mot comme étant un mot de sa langue et on l’identifie parmi notre stock de mots (Troisième chose à faire)
- NIVEAU SÉMANTIQUE : Enfin, on active toute notre encyclopédie personnelle sur ce mot (Quatrième chose à faire)
Pourquoi l’aphasique ne comprend-il pas?
Isoler les mots des autres bruits est parfois difficile en raison d’un trouble de la reconnaissance
- Les personnes ne vont plus comprendre les bruits et parfois perdre l’identification des bruits (NIVEAU ACOUSTIQUE)
- Certains sons sont parfois mal reconnus (sons propres au niveau du langage) (NIVEAU ACOUSTIQUE)
- Le mot n’est pas reconnu comme un mot de sa langue (NIVEAU ANALYSE ACOUSTIQUE)
- Ou encore, le mot est reconnu, l’aphasique sait que c’est un mot qu’il connait mais ne parvient pas à mettre du sens au mot (NIVEAU SÉMANTIQUE)
Comment faisons-nous pour lire un mot?
- Niveau analyse visuelle : Il faut d’abord reconnaitre les lettres comme étant celles de notre langage écrit
- Niveau lexical : Depuis que nous savons lire, nous avons photographié et mémorisé tous les mots lus dans un dictionnaire
- Niveau lexical : On sélectionne le mot reconnu dans notre « dictionnaire de mots lus »
- Niveau sémantique : Et on active tout ce que nous savons du mot à partir de notre encyclopédie personnelle pour comprendre le mot.
o On se retrouve de nouveau devant notre encyclopédie personnelle
Que se passe-t-il lorsque l’aphasique lit un mot?
- Niveau analyse visuelle : Reconnaitre les lettres peut être compliqué
- Niveau lexical : Parfois, son « dictionnaire des mots lus » n’est plus accessible
o Pas accessible = activera pas l’encyclopédie - Niveau sémantique : Le lien entre le dictionnaire des mots lus et l’encyclopédie personnelle n’existe plus
Que se passe-t-il avec le cerveau au niveau de l’apprentissage du langage?
– Structures cérébrales dédiées au langage
– Le langage écrit nécessite la création d’une compétence pour créer des circuits capable de traiter la lecture
– « Les enfants sont pré équipés pour le son, mais l’écrit est un accessoire en option, qu’il faut se donner du mal pour installer » (Pinker, 1995)
Que se passe-t-il avec la voie ventrale lors du traitement des informations visuelles?
o La voie ventrale : Faisceau longitudinal inférieur (voie de la reconnaissance)
o Recyclage neuronale → Plasticité neuronale
* Bases cérébrales pré existantes et non spécialisée à la lecture
* La lecture implique :
* Un système langagier intact
* Un système visuel intact