4- Influences neurophysiologiques Flashcards

1
Q

Hypothèses biosociales

A
  • Différences structurelles,
    fonctionnelles cérébrales et
    connectivité neuronale
  • Hormones et
    neurotransmetteurs
  • Système nerveux central
  • Reconnaissance des affects,
    régulation émotionnelle,
    régulation du stress et
    fonctions exécutives
  • Exposition à l’adversité et
    aux substs. tératogènes
  • Sensibilité à la douleur
  • Nutrition, microbiome
  • Gènes et méthylation de
    l’ADN, etc.
    … Exposition prénatale à
    la testostérone…..et de manifester de l’agression, mais juste pour les hommes
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2
Q

Développement moral - cmt reconnaitre le mal

A

Interaction avec ce qu’il est (i.e., inné) et
son environnement (acquis), par le biais:
- Réponses de l’environnement à ces conduites
- Réponses de l’individu (ex., cognitions et émotions,
comme l’empathie et la culpabilité) qui appuient les
décisions morales et l’intériorisation des concepts du
bien et du mal
- Une partie des décisions morales sont influencées par l’environnement social dans lequel on évolue et par l’innée (caractéristiques, tempérament)  émerge de nous à l’environnement et la réponse de l’environnement en égard à notre personne (interaction)

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3
Q

Hypothèses développement moral

A

Est-ce que les personnes qui commettent des
crimes ou autres comportements
antisociaux montrent des différences dans
la reconnaissance des émotions et dans la
façon dont leur corps répond au stress et à
la frustration

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4
Q

Résultats reconnaissance des émotions et cpts antisociaux

A
  • Moins de reconnaissance pour la peur, tristesse et surprise pour les gens ayant commis des cpts antisociaux - antisocial, psychopathes, commis crimes (capacité à détecter les émotions chez les autres)  amygdale est la cible des études pour comprendre le mécanisme derrière le problème de reconnaissance de la peur et des émotions
    1- La reconnaissance des 3 émotions sont essentielles pour des interactions positives avec les autres
    2- Apprendre à diminuer les cpts non-acceptés (intérioriser les règles sociales), permet de voir les conséquences des actes que nous faisons avec les autres
    Exclut la possibilité que les déficits soient liés à la
    reconnaissance des émotions en général.
  • Soutient le processus de socialisation et le développement moral
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5
Q

personnes maltraitées

A
  • Pour les gens maltraités, reconnaissent la colère plus facilement, difficile de voir la joie
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6
Q

2 propositions sur réactivité du stress et délinquance

A
  1. L’absence de peur (fearlessness)
    Une faible réactivité du SNC réduit la propension
    à ressentir la peur, à être affecté par les
    conséquences… - Pour la proposition de l’absence de peur, intéressant d’utiliser le renforcement positif (stimulation cognitive, plaisir, récompenses) alors montre que oui conséquences, mais empêche aussi ce qu’ils veulent
  2. Recherche de sensations fortes
    Une activité physiologique réduite serait un état
    désagréable poussant certains à s’engager à des
    activités stimulantes
    - Pour la recherche de sensation forte, ils se sentent morts, ennuyés sauf quand ils font certaines choses (déconnexion, surtout chez maltraitance extrême physique et /ou sexuelle)
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7
Q

équifinalité

A
  • Equifinalité : même résultat, mais mécanismes différents versus multi finalité où même mécanisme donne différents résultats
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8
Q

Fonctions de l’amygdale

A
  • Reconnaissance et traitement des
    émotions et stimuli liés à la peur
  • Comportements défensifs
  • Apprentissage et conditionnement

L’amygdale ne travaille pas seule, d’autres structures
cérébrales, comme les cortices cingulaires antérieurs,
orbitofrontaux et préfrontaux, ont le potentiel de
réguler son activité…

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9
Q

Amygdale - ado tx conduite

A

Adolescents avec un trouble de la conduite
montrent une réactivité moindre de
l’amygdale à un bruit dérangeant et imprévu
ainsi qu’à des stimuli visuels négatifs

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10
Q

amygdale - traits psychopathiques

A

dilemme moraux -> Activation réduite de
l’amygdale pour ceux
ayant des traits
psychopathiques élevés

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11
Q

Amygdale et socialisation

A

1- Reconnaître les émotions négatives chez les autres
2- Ressentir une émotion négative en réponse à la
peur et tristesse induite par nos comportements,
(empathie, culpabilité, peur de la punition qui suivra)
Conditionnement stimulus négatif
3- Internaliser les notions de bien et de mal…

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12
Q

psychopathie

A

Trouble de la personnalité lié à une insensibilité et un
détachement émotionnel envers les autres, un manque de
remord et une tendance à commettre des actes antisociaux
- interperso (charme, estime haute, mensonge)
- affectif (culpabilité, insensibilité émotionnelle, pas de responsabilités)
- style vie (besoin stimulation,, impulsif, irresponsable)
- antisocialité
- autres (relations, promiscuité sexuelle)

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13
Q

amygdale et psychopathie

A
  • Personnalité antisociale et psychopathie pas interchangeable, pas pcq on a un qu’on a l’autre
  • Insensibilité émotionnelle est importante dans le cas de la psychopathie  combinaison entre aspect affectif de la psychopathie et les cpts sociaux pour distinguer ceux qui ont des traits psychopathiques élevés de ceux qui n’en n’ont pas (amygdale moins activée)
  • Quand amygdale moins activée, on ressent moins la peur que les autres
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14
Q

2 mesures du SNA sympathique

A

rythme cardiaque
conductance de la peau

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15
Q

résultat système sympathique - au repos (basal)

A

faible activité cardiaque, idem pour conductance = cpts antisociaux et agressifs
Résultat le plus solide en psychophysiologie
humaine pour les comportements antisociaux
mais plus compliqué, car le contexte est la clé

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16
Q

résultat système sympathique - stress (réactivité)

A
  • Moins les enfants sont réactifs en situation de stress, plus problème de cpts mais pas super fort car études se contredisent
    MAIS les résultats sont plus inconsistants que ceux
    liés aux mesures basales
17
Q

Qu’est-ce qui explique repos et stress?

A
  • Les associations trouvées en contexte d’activation dépendent du type de profil, du type d’agression… (réaction plus désorganisé et émotionnel, sinon moins plus froid et calculé)
  • Au repos, tous les délinquants ont les mêmes activations
18
Q

deux profils de meurtriers

A

1) Impulsif/affectif/réactif
2) Prédateur

19
Q

deux profils d’agression

A

Agression réactive: Réponse induite par la
frustration ou la perception d’une menace
suscitant une attaque impulsive et non-planifiée. S’accompagne de colère.
« à chaud »

Agression instrumentale: Action émise
pour atteindre un objectif. Ne s’accompagne pas
nécessairement d’émotions.

« à froid »

20
Q

résultats enfants et ados pour SNC sympathique - réactif / stress

A

Chez les enfants et adolescents:
*Agression réactive serait associée à une plus
grande réactivité émotionnelle et cardiaque
aux stimuli négatifs

*Agression instrumentale serait liée à une
réactivité moindre aux stimuli négatifs

21
Q

conclusions branche sympathique SNA

A

1) Une activité basale moindre la branche
sympathique du SNC serait liée à plus de
conduites antisociales
2) En situation de réactivité, ces associations
dépendraient du profil de comportements ou
de la personnalité
(ex., agression réactive versus instrumentale)

22
Q

ce qu’il faut retenir

A
  • Le développement moral est un phénomène
    complexe dont les différences individuelles
    résultent des interactions entre l’individu et son
    environnement (social)
  • Les personnes ayant moins d’empathie et, plus
    généralement, plus de traits psychopathiques
    tendent à avoir plus de difficultés à reconnaître les
    émotions de peur chez les autres et à les ressentir
    eux-mêmes
  • Alors que les délinquants tendent, en général, à
    avoir une plus faible activité de la branche
    sympathique du SNA au repos, des différences
    émergent en situation de stress
23
Q

cortex préfrontal et fonctions exécutives

A

Il permet d’intégrer les informations sensorielles, émotionnelles et cognitives. Avec celles-ci, le cortex peut planifier, de poursuivre une tâche, de traiter l’info et de faire plusieurs choses en même temps. Ce sont des processus cognitifs qui nous permettent de s’adapter à notre environnement.

liés aux cpts d’agression = Elles nous permettent d’agir dans plusieurs situations et de réfléchir à celles-ci. L’autorégulation, le jugement social et la sensibilité aux sanctions/conséquences en découlent.

24
Q

conséquences associées aux anomalies structurelles du cortex préfrontal

A

Manifestation plus fréquentes de cpts agressifs (plus impulsivité, on réfléchit moins aux conséquences), difficulté à choisir des cpts prosociaux, moins inhibition, manifester une plus forte activation de l’amygdale en contexte de stress ou de provocation et interpréter les intentions d’autrui comme lui étant hostiles.

25
Q

conclusions - cortisol et cpts agressifs

A

un profil de sécrétion atypique de l’axe HPS serait lié à plusieurs difficultés sociales, émotionnelles et du comportement, dont la manifestation de comportements d’agression chez les enfants et les adolescents. (hypo) persistance de cpts trouble de conduite
également associée à l’émergence de comportements d’agression liés au trouble de la conduite avant l’âge 10 ans, comparativement à ceux qui manifestent ces comportements plus tard au cours de leur vie. L’association entre la sécrétion de cortisol et les comportements d’agression a aussi été notée en réponse au stress et serait associée à la persistance de ces comportements auprès de garçons présentant des symptômes du trouble oppositionnel avec provocation et du trouble des conduites
MAIS
D’autres études disent que ce serait une hypersécrétion
ALORS
L’association entre le cortisol et les comportements d’agression varierait également selon le sexe ou l’adversité vécue

26
Q

gènes et impact cpts

A

Non, les influences de ces gènes pourraient varier au fil du temps et du développement. Aucun gène de l’agression, la génétique ne peut pas prédire les cpts d’agression puisque ce ne sont pas les seules variables à prendre en compte  pad du déterministe, ce sont des probabilités

27
Q

limites neurobiologie

A

la reproductibilité des recherches scientifiques (échantillons petits avant)
la complexité des échanges constants entre les gènes, une multitude de systèmes biologiques et l’environnement reste à préciser et n’est que rarement investiguée
comportements d’agression plus sévère comme les vols à main armée, les viols et les homicides sont rarement étudiés en lien avec ces systèmes biologiques