5 Conclusion Flashcards
Aujourd’hui, dans le domaine de la santé du handicap et du vieillissement, on parle de société INTEGRATIVE ou INCLUSIVE ?
De nombreux auteurs s’accordent pour dire qu’il y a aujourd’hui un changement de paradigme : l’inclusion sociale.
=> on passe d’une société intégrative à une société inclusive.
Qu’est-ce qu’une société INTEGRATIVE dans le domaine de la santé, du handicap et du vieillissement ?
Une société qui sous-tend que les individus “différents” doivent s’adapter à des systèmes dits “normaux”.
Elle est centrée sur les manques qu’il s’agira de compenser par rapport aux exigences normatives (modèle de la compensation).
C’est, ici, une conception individualisante, déficitaire du handicap.
Qu’est-ce qu’une société INCLUSIVE dans le domaine de la santé, du handicap et du vieillissement ?
C’est une société qui vise à ne laisser personne à l’extérieur de la société.
Elle favorise la participation, l’accueil, de tous .
Elle prône un accès égalitaire, quelque soient les différences entre les personnes.
Ici, la diversité devient une norme (contrairement à la société “intégrative”).
Que dit EBERSOLD (2009) à propos de la société inclusive ?
Il dit que la consécration de ce terme «reflète l’avènement d’une conception systémique des rapports sociaux qui bouleverse les représentations dominantes de ce qui fait la société et des schèmes d’appartenance qui fondent la citoyenneté ».
Que dit Sarralié (2013) sur ce changement de paradigme : l’inclusion sociale ?
“Le défi aujourd’hui pour les institutions et les dispositifs, est peut être de passer de l’idée de “prise en charge” à l’idée de “prise en compte” de la personne en situation de handicap”.
Qu’est-ce que vise l’analyse de l’activité dans ce domaine ?
en synthèse du contenu de l’ensemble du cours
Elle permet d’identifier comment les sujets construisent des ressources et comment ils les mobilisent au cours de leurs activités, en situations concrètes.
Ces observations permettent de concevoir des situations favorables à l’inclusion (environnements capacitants - Falzon 2013).
Quel est le cadre théorique de référence de ce cours ?
Le modèle du “sujet capable” de Rabardel (2005).
Qu’est ce qu’un “sujet capable” ?
Un sujet agissant sur le réel pour construire ses propres ressources.
Il est engagé de manière active, affective et est un acteur.
C’est un “sujet en devenir” qui mobilise ses ressources pour construire un rapport renouvelé au monde, afin d’élaborer des nouveaux “pouvoirs d’agir”.
Comment Rabardel en 2005, décrit-il un sujet capable ?
« Le sujet capable est, par-delà le quotidien, un sujet en devenir. Non seulement parce qu’à travers les âges de sa vie il parcourt, comme chaque être vivant, les évolutions dynamiques de l’ontogenèse, mais aussi et surtout parce que c’est un sujet acteur de son propre mouvement et de ses propres dynamiques évolutives ».
De quoi dispose “le sujet capable” ?
- de ressources internes : ses propres élaborations développées tout au long de sa vie,
- de ressources externes : ce qui lui est fourni par les organisations, la société…
Elles sont le fondement de ses “capacités” et “pouvoir d’agir” (Rabardel).
Qu’est-ce que la “capacité d’agir” d’après Rabardel ?
- C’est une capacité à faire quelque chose dans l’espace des situations.
- Elle est liée aux ressources mobilisables pour être, agir, intéragir dans le monde (cf. l”instrument” que les personnes peuvent détourner pour un but particuliers).
- Elle s’appuie sur l’expérience.
Qu’est-ce que “le pouvoir d’agir” d’après Rabardel ?
- Il dépend des conditions externes et internes du sujet (son état fonctionnel global, les artefacts à sa disposition, …)
- Il peut être affecté par des ressources externes défaillantes qui ne permettent pas à la personne de déployer son activité (bien qu’elles en aient la capacité dans d’autres circonstances).
Quel est le rôle de l’ergonome dans ce contexte ?
- Veiller à limiter les entraves qui limitent la mise en oeuvre des capacités (c’est à dire identifier et éliminer les “barrières”).
MAIS AUSSI
- Développer le répertoire des ressources “pour agir” (c’est à dire prévoir des facilitateurs).