6 L’affect et le traitement des informations I: Affect et mémoire Flashcards

1
Q

L’affect et le traitement des informations

A
  • La perspective pragmatique: La fonction du traitement des informations est la production d’un comportement adaptatif (p.ex. FISKE, 1994).
  • Depuis ARISTOTE, il y a eu des approches pour expliquer l’influence des sentiments sur le contenu et la structure des pensées.
  • En psychologie, les approches psycho-dynamiques (p.ex. FESHBACH & SINGER, 1957) et la « new school of perception » (BRUNER & POSTMAN, 1957) ont maintenu l’intérêt dans la relation affect-pensées.
  • Dans la psychologie moderne et cognitive, il y a eu une renaissance de la recherche suite aux études de BOWER (1981) traitant de l’affect et la mémoire.
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2
Q

La mémoire comme réseau associatif

A

Selon les modèles d’ANDERSON et BOWER (1973)
et COLLINS et LOFTUS (1975), l’information sous
forme de concepts est organisée dans un réseau
associatif.

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3
Q

Le modèle de BOWER (1981)

A
  1. Les concepts sont représentés par des unités distinctes.
  2. Celles-ci sont reliées entre elles par des trajets cognitifs.
  3. Un trajet représente donc une association entre deux concepts (un lien sémantique).
  4. L’activation d’une unité d’information se propage dans le réseau vers d’autres unités en fonction de la force
    de leurs associations.
  5. Diffusion passive: La probabilité d’utiliser un concept augmente avec le niveau d’activation des concepts
    associés.
    • Un état émotionnel active sa représentation (« unité ») en mémoire à activation des unités associées grâce à une activation passive.
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4
Q

Les études de BOWER (1981)

A

Des tests expérimentaux de la « state-dependent
memory »:
1. Induction d’un vécu de gaieté ou de tristesse et mémorisation d’une liste de 16 mots (liste A).
2. Puis nouvelle induction des vécus émotionnels et mémorisation d’une autre liste (liste B).
3. Puis nouvelle induction des vécus émotionnels et rappel de la liste A.
• Mesure: Le taux de rappel de la liste A.
• D’autres études du rappel spontané d’événements personnels et de contenu de texte en fonction des vécus
émotionnels.

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5
Q

Les résultats de BOWER (1981):

« Congruity » par rapport à l’affect

A

Meilleur rappel en cas de congruence entre
les vécus au moment de la mémorisation et
au moment du rappel (l’apprentissage
intentionnel).

Meilleur rappel des événements décrits dans
un texte qui correspondent au vécu affectif
au cours de la lecture (l’apprentissage
incident).

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6
Q

La critique d’ISEN (1984, 1987)

A

• Le modèle de BOWER (1981) propose que des vécus émotionnels spécifiques sont connectés avec des représentations distinctes en mémoire (émotion ≡ unité).
• Selon BOWER, il y a des associations entre des émotions de base et des informations associées.
• Mais: BOWER (1981) a seulement manipulé des vécus positifs (« gaieté ») et négatifs (« tristesse »).
• Il est donc possible que les matériaux cognitifs étaient organisés sur la base de deux affects – positif et négatif – plutôt que sur la base d’émotions spécifiques.
• Le rappel d’informations positives est plus facile dans un état de gaieté que le rappel d’informations négatives dans un état de tristesse.
L’organisation des informations positives est donc plus élaborée (BLANEY, 1986; ISEN, 1987).

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7
Q

Les études de NIEDENTHAL et al. (1997)

A

• Étant donné les problèmes avec les études de rappel (à régulation d’affect), il faut trouver des mesures
indirectes de la diffusion passive.
• Des tâches de décision lexicale – mesure de la latence pour décider si un stimulus est un mot réel ou non.
• Manipulation de trois vécus affectifs:
Bonheur vs. neutre vs. tristesse.
• Présentation de mots fortement liés au bonheur, à l’amour, à la tristesse, à la colère, et de mots neutres.
• Mesure: Différence en termes de latence pour les mots « émotionnels » vs. « neutres » en fonction du vécu affectif actuel.

Résultat: Facilitation seulement pour

  • vécu de bonheur – mots de bonheur
  • vécu de tristesse – mots de tristesse.
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8
Q

FAZIO et al. (1986): L’accessibilité

dans l’amorçage affectif

A

Phase I: Sélection d’objets par rapport auxquelles les participants ont des attitudes (très ou peu) positives ou négatives – 4 catégories.
• Phase II: Les participants catégorisent des adjectifs (10 positifs, 10 négatifs) selon leur valence.
• Dans cette tâche, les objets identifiés lors de la Phase I sont utilisés comme amorces:
objet (200 ms) à écran blanc (100 ms) à adjectif (5 blocs). De plus, il y a une condition neutre avec des non-mots comme amorces.
• Mesure: temps de réaction pour les catégorisations correctes.
• Calcul des scores de facilitation et d’inhibition se référant à la ligne de base avec des amorces neutres (non-mots).
Résultat: Effet d’amorçage affectif – si les amorces sont forts, la catégorisation est facilitée en cas de correspondance entre l’amorce et l’adjectif (P-P, N-N) et inhibée en cas de divergence (P-N, N-P).

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9
Q

EVENT + EMOTION= UNFORGETTABLE

A

In an emotionally charged event, the amygdala releases dopamine into the system, which greatly aids memory and information processing.

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