1- Délinquance Flashcards
3 cibles d’étude de la criminologie
- Crime (comportement): comprendre la manifestation du comportement criminel dans son contexte immédiat (ex., victime, gains, lieu)
- Criminel (individu): comprendre les facteurs qui influencent l’émergence, le maintien et éventuellement la désistance de la délinquance (ex., tempérament, famille, pairs)
- Criminalité (réalité sociale): étude des tendances de la criminalité au plan sociétal (ex., nouvelles lois, inauguration d’un casino, modification des rôles sociaux au cours du temps)
Délinquance statuaire
- Si pas sanctionné aussi pour les adultes Délinquance statutaire (permis pour les adultes, mais pas pour les mineurs)
- Ex : pas respecter couvre-feu, boire alcool, avoir des rapports sexuels, fuguer…
Délinquance criminelle, comportement délinquant et déviance
- Si sanctionné pour les adultes et acte en violation dans le code criminel Délinquance criminelle ¸+ si cause un dommage à autrui comportement délinquant (homicide, viol, vol, fraude, prostitution, crimes drogues) ou non déviance (consommation, prostitution, itinérance, conduite dangereuse) = aussi si sanctionné pour adultes, mais pas violation dans le code
L’iceberg
- La pointe de l’iceberg (délinquance officielle – apparente - ce qui est sanctionné ou stats de police et délinquance cachée)
origine multifactorielle de la délinquance
-Génétique/physiologie/hormonal
- Société/géopolitique/communauté/famille/parents/école/amis
- Intelligence/émotions/cognitions
différentes mesures de délinquance
données officielles, auto-rapportée, de victimisation
Données officielles de la délinquance
- Données officielles : Les données officielles sont des statistiques issues des institutions publiques travaillant auprès des jeunes ayant commis un acte criminel, ayant été arrêtés par un policier.ère ou ayant fait l’objet d’un jugement de la Cour (ex., Chambre de la jeunesse).
- Fournissent des informations sur les tendances de la criminalité
- Certaines études disent que les crimes enregistrés fournissent une mesure de la prévalence des crimes et des tendances décrivant l’évolution des crimes graves
- Limites : Les données officielles sous-estiment toutefois la prévalence réelle des conduites criminelles, ce qui peut parfois fausser la description des tendances de la criminalité dans le temps ou en réponse à des changements de pratiques (par ex., légalisation et réglementation du cannabis). car une bonne partie des actes criminels ne sont pas connus par les institutions publiques et donc, peuvent pas être recensés.
La sous-estimation de la prévalence réelle de certains crimes est donc sous-estimée, surtout pour les formes moins graves de certains crimes (ex., voler un portefeuille ou une carte de métro) car ces comportements sont moins susceptibles d’être rapportés à la police et de faire l’objet d’une statistique officielle.
Données auto-rapportées
- Données auto-rapportées : Les données auto-rapportées sont obtenues en interrogeant les jeunes sur leurs comportements délinquants. Les jeunes peuvent répondre à des questionnaires ou prendre part à une entrevue. La plupart des données auto-rapportées se concentrent sur la délinquance commise au cours de l’année précédente pour minimiser les problèmes de mémoire et sont, pour la plupart, anonymes ou confidentielles.
- Force : permettent de documenter toutes les infractions commises par les mineurs, que cette délinquance soit ou ne soit pas connue par la police ou une autre institution publique, pourvu qu’on lui pose la question et que les participants veuillent bien y répondre. Peu couteuses, infos modérément exactes sur la délinquance juvénile de faible sévérité.
- Limites : Les données auto-rapportées tendent à sous-estimer la prévalence de la délinquance grave. Cette sous-estimation se produit parce que (1) les infractions graves sont plus susceptibles de ne pas être rapportées par les participants par peur de représailles, (2) les mesures de la délinquance utilisées par les chercheurs se concentrent souvent sur des infractions mineures et ne permettent généralement pas de quantifier le nombre exact de crimes commis, (3) les répondants signalent souvent des actes qui ne seraient pas considérés par les policiers comme méritant une intervention et (4) la plupart des enquêtes ne réussissent pas à inclure dans leurs échantillons les jeunes manifestant un nombre plus grand de comportements de délinquance et de plus grande sévérité.
Données de victimisation
- Données de victimisation : Les données de victimisation sont obtenues en demandant aux personnes de tous âges de dévoiler leurs expériences en tant que victimes d’actes criminels, tels que des voies de fait graves, des agressions sexuelles ainsi que des vols.
- Forces : Tout comme les données auto-rapportées, les données sur la victimisation fournissent des informations sur les crimes dont au moins une personne a été témoin ou victime et qui peuvent, dans certains cas, ne pas avoir été rapportés à la police. Elles fournissent également beaucoup d’informations sur les expériences et les caractéristiques des victimes d’actes criminels.
- Inconvénients : généralement rapportées par des 18 ans et moins sévères par mineurs, pas d’info sur les crimes sans victime apparente (vol étalage, drogue), n’inclus pas certains groupes ayant un taux élevé de victimisation (touristes, institutionnalisé, sans-abri), certaines victimes ne veulent pas parler de leur expérience (honte, peur)
Plan d’intervention - ou commencer?
- On travaille avec qui ? on cible qui ? on cible quoi ?
- On cible quels facteurs de risque, de protection, de vulnérabilité et de résilience ? individuels ou dans l’environnement ?
- On vise à changer quels comportements, quelles sont nos priorités ?
- On intervient quand ? comment ?
- promotion, prévention, traitement, réhabilitation
À quoi on se fie pour établir le plan?
- Théories, études devis observationnel qui identifient les facteurs criminogènes, études cliniques avec impact de la
diminution des facteurs criminogènes
(ou de l’augmentation des facteurs de
protection)
ancrage du cours
Évaluer le pouvoir prédictif des facteurs
criminogènes (quoi?) et d’entrevoir la façon
dont ils influencent les trajectoires
délinquantes (comment?)
Délinquance commune vs distinctive
- Délinquance commune vs Délinquance distinctive : plusieurs jeunes commettent des crimes, mais on peut essayer de comprendre plus l’étiologie quand ca ressort du lot (fréquence, sévérité, temps, réaction société)
comment repérer une bonne théorie?
- Comment repérer une bonne théorie ?
1- Vraisemblance des idées
2- Consistance interne du modèle
3- Parcimonie
4- Validité empirique (assez de résultats de recherches pour confirmer) - Les théories de la délinquance ne sont pas utiles pour expliquer le crime, elles constituent le bagage de connaissances
3 types de délinquants
- 3 grands types de profils délinquants
1- D’occasion
2- De transition (qui dure qques années à l’adolescence)
3- De condition (qui va perdurer au-delà de l’adolescence)