5. Langage et communication Flashcards
– Locution latine coomunication :
mise en commun, échange
de propos actions de faire part » transmettre
Manières d’être ensemble
– Relations entre les hommes, relations sociales
Au-delà de la transmission d’informations
-Partage d’expériences, de sentiments
– Expression des besoins
La communication humaine utilise un ensemble d’éléments :
verbaux (le langage) et non verbaux (dessins, gestes…)
Communiquer chez l’humain
C’est transmettre un message par
Le langage parlé
Les gestes
Une attitude
Le langage écrit
Une mimique
Le dessin
Le langage est un code créé pour communiquer par
l’intermédiaire de?
sons assemblés entre eux lorsqu’il s’agit de parler
* de signes écrits lorsqu’il s’agit d’écrire
Mais il faut que l’interlocuteur comprenne !
Pour être compris, le code doit
être partagé de
tous…
Évolution des modèles linguistiques
A) Modèle classique
(B) Modèle à double voie
C) Modèle à double voie intégré par les voies de la
substance blanche
(D) Interconnectivité cérébrale du langage
Modèle classique:
Les régions corticales
distinctes avec les aires de Broca et de Wernicke. Par la suite, Lichtheim a relié Broca et
Wernicke par le biais du faisceau arqué. Geschwind a ajouté une nouvelle zone à ce modèle avec le lobe pariétal inférieur, ajoutant
une zone fonctionnelle supplémentaire au langage
Modèle à double voie:
Le modèle à double flux
proposé par Hickok et Poeppel (2012) postule une double voie de traitement de l’information
ventrale et dorsale.
Organisation anatomo-fonctionnelle du langage
Voie dorsale phono-articulatoire
(phonologique)
Voie ventrale
Voie dorsale phono-articulatoire
(phonologique)
Perception auditive de la parole et du langage,
mais aussi dans l’articulation.
Voie ventrale
Compréhension du langage oral et le traitement sémantique et syntaxique
Organisation anatomo-fonctionnelle du langage comprends quoi
Activation de ces deux systèmes parallèle
* Organisation bilatérale de la voie ventrale
* Latéralisation de la voie dorsale à gauche
Modèle à double voie intégré par les voies de la
substance blanche:
Le courant moteur est intégré par le tractus frontal Aslan (FAT) ; le courant dorsal est intégré
par le fascicule arqué dorsal (DAF) et le fascicule arqué
ventral (VAF), le fascicule longitudinal supérieur III (SLF III)
; et la zone ventrale formée par la voie directe impliquée
par le fascicule fronto-occipital inférieur (IFOF) et la voie
indirecte formée par le fascicule unciné (UF), le fascicule
longitudinal inférieur (ILF) et le fascicule longitudinal
moyen (MdLF).
(D) Interconnectivité cérébrale du langage
. Ce nouveau
modèle proposé suggère l’interconnectivité des fibres du
tractus entremêlées entre des tractus identiques et entre
des tractus très proches. Les flèches noires simulent les
fibres interfasciculaires qui complètent le circuit
interfasciculaire représenté en jaune. Ce modèle
préliminaire suggère que les fibres de déplacement ne
sont pas segmentées et séparées des autres groupes de
tractus de la substance blanche.
Le modèle dual-route du traitement du langage est basé sur
r les doubles dissociations anatomo-fonctionnelles obtenues
par électrostimulation cortico-sous-corticale lors d’une tâche de dénomination (entrée
visuelle
Exemple de l’aphasie
L’aphasie est une perturbation du code, et en cas d’atteinte, le
langage mais aussi tous les autres codes de la communication
(geste, dessin) peuvent être atteints.
Comment faisons-nous pour dire un mot ? et à quel niveau
Tout ce que nous savons est
inconsciemment activé à
partir de notre encyclopédie
personnelle
Niveau
sémantique
Comment faisons-nous pour dire un mot ?
On va choisir le mot le plus précis
parmi d’autres mots proches
Comment faisons-nous pour dire un mot ?
La forme phonologique du mot est
sélectionnée et on maintient tous
les sons pour les produire dans le
bon ordre
Enfin, on prononce le mot avec là
encore des processus complexes
pour l’articulation
Niveau
sémantique =
C’est le niveau du langage qui concerne la signification des mots, des phrases et du discours.
Niveau
lexical=
C’est le niveau qui concerne le stockage mental et l’organisation des mots dans le lexique mental.
Niveau
phonologique=
C’est le niveau qui concerne les sons du langage (phonèmes) et leur organisation pour former des mots.
Pourquoi l’aphasique ne parvient-il pas à trouver mots ou
les bons mots ?
ne présentent pas
l’intention de prise de parole, une perte d’initiative en
somme.
ou
L’encyclopédie personnelle
est parfois altérée
ou
la connaissance sur l’objet
partiellement atteinte
ou
L’aphasique ne fait pas le bon
choix de la forme phonologique
du mot ou assemble mal les sons
ou
l’aphasique a perdu le savoir faire
pour articuler. Les mots sont
transformés mais
reconnaissables
Comment faisons-nous pour comprendre un mot dit ? étape 1
Entendre un
mot, c’est isoler
les sons du
mots des autres
sons de la vie
courante
étape 2
Puis on identifie les
bruits du mot comme
sons du langage
(phonèmes)
étape 3
On reconnait le mot
comme étant un mot de
sa langue et on l’identifie
parmi notre stock de
mots
étape 4
Enfin, on active toute
notre encyclopédie
personnelle sur ce mot
Pourquoi l’aphasique ne comprend-il pas ?
Isoler les mots des
autres bruits est
parfois difficile en
raison d’un trouble de la reconnaissance
ou
Certains sons sont
parfois mal reconnus
ou
Le mot n’est pas reconnu
comme un mot de sa
langue
ou
le mot est
reconnu, l’aphasique sait que c’est un mot qu’il connait mais ne parvient pas à
mettre du sens au mot
Comment faisons-nous pour lire un mot ? étape 1
Il faut d’abord reconnaitre
les lettres comme étant celles de notre langage écrit
lire un mot étape 2
Depuis que nous savons lire, nous
avons photographié et mémorisé tous
les mots lus dans un dictionnaire
étape 3
On sélectionne le mot reconnu dans
notre « dictionnaire de mots lus »
étape 4
Et on active tout ce que nous
savons du mot à partir de notre
encyclopédie personnelle pour
comprendre le mot.
Lorsque l’aphasique lit un mot qu’est ce qui peut etre compliqué ?
Reconnaitre les lettres
Pourquoi recconaitre un mot pourrait etre compliqué
Parfois, son « dictionnaire des
mots lus » n’est plus accessible
Le lien entre le dictionnaire des
mots lus et l’encyclopédie
personnelle n’existe plus
quoi peut être aussi compliqué
écrire
L’écriture :
Invention humaine de communication
V/F Probalité quasi-nulle de naître avec un cerveau lettré
Vrai
Ecriture+ ?
Lecture
Apprentissage d’un
décodage non pré-existent
pour le comprendre
On ne nait pas lettré, on le devient:
Biologiquement le cerveau est prêt à acquérir le langage
parlé
Le langage écrit nécessite la création d’une compétence
pour créer des circuits capable de traiter la lecture
Biologiquement le cerveau est prêt à acquérir le langage
parlé
– Structures cérébrales dédiées au langage
Le langage écrit nécessite la création d’une compétence
pour créer des circuits capable de traiter la lecture
– Les enfants sont pré équipés pour le son, mais l’écrit est un
accessoire en option, qu’il faut se donner du mal pour installer
Voie occipito-pariétale
Ou « voie dorsale »
* Ou « voie du où »
– traitement SPATIAL
Voie occipito-temporale
* Ou « voie ventrale
* Ou « voie du quoi »
– traitement des FORMES
Voie occipito-temporale
* Ou « voie ventrale »
* Ou « voie du quoi »
traitement des FORMES
/ reconnaissance visuelle
VWFA ?
Visual Word Form Area), ou aire de la forme visuelle des mots, est une région spécifique du cerveau située dans le gyrus fusiforme gauche (dans le lobe temporal inférieur). Elle joue un rôle clé dans la reconnaissance rapide et automatique des mots écrits.
La voie ventrale
Faisceau longitudinal inférieur cest ?
voie de la reconnaissance
Recyclage neuronale =
Plasticité neuronale
- * Bases cérébrales pré existantes et
non spécialisée à la lecture
La lecture implique :
Un système langagier intact
* Un système visuel intact
La reconnaissance visuelle des mots
1. Intervention des réseaux de la
reconnaissance visuelle quoi afin de quoi ?
Invariante
d’identifier la chaîne de caractère
ex: Intervention des réseaux de la
reconnaissance visuelle Invariante
Toutes les chaises sont identiques et
pourtant elles sont présentées
différemment, mais nous les
reconnaissons comme identiques.
2. Idem pour les lettres mais pas différence maj min
différence maj min =
Compétence acquise après
l’apprentissage de la lecture, Invariance
de la casse
Projection vers les régions impliquées dans les
traitements ?
phonologiques ou sémantiques
Les différentes étapes de lecture :
- Perception du mot
- Analyse par le système visuel
- Processus langagiers
- Perception du mot :
informations
transmises jusqu’au cortex visuel
primaire
- Analyse par le système visuel
- Reconnaissance de la lettre
- Ordre de la lettre dans mot
- Processus langagiers
- Mots connus (voie lexicale)
- Mots inconnus (voie
sublexicale)
Impact de la littératie sur le langage parlé =
Plasticité
cérébrale
La lecture permet d’accéder au
langage oral via la vision
l’aquisition de la lecture établit ainsi une
nouvelle interface entre
vision et
langage.
Impact de l’apprentissage de la lecture sur le
cerveau :
Chez les adultes présentant des niveaux variables de littératie, allant d’une illittératie
complète à la lecture experte , plus la littératie augmente, plus
augmente l’activation cérébrale en réponse à de brèves séquences écrites, en particulier dans la
visual word form area,
- Activation des aires du langage parlé par l’écrit
Voir la forme écrite d’une phrase active l’ensemble des
aires du langage parlé, à l’exception du cortex auditif
primaire et ses alentours.
Plasticité cérébrale
Impact de la littératie sur le cortex ventral occipito-temporal.
- Activation des aires du langage parlé par l’écrit
- Changement dans le traitement du langage parlé
- Activation de la VWFA par la parole
Mises en évidence de liens renforcés entre les systèmes
visuel
orthographique (VWFA) et auditif phonologique
Augmentation d’anisotropie fractionnelle dans quoi et chez qui
la branche
postérieure du faisceau arqué gauche
chez les adultes lettrés
- Ex-illettrés en comparaison aux illettrés
Corrèle avec l’activation du quoi lors de l’écoute de phrases parlées.
PT (Planum Temporale)
Planum temporal région en arrière du gyrus de Heschl essentielle pour la
perception catégorielle de la parole, actif lors de la lecture labiale
silencieuse, et sensible à la présentation visuelle simultanée d’une lettre
Raffinement des représentations ?
phonologiques
Donc: Apprendre à lire augmente fortement quoi
‘activation des
régions du cerveau impliquées dans le traitement
phonologique
Anisotropie :
: propriété d’être dépendant de la direction
- Activation de la VWFA par la parole
Accès « top-down » à l’orthographe
Accès « top-down » à l’orthographe chez qui
– Chez les sujets lettrés, la VWFA est activée par l’écoute des
mots parlés.
– Effet absent chez les illettrés
Acquisition de l’écriture en // de la lecture est-il lié ?
Oui
Les lettres (en lecture) portent des informations sur quoi
la production des lettres (écriture)
Connexions bidirectionnelles
Entre quoi
les informations stockées sur la production des lettres
(utilisées pour l’écriture) et les représentations abstraites de
l’identité des lettres (utilisées à la fois pour la lecture et l’écriture).
Les liens entre les informations de production stockées et les
identités abstraites des lettres permettent aux premières d’activer
les secondes.
L’aphasie : une définition
L’aphasie est une perte acquise, complète ou partielle du langage due
le plus généralement à une lésion cérébrale de l’hémisphère gauche.
Elle peut être consécutive à quoi
accident vasculaire cérébral, un
traumatisme crânien ou une tumeur
Elle peut toucher quoi
tous les versants de la communication : oral et écrit,
Et affecter la compréhension du langage qu’il soit oral ou écrit.
La communication en vie quotidienne avec l’entourage (proche ou
moins proche) peut par conséquent quoi
être entravée.
Les différentes aphasies sont généralement décrites en
deux types
Aphasie non fluente
Aphasie fluente
Les aphasies peuvent aussi survenir dans quoi
le cadre de pathologies dégénératives
Aphasie fluente
Les personnes qui peuvent parler
Aphasie non fluente
Les personnes qui ne peuvent pas parler
beaucoup
Aphasie de Broca
Le langage parlé et écrit sont
sévèrement réduits (phrases courtes).
* Parfois le langage est totalement
inexistant (mutisme)
* La compréhension du langage est
partiellement préservée.
Aphasie de Wernicke
Mots remplacés par d’autres mots
* Difficultés à organiser ou à choisir les lettres
ou les syllabes d’un mot.
* Phrases dénuées de sens
* Incapacité à comprendre le langage parlé et
écrit, même s’il s’agit de mots isolés ou de
phrases simples.
Aphasies non fluentes ex
- Aphasie de Broca
- Aphasie transcorticale
motrice - Aphasie globale
Aphasies fluentes ex
- Aphasie de Wernicke
- Aphasie transcorticale
sensorielle - Aphasie de conduction
- Aphasie amnésique
V/F Près de 60 classifications différentes ont été
proposées depuis Broca
Faux 20
Anomie =
Les difficultés de production lexicale orale sont communes à tous les types d’aphasie. Le degré de
difficulté à trouver des mots ainsi que le type d’erreurs produites sont souvent différents d’une
personne à l’autre.
Mise en évidence d’un trouble de
la production lexicale qui implique
quoi
les mêmes composants que la
production orale spontanée et d’en
préciser les caractéristiques
Temps moyen ;
600 à 1200 ms
- La dénomination de quoi
d’images ou
d’objets
Modèle cognitif de production du langage
*étape 1 :
1.Préparation
conceptuelle
étape 2
Formulation
étape 3
Articulation
Formulation =
Encodage sémantique et
syntaxique
Encodage phonologique et
morphologique
Niveau sémantique + Niveau lexical =
Atteinte lexico-sémantique
Niveau lexical +Niveau phonologique =
Atteinte lexico-phonologique
Atteinte lexico – sémantique
Dégradation du système sémantique
* Paraphasies sémantiques
Dégradation parcellaire
* Manque du mot qui ne cède pas à une clef phonémique
Atteinte lexico-phonologique
Défaut d’accès au lexique phonologique de sortie
* Manque du mot qui cède à une clef phonémique
Dégradation du lexique phonologique de sortie
* Paraphasie phonémique
Paraphasie formelle
Dégradation du lexique phonologique de sortie
* Logatomes (néologismes)
Paraphasie formelle
substitution, omission, addition de phonèmes dans un
mot qui le transforme en un autre mot existant de la langue. (bol=vol)
- Paraphasie phonémique
substitution, omission,
addition de phonèmes dans un mot (lampe=champelle ; couteau=moureto)
Pourquoi Evaluer la Communication ?
L’aphasie modifie profondément les conditions de vie et
l’insertion sociale et familiale
Les choses les plus évidentes deviennent
compliquées :
Tenir une conversation
* Parler dans un environnement bruyant
* Lire un livre, un journal ou une revue
* Suivre des programmes de télévision ou de radio
* Ecrire une lettre ou remplir un formulaire
* Téléphoner
* Comprendre ou raconter des blagues
Si difficultés dans l’une d’elle, il s’agit d’une
limitation de participation
L’aphasie : une entrave à la communication
« Certains aphasiques communiquent mieux qu’ils ne parlent »
Evolution de la communication chez le sujet aphasique
Communication in activity in stroke patients
with aphasia
Evaluation à long terme d’une aphasie non
fluente
ECHELLE DE COMMUNICATION VERBALE DE BORDEAUX
34 questions évaluant
L’expression des intentions
Les conversations
l’utilisation du téléphone
Les relations avec des
commerçants ou des inconnus
La lecture ou l’écriture de
documents
Le maniement de l’argent
Les troubles de la communication sont quoi
une
limitation de l’activité
Devenir des adultes aphasiques à plus de dix ans d’un
accident vasculaire cérébral
Diminution de l’envie de communiquer :
11 patients (55%)
* Diminution des réceptions et des sorties :
11 patients (55%)
* Difficultés à comprendre l’humour et les jeux de mots :
12 patients (60%)
* Difficultés à effectuer des calculs simples de tête :
16 patients (80%)
* Aide nécessaire pour la gestion du budget :
12 patients (60%)