3. Trouble développemental de l’enfant _ Exemple du langage Flashcards

1
Q

Le cerveau en développement 3 sem :

A

Le cerveau commence à se former à partir du tube neural.

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2
Q

4 sem:

A

Le tube neural se divise en trois parties :
* le prosencéphale (cerveau antérieur)
* le mésencéphale (cerveau moyen)
* Contient les colliculis
* le rhombencéphale (cerveau postérieur)

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3
Q

5 sem.

A

Les parties du cerveau continuent de se diviser et de se développer.

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4
Q

7sem

A

Formation des hémisphères cérébraux

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5
Q

11 sem.

A

Les hémisphères cérébraux deviennent plus
distincts.
➢ Les premières connexions entre les cellules
nerveuses se forment.

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6
Q

4 mois.

A

Le cerveau devient plus lisse et les hémisphères
sont bien définis.

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7
Q

6 mois

A

Le cerveau commence à
montrer des plis et des sillons.
➢Augmentation de la surface du cerveau
pour plus de connexions

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8
Q
  • 8 mois
A

s. Le cerveau devient de plus en plus plissé.
➢Les connexions entre les cellules nerveuses sont
bien établies.

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9
Q

Nouveau né :

A

À la naissance, le cerveau est bien
développé mais continue de croître

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10
Q

Spécialisation hémisphérique dès la naissance ?
Évolution de la spécialisation hémisphérique

A
  1. Équipotentialité hémisphérique initiale
  2. Spécialisation hémisphérique précoce
  3. Latéralisation hémisphérique
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11
Q
  1. Équipotentialité hémisphérique initiale
A

À la naissance, les deux hémisphères cérébraux jouent un rôle actif et peuvent
prendre en charge des fonctions cognitives similaires, notamment pour le langage

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12
Q
  1. Spécialisation hémisphérique précoce
A

Les hémisphères cérébraux seraient programmés dès la naissance pour remplir des
rôles distincts, ce qui marque le début de la spécialisation

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13
Q
  1. Latéralisation hémisphérique
A
  • Organisation asymétrique entre les hémisphères, où chacun développe une
    préférence pour des types de traitements spécifiques
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14
Q

Hémisphère gauche :

A

aptitude
particulière à traiter les
informations de manière
séquentielle et analytique

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15
Q

Hémisphère droit :

A

traitement
holistique et simultané

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16
Q

Plasticité cérébrale est ?

A
  • Capacité des structures cérébrales à se développer de manière
    variée, à s’adapter ou changer en réponse à des stimulations
    de l’environnement
  • Se traduit par des modifications du nombre des neurones et de
    leurs connexions
  • Plus forte pendant le développement, mais présente tout au
    long de la vie
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17
Q

Période critique et LANGAGE

A

1.Développement du langage de la naissance à l’âge adulte
2.Période critique pour l’apprentissage du langage : autour de 5 ans
3. Ex. des enfants sauvages
4.Spécialisation de l’hémisphère gauche pour le langage
5.Lésions après la période critique
6.Lésions avant la période critique : plasticité cérébrale

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18
Q

Le cerveau et l’adaptation aux expériences

A

Le cerveau réorganise ses réseaux de neurones en fonction des expériences vécues, mais cette spécialisation a un coût. En devenant plus performant dans le traitement de certains types de données, il perd la capacité de s’adapter facilement à d’autres types.

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19
Q

Le français possède (phonèmes)

A

36 phonèmes (16 voyelles et 20 consonnes).

20
Q
  • Capacité des nourrissons :
A
  • Jusqu’à 6 mois, les nourrissons sont capables de discriminer des sons qui ne font pas partie de leur langue maternelle.
  • Cette capacité diminue à mesure qu’ils grandissent et disparaît à l’âge adulte.
20
Q
  1. Lésions survenant avant ou peu après la naissance (lésions précoces)
A

Les lésions cérébrales survenant à un âge précoce (avant ou peu après la naissance) peuvent entraîner des conséquences sur le développement neurologique et comportemental des enfants

20
Q
  1. Réorganisation cérébrale et performances des enfants
A

Les performances des enfants ayant subi une lésion précoce, examinées plusieurs années après l’incident, offrent un aperçu de l’état du cerveau réorganisé. Cette réorganisation dépend à la fois de la nature de la lésion initiale et de l’environnement dans lequel l’enfant évolue.

21
Q
  1. Plasticité cérébrale
A

Le cerveau, en particulier à un âge précoce, montre une grande capacité de plasticité, c’est-à-dire la capacité à réorganiser ses réseaux neuronaux pour compenser les fonctions perdues ou altérées à la suite de lésions.

22
Q
  1. Lésions survenant pendant un développement normal
A

Les lésions acquises (ex. TCC) se produisent alors que le développement cérébral
suit son cours normal, affectant des fonctions déjà établies.

23
Q
  1. Examen post-lésionnel rapide
A

Lorsqu’un examen de l’enfant est réalisé dans un délai assez bref après la lésion, il permet d’évaluer les troubles fonctionnels directement liés aux caractéristiques

24
Q
  1. Études limitées au langage sous entends que
A

Les recherches sur les lésions acquises ont principalement été concentrées sur les
troubles du langage, jusqu’à récemment, en raison de la prévalence des lésions
cérébrales affectant cette fonction.

25
Q
  1. Rareté des lésions focales
A

Les lésions focales (touchant une zone précise du cerveau) restent relativement rares, ce qui limite le nombre d’études sur leurs impacts fonctionnels précis.

26
Q

Lésions gauches précoces et langage * Les études signalent:

A
  • Un retard dans l’acquisition du langage et une présence de troubles syntaxiques
    et phonologiques
  • Ce retard dans l’acquisition du langage n’est plus retrouvé à l’âge scolaire, même si des déficits linguistiques subtils persistent
27
Q

Le cerveau lésé _ Ex. étude de Dennis et Khon porte sur

A

la compréhension et la syntaxe infantile

28
Q

Objectif :

A

: mieux comprendre comment la capacité de traiter la
syntaxe (organisation des mots dans une phrase)

29
Q

Hypothèse:

A

: la capacité de traiter la syntaxe pourrait être affectée
par des lésions cérébrales précoces

30
Q

Participants :

A

enfants ayant subi des lésions cérébrales précoces (≤5 ans)
comparés à des enfants sans lésions cérébrales (groupes
témoins).

31
Q

Tâches de compréhension :

A

Les enfants étaient invités à comprendre des
phrases de plus en plus complexes. L’une des
structures testées était celle des phrases actives
et passives

32
Q

Phrase active :
Phrase passive :

A

“Le garçon pousse la fille.
“La fille est poussée par le
garçon.’’

33
Q

L’objectif était de

A

tester la capacité des enfants à
comprendre la relation entre les rôles du sujet et
de l’objet dans les deux types de structures.

34
Q

Évaluation des compétences syntaxiques :

A

Les enfants ayant subi des lésions cérébrales précoces étaient testés pour savoir s’ils pouvaient comprendre les différences entre
ces deux types de phrases, surtout dans des situations où l’ordre des mots et la structure
grammaticale sont cruciales.

35
Q

Problèmes rencontrés par les enfants avec
lésions cérébrales :

A

Les enfants sans lésions pouvaient facilement comprendre que
* dans la phrase “Le garçon pousse la fille”, c’est le garçon qui effectue l’action dans la phrase “La fille est poussée par le garçon”, c’est la fille qui reçoit l’action.
Les enfants ayant des lésions cérébrales précoces pouvaient avoir plus de difficultés à
comprendre les phrases passives, comme “La fille est poussée par le garçon”.

36
Q

Cette expérience montre que les lésions cérébrales précoces peuvent perturber quoi

A

la capacité des enfants à traiter
des structures grammaticales complexes, et notamment les constructions passives, ce qui reflète un retard ou
une difficulté dans la compréhension syntaxique

37
Q

Les données sont en faveur de

A

spécialisation précoce de
l ’hémisphère gauche pour le langage

38
Q

V/F L’ hémisphère droit peut prendre en charge le langage mais avec des
limites

39
Q
  • présence de troubles spécifiques du langage dépendant de quoi
A

des mêmes localisations lésionnelles que chez l’adulte

40
Q

les troubles du langage chez l’enfant ne sont pas tout à fait les
mêmes que ceux des adultes… le mutisme, la non-fluence, l’hypospontanéité sont plus fréquents chez qui

A

L’enfant

41
Q

Les enfants souffrant de TCC montrent des
variations dans leur capacité à quoi

A

acquérir et à utiliser
le langage, souvent avec un retard par rapport à
leurs pairs sans déficits cognitifs

42
Q

Les enfants souffrant de TCC ont tendance à rencontrer des
difficultés dans quoi

A

s la structuration syntaxique du
langage et à des retards dans l’utilisation de vocabulaire complexe, affectant ainsi leur performance académique et leur développement
social.

42
Q

Bilan orthophonique ?

A

Stock lexical
* Disponibilité lexicale
* Organisation du lexique
* Compréhension syntaxique
* Expression syntaxique

43
Q

Conclusion Ex. étude de Vassel et al

A
  • ont des implications importantes pour la prise en charge éducative,
  • Souligne la nécessité d’interventions précoces pour soutenir les
    enfants présentant des TCC
44
Q

Ces enfants nécessitent

A
  • un environnement éducatif adapté
  • des méthodes spécifiques de soutien au langage peuvent favoriser
    leur inclusion et leur réussite scolaire