3- Influences héritables Flashcards
Cesare Lombroso - contexte et vision
- Cesare Lombroso (!) père de la criminologie empirique : contexte dans lequel la théorie de Darwin est populaire alors pour lui, d’abord les êtres humains font partie du règne animal et sont le résultat d’une sélection naturelle
- Dans une époque où les délinquants ont décidé de poser un cpt illégaux, responsables de leurs actes puisque les humains sont des êtres rationnels vient mettre un doute important dans cette vision de la criminologie en disant que tous n’ont pas la même capacité de rationalisation, et que certains incapables seraient alors plus susceptibles de manifester des cpts antisociaux (alors pas tenir responsable, mais isolés pour protéger la société ?) = crée une brèche et crée une opposition
- L’idée d’observer les humains et de constater des différences entre les gens qui posent des cpts antisociaux ou non présente à la naissance et constante, anomalie congénitale (vision déterministe) propension à s’engager dans le crime (plus une idée qu’on voit ajd)
Théorie de l’atavisme - Cesare Lombroso
- Théorie de l’atavisme : anomalies observables, traits physiques qui suggéraient des êtres plus ancestraux laissaient penser que la personne était un criminel-né quand 5 caractéristiques ou plus.
Celles-ci seraient héritables et
liées à une tendance innée à la violence.
(ex., formes du crâne, longueur des bras, une dentition
anormale, doigts ou orteils en trop)
Explications alternatives aux anomalies
- Voulu faire des typologies pour mettre des étiquettes sur les types de criminel avec différentes anomalies
- Facteurs pouvant expliquer les différences : mère consommatrice, pauvreté, malnutrition, différentes ethnies
Théorie rejetée,
mais contribution
indirecte… dont
l’examen «quasi»
empirique de la
question.
Rappel de faire
attention aux biais
dus aux facteurs
confondants:
le cas du syndrome
d’alcoolisme foetal
Goring
Goring a plus tard testé si les criminels se
distinguaient des non-criminels sur un
ensemble de caractéristiques observables
proposées par Lombroso
- 3 000 criminels anglais jugés coupables
- 12 ans de recherche
Pas de différence entre les 2 groupes, mais criminels
plus petits (taille et poids) alors malnutrition
Théorie de la constitution délinquante
- Théorie de la constitution délinquante : on se détache de Lombroso et on évolue en se portant vers les facteurs psycho, cpts et bios pour voir plus globalement la structure de la personnalité
Structures particulières de la personnalité
(traits morphologiques, psychologiques et
comportementaux) distinguant les
délinquants des non-délinquants
Notion de prédisposition aux actes violents, mais
avec la possibilité que le milieu agisse en tant que
catalyseur ou d’inhibiteur
(précurseur du modèle bio-psycho-social)
Intelligence et délinquance
- Est-ce que l’intelligence a un lien avec le risque de commettre des actes antisociaux ?
- Idée de Sutherland est soutenue ; on ne peut pas mesurer réellement la différence de QI entre les deux groupes, car ceux qui crée les tests vont à l’université et mettre des connaissances qu’ils jugent utiles biais culturels, car les conditions dans lesquelles nous faisons le test influencent grandement la performance optimale d’un individu.
- Utilisation des données officielles qui peuvent aussi présenter les mêmes biais
- La réponse est non, on ne voit pas de différence de QI entre les deux groupes MAIS avec l’intelligence verbale faible (comprendre situation sociale, savoir agir, communiquer)
Intelligence verbale et délinquance
l’intelligence verbale faible (comprendre situation sociale, savoir agir, communiquer), on voit une différence notable (facteur criminogène) entre les gens manifestant des cpts antisociaux ou non comment ? pas d’influence directement, mais une influence sur d’autres facteurs intermédiaires (indirecte) = faible intelligence verbale alors plus de difficulté à l’école, difficulté à voir comment le monde fonctionne, etc.
* Impulsivité
* Présentisme
* Difficultés académiques et interactions négatives avec
les professeurs; l’école n’est pas une source de plaisir,
attitude négative envers l’école
* Rend plus difficile l’acquisition/considération des normes
sociales, trouver des solutions socialement acceptables
dans la résolution de problèmes
Génétique et cpts antisociaux
cpts antisociaux sont en partie innés et acquis = au fil des ans, on passe d’un extrême à l’autre
L’interaction gène et environnement est une
conception plus contemporaine, réaliste et nuancée
de l’étiologie des comportements complexes, comme
les compt. antisociaux.
environnement partagé vs unique
- Environnement partagé : tous les types d’environnement qui font en sorte que les jumeaux grandissant dans une même famille se ressemblent plus
- Environnement unique : tous les environnements qui font en sorte que les jumeaux grandissant dans une même famille sont différents
graphiques gènes et environnement
mêmes gènes seraient impliqués dans plusieurs diagnostic (délinquance, trouble conduite, tdah, dépendance, controle, impulsivité)
- Troubles de conduite – on voit que les gènes ont plus d’influence chez les filles que chez les garçons
- Constats du graphique
1- Dans toutes les difficultés liées aux comportements antisociaux, il y a de la génétique
2- Dans tous les cas l’environnement a de l’influence alors pas juste inné
3- En grande partie, ce sont les mêmes gènes qui expliqueraient la manifestation de plusieurs de ces troubles, mais certains sont plus spécifique
gènes et environnement
comprendre dans
quels contextes et comment ces influences s’exercentelles sur les comportements antisociaux
Survient lorsque l’effet d’un environnement
adverse sur le fonctionnement physique,
psychologique et social d’un individu dépend
de son génotype
infos gènes et délinquance
- L’influence des gènes n’est pas stable au travers du temps : par exemple, la testostérone à la puberté
- Nouvelles questions : dans quels contextes les facteurs génétiques influencent-ils plus les cpts antisociaux et comment ?
- Avant on pensait que l’environnement social à la maison était associé aux cpts antisociaux, après on rajoute le cerveau au milieu – facteur intermédiaire (développement et fonctionnement)
- On pense que certains facteurs criminogènes affecteraient plus ou moins des personnes en fonction de d’autres facteurs dont la génétique
- Certains gènes plus propices ou qui marquent une grande sensibilité à l’environnement
Gène de la MonoAmine Oxydase A (MAOA)
L’association directe entre le gène MAOA
et les traits antisociaux est inconsistante
d’une étude à l’autre chez l’humain
* On semble dire qu’il est impliqué dans les cpts antisociaux, impulsivité et suicide, car il serait lié à la gestion des émotions
* Il ne faut pas dire que c’est le gène de la violence puisque plusieurs gènes peuvent être impliqués
* Plausible qu’il est impliqué, car il sert à l’équilibre dans plusieurs neurotransmetteurs liés à la gestion des émotions, des cpts et de la motivation
* Avec les souris on voit une grande différence dans les cpts agressifs et proactifs quand on isole ce gène
* Chez les humains, c’est plus compliqué… associé d’une manière inconsistante
* L’influence hommes serait remarquée seulement lorsqu’il y a de la maltraitance aussi allèle à risque (faible activité) + contexte de maltraitance = plus de risque de cpts antisociaux
approche pangénomique
- Approche pangénomique : voir des variations génétiques à travers le génome
médiation complète - Comment on note la propension génétique avant l’agression physique = difficulté avec les pairs (pas se faire d’amis, ne pas savoir quand c’est son tour, etc.)
La propension génétique à manifester des comportements
antisociaux pourrait s’exprimer tôt au cours du développement et
par le biais d’autres comportements, traits ou difficultés (agression physique entre 6-12 ans)
Mythes
- Génétique = destinée (déterminisme), maintenant on peut même rendre silencieux des gènes on doit approcher cela avec une approche probabiliste (pas causale)
- Pour les chercheurs intéressés à l’étiologie génétique de
la délinquance, l’environnement n’importe pas, l’environnement influence la trajectoire des gens et peut être un facteur confondant dans ces études - Les recherches sur l’étiologie génétique de la
délinquance trouve sa source dans l’eugénisme et sont
donc nécessairement immorales, au début on s’appuyait sur des principes de l’eugénisme, mais mtn on sait qu’elles sont inexactes alors non - Les individus porteurs de ces gènes sont désavantagés
par rapport aux autres, par exemple les gens ayant le gout du risque peuvent être avantagés (police, finance, athlètes, etc.) alors on doit prendre en compte le contexte dans lequel les gens évoluent - L’origine génétique de la délinquance implique qu’il est
inutile d’intervenir auprès de ces personnes…Non, car cet énoncé est du déterminisme, ce qui n’est pas d’actualité - L’effet des gènes ne peut être changé. Non, si on change l’environnement, on a le potentiel de venir transformer l’impact que les gènes peuvent avoir sur l’environnement ou les rendre silencieux