123- Hypertrophie bénigne de la prostate Flashcards

1
Q

<p>Définition de l'hypertrophie bénigne de prostate :</p>

A

<p>= hyperplasie bénigne de prostate = affection fréquente de l'homme vieillissant, correspondant histologiquement au dévelopepment d'unehyperpalsie glandulaire et stromale au sein de la zone de transition de la prostate.</p>

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2
Q

<p>Signes histologiques de l'hyperplasie bénigne de prostate (=HBP) :</p>

A

<p>= développement d'une hyperplasie glandulaire et stromale au sein de la zone de transition de la prostate, le plus souvent associée à une inflammation chronique</p>

<p>Histologiquement, il s'agit d'unadénomyofibrome, signifiant qu'il existe une hyperplasie des glandes prostatiques, des cellules musculaires lisses et des fibroblastes présents dans le stroma (composé de fibres musculaires lisses, de fibroblastes, et de collagène) .</p>

<p></p>

<p><em><u>=> Figure 10.1 page 124</u></em></p>

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3
Q

<p>2 mécanismes de l'HBP (=hyperthrophie bénigne de prostate) entrainant des signes cliniques :</p>

A

<p>- liées d'une part à l'obstruction sous-vésicale provoquée par l'hypertrophie des lobes prostatiques</p>

<p>- et d'autre part à un syndrome d'hyperactivité vésicale réactionnel.</p>

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4
Q

<p>Plus l'HBP est importante, plus la symptomatologie est importante :</p>

A

<p>il n'existe pas de parallélisme entre le volume d'une HBP et la gravité des SBAU.</p>

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5
Q

<p>Caractéirstiques générales de l'HBP :</p>

<ul> <li>Fréquence</li> <li>Malignité ? </li> <li>Prévaelnce des symptomes</li> <li>Cause principale</li></ul>

A

<p>•le plus souvent latente et asymptomatique: la majorité des hommes de plus de 50ans ont une HBP histologique sans aucune répercussion fonctionnelle;</p>

<p>•bénigne: il n'existe pas de lien démontré entre HBP et cancer de la prostate, en dehors d'une association épidémiologique liée vraisemblablement à l'âge et à un dépistage plus fréquent chez les patients suivis pour HBP;</p>

<p>•parfois symptomatique: environ 30% des hommes de plus de 65ans se plaignent de SBAU liés à une HBP;</p>

<p>•liée au vieillissement.</p>

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6
Q

<p>Anatomiede l'appareil urogénital masculin + de l'HBP :</p>

A

<p>Anatomiquement, l'HBP forme des nodules au sein de lazone de transitionde la prostate.</p>

<p>Cette zone entoure le col vésical et l'urètre sous-vésical</p>

<p>Ces nodules entraînentuneaugmentation du volume globalde la prostate, avec pour conséquence potentielle une obstruction sous-vésicale, bien qu'il n'existepas de parallélisme anatomoclinique. Les symptômes urinaires et le retentissement de l'HBP ne sont pas proportionnels au volume de l'adénome prostatique.</p>

<p></p>

<p><u><em>=> Figure 10.2 page 124</em></u></p>

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7
Q

<p>Mécanisme de l'obstruction sous vésicale par l'HBP + retentissement sur le bas et haut appareil urinaire :</p>

A

<p>L'obstruction sous-vésicale est liée à une protrusion des lobes latéraux de la prostate dans l'urètre prostatique, et parfois à une protrusion intravésicale, le plus souvent médiane (du troisième lobe dit «lobe médian» et entraînant un effet de clapet lors de la miction).</p>

<p>L'obstruction sous-vésicale chronique peut entraîner un retentissement sur:</p>

<ul> <li>le bas appareil urinaire: vessie de lutte =unehypertrophie détrusorienne(épaississement de la paroi vésicale) puis l'apparition de trabéculations et dediverticulesvésicaux. Au stade ultime, la vessie est distendue et non fonctionnelle. Il existe alors une rétention chronique indolore entraînant desfuites par regorgement.</li> <li>le haut appareil urinaire: insuffisance rénale chronique obstructive :liée au reflux et à la dilatation bilatérale des cavités pyélocalicielles peut alors apparaître.</li> <li>Très rarement = rétention aigue d'urine</li></ul>

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8
Q

<p>mécanisme du syndrome d'hyperactivité vésicale par l'HBP :</p>

A

<p>•soit directement en cas de protrusion intravésicale importante;</p>

<p>•soit du fait de l'inflammation chronique prostatique très souvent associée;</p>

<p>•soit en raison de la lutte vésicale contre l'obstruction chronique.</p>

<p>=> La diminution de la capacité fonctionnelle de la vessie, liée à un défaut de vidange et à la persistance d'un résidu post-mictionnel, peut mimer un syndrome d'hyperactivité vésicale en entraînant pollakiurieet nycturie.</p>

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9
Q

<p>SBAU de l'HBP au 3 temps :</p>

A

<p>L'HBP peut être responsable de l'ensemble des SBAU, mais les SBAU de la phase mictionnelle sont plus spécifiques de l'HBP</p>

<p><u><em>=> Tableau 10.1 page 126</em></u></p>

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10
Q

<p>DD de l'HBP si nycturie prédominante ou isolée :</p>

A

<p>il conviendra d'éliminer les autres causes potentielles de nycturie. L'HBP n'est en effet à l'origine de la nycturie que dans moins de 50% des cas.</p>

<p>Ces diagnostics différentiels sont représentés par la polyurie nocturne (prise de diurétique, inversion physiologique du rythme nycthéméral liée au vieillissement, syndrome d'apnées du sommeil, syndromes œdémateux), la polyurie des 24heures (diabète sucré, diabète insipide, potomanie), et les troubles du sommeil.</p>

<p>=> La réalisation d'un calendrier mictionnel pendant 3jours consécutifs est donc recommandée pour distinguer ces trois grands groupes de diagnostics différentiels.</p>

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11
Q

<p>DD de l'HBP si prédominance de symptomes de la phase de remplissage :</p>

A

<p>il conviendra d'éliminer les autres étiologies du syndrome d'hyperactivité vésicale:</p>

<p>–tumeur de vessie (rechercher une hématurie, proposer une cytologie urinaire, une échographie vésicale, une fibroscopie vésicale);</p>

<p>–vessie neurologique centrale (ex.: maladie de Parkinson, sclérose en plaques, AVC);</p>

<p>–prostatite (faire un ECBU);</p>

<p>–calcul ou corps étranger de vessie (proposer une échographie vésicale, une fibroscopie vésicale).</p>

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12
Q

<p>DD de l'HBP si prédominance de symptomes de la phase mictionnelle ou post-mictionnelle :</p>

A

<p>il conviendra d'éliminer:–les autres causes d'obstruction sous-vésicale:</p>

<p>–sténose de l'urètre d'origine infectieuse, traumatique ou iatrogène (sondage, endoscopie), à évoquer en particulier chez les patients jeunes et en cas de petit volume prostatique. On proposera alors une fibroscopie urétrovésicale,</p>

<p>–maladie du col vésical, à évoquer en cas de petit volume prostatique, chez un patient jeune;</p>

<p>–une hypotonie détrusorienne (ou hypoactivité vésicale): celle-ci peut être liée au vieillissement vésical, à l'obstruction sous-vésicale chronique (stade ultime de la «vessie de lutte»), mais aussi à une vessie neurologique. Elle doit être évoquée chez les patients âgés (>80ans) ou en cas de résidu post-mictionnel important (>300ml).</p>

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13
Q

<p>Facteurs de risque de progression de l'HBP :</p>

A

<p>=> L'évolution naturelle de l'HBP est de nos jours <u>imprévisible</u> en l'absence d'outils adaptés.</p>

<p>Certains facteurs de progression symptomatique de l'HBP ou de survenue d'une rétention aiguë d'urine ont été identifiés dans des séries prospectives de patients non traités: notamment</p>

<p>- un âge >60ans,</p>

<p>- un taux de PSA sérique >1,6ng/ml</p>

<p>- un volume prostatique >31ml.</p>

<p></p>

<p>=> Ces éléments sont peu discriminants en pratique clinique.</p>

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14
Q

<p>Complications aigue de l'HBP : (4)</p>

A

<p>- <strong>Rétention aigue d'urine (RAU)</strong> : =>Le traitement est ledrainage vésicaldes urines en urgence par la mise en place d'une sonde vésicale ou d'un cathéter sus-pubien.</p>

<p></p>

<p><strong>- Infections urianires :</strong>prostatite et orchi-épididymite </p>

<p></p>

<p>- <strong>Hématurie</strong> : Habituellement macroscopique initiale => mais TOUJOURSeliminer les autres causes d'hématurie</p>

<p></p>

<p>- <strong>Insuffisance rénale aigue obstructive</strong> : secondaire à la RAU rare ou par levé d'obstacle.</p>

<p></p>

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15
Q

<p>Complications chroniques de l'HBP : (4)</p>

A

<p>- <strong>Rétentnion vésicale chronique</strong>: globe vésical souvent indole, sans sensation de besoin d'uriner => incontiennce urinaire par regorgement => émission d'urine par pression de l'hypogastre. </p>

<p></p>

<p>- <strong>Lithiase vésicale de stase</strong>: le plus souvent signe d'une mauvaise vidance de la vessie.</p>

<p></p>

<p>- <strong>Insuffisance réanle chronique obstructive</strong> : conséquence de la dilatation bilatérale des cavités pyélocalicielles qui fait suite à la rétention vésciale chronique. => amincissement du parenchyme réanl et insuffisance réanle obstructive.</p>

<p></p>

<p>- <strong>Hernie de l'aine</strong> : conséquence des efforts de poussée chronique liés à une dysurie.</p>

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16
Q

<p>bilan clinique initial de l'HBP : (5)</p>

A

<p>- Evaluation symptomatique :</p>

<ul> <li>Score IPSS : <u><em>annexe 10.1 page 141 </em></u>: pour rechercher les DD et pour évaluer la sévérité des symptomes</li></ul>

<p></p>

<p>- Evaluaiton de la sexualité par des questionnaires</p>

<p></p>

<p>- Toucher rectal : permet de rechercher une augmentation du volume prostatique et de dépister un éventuel cancer de la prostate associé.</p>

<p></p>

<p>- Débimétrie urinaire</p>

<p></p>

<p>- Calendrier mictionnel : sur 24h.</p>

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17
Q

<p>Signes au TR d'HBP :</p>

A

<p>En cas d'HBP, la glande est augmentée de volume (>20g), elle est souple, indolore, lisse et régulière.</p>

<p>L'augmentation de volume entraîne une disparition du sillon médian et un évasement des bords latéraux. Un toucher rectal évocateur d'un volume prostatique augmenté signe le diagnostic positif d'HBP sans pour autant permettre d'affirmer que les SBAU sont imputables à l'HBP.</p>

<p></p>

<p>=> Un toucher rectal évocateur d'un cancer de la prostate (perception d'un nodule) ne remet pas en cause l'imputation des SBAU à l'HBP car le cancer de la prostate est asymptomatique en l'absence d'envahissement important. C'est néanmoins une indication à réaliser desbiopsies prostatiques avec examen anatomopathologiquequel que soit le taux de PSA.</p>

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18
Q

<p>Caractéirstiques de la débimétrie :</p>

<ul> <li>Volume minimmal</li> <li>Paramétre étudié</li> <li>Forme normale</li> <li>Débit max normal</li> <li>Signe d'obstruction</li> <li>Diagnostic ?</li></ul>

A

<p>- Pour pouvoir interpréter une débitmétrie, un volume uriné supérieur à 150ml est nécessaire.</p>

<p>- Les paramètres étudiés sont: le volume uriné, le débit maximal, le débit moyen, et le temps mictionnel.</p>

<p>- Une courbe normale présente une forme en cloche avec un débit maximal entre 20 et 30ml/s</p>

<p>- un débit maximal inférieur à 15ml/s, associé à une courbe aplatie est caractéristique de l'obstruction liée à l'HBP</p>

<p>=> même si pour autant elle <u><strong>ne permet pas de l'affirme</strong></u>r.</p>

<p><em><u>=> Figure 10.5 page 131</u></em></p>

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19
Q

<p>Bilan paraclinique devant une HBP : (4)</p>

A

<p>- <strong>ECBU</strong>: Pour éliminer une infection urinaire</p>

<p></p>

<p>- <strong>PSA total sérique</strong> : Pour dépister un cancer de la prostate, élévation de l'ordre de 0,1 ng/ml</p>

<p></p>

<p>- <strong>Créatinémie</strong>: pour dépister une insuffisance rénale chronique</p>

<p></p>

<p>-<strong> Echogrpahie réno-vésico-prostatique</strong>:</p>

<ul> <li>Pour rechercher un retentissement sur le haut appareil urinaire : dilatation bilatérale des cavités pyélocalicielles, un amincissement du parenchyme rénal et une dédifférenciation cortico-médullaire.</li> <li>Pour rechcercher un retentissement sur le bas appareil urinaire : Hypertrophie détrusorienne, des diverticules vésicaux, une lithiase vésicale et un résidu post-mictionnel significatif.</li> <li>Echogrpahie prostatique :</li></ul>

<p></p>

20
Q

<p>Autres examens complémentaires devant une HBP : (3)</p>

A

<p>- Fibroscopie urétrale sera nécessaire en cas de suspicion de sténose urétrale</p>

<p></p>

<p>- Une fibroscopie vésicale sera systématiquement réalisée en consultation si le patient présente des ATCD d'hématurie afin d'éliminer une tumeur vésicale.</p>

<p></p>

<p>- Bilan urodynamique avec réalisation d'une courbe débit-préssion est indiqué en cas de suspicion d'hypotonie détrusorienne. A suspecter si RPM >300mL, si age élevé >80ans ou au contraire le patient est jeune <50ans.</p>

21
Q

<p>Recommandations de l'absentition-surveillance :</p>

A

<p>- HBP non compliquée</p>

<p>- SBAU minimes/modérés sans altération de la quelité de vie</p>

22
Q

<p>Régle hygiénodiététiques :</p>

A

<p>Le patient doit êtreinforméetrassurésur le risque d'évolution de l'HBP et son caractère bénin.</p>

<p>Certainesrègles hygiénodiététiquespeuvent être instaurées, notamment: la réduction des apports hydriques après 18heures, la diminution de la consommation de caféine et d'alcool, le traitement d'une constipation associée et enfin l'arrêt des traitements favorisant la dysurie (anticholinergiques, neuroleptiques…).</p>

23
Q

<p>Indications du ttt phramacologiques :</p>

A

<p>HBP non compliquée et SBAU modérés/sévères avec altération de la qualité de vie.</p>

24
Q

<p>Options thérapeutiques médicamenteuses dans l'HBP :</p>

<p>(5 options)</p>

A

<p><u><em>=> Tableau 10.4 page 133</em></u></p>

<p></p>

25
Q

<p>Caractéristiques des Alpha-bloquants :</p>

<ul> <li>Effets symtomatiques</li> <li>Effets sur l'HBP</li> <li>delai d'efficacité</li> <li>EI (2)</li> <li>Précaution d'emploi</li></ul>

A

<p>- Les alpha-bloquants ont un effet uniquement symptomatique, en diminuant les SBAU et en améliorant le débit urinaire par relaxation des fibres musculaires lisses de la prostate et du col de la vessie.</p>

<p>- La prise d'alpha-bloquants au long cours ne modifie pas l'évolution naturelle de l'HBP et le risque de complication.</p>

<p>- L'efficacité des alpha-bloquants sur les SBAU est rapide (quelques heures), significative et stable sur une période de plusieurs années.</p>

<p>- Risque d'hypotension orthostatique surtout chez les personnes agées</p>

<p>- La dysfonction éjaculatoire provoquée par les alpha-bloquants est une diminution du volume de sperme émis, voire une anéjaculation.</p>

<p>-Les alpha-bloquants doivent être interrompus avant une chirurgie oculaire en raison du risque de syndrome de l'iris flasque.</p>

26
Q

<p>Caractéristiques des inhibiteurs de la 5 alpha reductase :</p>

<ul> <li>Mode d'action</li> <li>Indication</li> <li>Delai d'action</li> <li>Dosage du PSA</li> <li>Effet sur la RAU</li> <li>EI</li> <li>Suivi</li></ul>

A

<p>- Les inhibiteurs de 5-alpha-réductase(I5AR) agissent en diminuant le volume de la prostate (d'environ 20%) en bloquant la conversion de la testostérone en DHT (dihydrotestostérone) qui est le métabolite actif sur la croissance prostatique.</p>

<p>- Les inhibiteurs de la 5α-réductase doivent être prescrits préférentiellement chez les patients ayant un volume prostatique >40ml.</p>

<p>- Ils agissent en plusieurs mois.</p>

<p>- Ils diminuent le taux de PSA de 50%. En cas de dépistage du cancer de la prostate chez les patients traités par inhibiteurs de la 5α-réductase, il faudra donc considérer que le taux «réel» de<u><strong> PSA est 2fois supérieur.</strong></u></p>

<p>- Cette classe pharmacologique, prescrite au long cours, en plus de son effet symptomatique et urodynamique, est la seule à diminuer le risque de rétention aiguë d'urine.</p>

<p>- Elle peut avoir des effets indésirables sexuels fréquents (baisse de libido, trouble de l'érection et de l'éjaculation, gynécomastie).</p>

<p>- En conséquence, un PSA annuel doit être réalisé pour dépister le cancer de la prostate</p>

<p>=> Toute augmentation du PSA justifie un contrôle rapproché et peut justifier un avis spécialisé.</p>

<p>-cette classe thérapeutique devrait être utilisée en seconde intention après échec d'une monothérapie par extraits de plantes ou par alpha-bloquant.</p>

27
Q

<p>Caractéristiques des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (IPDE5) :</p>

<ul> <li>Indication</li> <li>CI</li></ul>

A

<p>-. Le tadalafil 5mg en prise quotidienne a une autorisation de mise sur le marché dans le traitement de l'HBP mais n'est pas remboursé par l'assurance maladie.</p>

<p>- La prise occasionnelle d'un inhibiteur de la phosphodiestérase de type5 pour traiter une dysfonction érectile en association à un traitement de l'HBP par une autre classe thérapeutique n'est pas contre-indiquée.</p>

<p>- Ils sont contre-indiqués en association avec un dérivé nitré, et en cas de cardiopathie sévère non stabilisée.</p>

28
Q

<p>Caractéristiques de la phytothérapie :</p>

<ul> <li>Indication</li> <li>efficacité</li> <li>Tolérance</li></ul>

A

<p>- Les dérivés de plantes(phytothérapies), principalementSerenoa repensetPygeum africanum, sont couramment prescrits dans le traitement symptomatique de l'HBP, bien que leur efficacité ne soit pas démontrée avec un niveau de preuve élevé (en particulier par rapport au placebo).</p>

<p>- Ils ont néanmoins l'avantage d'être bien tolérés, en particulier sur le plan sexuel. Le niveau de recommandation est inférieur par rapport aux autres classes pharmacologiques.</p>

29
Q

<p>Caractéirstiques des anticholinergiques :</p>

<ul> <li>Indication</li> <li>Précaution d'emploie</li> <li>CI</li> <li>EI</li></ul>

A

<p>- Ils constituent donc une option thérapeutique dans l'HBP, en association avec un α-bloquant en cas de persistance de symptômes de la phase de remplissage sous α-bloquant.</p>

<p>=> Une attention particulière au débit urinaire et au résidu post-mictionnel sera accordée en début de traitement.</p>

<p>- Les antimuscariniques sont contre-indiqués en cas d'antécédent de glaucome aigu par fermeture de l'angle non traité.</p>

<p>- Les effets indésirables les plus fréquents sont un syndrome sec, incluant sécheresse buccale et oculaire (attention aux lentilles de contact), et la constipation.</p>

<p></p>

30
Q

<p>indication du ttt combinés alpha-bloquant et inhibiteur de la 5alpha réductase :</p>

A

<p>L'association α-bloquant et un inhibiteur de la 5α-réductase a été largement évaluée. Cependant, les effets indésirables de ses deux classes thérapeutiques se cumulent. Cette bithérapie a une efficacité supérieure à chacune des deux classes pharmacologiques seule.</p>

<p><strong><u>=> Elle est recommandée en cas d'inefficacité de la monothérapie.</u></strong></p>

31
Q

<p>Indication du ttt chirurgicale : (2)</p>

A

<p>•HBP compliquée(RAU sans sevrage de sonde possible, calcul vésical, IRC obstructive, hématurie ou infections récidivantes liées à l'HBP);</p>

<p></p>

<p>•ouSBAU modérés/sévères résistant au traitement médical(ou traitement mal toléré).</p>

<p></p>

<p>=> Un premier épisode de rétention aiguë d'urine avec sevrage de sonde, d'hématurie ou d'infection urinaire en lien avec l'HBP ne constitue pas une indication chirurgicale formelle. Des signes morphologiques de vessie de lutte ou la présence d'un résidu post-mictionnel non compliqué ne constituent pas à eux seuls des indications chirurgicales.</p>

32
Q

<p>Précaution pré chirurgie systématique :</p>

A

<p>Un ECBU doit être réalisé avant tout traitement chirurgical. Est aussi recommandée la réalisation d'une débitmétrie, d'un PSA, d'une créatininémie, et d'une échographie de l'appareil urinaire</p>

<p>Une bactériurie asymptomatique doit être recherchée et traitée le cas échéant dans les jours précédant l'intervention.</p>

<p></p>

<p>=> Attention : La chirurgie de l'HBP ne prévient pas de la survenue ultérieure d'un adénocarcinome sur la prostate résiduelle.</p>

33
Q

<p>EI du ttt chirurgical de l'HBP :</p>

A

<p>Contrairement à la prostatectomie totale indiquée pour le traitement du cancer de la prostate localisé, les risques dedysfonction érectileet d'incontinence urinairesont faibles après la chirurgie de l'HBP.</p>

<p>- La <u><strong>perte de l'éjaculation antégrade</strong></u>, est une conséquence de l'intervention qui doit être acceptée par le patient.</p>

<p>=> La sensation orgasmique est en revanche préservée.</p>

<p>- Les complications les plus classiques du traitement chirurgical sont les suivantes:</p>

<p>•rétention aiguë d'urine postopératoire;</p>

<p>•hématurie pouvant nécessiter un décaillotage à la seringue voire endoscopique au bloc opératoire. Une hématurie peut survenir le premier mois postopératoire par un phénomène de chute d'escarre, notamment chez les patients traités par antithrombotiques;</p>

<p>•infection urinaire postopératoire;</p>

<p>•complications thromboemboliques;</p>

<p>•sténose de l'urètre ou du col (imposant une dilatation endoscopique voire une réintervention);</p>

<p>•persistance de l'obstruction par résection incomplète;</p>

<p>•troubles irritatifs persistants (brûlures, pollakiurie, urgenturies)</p>

<p>•TURP syndrome:</p>

34
Q

<p>Caractéristique du TURP syndrome :</p>

<ul> <li>Mécnaisme</li> <li>Signes clniques</li> <li>Physioapthologie</li> <li>Facteurs de risque</li></ul>

A

<p>=> la RTUP monopolaire nécessite l'utilisation de glycocolle, liquide isolant permettant la transmission de l'électricité vers le tissu prostatique. Ce liquide hyperosmolaire peut néanmoins entraîner un «syndrome de réabsorption du liquide d'irrigation» (TURP syndrome).</p>

<p>- Ce syndrome peut être observé précocement, au cours même de l'intervention en cas de rachianesthésie: troubles visuels (mouches volantes), céphalées, hypotension, bradycardie et douleurs thoraciques sont autant de signes évocateurs.</p>

<p>- Ils sont en rapport avec une surcharge volémique et une hyponatrémie de dilution.</p>

<p>- Les facteurs de risque sont le saignement peropératoire abondant et une durée opératoire supérieure à 60minutes.</p>

35
Q

<p>Ttt chirurgicaux de l'HBP possibles :</p>

A

<p>- Ttt ablatifs traditionnels</p>

<p></p>

<p>- Ttt ablatifs modernes :</p>

<p></p>

<p>- Ttt non abltatifs :</p>

36
Q

<p>Différentes techniques de ttt ablatifs traditionnels de l'HBP:</p>

A

<p>- <strong>Résection transurétrale de la postate</strong> = RTUP par voie endoscopique</p>

<p></p>

<p>- <strong>Adénommectomie</strong> par voie haute = AVH par laparotomie</p>

<p>=> Réservée à des volumes prostatiques > 60 à 80ml, nécessite un drainage prolongé (5 à 7 jours)</p>

<p></p>

<p>-<strong> Incision cervicoprostatique</strong> = ICP</p>

<p></p>

<p><em><u>=> Figure 10.7 page 137</u></em></p>

37
Q

<p>Différentes technique de ttt ablatifs modernes : + caractéristiques (3) + avantages</p>

A

<p>-<strong> RTPU bipolaire</strong> : double élextrode permettant un retour de l'électricité vers le générateur et donc l'utilisation de sérum physiologique à la place du glycolle.</p>

<p>=> <u>Risque de TURP syndrome nul</u></p>

<p></p>

<p>- <strong>Vaporisation endoscopique de la portate au laser</strong> : permet une vaporisation du tissu prostatique de proche en proche?</p>

<p>=> <u>Dimminution du risque hémorragique</u></p>

<p></p>

<p>- <strong>Enucléation endoscopique de la postate au laser</strong> : Décollement et coagulation laser, puis l'adénome est refoulé dans la vessie.</p>

<p>=<u>> DIminution du risque hémorragique + désobstruction complète</u></p>

<p></p>

38
Q

<p>Différentes technique de ttt chirurgicaux nonabltatifs : (2) + caractéristiques + indication + avantage</p>

A

<p>- <strong>Incision cervicoprostatique</strong> : ubcuser sans réséquer le col vésical par voie endoscopique</p>

<p>=> Seulement si petit volume prostatique <30ml, sans lobe médian</p>

<p>=> Diminution du risque d'anéjaculation.</p>

<p></p>

<p>-<strong> Pose d'implants UroLift</strong> : non remboursée, comprime les lobes prostatiques latéraux avec des implants</p>

<p>=> Mobidité plus faible + absence totale d'effet secondaire sexuel</p>

<p>=> Seulement chez les patients sans lobe médian psotatique</p>

<p><em><u>=> Figure 10.8 page 138</u></em></p>

39
Q

<p>Ttt paliatif si chirurgie contre indiquée :</p>

A

<p>Le recours à ce type de traitement a diminué du fait de la diminution globale de la morbidité chirurgicale.</p>

<p>=> Les patients présentant une contre-indication opératoire peuvent être traités soit par la pose d'unesonde vésicaleou d'uncathéter sus-pubien à demeure,soit par lesauto-sondages intermittents.</p>

40
Q

<p>Surveillance :</p>

A

<p>Le suivi d'un patient présentant une HBP est avant tout c<u><strong>linique</strong></u>.</p>

<p>=> Il repose sur un interrogatoire centré sur les symptômes urinaires et sexuels, et sur la recherche d'effets indésirables des traitements.</p>

<p>=> Après l'introduction des α-bloquants ou des inhibiteurs de la 5α-réductase, les patients doivent être revus précocement pour évaluer l'efficacité du traitement médical.</p>

<p>Après traitement chirurgical, les patients sont revus à 6semaines pour vérifier l'absence de complications.</p>

<p>L'efficacité du traitement ne peut être évaluée qu'à partir de 3mois.</p>

41
Q

<p>Situations justifiant un avis spécialisé selon l'Association française d'urologie : (6)</p>

A

<p>•SBAUa priorinon liés à une HBP: urgenturies isolées, nycturie isolée, incontinence urinaire, contexte particulier (maladie neurologique, sténose de l'urètre connue…).</p>

<p>•Anomalie à l'examen clinique: globe palpable, nodule ou induration au toucher rectal (ou toucher rectal non réalisable), phimosis serré.</p>

<p>•ECBU anormal(bactériurie ou leucocyturie ou hématurie).</p>

<p>•Traitement médical inefficace(un avis spécialisé est conseillé avant mise en route d'un traitement anticholinergique).</p>

<p>•Augmentation du PSA chez les patients traités par I5AR.</p>

<p>•Obstruction sévère ou survenue d'une complication(symptômes sévères, rétention aiguë d'urine, insuffisance rénale obstructive, prostatite aiguë, calcul ou diverticule de vessie, résidu post-mictionnel >100ml).</p>

42
Q

<p>Définition de l'HBP clinique :</p>

A

<p>❯L'HBP est dite clinique lorsqu'elle provoque des symptômes du bas appareil urinaire ou une obstruction sous-vésicale.</p>

43
Q

<p>Diagnostic clinique de l'HBP:</p>

A

<p>Diagnostic clinique: homme >50ans ayant des SBAU +prostate hypertrophiée au TR +ECBU normal +absence d'autre cause évidente.</p>

44
Q

<p>Résumé Evaluation initiale :</p>

A

<p>❯Faire systématiquement: un interrogatoire centré sur les symptômes urinaires (score IPSS) et la sexualité, une analyse d'urine et un toucher rectal.</p>

<p>❯Si disponible (milieu spécialisé), faire débitmétrie et mesure du résidu post-mictionnel.</p>

<p>❯À faire selon le contexte: PSA, créatininémie, échographie de l'appareil urinaire, échographie endorectale, urétrocystoscopie, bilan urodynamique.</p>

45
Q

<p>Signe à la débimétrie de l'HBP :</p>

A

<p>courbe aplatie, réduction du débit maximal.</p>

46
Q

<p>Ttt pharmacologique de 1er et 2eme intention :</p>

A

<p>❯Traitement de 1reintention: alpha-bloquant ou phytothérapie.</p>

<p>❯Traitements de seconde intention: I5AR, I5AR +alpha-bloquant, anticholinergique +alpha-bloquant, IPDE5 (non remboursés).</p>