2 | Perception et communication Flashcards
Qu’est-ce que la communication interpersonnelle?
C’est être en relation, en apprenant à s’ajuster au message de l’autre et à sa réalité dans toute sa complexité.
Quelles sont les règles de bases de la communication interpersonnelle? (2)
- On ne peut pas ne pas communiquer
- Contenu-relation
Élaborer la Première règle (4)
1 : On ne peut pas ne pas communiquer
- Dans une interaction, on ne peut pas ne pas avoir de comportement.
- Dans une interaction, tout comportement (intentionnel ou pas) a valeur de message.
- Activité ou inactivité= communication
- Paroles ou silence= communication
Élaborer le premier aspect de la 2e règle (1)
2 : Contenu-relation
Aspect contenu :
- Le contenu du message transmet une information.
Pour le deuxième aspect de la deuxième règle, quels sont les facteurs avec lesquelles l’interprétation du contenu du message immanquablement en lien. (4)
- Le non-verbal
- Le para-verbal
- Le contexte
- L’historique de la relation interpersonnelle
Quand est-ce que l’aspect relation prendra PLUS de place
Plus mon lien avec l’autre sera nouveau ou conflictuel,
plus l’aspect relation prendra de place.
Quand est-ce que l’aspect relation prendra MOINS de place
Au contraire, plus mon lien avec l’autre sera entretenu et sain,
moins l’aspect relation prendra de place.
Qu’est-ce que la perception?
Un processus subjectif
par lequel l’individu sélectionne, organise et interprète l’information que lui transmet son environnement.
Qu’est-ce que l’inférence?
Un cheminement mental qui, par des abstractions de plus en plus poussées, conduit souvent à des croyances erronées.
Quelle est l’échelle d’inférence ? (4)
- Sélection : Je sélectionne des «données» parmi celles que j’observe.
- Interprétation : J’interprète selon mes référents personnels et culturels. Je fais des hypothèses.
- Conclusion : Je tire des conclusions, je développe des croyances, je prends des décisions.
- Action : J’agis en fonction de mes conclusions
Quelle est l’échelle d’inférence en relation avec l’autre
Chacun agit selon ses propres conclusions et celles-ci peuvent s’avérer différentes, voire erronées.
C’est quoi les biais cognitifs?
Les biais cognitifs font référence aux erreurs mentales qui se retrouvent dans notre jugement lorsque nous devons interpréter l’information provenant du monde qui nous entoure.
Vrai ou Faux, certains sont plus sujets à avoir des biais cognitifs ?
Vrai : Personne n’y est complètement à l’abri et certains contextes et facteurs y sont particulièrement propices.
Exemple de biais? (4)
- Biais de confirmation : Tendance instinctive de l’esprit humain à rechercher en priorité les informations qui confirment sa manière de penser, et à négliger tout ce qui pourrait la remettre en cause
Ex :
i. Lorsque l’information est conforme à notre hypothèse, on peut se la remémorer plus facilement [1] ou lui donner plus de poids que l’information qui la contredit.
ii. Les sources de l’information qui confirment l’hypothèse peuvent aussi subir un examen moins critique [2].
- Biais d’intentionnalité : Tendance qu’ont les individus à voir le comportement des autres comme intentionnel.
- Erreur d’attribution fondamentale : « J’explique les actes d’une personne par ses caractéristiques personnelles en sous-estimant l’influence de la situation. »
Plusieurs facteurs influencent le comportement d’une personne. Nous pouvons placer ces différents facteurs dans deux catégories : les causes externes (la situation, l’environnement) et les causes internes à la personne (motivations, dispositions, personnalité).
Lorsque nous voulons expliquer le comportement d’autrui, nous avons tendance à croire que les causes internes ont plus d’importance que les causes externes [1].
- Biais de complaisance : Tendance générale à s’attribuer les causes de nos succès et à s’exempter de la responsabilité face à nos échecs.