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Prévention des risques et promotion de la santé > 4. Théories explicatives > Flashcards

4. Théories explicatives Flashcards

1
Q

À quoi servent les théories explicatives?

A

À comprendre la relation entre les facteurs distants (épidémiologie) et les déterminants du comportement.

(Faire le lien entre facteurs distants et comportement.)

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Q

Quelle est l’articulation entre la théorie explicative et la théorie du changement?

A

Théorie explicative = pistes d’action

Théorie du changement = comment provoquer le changement.

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3
Q

Quelle indication le modèle basé sur la théorie explicative et la théorie du changement ne donne-t-il pas?

A

Aucune indication sur comment faire pour changer.

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4
Q

Donnez des exemples de variables distantes.

A 
Âge
Sexe
NSE
Personnalité
Éducation
Contexte
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5
Q

Avec quoi essaie-t-on de relier les variables distantes?

En passant par quoi?

A

Avec des issues de santé individuelles.

En passant par les Représentations → Motivations → Implémentations

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6
Q

Quels types de théories rencontre-t-on?

A
  • Théories centrées sur le comportement (1 théorie = 1 comportement);
  • Théories générales (expliquant tout).
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7
Q

Quels sont les avantages et inconvénients des théories centrées sur le comportement et des théories générales?

A

1 théorie = 1 comportement:

  • mais analyse plus fine,
  • taxonomie plus riche du comportement problème,
  • ad hoc, très spécifique, donc peu généralisable (consommation tabac, alimentation, prise de risque routière),
  • il faut à chaque fois refaire tout ce qu’il y a derrière.

Théories générales:

  • très générales, moins spécifiques/précises
  • permettent d’utiliser des découvertes faites pour autres choses
  • y a-t-il une différence fondamentale entre décider d’arrêter de fumer et décider de trier ses déchets?
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8
Q

Quel est le principe de base de l’approche décisionnelle?

A

N’importe quel comportement est précédé d’une décision (pas forcément consciente).

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9
Q

À quoi oppose-t-on les approches décisionnelles?

A

À toutes les autres

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10
Q

Sur quoi se focalise l’approche décisionnelle?

A

Sur la compréhension de la décision qui amène la personne à s’engager dans le comportement.

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11
Q

Sur quoi se focalisent les «autres»approches?

A

Se focalise sur les différences inter-individuelles dans l’adoption d’un comportement.
(Différences de personnalité, cognitive, processus cérébraux, réactions affectives. Px: pourquoi les garçons prennent plus de risques que les filles.)

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12
Q

Dans les théories explicatives, dans quelle catégorie (approche décisionnelle et «autres») le modèle de Grey se situe-t-il?

A

Catégorie «autres».

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13
Q

Sur quel principe le modèle de Grey se base-t-il?

A

Motivations d’approche (stimulus de récompense) et d’évitement (stimulus de perte/nouveauté).

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14
Q

Page 13
À quoi pourrait être due la prise de risque exagérée chez les adolescents?

De quel groupe «approche décisionnelle» ou «autres» fait-elle partie?

Quelle expérience étaye cette observation?

A

Élagage inégal du cerveau avec les parties frontale/préfrontale en dernier, zone impliquée dans l’évaluation des risques et prises de décisions (éloignement). Les autres zones étant peut-être impliquées dans l’approche.

Fait partie du groupe «autres approches».

Etayé par Iowa Card Task.

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15
Q

Qu’est-ce qui précède tout comportement?

A

Une décision.

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16
Q

Quelle est la définition de «décision»?

A

Un système qui, grâce à l’intégration de une ou plusieurs informations, permet de faire émerger une réponse comportementale parmi plusieurs possibles.

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17
Q

Quels sont les 3 points importants dans la définition de la décision?

A

Intégration (comment on la fait?)
Informations (quoi, quelle info?)
(Comportement) parmi plusieurs possibles

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18
Q

Quelle est la formule de l’utilité subjective?

A

SEU = ∑^n_i Pi * Ui

SEU = subjective expected utility
i = conséquence i d'une action
P = probabilité de la conséquence i
U = utilité de la conséquence i
N = nombre de conséquences de l'action
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19
Q

La SEU n’est que la version mathématique de quoi?

A

La balance décisionnelle où coûts et bénéfices sont mis dans la balance.

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20
Q

Si on dit: «un coût probable pèse plus qu’un bénéfice peu probable», c’est quoi?

Exemple : si le dé tombe sur 1 vous gagnez 100 francs, s’il tombe sur un autre chiffre vous me donnez 100 francs.

A

Une probabilité.

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21
Q

Si on dit: «un coût important pèse plus qu’un gain peu important», c’est quoi?

Exemple : si le dé tombe sur un chiffre pair vous gagnez 100 francs, s’il tombe sur un chiffre impair vous me donnez 500 francs.

A

Une utilité.

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22
Q

Donnez un exemple de combinaison de probabilité et d’utilité.

A

Si le dé tombe sur 1 vous gagnez 500 francs, s’il tombe sur un autre chiffre vous me donnez 100 francs.

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23
Q

De quoi la SEU n’est pas prédictive?

À quoi est-elle sensible?

A

Pas prédictive de la décision.
Sensible aux effets de contexte.

Exemple :
- je vous donne 50 francs, ou bien vous jouez avec une chance sur 2 de gagner 100 francs ou de ne rien gagner
- je vous donne 100 francs. Vous me rendez 50 francs ou bien vous jouez avec une chance sur deux de perdre 100 francs ou de ne rien perdre.
Les 2 sont les mêmes d’un point de vue SEU, mais pas d’un point de vue décisionnel (cadrage/framing de Kanneman et Tversky).

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24
Q

Quel est le type d’approche de la SEU?

A

Approche normative (elle représente une norme à laquelle comparer le comportement observé).

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25
Q

Que représente la flèche entre Variables distantes → Issues individuelles?

A

La décision.

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26
Q

Les variables distantes expliquent-elles directement les issues individuelles?
Si oui, comment?
Si non, pourquoi?

A

Non, elles passent par des médiateurs, les:

  • représentations;
  • les motivations;
  • les implémentations.
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27
Q

Donnez des exemples de représentations.

A
  • Croyances;
  • attitudes;
  • schémas…
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28
Q

Donnez des exemples de motivations.

A
  • Intentions;
  • auto-efficacité;
  • buts.
29
Q

Donnez des exemples d’implémentations.

A
  • Planifications;
  • efforts;
  • persistance.
30
Q

Quel est le premier médiateur élaboré entre les variables distantes et les issues individuelles et quel(s) modèle(s) connu(s) est(sont) basé(s) dessus?

A

1er médiateur: les représentations.

Modèle basé dessus:
- HBM (Health Belief Model).

31
Q

Quel est le deuxième médiateur élaboré entre les variables distantes et les issues individuelles et quel(s) modèle(s) connu(s) est(sont) basé(s) dessus?

A 
Les motivations.
Modèles basés dessus:
- Théorie de l'action planifiée;
- La prototype-willingness theory;
- La prospect theory;
- La théorie de la motivation à la protection

P.ex.: ???

32
Q

Quel est le troisième modérateur élaboré entre les variables distantes et les issues individuelles et quel(s) modèle(s) connu(s) est(sont) basé(s) dessus?

A

Les implémentations.
Modèle basé dessus:
- Health action process approach

33
Q

Quelle est l’idée du médiateur «Représentations»?

Quel est le problème de cette approche?

A

Premier pas entre variables distantes et comportement, p.ex.: gravité perçue; si on pense que la grippe peut être grave, alors on va se faire vacciner.

Problème: pas un très bon prédicteur du comportement.

34
Q

Quelle est l’idée du médiateur «Motivations»?

Quel est le problème de cette approche?

A

Deuxième étape entre variables distantes et comportement et amélioration de la prédiction du comportement (qu’avec «représentations»seules).

Problème: on est proche de l’intention, mais l’intention n’est PAS le comportement!

35
Q

Quelle est l’idée du médiateur «Implémentation»?

Quel est le problème de cette approche?

A

L’implémentation est la mise en œuvre des «motivations». Concrétisation de la décision.

P.ex.: prendre rendez-vous pour aller se faire vacciner.

Problème: pas encore très développé en terme d’intervention.

36
Q

En agissant sur les représentations, on agit automatiquement sur les autres variables médiatrices. Vrai ou faux?
Commentez.

A

Vrai, mais de manière faible: il y a de la perte d’une phase à l’autre. (Il faut mettre énormément de moyens pour que les effets se fassent ressentir dans les autres phases: de plus, plus la phase est éloignée, moins il y a d’effets.)

37
Q

Quelle approche utilise la variable médiatrice sur les représentations?

A

IEC: information, éducation, communication

38
Q

Que faut-il faire pour savoir sur quelle variable médiatrice agir?

A

Il faut le diagnostiquer (diagnostic du problème).

39
Q

Quel type d’ambition faut-il avoir sur la volonté d’atteindre une certaine partie de la population?

A

Une ambition modeste!

Lors d’une campagne visant les représentations, il vaut mieux se dire qu’on changera le comportement d’une toute petite partie de la population visée (même quelques pour-cents sont déjà une grande réussite).

40
Q

Est-il plus coûteux de faire une intervention sur les représentations ou sur l’implémentation?

A

Relativement à la population atteinte: l’implémentation sera beaucoup plus coûteuse.

41
Q

Comment sait-on que la grille de lecture de l’approche socio-cognitive (axe croyances-motivations-implémentations) est robuste?

A

La grille a été validée empiriquement.

42
Q

Qu’est-ce qui médiatise le lien entre les variables distantes et les motivations?

Donnez un exemple.

A

Les représentations (médiatisent le lien entre les variables distantes et les motivations).

P.ex.: les hommes prennent plus de risques que les femmes parce qu’ils n’en ont pas les mêmes «représentions».

43
Q

Comment sait-on s’il y a un effet de médiation?

A

En rentrant la variable médiatrice dans l’équation, l’effet principal doit disparaitre.

P.ex.:

  • variable distante → intention
  • variable distante → médiateur → intention: variable distante ↛ intention
  • âge → utilisation préservatif (r = -.43)
  • âge → norme subjective → utilisation préservatif (r = .48) et âge → utilisation préservatif (r = .08)
44
Q

Si on s’aperçoit qu’il y a un effet du sexe sur la conduite en état d’ébriété:

  • que peut-on changer?
  • que ne peut-on pas changer?
A
  • On peut communiquer auprès des garçons pour essayer de changer leur comportement.
  • On ne peut pas changer le sexe (des garçons).
45
Q

Combien y a-t-il d’étapes dans le modèle transthéorique du changement (Prochaska & Diclemente, 1983)? Lesquelles sont-elles?

A

5 étapes

  1. Pré-considération
  2. Considération
  3. Préparation
  4. Action
  5. Maintenance
46
Q

Pourquoi appelle-t-on le modèle de Prochaska et Diclemente (1983) transthéorique?

A

Parce que c’est un modèle descriptif, il n’y a pas de théorie(s) proposée(s) pour expliquer ce qui s’opère pour passer d’une étape à l’autre.

47
Q

Comment fait-on pour sauter les étapes dans le modèle transthéorique du changement de Prochaska et DiClemente (1983)?

A

On ne peut pas. On passe forcément par toutes les étapes.

On peut toutefois avoir l’impression de ne pas les faire parce qu’on va très vite…

48
Q

Avec le modèle transthéorique du changement de Prochaska et Diclemente (1983) on peut définir les barrières qui empêchent le passage d’une étape à l’autre:

  • à quoi cela peut-il bien servir?
  • qu’est-ce que cela implique?
A
  • Cela permet de cibler les interventions;

- ça implique que les barrières ne sont pas les mêmes d’une étape à l’autre.

49
Q

Pour tester le modèle transthéorique du changement de Prochaska et Diclemente (1983), si on fait une liste d’affirmation d’éléments pour et d’éléments contre le changement, de quoi s’aperçoit-on au niveau des stades constitutifs du modèle?

A

Stade I: contre plus grand que pour (mais fortement)
Stade II: contre = pour
Stade III: contre plus petit que pour (mais légèrement)
Stade IV: pour plus grand que contre (largement)
Stade V: pour plus grand que contre (très largement)

50
Q

Il y a un autre modèle proche du modèle transthéorique du changement de Prochaska et Diclemente (1983) avec des étapes décisionnelles le «precaution adoption process» de Weinstein (1988).
Décrivez-en les étapes.

A 
Etape 1: pas de conscience du problème
Etape 2: pas concerné par le problème
Etape 3: prise de décision
(Etape 4: décision de ne pas agir)
Etape 5: décision d'agir
Etape 6: agir
Etape 7: maintenance
51
Q

Quelles sont les sources des biais décisionnels?

A
  • Input sont faux (représentations erronées - P (probabilité de la conséquence) et U (utilité de la conséquence)
  • Algorithme (processus d’intégration).
52
Q

Il peut y avoir 2 formes de biais décisionnels, lesquels.

Expliquez très brièvement.

A

Types de biais de décisions:

  • involontaires (on parlera d’erreur)
  • volontaires (biais motivationnels)
53
Q

Quels sont les biais décisionnels?

A

Optimisme comparatif
Illusion de contrôle
Delay discounting
Probability discounting

54
Q

Qu’est-ce que l’optimisme comparatif?

A

Une source de biais décisionnels.

Lorsqu’on pense que:

  • les choses négatives n’arrivent (surtout) qu’aux autres (et pas nous);
  • les choses positives n’arrivent (surtout) qu’à nous (et pas les autres)
55
Q

(Même question que 52)

Dans les biais décisionnels où se trouvent les 2 sources de biais possibles dans les processus décisionnels de base?

A
  • Dans les input: l’information traitée est erronée/biaisée;

- dans le process: la façon dont sont traitées les données.

56
Q

Qu’est-ce que l’illusion de contrôle?

Illustrez.

A

Une source de biais décisionnels:

  • une sûr-estimation de contrôle;
  • menant à une mauvaise estimation de maitriser un événement.

P.ex.: lors de rapports sexuels occasionnels on se protégera.

57
Q

Quels sont les 2 sources de biais décisionnels dans la résistance potentielle au changement?

A
  • L’optimisme comparatif;

- l’illusion de contrôle.

58
Q

Quelle est la probabilité d’avoir un rapport sexuel dans le futur dans les conditions suivantes:

  • pour soi, avec un-e inconnu-e, sans préservatif;
  • pour autrui, avec un-e inconnu-e, sans préservatif;
  • pour soi, avec un-e inconnu-e, avec préservatif;
  • pour autrui, avec un-e inconnu-e, avec préservatif;
  • pour soi, avec un-e connu-e, sans préservatif;
  • pour autrui, avec un-e connu-e, sans préservatif;
  • pour soi, avec un-e connu-e, avec préservatif;
  • pour autrui, avec un-e connu-e, avec préservatif.
A
  • Pour soi, avec un-e inconnu-e, sans préservatif: basse
  • pour autrui, avec un-e inconnu-e, sans préservatif: moyenne
  • pour soi, avec un-e inconnu-e, avec préservatif: moyenne
  • pour autrui, avec un-e inconnu-e, avec préservatif: élevée
  • pour soi, avec un-e connu-e, sans préservatif: élevée
  • pour autrui, avec un-e connu-e, sans préservatif: élevée
  • pour soi, avec un-e connu-e, avec préservatif: élevée
  • pour autrui, avec un-e connu-e, avec préservatif: élevée
59
Q

Qu’est-ce que le delay discounting?

A

Une source de biais décisionnels.
La tendance à percevoir comme moins grave un événement s’il est loin dans le temps que s’il est proche (et encore moins s’il n’est pas sûr d’arriver: cf. cancer des poumons).
Perte de «valeur»avec l’éloignement dans le temps.

60
Q

Dans le delay discounting, laquelle des 2 propositions sera plutôt choisie:

  • 10 CHF tout de suite;
  • 100 CHF dans 1 an.

Pourquoi?

A
  • 10 CHF tout de suite

À cause de la perte de valeur dans le temps.

61
Q

Dans le delay discounting donnez des exemples (courants) de situations de santé sujettes uniquement à des conséquences négatives.

Donnez à chaque fois une brève explication entre parenthèses.

A
  • Fumer (plaisir immédiat, cancer peut-être dans longtemps);
  • manger (bénéfice immédiat, risques dus à la prise de poids, peut-être un jour);
  • risques sexuels (plaisir immédiat, MST peut-être).
62
Q

Qu’est-ce que le probability discounting?

Donnez un exemple.

A

Une source de biais décisionnel.

La probabilité que quelque chose arrive tout de suite est plus grande que le fait que ça arrive dans longtemps.

P.ex.: lors d’une relation sexuelle risquée; le plaisir immédiat vs. subir des conséquences négatives dans longtemps. (???)

63
Q

Comment les fabricants de tabac prennent avantage du probability discounting?

A

La «publicité» sur le paquet qui indique un plaisir immédiat et sûr vs. un risque potentiel dans longtemps (la notice obligatoire des risques de fumer).

(En fait il s’agit d’un combinaison de delay et probability discountings.)

64
Q

Que dit la théorie de la désinhibition de l’alcool?

A
  • Les personnes s’engagent davantage dans des situations/comportements (pour le meilleur et pour le pire);
  • mais souvent pour le pire.
65
Q

Dans une expérience de prise de décision sous l’emprise de l’alcool, les sujets sont soumis à 4 niveaux d’alcool dans le sang. Avec laquelle prennent-ils le plus de risques:

  • placebo
  • 0.2‰
  • 0.4‰
  • 0.8‰
A

Avec 0.8‰ (les autres n’ayant pas de différences statistiquement significatives).

66
Q

Dans une expérience de prise d’alcool, les sujets sont soit «intoxiqués», soit «sobres». Comment voient-ils les «risques» et «bénéfices» concernant:

  • l’usage de drogues illicites;
  • activités sexuelles à risque;
  • agressivité ou comportements illégaux;
  • boire beaucoup.
A

Visions systématiquement moins graves des «risques» lorsque «intoxiqués» sauf pour «boire beaucoup».
«Bénéfices»: pas de différence entre «intoxiqués» et «sobres» dans les 4 cas.

67
Q

Qu’est-ce que la théorie de la myopie alcoolique?

A

Des déficits cognitifs, notamment une restriction du champ attentionnel.

68
Q

Qu’a-t-on remarqué avec la théorie de la myopie alcoolique?

A

Que l’attention restreinte peut porter sur des conséquences positives - saillance des bénéfices - (auquel cas il y aura prise de risques) ou sur des conséquences négatives - saillance des risques -(auquel cas il y aura sûr-inhibition de la prise de risque).

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