1-questions généralistes Flashcards

0
Q

2.Définition du comportement:

A

Manifestation observable de l’activité d’un individu constitué d’unités qui se prêtent à un enregistrement susceptible d’être attesté par des observateurs indépendants (temps de réponse, gestes, mimiques, ou plus abstrait: prises de décisions stratégiques coopératives prises de parole).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
1
Q
  1. Donnez deux méthodes de recueil des données.
A

1/Observation des comportements

2/Analyse des expériences mentales ou états mentaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

3.Comment comprendre le terme “individu”?

A

Au sens étendu d’entité, à l’origine d’une source d’observation (groupe, entreprise, département, école).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q
  1. Definition d’états mentaux ou expériences mentales.
A

Ce qui est éprouvée par les individus et réfléchi par la conscience (émotion intention)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q
  1. Pouvons-nous communiquer la totalité de nos états mentaux? Auteurs.
A

Non, seulement un ensemble de comportements qui constituent une trace de nos pensées (Bromberg et Trognon, 2000)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q
  1. Quel est l’aspect fondamental de la communication sociale?
A

Elle consiste à comprendre la signification du comportement, seule porte d’entrée à nos états mentaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

7.Comment procéder pour observer les comportements langagiers?

A

En se dotant d’outils (grille d’observation, enregistrement, appareil de mesure) indicateurs pour obtenir des données objectivables, attestées par des observateurs indépendants.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q
  1. Quelle est la principale difficulté du chercheur dans l’analyse du comportement langagier?
A

Le degré de confiance

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q
  1. Quelles sont les deux raisons pour lesquelles le degré de confiance est incertain dans l’observation du comportement langagier?
A
  1. Les individus ont un accès limité à leurs processus internes qui sont, dans une large mesure automatiques.
  2. A cause de la pesanteur sociale qui rend difficile l’expression directe de sa pensée.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q
  1. Comment mesurer de façon la plus objective possible des pensées sur la violence, le racisme, le harcèlement?
A

En utilisant des méthodes indirectes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q
  1. Citez, dans l’ordre les 6 aspects que le chercheur en sciences humaines doit définir pour la réalisation de son enquête.
A
  1. l’objet d’étude,
  2. La nature des outils et indicateurs,
  3. Les conditions de recueil,
  4. La confiance à accorder aux sources d’observation.
  5. La pertinence de la mesure,
  6. L’adéquation entre le phénomène psycho-social et une catégorisation qualitative ou quantitative.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q
  1. Définir l’analyse de contenu et l’auteur qui l’a définie comme telle.
A

“Technique de recherche pour la description objective, systématique et quantitative du contenu manifeste des communications” (Berelson, 1971)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q
  1. Que recherche-t-on dans un entretien de recherche (non directif ou semi directif)?
A

Des témoins de l’appartenance culturelle de l’individu et de son positionnement idéologique (système de valeurs, normes, préjugés, affects, représentations).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q
  1. À quoi renvoie l’analyse thématique?
A

A l’étude du champ sémantique mobilisé par les individus.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q
  1. Par quels processus passe l’analyse de contenu, pourquoi?
A

par des processus de catégorisation du/des discours afin d’en dégager des thèmes. Permet de mettre dans l’ordre une réalité discursive souvent disparate.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q
  1. Quel est l’objectif de l’analyse thématique?
A

Passe par un processus de catégorisation du contenu des discours produits afin d’en dégager des thèmes et de réaliser des comparaisons entre catégories.

16
Q
  1. Définir l’hyponymie et l’hyperonymie.
A

Lorsque deux unités lexicales entretiennent un rapport de sens (chien hyponyme d’animal/ animal hyperonyme de chien) ces éléments peuvent être groupés dans une même catégorie (thème) fondée sur une relation d’inclusion.

17
Q

18.Définir la co-hyponymie, donnez un exemple.

A

Lorsque deux unités lexicales sont inclues sémantiquement dans un même hyperonyme. Les co-hyponymes police, gardien, caméras, sont inclus dans l’hyperonyme: éléments de sécurité.

18
Q
  1. définir la synonymie.
A

Unités lexicales équivalentes sémantiquement. L’une pouvant être mise à la place de l’autre sans que le sens ne soit changé.

19
Q
  1. définir l’antonymie, donnez un exemple d’antonymes.
A

Rapports de sens contraire entre deux unités lexicales (sécurité/insécurité).

20
Q
  1. Quelles sont les deux stratégies d’analyse de corpus?
A

1/ L’analyse “a priori”

2/ L’analyse “a postériori”

21
Q
  1. Définir l’analyse de corpus “a priori”
A

“A priori” signifie savoir ce que l’on cherche et aller repérer sa présence dans le corpus (grilles préexistantes).

22
Q
  1. Définir l’analyse de corpus “a postériori”
A

Constituer des catégories thématiques sans “a priori” guidées par le contenu fréquent dans l’analyse d’entretien exploratoire (risque de subjectivité, garde-fous: utiliser plusieurs analystes)

23
Q
  1. Est-il possible de combiner analyse “a priori” et “a postériori” dans l’analyse de corpus?
A

Oui, ces deux stratégies peuvent être combinées.

24
Q
  1. Citez les trois principes de l’analyse de contenu thématique.
A

Catégorisation, assimilation et contraste.

25
Q
  1. Comment doivent être les catégories définies pour l’analyse de contenu thématique?
A

Exhaustives (rendre compte de la totalité du texte) et mutuellement exclusives (appartenir à des catégories différentes).

26
Q
  1. Comment rendre légitime la construction de catégories?
A

En les justifiant, les argumentants.

27
Q
  1. En quoi consiste l’analyse?
A

En la traduction du contenu d’un corpus de façon la moins subjective possible grâce à la description et à la légitimité des catégories qui doivent être exhaustives et mutuellement exclusives.

28
Q
  1. Dans l’analyse de contenu thématique, quelles est la méthode en deux étapes pour traduire le contenu d’un corpus?
A

1/ Lire un échantillon du corpus (2 ou 3 entretiens) pour créer une ébauche de catégorie (de grille).
2/ Tester cet ébauche sur ce même échantillon pour vérifier provisoirement sa pertinence (elle évoluera avec l’application des entretiens suivants)

29
Q
  1. Pourquoi faut-il éviter d’utiliser des catégories prédéfinies (famille, amis) dans l’analyse de contenu thématique? Donnez un exemple.
A

Pour préserver la pertinence de l’analyse et construire des catégories plus fidèles aux dires des interviewés (par exemple “nature des relations” comprenant les co-hyponymes antonymes amicale/inamicale)

30
Q
  1. Quelles sont les deux principales difficultés relatives à l’analyse de contenu thématique?
A

1/ Un discours prête à des interprétations multiples
2/ L’analyse est toujours empreinte de subjectivité car elle doit surmonter l’indirection du discours (l’information transmises ne traduit pas nécessairement l’intention communicative de l’énonciateur: euphémisme, figure de rhétorique, polysémie, modalisation, etc.)

31
Q
  1. Quel est l’objectif jamais atteint mais toujours recherché dans l’analyse de contenu thématique?
A

L’exhaustivité