4.4 ESPT Flashcards
Définir l’ESPT
troubles psychiques que l’on peut observer à la suite de l’exposition d’un sujet à un évé traumatique
Que considère-t-on comme situations traumatisantes ?
des évé exceptionnels
dont le niveau de violence dépasse de loin
les stresseurs du quotidien :
par exp terrorisme, cata naturelle ou collective, agressions violentes…
Prévalence ESPT
dans la pop générale adulte
Prévalence ESPT suite à un évé traumatique ?
en pop gén
varie de 1 à 12,5% sur la vie entière
suite à un évé traumatique, estimée
entre 3,6 et 30,9 %
Quel problème note-t-on concernant les comorbidités ?
80% des sujets correspondant
aux critères du diag d’ESPT du DSM IV
correspondent aussi à
au moins une autre patho psychiatrique
comme :
dépression majeure, trouble dysthymique, personnalité antisociale, TAG, toxicomanie
Facteurs de risque du SPT ?
- vulnérabilité du sujet victime
aux niveaux bio, psycho et socioculturel - caractéristiques du traumatisme
(intensité, durée…) - environnement du sujet après l’événement
(soutien social)
Dans le DSM-5 quels sont les 4 clusters
du trouble stress post-traumatique, hormis A. l’exposition ?
- reviviscence
- évitement
- altérations négatives persistantes
dans les cognitions et l’humeur - hyper-réactivité
A quel moment peut on poser le diag de SPT ?
1 mois après l’exposition à un évé traumatique
Lorsque l’expo est plus récente un diag de stress aigu est considéré (3 jours à 1 mois)
Critères diag du TSPT - DSM-5
> A.
(4)
Exposition à la mort, à des blessures graves,
ou à la violence sexuelle, effectives ou potentielles,
d’une (ou plusieurs) des façons suivantes :
- Vivre directement l’événement traumatique.
- Être témoin, en personne,
de l’événement vécu par d’autres. - Apprendre que l’événement traumatique
a été vécu par un membre de la famille proche
ou un ami proche.
Note : En cas de décès ou de danger de décès d’un membre de la famille ou d’un ami, l’événement doit avoir été violent ou accidentel. - Vivre une exposition répétée ou extrême
aux détails pénibles de l’événement traumatique
(par exemple, les premiers intervenants ou les policiers). Note : Le critère A4 ne s’applique pas à l’exposition par le biais des médias électroniques, de la télévision, de films ou de photos, à moins que cette exposition soit liée au travail.
Critères diag du TSPT - DSM-5
> B.
(5)
Présence d’un (ou plusieurs) des symptômes intrusifs suivants associés à l’événement traumatique, ayant débuté après ce dernier :
- Souvenirs pénibles récurrents, involontaires, et envahissants de l’événement traumatique.
Note : Chez les enfants âgés de plus de 6 ans, il peut s’agir d’un jeu répétitif dans lequel des thèmes ou des aspects de l’événement traumatique sont exprimés. - Rêves répétitifs pénibles dans lesquels le contenu et/ou l’affect sont liés à l’événement traumatique.
Note : Chez les enfants, il peut s’agir de rêves effrayants sans contenu reconnaissable. - Réactions dissociatives (flash-backs, par exemple)
dans lesquelles l’individu se sent ou agit comme si l’événement traumatique se reproduisait.
(De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une perte totale de conscience de l’environnement actuel.)
Note : Chez les enfants, des reconstitutions du traumatisme peuvent se produire dans le jeu. - Détresse psychologique intense ou prolongée
à l’exposition à des indices internes ou externes
évoquant ou ressemblant
à un aspect de l’événement traumatique. - Réactions physiologiques marquées
à des indices internes ou externes
évoquant ou ressemblant
à un aspect de l’événement traumatique.
Critères diag du TSPT - DSM-5
> C.
(2)
Évitement persistant des stimuli
associés à l’événement traumatique
ayant débuté après ce dernier,
comme en témoigne(nt) une ou les deux
manifestations suivantes :
- Évitement ou efforts pour éviter
les souvenirs, les pensées ou les sentiments pénibles
à propos de, ou étroitement associés à,
l’événement traumatique. - Évitement ou efforts pour éviter
les rappels externes
(personnes, lieux, conversations,
activités, objets, situations)
qui éveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles
à propos de, ou étroitement associés à,
l’événement traumatique.
Critères diag du TSPT - DSM-5
> D.
(7)
D. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à l’événement traumatique,
ayant débuté ou s’étant aggravées après ce dernier,
comme en témoignent deux (ou plus)
des manifestations suivantes :
- Incapacité de se rappeler
un aspect important de l’événement traumatique (typiquement en raison d’une amnésie dissociative et non d’autres facteurs tels que blessure à la tête, alcool ou drogues). - Croyances ou attentes négatives
persistantes ou exagérées
à propos de soi-même, des autres, ou du monde
(par exemple, « Je suis mauvais », « On ne peut faire confiance à personne », « Le monde est complètement dangereux », « Mon système nerveux entier est définitivement ruiné ». - Cognitions persistantes et déformées
concernant la cause ou les conséquences
de l’événement traumatique
qui amènent l’individu à se blâmer ou à blâmer autrui. - État émotionnel négatif persistant
(par exemple, peur, horreur, colère, culpabilité ou honte). - Diminution marquée
de l’intérêt ou de la participation
à des activités significatives. - Sentiment de détachement
ou d’éloignement des autres. - Incapacité persistante
de ressentir des émotions positives
(par exemple, incapacité à éprouver du bonheur, de la satisfaction ou des sentiments affectueux).
Critères diag du TSPT - DSM-5
> E.
(6)
E. Altérations marquées
dans l’activation et la réactivité
associées à l’événement traumatique,
ayant débuté ou s’étant aggravées après ce dernier, comme en témoignent deux (ou plus) des manifestations suivantes :
- Comportement irritable et crises de colère
(avec peu ou pas de provocation)
généralement sous forme d’agression verbale
ou physique envers des personnes ou des objets. - Comportement imprudent ou autodestructeur.
- Hypervigilance.
- Réaction de sursaut exagérée.
- Problèmes de concentration.
- Troubles du sommeil
(par exemple, difficultés à s’endormir
ou à rester endormi ou sommeil agité).
Critères diag du TSPT - DSM-5
> F. G. H.
F. La durée de la perturbation (critères B, C, D, et E) est de plus que 1 mois.
G. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement dans les domaines sociaux, professionnels, ou autres domaines importants.
H. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (par exemple, médicaments, alcool) ou d’une autre condition médicale.
Diag TSPT DSM > que doit on préciser ?
2
1/ si symptômes dissociatifs persistants et récurrents :
dépersonnalisation
ou déréalisation
> ne doivent pas être imputables
aux effets physio d’une substance
ou une autre condition médicale
2/ si expression retardée des symptômes
> si l’ensemble des critères ne sont remplis que 6 mois après l’évé (même si qq symptômes avant)
Déf dépersonnalisation
expériences persistantes ou récurrentes
d’un sentiment de détachement,
et d’être un observateur extérieur
de ses processus mentaux ou corporels
(par exemple, sentiment d’être dans un rêve ;
sentiment d’irréalité de soi ou de son corps
ou que le temps se déroule lentement).
Déf déréalisation
expériences persistantes ou récurrentes
d’irréalité de l’environnement
(par exemple, l’environnement immédiat
est vécu comme irréel, onirique, lointain, ou déformé).
Modèle du stress post traumatique
de Barlow 2002
il présente et explique …?
tout en tenant compte de …?
comment les réactions émotionnelles du trauma
vont entraîner une submersion émotionnelle
ensuite traitée par les cognitions
en tenant compte de la personnalité du sujet (notamment intensité des réponses émo) et des facteurs environnementaux (soutien social, intensité de l'évé traumatique)
Modèle du stress post traumatique
de Barlow 2002
un des éléments cardinaux ?
les cognitions
qui vont donner un sens personnel
à la situation stressante
et mener notamment à l’appréhension anxieuse
Modèle du stress post traumatique
de Barlow 2002
comment peut se traduire l’appréhension anxieuse ?
pensées automatiques
d’incapacités à affronter la situation
qui peuvent aboutir à des situations
d’évitement, d’amnésie de la scène traumatique
mais également des flashbacks par stimuli extérieurs
Modèle du stress post traumatique
de Barlow 2002
comment sont liées les émotions et les situations
qui directement ou symboliquement
rappellent la situation traumatique ?
par des mécanismes de conditionnement
Que peut on observer après une confrontation à un événement grave ?
des réactions émotionnelles immédiates
non spécifiques
dans les 48h après l’évé
- crises de larmes, perte de connaissance
- stupeur, hébétude, sujet prostré
- ou au contraire agitation, confusion, excitation
- dissociation, déperso ou déréalisation, activité automatique (comme si de rien n’était)
- troubles de la mémoire (oubli identité, n° de tél…)
Qu’est ce qui suit les réactions émo immédiates après expo à un évé traumatique ?
- possible phase d’incubation
cliniquement silencieuse
de qq heures à qq jours
voire plus rarement mois ou années
puis à l’issue de cette phase
manig spécifiques du syndrome de stress
> aigu si moins d’un mois, post traumatique au delà
Quel syndrome est essentiel dans le TSPT ?
le syndrome de répétition
> cauchemars et reviviscences
caractériser les cauchemars liés au SPT
Sujet se repose mal, sommeil entrecoupé de cauchemars une ou plusieurs fois dans la nuit.
Souvent, thème d’abord en lien
ou une réplique de l’évènement traumatique
> peut évoluer vers des scènes d’une plus grande violence et souvent en rapport avec la mort.
Chaque cauchemar»_space; angoisse ressentie
au moment de l’évènement traumatique
+ cortège clinique somatique :
palpitations, malaises, vertiges, tremblements, sueurs, sensation d’oppression thoracique, douleur thoracique, nausées, des frissons , des bouffées de chaleur, des crampes….
caractériser les reviviscences liés au SPT
sujet envahi par souvenirs forcés et répétitifs de l’évé
(paroles, odeurs, sensations…)
qui parasitent son activité psychique
> soit spontanément pendant activité normale
soit à cause d’un stimulus déclencheur (réel ou tv, film…)
(exp tache rouge rappelant sang, mort, bruit sirène pompiers…)
fréquence du phéno variable d’un indiv à un autre
et au cours du temps (dispa et réapparition possible)
Outre reviviscences et cauchemars que peut on rencontrer chez certains sujets ?
des ruminations
> ressasse scénarios évé traumatique,
essaye de comprendre pourquoi cela lui est arrivé,
culpabilité d’être rescapé…
Quelle est la conséquence centrale du SPT ?
quelles manifs ? (5)
L’anxiété
- attaques de panique
déclenchées par bruits inattendus
évitement d’endroits ou de bruits pouvant les déclencher - hypervigilance
anxiété permanence, sujet aux aguets constamment
exp rituels, vérifications (portes fermées…) - irritabilité
tension nerveuse
moindre contrariété»_space; colère - troubles cognitifs
difficultés de concentration, troubles mnésiques - manifs somatiques
fatigue, hypertonie musculaire
troubles psychosomatiques (poussée d’hypertension, herpès, zona…)
Comment évolue le TSPT ?
évolution traînante
pronostic influencé par personnalité du sujet,
qualité de son entourage, ATCD
TSPT aigu si < 3 mois
chronique au-delà
Complications possibles du TSPT
3
- TCA, addictions
- troubles panique et agoraphobie
attaques s’installent
sujet ne sort plus de chez lui
- dépression : repli sur soi, isolement, indifférence, détachement apparents anhédonie (désinvestissement activités) culpabilité du survivant dévalorisation, sentiment d'incompétence
Perspectives actuelles
dans la PeC du TSPT ?
2 sens :
> dépistage et assistance précoce aux victimes
> dépistage systématique des ESPT latents chez sujets présentant des troubles psychiatriques
But et forme de la PeC précoce
exp cellule de crise
au cours du 1er mois
but = éviter installation d’un TSPT
on propose séances de debriefing
qui peuvent se faire en groupe
» permettent réévocation immédiate du traumatisme
dans une ambiance de compréhension
traitement TSPT installé
objectif ?
Provoquer un récit menant à l'abréaction = décharge émotionnelle libérant le sujet d'un événement oublié qui l'avait traumatisé
traitement TSPT installé
sur quelle technique repose-t-il ?
repose sur l’exposition au souvenir traumatique
> souvent difficile,
nécessite relation thérapeutique de qualité
> doit être progressive, prolongée, répétée
> évocation doit être détaillée
traitement TSPT installé
que permet la verbalisation ?
- sujet s’informe sur ce qu’il a lui même vécu
- affronte l’événement stressant
- retrouve un certain contrôle
(souvent tendance à se protéger, difficultés à se remémorer, 50% évitent d’en parler) - thérapeute doit faire comprendre que les symptômes réactionnels sont normaux
et discuter des éventuels sentiments de culpabilité
traitement TSPT installé
qu’est il intéressant de faire en complément ?
- rencontrer membre famille
pour expliquer la blessure psychique
et ses csq sur le comportement
car entourage ne comprend pas tjs gravité
de celles ci
- relaxation qui aide le patient
à réduire ses réponses neurovégétatives
pour accéder plus facilement
aux souvenirs traumatiques