12 : Aspects sociaux et économiques du médicament Flashcards
DCS coût
260 milliards d’euros
Comprend :
- Indemnités journalières
- Recherche et formation médicale
- Dépenses de prévention
- CSBM
- Une partie des dépenses sociales
- Formation brute du capital fixe du service public hospitalier
CSBM:
Cout; % PIB; €/an/habitant; evolution
208 milliards d’euros
8,6% du PIB
3102€/an/habitant
Se stabilise en 2015 puis réaugmente en 2019
DCSI % du PIB
11,8 % du PIB en 2019
Financement de la CSBM
78,2% par SS
6,9% par ménages
13,4% par organismes complémentaires
1% par Etat et Complémentaire santé solidarité
Financement soins hospitaliers
91,6% par SS
2% par ménages
5,2% par organismes complémentaires
Financement soins de ville
66% par SS
10,3% par ménages
21,5% par organismes complémentaires
Financement transports sanitaires
93% par SS
2,2% par ménages
3,9% par organismes complémentaires
Financement médocs
74,3% par SS
11,8% par ménages
12,4% par organismes complémentaires
Financement autres bien médicaux
44,6% par SS
15,3% par ménages
39% par organismes complémentaires
Reste A Charge
7,1% en 2018
6,9% en 2019
Soins dentaires (et hospitalisation privée) : hausse RAC
Médoc en ambulatoire (et soins de médecins) : baisse RAC
Répartition des dépenses SBM
Soins hospitaliers 46,7%
Soins de ville 26%
Médocs 17,5 %
Autres BM 7,5%
Transports 2,4%
Conso de médocs
Totale : 37 milliards €
-> 33 en ville et 4 à l’hôpital
Prix des médocs
Diminution globale
-> Augmentation prix médocs pas remboursables
-> Diminution prix médocs remboursables
DCSI classement pays en 2018
Etats-unis: 18% PIB
Suisse
Allemagne
France 11,3% (en 2018), 3790€/habitant
Japon, Suède, Canada, Belgique, Autriche, Danemark, Norvège, UK, Pays-Bas, Portugal, Finlande, Espagne, Italie, Slovénie, Grèce, Tchéquie, Irlande, Hongrie, Slovaquie, Estonie, Lituanie, Pologne, Lettonie
Luxembourg: car extrêmement riche
Taux de croissance annuel moyen de la DCSI, dans les pays
En moyenne : augmentation dans tous les pays
Financement DCSI: RAC
France : championne du monde, RAC : 9%
UE : 16%, UK : 17%
Densité médecins et infirmiers en exercice en 2018
France : 320 médecins pour 100 000 habitants
1100 infirmiers pour 100 000 habitants
Norvège : bcp
EU : bcp moins de médecins qu’en France, un peu plus d’infirmiers
Évolution de la densité médecins et infirmiers en exercice entre 2008 et 2018
France
Très peu d’augmentation du nb de médecins
Forte augmentation du nb d’infirmiers
Consommation d’alcool et et du tabac
Adultes de + 15 ans qui fument quotidiennement
- France : 25%
- Suède, E-U, Canada, Norvège, Finlande : 10-15%
Consommation d’alcool par adultes de + 15 ans
- France : 12L/an
Donc fortes dépenses de santé pour France
Nombre de lits et durée de séjours
Japon : bcp, séjours extrêmement longs
Suède : 2 fois moins qu’au Japon
France : assez faible nb, avec séjours relativement courts, volonté de réduire les coûts
Dépenses pharmaceutiques en 2018
France : 500 € en PPA, soit 1,5% du PIB
E-U : 807 € en PPA pour médocs sur ordonnance,
160 € PPA, soit 2% du PIB
Danemark, Pays-Bas : médocs peu coûteux
Luxembourg : dépense faible
Dépenses pharmaceutiques comprennent :
Achat de médicaments sur ordonnance
Automédication
Achats d’autres produits de santé
Médicaments rétrocédés par les pharmacies hospitalières
Ventes en officine : 92%
Ventes par habitant en officines de 2009 à 2018
France : Réduction du chiffre d’affaires par habitant
Réduction du nb d’unités standards par habitants, mais bcp plus élevé que dans d’autres pays, et pays très consommateur de médocs
Statines
Médicament hypocholestérolémiant
-> hypercholestérolémie = FR de maladies cardiovasculaires
Utilisés dans prévention primaire (baisser cholestérol avant que la maladie survienne)
Problèmes liés à la prévention primaire
Surcoût pour la collectivité : 500 Mi € par an en France
Autorités ambiguës
La plupart des études cliniques : résultats positifs
Mauvaise pratique médicale
Études réalisées en Europe pas forcément extrapolables en France
Statines 2013
Polémique par Even et Lorgeril : cholestérol pas si dangereux, statices inutiles, manipulation industrie pharmaceutique
En 2016 : M6 remet une couche
Impact polémique statines
30 725 utilisateurs réguliers (augmentation depuis 2012)
Arrêt statines à 9 mois de suivie : 11,9% (augmentation depuis 2012), en fonction du risque cardiovasculaire : faible risque (19,4%, 1,53 fois plus élevée qu’en 2012), modéré (11,6%), haut (7,4%)
Étude de 2016 au Danemark
Infos non scientifiques négatives sur statines :
diminution utilisation, augmentation risques IDM et décès d’OG cardiovasculaire
Contrôle Tartérielle France
Etude et pourcentages :
% Mesure Partérielle l’an précédent
% Hyper tendu
-> % connaissent HTA
-> % sous traitement
-> % traités
-> % des patients traités ont HTA controlée
Etude Esteban de SPF
84% mesure Partérielle l’an précédent
30% hyper tendu
-> 55% connaissent HTA
-> 72% traitement
-> 47% traités
-> 49,6% des patients traités ont HTA controlée
Contrôle Tartérielle UK
Amélioration :
- Augmentation sensibilisation
- Augmentation proportion patients traités
- Augmentation proportion de ctrl satisfaisant
Car rémunération à la perf
Importance observance dans prescription anti-hypertenseurs
25% oubli si pas d’indication moment journée
10-15% oubli si prise soir
5% oubli si prise matin
Maladies rares def
et chiffres
1/2000 personne atteinte
En France : 33 000 malades, 230 000 Europe
6% population européenne
5000-7000 maladies rares répertoriées
80% OG génétique
Décès liés aux maladies rares
Avant 1 an : %
Entre 1 et 5 ans : %
Entre 5 et 15 ans : %
Avant 1 an : 35%
Entre 1 et 5 ans : 10%
Entre 5 et 15 ans : 12%
Ex de maladies rares
- Syndrome de Turner (filles, retard statural, traitement par hrm de croissance)
- Myopathie de Duchenne (garçons, atteinte myocardique, traitement par thérapie génique)
- Mucoviscidose (traitement symptomatique et par thérapie génique)
- Maladie de Creutzfeld-Jakob (sporadique)
Stratégie “recherche et développement” commune pour les maladies rares
Problématique : méconnaissance, diagnostic tardif, mauvaise prise en charge
Cahier des charges: éviter exclusion sociale, meilleure prise en charge, recherche et innovation thérapeutique, politique “plan maladie rare”
Médicaments orphelins :
- rôle gouvernement et associations
- Examen dossiers
- nb désignations
- type de maladie
- %
- découvertes
- journée mondiale
- Incitations économiques
- Examen dossiers par COMP (2000, au sein EMA)
- EMA : 1005 désignations orphelines, surtout pour maladies -> 1-3 cas sur 10 000
- 37% médocs : -1 patient/10 000
- Découverte chaque semaine de 5 nouvelles pathologies
- Journée mondiale 29 février
Nb antibios et problématique
100
Usage courant donc message, surconsommation et automédication, sélection de bactéries résistantes
1ère campagne antibiotiques
Objectif et cible
2002
Car France : +++ mesusage, objectif est de réduire la consommation et donc le cout,
cible infections fréquentes en villes, virales
Messages 1ère campagne antibiotiques
Rhumes, angines et otites : dues à virus
Infections virales et bénignes : pas antibios
Pas effet sur fièvre et douleur
vaccination et respect prescriptions importante
Pas automédication
Toxique
1ère campagne atteinte objectifs
Partielle
Diminution consommation de ville (fluoroquinolones, tétracyclines, céphalosporines)
Mais augmentation consommation (pénicillines en ville et céphalosporines à l’hôpital)
Conso céphalosporines
-5,3% en ville
+9,8% en établissements de santé
Conso fluoroquinolones
-26,3% en ville
-34,3% en établissements de santé
Conso pénicillines
+30,6% en ville
-6,3% en établissements de santé
Conso tétracyclines en ville après la campagne de 2002
-4,1% en ville
2e campagne antibios
Objectifs
2010
Souligner augmentation résistances bactériennes
Infections virales et angine : +4% prescriptions antibios en ville
Lutter contre mésusage
Historique VIH
Années 1960-2000
1959 : Premiers cas africains
1980 : Epidémies pneumocystises et syndromes de Kaposi
1983 : Isolement VIH-1
1986 : épidémie sida France
1996 : 1ères trithérapies
Nb adultes et enfants vivant avec VIH en 2013
35 Mi en total -> 0,8% (prévalence)
(25 Mi en Afrique)
Nb adultes et enfants morts du VIH en 2013
1,5 Mi en total
Incidence annuelle du nb adultes et enfants VIH
Nb de nouvelles infections par jour
Région
nb -15 ans
nb + 15 ans (% femmes, %15-24)
2,1 MI
Environ 6000 nouvelles infection/jour en 2013
68% Afrique Sub-saharienne
700 enfants -15 ans,
5200 +15 ans (47% femmes, 33% : 15-24)
Taux d’incidence du VIH par groupe de population
(Usagers de drogue, hommes homosexuels) et total en 2008
Usagers de drogue : 70 nouvelles infections
Hommes homosexuels : 3320 nouvelles infections
Total : 6940 nouvelles infections
Accès aux traitements antirétroviraux en 2013
% des personnes vivants avec VIH, % des adultes, % des enfants
12,9 Mi
- 37% des personnes vivants avec VIH
- 38% des adultes
- 24% des enfants
Accès aux traitements antirétroviraux en 2015
15,8 Mi
- Diminution de 35 % des nouvelles infections depuis 2000
- Diminution de 42 % des décès depuis 2004
- Diminution de 58 % des nouvelles infections enfants depuis 2000
- Augmentation de 84% accès aux traitements antirétroviraux depuis 2010
Accès aux traitements antirétroviraux dans pays en voie de développement problématique et coût
Médocs antirétroviraux = 10 000-20 000$/an
Rentabilisé dans pays riches car développement couteux mais production peu couteuse
Limites de l’accès aux traitements antirétroviraux dans pays en voie de développement
Manque transparence
Place non def génériques
Incapacité des systèmes de santé
Absence de segmentation du marché
Décalage culturel : observance et prévention
Absence de volonté politique
Statut ♀
Stigmatisation
Craintes marchés parallèles Sud/Nord
Perte de revenus des firmes
Crainte du développement des fortes industries concurrentes
5 raisons d’agir pour l’accès aux traitements antirétroviraux dans pays en voie de développement
Mortalité croissante
Ecart N/S croissant
Echec prévention au Sud
Risque démographique à court terme
Risque perte maitrise épidémie Nord
Médecines alternatives
= non conventionnelles (pas selon méthode expérimentale ou scientifique)
Douces, complémentaires, parallèles, naturelles, holistiques (globales)
Médecines alternatives ex
Acupuncture, Homéopathie, ostéopathie
Utilisation des médecines alternative
Paramédicaux
Diversité des pratiques
Selon pays :
- Courante (UK, Allemagne, Danemark, Norvège)
- Tolérées (France, Espagne, certains pays sont en voie de libéralisation)
- Interdites
Aspects sociétaux médecines alternative
Pourcentage de Francais
Quête croissante cadre soin hors médecine moderne
-> Pratique non reconnues, validées, évaluées, diplômées
-> conformes au Serment d’Hippocrate
-> amélioration qualité de vie (lacune médecine allopathique)
45-75% Français utilisent médecines douces (+++ ♀)
Aspects économiques médecines alternative
Non remboursées
EIG
1-25% des hospitalisations
2-35% des patients hospitalisés
Def européenne EI médicamenteux
Entrainant mort, hospitalisation ou prolongation hospitalisation handicap ou incapacité durable, malformation congénitale
Étude de 2005 sur 115 cas
13 arrêts de travail, 9 plaintes, 5 séquelles
610 000 € -> 97% Dépenses totales
Isoméride indication et risque
Coupe-faim mais risque HTA pulm, retirée du marché
Rimonabant
Amaigrissant mais risque anxiété et dépression, troubles neuropsychiatriques, retirée du marché
Aspirine risque
⬈ risque hémorragie cérébrales et dig, pas retirée du marché