5- Influences familiales Flashcards
La famille en tant que facteur criminogène
Plusieurs observations suggèrent
l’influence de la famille sur la délinquance:
* La délinquance est plus fréquente / sévère /
persistante dans certaines familles
Ex: 62% des délinquants issus de 16% des familles
(Harriet & Wilson, 1975)
* Les délinquants rapportent plus de difficultés
familiales (présentes et passées) que la
population générale
La famille – au sens social du terme – est la
pierre d’assise de plusieurs théories en
criminologie
socioéconomique - séparation parentale
- Association avec la séparation parentale, si on se fie sur les données officielles on se demande si tous les aspects sont pris en compte
Relation faible à modérée, mais … :
* Selon les données officielles, mais pratiques
discriminatoires de certaines agences gouv.?
* Facteurs confondants (SES, diff. parentales, conflits)?
* Autres facteurs (sexe de l’enfant, âge de l’enfant) = * Garçons seraient plus susceptibles de manifester des cpts antisociaux (extériorisés) quand séparations fin primaire, secondaire tandis que les filles sont plus susceptibles d’avoir des troubles intériorisés
* Séparation ou monoparentalité (ex., deuil)?
Quels sont les mécanismes (le comment)?
* Qualité des relations entre parents et enfants (ex.,
absence d’un parent, perception d’abandon, conflits)
* Les conséquences de la séparation (ex., supervision) appartements plus petits car moins d’argent, tristesse, moins de temps pour l’enfant, comment l’enfant voit la séparation…
socioéconomique - mère adolescente
Situation moins fréquente, mais toujours
préoccupante
Les jeunes mères:
* Plus faible éducation
* Plus d’enfants
* Plus monoparentales
* Plus pauvres
* Reçoivent plus de prestations gouvernementales
* Seraient, elles-mêmes, plus délinquantes
* Consommation alcool et cigarettes
jeunes mères - conséquences enfants
- Jeune âge de la mère (faible à modéré pour un ensemble de cpts perturbateurs), pères plus susceptibles de moins être dans le portrait quand 18-21 et moins
Les enfants sont plus à risque: - Nés prématurément et de petits poids
- Victimes d’abus et de négligence
- Moins supervisés et vivent dans des situations
familiales moins stables - Difficultés académiques
- D’être mères adolescentes à leur tour
Conclusion: Relation modérée
Impact relatif à l’accès à l’avortement??
socialisation
- À la base de plusieurs théories en criminologie
- Renvoie à la transmission de règles et de normes
- réelles et perçues - qui régissent une société, une
institution, un groupe d’appartenance, etc. - Se fait par l’enseignement d’habiletés, de
comportements et de valeurs pour être
compétents/acceptés dans le groupe souhaité. - Socialisation dépend de la capacité et de la volonté
des parents à socialiser les enfants de façon à ce
qu’ils soient moins susceptibles de manifester des
comportements antisociaux ultérieurement.
Il faut être conscients des différents modèles auxquels
les enfants sont exposés pour mieux comprendre les
mécanismes impliqués.
styles parentaux Baumrind (socialisation)
2 dimensions principales:
Le degré d’affirmation du contrôle:
Clarté, souplesse et consistance des limites et des
règles imposées aux enfants
La sensibilité aux besoins des jeunes:
Capacité et volonté de s’ajuster aux besoins des
enfants qui évoluent constamment au cours du
développement
* Besoins (affiliations – considéré, accepté, aimé + se sentir compétent, faire qqchose de bien + faire des choix et de les réaliser lui-même + règles, routine pour un cadre qui leur permet d’expérimenter et de se développer, faire des apprentissages)
autocratique, démocratique, désengagé, permissif
style lié cpts antisociaux
désengagé
style lié conso mais bonne estime et peu de symptômes dépressifs
permissif
style lié à faible estime, habiletés sociales faibles
autocratique
styles liés engagement scolaire moindre et motivation intrinsèques pour futur
désengagé et permissif
pratiques parentales à risque
- Peu de supervision (++++)
- Conflits parents-enfant
- Peu d’activités communes
- Peu de dévoilement, peu de
chaleur parentale - Fréquence des punitions
- Peu de négociation
- Utilisation d’une
discipline inconsistante - Peu d’engagement scolaire
- Peu de soutien
- Coercition
modèle de coercition de Patterson
Échanges conflictuels entre parents et enfant où ce
dernier apprend, avec le temps, que l’utilisation de
comportements aversifs (menacer, injurier, frapper,
ignorer, pleurer, crier) lui permet de se soustraire
aux demandes des parents ou d’obtenir ce qu’il veut.
problématiques liées au modèle de coercition
- Escalade de la gravité et fréquence des échanges nég.
- Ne permet pas à l’enfant de s’autoréguler et
d’apprendre des stratégies prosociales - Parents ont des difficultés croissantes à encadrer
leur enfants - Difficultés relationnelles à l’école et avec les pairs
bonnes pratiques parentales
✓ Établissement de règles claires et une saine
routine de vie
✓ S’assurer de faire respecter les règles de la maison
avec consistance, sensibilité et en s’ajustant à l’âge
des enfants
✓ En modélisant, soulignant et renforçant les
comptements prosociaux
✓ Surveillance, supervision et implication
✓ S’amuser, parler, modéliser la résolution de
problème, être empathique, ÉCOUTER…
exemple intervention enfant
ces années incroyables
But: Réduire les prob. de conduite des 2 à 8 ans
Quoi: Combinaisons de différents modules:
Parents, Enfants et Professeurs. Un module
« avancé » inclut aussi d’autres facteurs de risque
familiaux (ex., dépression, faible contrôle de la colère)
Module Parent:
Soutenir les pratiques parentales les plus
susceptibles d’aider à soutenir le développement
social et émotionnel des jeunes enfants