2- Perspective développementale Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une théorie?

A
  • Modèle énoncé sur la base de liens proposés exister entre des variables (i.e., hypothèses) et que l’on regroupe ensemble pour expliquer et prédire des phénomènes complexes, comme la délinquance (objet).
  • Différences entre les délinquants et non-délinquants?
  • Facteurs qui expliquent la sévérité, persistance ou fréquence
    de la délinquance?
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2
Q

Critères d’évaluation d’une théorie

A

Doit y avoir une vraisemblance des idées énoncées; une consistance interne (organisation); parcimonie et la validité empirique (confirmations).
- Ces théories s’intéressent souvent aux mêmes facteurs criminogènes, mais se distinguent par leurs explications du quoi et du comment.  du contrôle, de l’apprentissage social, de la tension, de la réaction sociale

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3
Q

principe de causalité - 4 principes

A
  • La cause précède l’effet (séquence temporelle)
  • La cause et l’effet varient d’une façon concomitante (relation dose et réponse; pas nécessairement parfaite)
  • Il existe un lien logique entre la cause et l’effet (plausibilité)
  • L’effet observé ne peut être entièrement expliqué par un autre facteur (pas une relation artificielle)
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4
Q

facteurs de risque et protection

A
  • Même s’il est proposé que certains facteurs soient causaux, ils sont loin d’être inévitables, d’où l’adoption d’une perspective probabiliste
  • Facteurs de risque = facteurs criminogènes  augmentent la probabilité d’un cpt donné vs les facteurs de promotion d la santé ou de protection  réduisent la probabilité
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5
Q

Quételet

A
  • Quételet (1831) proposait déjà une relation entre l’âge et le crime comme phénomène stable
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6
Q

données officielles âge et crime

A
  • Augmentation du taux d’infraction à l’adolescence (ou la proportion de personnes rapportée avoir commis au moins un comportement délinquant)
    À cause des deux, une grande partie des adolescents commettent au moins 1crimes, mais une minorité commettent quand même 45% des crimes.
  • Plus augmentation pour contre la propriété, après contre la personne et fin ado autres : Est-ce que cette augmentation est similaire pour des crimes de différentes sévérités?
    Oui, les deux crimes ont une corrélation semblable, mais les crimes contre la propriété commencent plus tôt et atteignent une propension plus importante que les crimes contre la personne.
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7
Q

Données auto-révélées âge et criminalité

A
  • On voit que les cpts de moindre sévérité émergent plus tôt, qu’il y a une différence de prévalence en fonction de la sévérité (- > +) jusqu’à 17-19 que c’est l’inverse
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8
Q

comparaisons données officielles et auto-révélées

A
  • Que doit-on conclure des différences entre les données officielles et auto-rapportées? La courbe est la même en fonction de l’âge, mais l’émergence plus tôt et la prévalence sont celles des données auto-rapportés
  • Quel aspect commun ressort de ces deux types de données en ce qui a trait à la relation âge-crime? La corrélation est la même, les crimes augmentent à l’adolescence et diminue à l’âge adulte, même si les crimes sérieux sont plus bas
  • Quels aspects affectent la relation âge-criminalité? Plusieurs facteurs comme les types de données, le sexe, l’époque, le pays
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9
Q

Cmt les activités délinquantes changent à l’adolescence?

A

Plus les enfants vieillissent, plus les crimes qu’ils commettent sont sévère. Par exemple, les enfants commenceront par des larcins vers 8-11 ans et finiront par des vols grave vers 16-17 ans.

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10
Q

4 dimensions de l’évolution typique des activités délinquantes

A
  • 4 dimensions : la persistance (chronicise), gradation (sévérité), activation (fréquence), polymorphisme (formes)  Plus la délinquance apparaît tôt, plus elle est durable, abondante et variée.
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11
Q

Cycle de la délinquance et les stades

A

Séquence de comportements
ancrée dans le temps et
ayant une durée variable et
un patron de coexistence
spécifique
* Stade 1 apparition à 9 ans, 2 exploration 11 ans, explosion 13-14 ans, conflagration 16 ans, débordement 17-18-19 ans

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12
Q

Gradation des crimes

A
  • Exemple de gradation : 50% des jeunes commettant des vols mineurs feront aussi des vols de sévérité modérée, 20-25% des jeunes commettant des vols modérés feront aussi des vols sévères
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13
Q

exemple polymorphisme

A
  • Exemple de polymorphisme : Explosion du polymorphisme autour de 14-15 ans, 50% des jeunes arrêtés pour des vols “sérieux “ commettent aussi des crimes violents sérieux (délinquance plus diversifiée)
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14
Q

Délinquance chronique

A

Plus la délinquance apparaît tôt, plus elle est
durable, abondante et variée.
- Délinquance chronique: précoce, sévère, fréquente et variée

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15
Q

4 critères délinquance distinctive (vs commune)

A
  • La plupart des jeunes (>80%) ont commis un comportement délinquant, d’où la référence à la délinquance commune
  • 4 critères de la délinquance distinctive: 1. La fréquence accrue des comportements délinquants 2. La sévérité des comportements délinquants commis 3. Tend à se prolonger dans le temps 4. Réactions plus vives de la société
  • Petit nombre de délinquants qui commettent la grande partie des crimes
  • Pourquoi faire cette distinction? Recherche: Possibilité d’une étiologie différente Clinique: Prévention, évaluation du risque de récidive et des besoins de traitement
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16
Q

paradoxe de Robins

A
  • Paradoxe de Robins : principe de continuité entre cpts antisociaux à l’enfance et adulte ?  Les adultes ayant des comportements antisociaux avaient en grande majorité de tels comportements lorsqu’ils étaient enfants. Par contre, il n’y a qu’un petit pourcentage des enfants ayant des comportements antisociaux qui continueront rendu à l’âge adulte. Il y a ici un problème de continuité qui crée un paradoxe. Il faut tenter de régler ce paradoxe, mais il n’y a pas de solution pour l’instant
17
Q

approche développementale

A
  • Existe-il des caractéristiques observables chez ces jeunes qui était présentes AVANT qu’ils commencent à commettre ces crimes? Oui, des enfants qui ont des comportements perturbateurs dès un très jeune âge ont tendance à perdurer dans le temps
  • Les compts. délinquants à l’adolescence sont plus souvent précédés de comportements et facteurs de risque à l’enfance, d’où l’importance d’adopter une perspective développementale (temps)
  • Une minorité d’enfants continueront de manifester des compts. agressifs à l’adolescence
18
Q

enfants et la colère

A
  • À quel âge les individus sont les plus agressifs physiquement ? Vers 2-3 ans, mais diminue graduellement après. L’impact est différent, mais la fréquence est quand mêmes plus élevés.
  • Est-il vrai de dire que l’on apprend à être agressif? Non l’agressivité est innée (due à des facteurs génétiques, c’est l’apprentissage qui fera en sorte que l’on conserve ou pas notre agressivité.
  • Le concept d’intentionalité est crucial pour définir un comportement agressif. Selon vous, est-ce qu’un enfant d’âge prescolaire peut intentionnellement faire mal à une autre personne  OUI, souvent pour acquérir ou garder un objet convoité
19
Q

courbe âge crime et enfance

A
  • Est-ce que la courbe âge-crime représente bien la réalité de l’agressions? Pourquoi? Non, ces études sont centrées sur les adolescents et sur les adultes en regardant juste les données auto-rapporté/officiel. Or, dans les faits les enfants utilisent beaucoup l’agression physique ; n’étant pas arrêté, ça ne rentre pas dans les données.
20
Q

environnement et enfants

A
  • les différences individuelles dans la plupart des comportements observables sont dues à la fois aux facteurs environnementaux et génétiques, rarement un ou l’autre.
  • Que serait le rôle de l’environnement à la manifestation de l’agression? Transforme les enfants en les rendant soit plus violent ou moins violent
  • Ainsi, l’apprentissage social sert autant à soutenir la réduction des comportements agressifs qu’à les augmenter.
  • Des enfants maltraités ont plus de misère à contrôler leurs impulsions
21
Q

2 courants de pensées qui explorent l’origine d’agression

A

1- JEAN-JACQUES ROUSSEAU (1762) – APPRENDRE À AGRESSER L’être humain est fondamentalement bon. C’est la société qui le corrompt
2- THOMAS HOBBES (1651) – APPRENDRE À NE PAS AGRESSER Les humains naissent avec des tendances agressives, destructives et égoïstes. La socialisation permet d’apprendre à contrôler/inhiber leur impulsion

22
Q

quand intervenir

A
  • Quand intervenir ? À l’enfance : Mieux réguler et identifier leurs émotions, il faut investir à cet âge (tout le monde vs indiqué)À l’adolescence : Intervenir auprès de ceux qui manifestent déjà des troubles de comportement = programme indiqué - préventif
23
Q

Lombroso et criminel né

A
  • Délinquants sexuels : Les délinquants sexuels ont des yeux brillants, des lèvres charnues et gonflées et des oreilles saillantes
  • Fraudeurs : Les fraudeurs ont des lèvres minces et envahissantes
  • Voleurs : Les voleurs ont un nez semblable à un bec
  • Meurtriers : Les meurtriers ont des lèvres minces, des yeux injectés de sang, des cheveux bouclés et de longues oreilles
24
Q

biologie des cpts

A
  • Les processus biologiques associés aux comportements d’agression sont nombreux et complexes. Ils sont encore activement étudiés pour mieux les comprendre.
  • L’influence de la biologie n’est pas déterministe.
  • Les expériences sociales peuvent modifier l’influence de plusieurs processus biologiques, ce qui pourrait soit induire des changements à la manifestation des comportements d’agression ou accroitre les vulnérabilités biologiques existantes.
25
Q

lectures

A
  • Age est le meilleur facteur de prédiction du cpt délinquant
  • Avec le temps, le corps change alors nouvelles limitations + développement cognitif, moral, psycho, bio + situation familiale, financière… activités routinières évoluent
  • Violence diminue avec la maturation
  • La propension au crime atteint un maximum à l’âge adulte et diminue ensuite avec la maturation