4-Perceptions sociales Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’un schéma cognitif ?

A

Structures mentales mutuellement dépendantes qui nous permettent d’organiser une quantité d’information de façon efficace (Fiske et Taylor, 1991)
À la fois :
 Structure permettant d’emmagasiner l’information
nouvelle;
 Permet également de combler les informations qui nous sont manquantes
 Processus, dans la mesure où ils influencent notre
réception et notre traitement de l’information.

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2
Q

Quels sont les 4 types de schémas cognitifs ?

A
  1. Schéma d’autrui (de la personne)
  2. Schéma de soi
  3. Schéma de rôle (ou groupes sociaux)
  4. Schéma d’événement (script)
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3
Q

Comment peut-on définir le schéma d’autrui ?

A

Schéma d’autrui (de la personne) : mieux comprendre les traits de personnalité et les buts d’autrui, dans la perspective de s’en faire une impression (prototype)

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4
Q

Comment peut-on définir le schéma de soi ?

A

Schéma de soi : informations sur notre propre personnalité, notre apparence et nos comportements

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5
Q

Comment peut-on définir un schéma de rôle ?

A

Schéma de rôle (ou groupes sociaux) : structure cognitive qui se compose des normes et des comportements attachés à une position sociale et aux perceptions intergroupes

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6
Q

Comment peut-on définir un schéma d’événement ?

A

Schéma d’événement (script) : structure qui décrit les séquences appropriées à des événements arrivant dans des situations bien connues

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7
Q

Vrai ou faux ?

La théorie implicite de la personnalité est un type de schéma particulièrement actif

A

Basé sur une seule caractéristique… Permet d’inférer
d’autres traits parce que nous partons du principe que certains traits sont généralement ensemble chez les gens. Ex. : beauté physique vs bonheur; talent artistique vs oiseau de nuit vs émotivité, etc.

 Théorie « implicite », car non validée. De plus, les
gens peuvent ignorer ou réinterpréter les informations contredisant le schéma, pour ne pas changer leur idée initiale.

ex: théorie implicite de la grandeur et théorie implicite de la beauté

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8
Q

Nous avons plusieurs façons de construire nos schémas. Expliquez la différence entre une dimensions culturelle et personnelle.

A
  1. culturelle : Ce que notre culture et notre éducation
    nous transmet
  2. personnelle : Nos propres expériences et compétences

Ex. invitation à manger chez un nouvel ami.
1. Culture: codes et successions d’événements : arriver 15 minutes après l’heure dite, souper et soirée agréables, conversations stimulantes, cadeau d’hôtesse, etc.
2. Attentes personnelles : invitation vs désir d’une
relation plus intime?

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9
Q

Quelles sont les fonctions (5) des schémas cognitifs ?

A

 Faciliter l’identification rapide d’un nouveau stimulus;
 Aider à remplir le manque d’information;
 Suggérer plusieurs stratégies pour accumuler de
l’information;
 Affecte l’encodage (attention), l’emmagasinage (entreposage) et le rappel des informations; effet primauté et recense.
 Réduire la masse des nouvelles informations, puisqu’on
accepte l’idée que l’on est bombardé par trop d’informations et qu’on ne peut pas toutes les emmagasiner dans la mémoire

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10
Q

Vrai ou faux ?
Quand nous possédons des informations, nous les traitons. Quand nous ne les possédons pas, nous les
inventons

A

Vrai, Bédard, Déziel & Lamarche (2018)

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11
Q

Quelles sont les 4 propriétés subordonnées à l’expérience personnelle ?

A
  1. Abstraction (peu conscient)
  2. Complexité : nombre de caractéristiques incluses (qu’est-ce qui appartient au schéma que j’ai)
  3. Organisation : schéma d’expert est plus organisé
    qu’un nouveau schéma
  4. Stratégie conservatrice : assimilation d’ informations
    exceptionnelles sans abandon du schéma initial
    (résistance aux changements, plus un schéma est expert,plus il sera difficile à changer)
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12
Q

Quels sont les 5 inconvénients des schémas ?

A

 Ne pas confondre efficacité avec exactitude (vite et
bien vs vite et pas bien)
 Tendance à négliger les différences individuelles
(sur généralisation ou généralisation abusive)
 Tendance à attribuer les caractéristiques du prototype
à une personne qui fait partie de la catégorie sans les
avoir observées (ex : c’est une femme, elle doit ne pas bien conduire)
 Tendance à ajouter les éléments du script même si
ceux-ci n’ont pas été observés
 Tendance à croire que nos catégories sont distinctes

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13
Q

Vrai ou faux ?

Un schéma se développe au fil des contacts avec la réalité sociale.

A

Vrai, Schéma non immuable.
 Avec l’expérience, certains schémas peuvent se complexifier.

 Ex. : pour un étudiant, aller à l’université amène un schéma plus élaboré qu’aller au secondaire

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14
Q

Quelles sont les 3 sources d’influence lorsque nous faisons le choix d’un schéma ?

A
  • Les caractéristiques du contexte
  • Les caractéristiques du percevant
  • Les caractéristiques de la cible
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15
Q

Quels sont les 2 éléments qui influencent la formation de notre perception (schémas)?

A
  • Traitement de l’information : Attention, entreposage, rappel & jugement
  • Heuristiques
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16
Q

Expliquez les caractéristiques du contexte, une des 3 sources d’influence lorsque nous faisons le choix d’un schéma.

A

Le contexte donne un sens à ce qui est observé en activant certains schémas plutôt que d’autres (jour vs nuit, centre-ville vs quartier résidentiel).
 Le contexte influence ce qui sera perçu comme étant saillant (au premier plan dans ma tête).
 Type d’interaction influence la motivation du percevant.
 Le contexte peut aussi créer des attentes qui influencent la perception.

17
Q

Expliquez les caractéristiques de la cible, une des 3 sources d’influence lorsque nous faisons le choix d’un schéma.

A

 Apparence physique (tendance a attribuer des qualités aux personnes jolies)
 Tenue vestimentaire
 Comportement
 Expression faciale (plus de facilité a détecter une personne en colère dans une foule qu’une personne heureuse)
 Comportement non verbal
 Les ouï-dire (ce qui est dit sur la personne avant même de l’avoir rencontrée)

18
Q

Expliquez les caractéristiques du percevant, une des 3 sources d’influence lorsque nous faisons le choix d’un schéma.

A

Humeur
 Les stimuli sont perçus de façon plus favorable
lorsque nous sommes de bonne humeur.
 Il est plus facile de se rappeler d’une information
positive lorsque nous sommes de bonne humeur.
-Expériences personnelles passées peuvent favoriser l’activation de certains schémas

19
Q

Vrai ou faux ?

Un schéma activé est plus facilement accessible à la mémoire au moment crucial

A

Vrai, cette activation peut être naturelle ou volontaire
 Exposition discrète d’un exemple de cette catégorie (activation plus rapide du schéma si déjà exposé, surtout si peu l’occasion de confronter/défaire ce schéma)
 Amorce (le fait d’avoir été exposé, facilite l’exposition)
 Schéma activé le rend plus accessible dans un court laps de temps
 Fréquence d’apparition d’un schéma (ex: psychologue spécialisé en dépression = tendance a voir + de dépression)
 Attente a priori ( ex: rdv galant, on s’attend a certains comportements)
 Informations en regard des besoins, des buts ou des affects de l’individu
 Caractère saillant dans la mémoire
 Accessibilité des catégories voisines (un élément peut ouvrir une série de portes)

20
Q

Un schéma est-il malléable ?

A

Oui !
 Trait principal : persévérance obstinée, même devant l’évidence du contraire.
 Malléabilité, car assez facile à induire chez les sujets
 Pourtant possible de modifier un schéma de SOI en changeant le contexte
 Se complexifie avec l’expérience (plus d’informations s’y ajoutent)

21
Q

Quelle est la différence entre une personne schématique et aschématique ?

A

Certaines personnes sont plus enclin/on le réflexe de structurer l’information et se former des schémas ou les activer.

22
Q

Vrai ou faux ?

Nous percevons plus facilement ce qui est cohérent avec nos schémas.

A

Vrai,
 Plus saillant et plus activé, donc plus accessible
 Tendance à faire de la projection à cause de notre schéma de soi
 Saillance

23
Q

Vrai ou faux ?

L’information est plus facilement entreposée lorsque nous possédons un schéma organisé.

A

Vrai,
Théorie de la représentation duale : caractéristiques et impression générale de la personne forment 2 schémas distincts (Srull & Wyer, 1989).
 Caractéristiques entreposées une à la suite de l’autre.
 Appréciation en tenant compte du jugement initial de la personne comme point d’ancrage.
 Impression générale difficile à changer! (plus difficile de changer une impression négative)

24
Q

Vrai ou faux?

Les schémas offrent un chemin d’accès à l’information qui favorise le rappel

A

Vrai, De l’information cohérente sera plus facilement accessible.
 Mais, une motivation élevée du percevant favorise le rappel d’information incohérente.

25
Q

Le traitement de l’information dépend de plusieurs facteurs. Lesquels ?

A
  • attention
  • entreposage
  • rappel
  • jugement
  • organisation (combler les vides, organiser l’information)
26
Q

Vrai ou faux ?

Jugement global d’une personne surtout influencé par l’information initiale de la personne (effet de primauté)

A

Vrai, Différence : se rappeler quelqu’un et s’en faire une opinion : effet de récence lorsque je dois me souvenir d’un comportement
 Devant une nouvelle cible, nous avons tendance à nous faire une moyenne pondérée des caractéristiques pour effectuer un jugement
 Les caractéristiques négatives ont plus de poids parce qu’elles sont jugées plus diagnostiques.
 Certaines caractéristiques sont plus importantes que d’autres et viennent teinter l’impression générale de la personne.
 Attention : plus prudence si doit aussi justifier une décision ou un jugement (ex. : entrevue sélection, jury, etc.

27
Q

Comment peut-on définir les heuristiques ?

A

Processus cognitifs qui permettent de faire rapidement des estimations. Des raccourcis. Traitement rapide et sans effort de l’information.
 Pas de notion de bien ou de mal!!!
Ex. : si veux savoir 62,25 $ x 12 mois, plus facile de calculer 60$ x 12 : donne une bonne approximation, tout à fait satisfaisante.
 Raccourcis peuvent être plus dangereux dans le domaine des relations humaines.

28
Q

Quels sont les 4 types d’heuristiques ?

A
  • de représentativité (est-ce qu’il est probable que la personne fasse partie d’une catégorie ?)
  • de disponibilité (nous vient facilement)
  • ancrage (Éveil du processus cognitifs, ex: lancer des dés avant de répondre à une question avec des chiffres)
  • affectives (jugement basé sur une réaction affective)
29
Q

Quelles sont les applications cliniques des perceptions sociales ?

A

 Erreurs de jugement
 Tendance à la catastrophisation
1. rumination : rester centrée sur les éléments négatif
2.surestimation du danger/hypervigilence
3. sous-estimer sa capacité personnelle a résoudre un problème/trouver des solutions.
 Schémas de Young (TCC)

30
Q

Quelles sont les applications sociales des perceptions sociales ?

A

Normes sociales et pressions sociales pour faire les choses selon LA façon de faire. Ex. mariage (porte ouverte ou fermée d’un prof par exemple)
 Incompréhension sociale, car vision différente

31
Q

Qu’est-ce qu’un heuristique de représentatibilité

A

 Juger à quel point un événement est
représentatif d’une catégorie.
 Critères de ressemblance (goodness of fit) à
des problèmes de catégorisation

32
Q

Qu’est-ce qu’un heuristique de disponibilité ?

A

Un jugement de la fréquence relative d’objets ou de la
probabilité d’événements.
 Disponibilité:
1) au niveau des processus perceptuels;
2) mémoire;
3) construction à partir de l’imagination, etc.
 La facilité avec laquelle un scénario est généré amènera
une plus grande probabilité subjective.
 A cause de la facilité avec laquelle on va générer un
scénario donné, on va voir “plus facilement” un lien cause
à effet d’un événement passé.
 Imaginer, dans le vrai monde, quelles sources d’erreurs
cela peut produire?

33
Q

Vrai ou faux ?
En général, les gens sont plus enclins à éviter des risques et à choisir une chose sûre quand les décisions sont formulées en termes positifs (e.g. des vies sauvées) et
plus enclins à prendre des risques quand elles sont formulées en termes négatifs (e.g. des morts).

A

Vrai, par exemple : Si le vaccin C est choisi, 400 personnes vont mourir. Versus si le vaccin D est choisi, il y a une chance sur trois (1/3) que personne ne
meure et deux chances sur 3 (2/3) que 600
personnes meurent.
-Plus enclin à choisir le vaccin D quand meme