WISC Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le WISC ? (6 domaines)

A

Instrument clinique qui évalue l’intelligence chez les enfants âgés de 6 ans 0 mois à 16 ans 11 mois.

Permet d’obtenir une représentation de l’aptitude intellectuelle générale.

Inclut 18 sous-tests répartis en plusieurs domaines
- raisonnement verbal
- raisonnement visuospatial
- raisonnement logique
- mémoire de travail
- vitesse de traitement de l’information
- vitesse de dénomination

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2
Q

Quels sont les 5 indices primaires ?

A

Indice de la compréhension verbale (ICV)

Indice visuospatial(IVS)

Indice du raisonnement fluide (IRF)

Indice de mémoire de travail (IMT)

Indice de vitesse de traitement de l’information (IVT)

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3
Q

Quels sont les 5 indices auxiliaires ?

A

Indice du raisonnement quantitatif (IRQ)

Indice de la mémoire de travail auditive (IMTA)

Indice non verbal (INV)

Indice d’aptitude générale (IAG)

Indice de la compétence cognitive (ICC)

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4
Q

Quel est l’indice complémentaire ?

A

Indice de la vitesse de dénomination (IVD)

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5
Q

Quels sont les lignes directrices de l’administration ?

A

Le matériel inclut : les manuels d’administration et d’interprétation, le cahier de notation, les livrets de stimuli, un ensemble de 9 blocs, un chronomètre, les grilles de correction et un crayon plomb.

Durée d’administration : prévoir autour de 1h15 pour les 10 sous-tests primaires, mais varie selon plusieurs facteurs.

Environnement physique : lieu calme, bien éclairé, sans distracteur, face à face et seul avec l’enfant.

Mettre l’enfant à l’aise avec nous.

Observer les comportements non-verbaux de l’enfant indiquant un manque d’attention, de la fatigue cognitive, de l’anxiété, une incompréhension des consignes, de l’agitation, un changement d’humeur, une difficulté face à l’échec, etc.

Renforcer les efforts de l’enfant et l’encourager. Sans dire que ses réponses sont bonnes ou mauvaises.

**Importance de l’administration standardisée **

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6
Q

Que comprend l’indice de compréhension verbale (ICV) ?

A

Mesure l’aptitude de l’enfant à accéder aux
connaissances acquises et à les appliquer en ce qui a trait aux mots.
- Comprend le raisonnement verbal, la formation des concepts en mémoire et l’expression.

Mesure de l’intelligence cristallisée.
- Indice fortement lié aux apprentissages scolaires, aux connaissances antérieures et à la récupération de ces connaissances en mémoire à long terme.

Indice sensible aux enfants dyslexiques ou ayant un trouble des apprentissages.

Les tests : Similitudes, Vocabulaire, Compréhension, Connaissances

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7
Q

Similitudes (ICV)

A

Évalue :
- La formation de concepts verbaux;
- La capacité de catégorisation;
- La capacité d’abstraction verbale;
- Le raisonnement verbal.

L’enfant doit aussi faire abstraction de ses images
mentales quant aux objets, sans quoi il sera porté à
nommer les différences.

Type de réponses
- Niveau concret : fait référence aux caractéristiques des
objets (p. ex., « le citron et le pamplemousse sont tous
les deux jaunes »).
- Niveau fonctionnel : fait référence à l’usage des objets (p.
ex., « le citron et le pamplemousse sont utilisés pour
faire du jus »).
- Niveau abstrait : fait référence à la classe commune
d’appartenance des objets (p. ex., « le citron et le
pamplemousse sont tous les deux des fruits »).

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8
Q

Vocabulaire (ICV)

A

Pour les items illustrés, l’enfant nomme l’objet qui lui est présenté visuellement. Pour les items verbaux, l’enfant
donne une définition du mot que l’examinateur lui lit à voix haute.

L’étendue du vocabulaire d’un enfant nous renseigne à propos de ses capacités d’apprentissage.
- Mais résultat aussi influencé par la stimulation de l’environnement, le manque d’opportunité d’apprentissage, la qualité de la langue française de l’enfant, des problèmes auditifs ou d’expression orale.

Évalue :
- La connaissance lexicale;
- L’accès lexical;
- La capacité d’élaboration conceptuelle;
- La récupération de connaissances en mémoire à long terme;
- L’élaboration du discours.

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9
Q

Similitude vs vocabulaire

A

Similitudes est davantage lié au raisonnement verbal
abstrait et conceptuel et à la flexibilité cognitive.

SI > VC : force dans le raisonnement abstrait et
conceptuel comparativement aux connaissances lexicales et à l’accès à ces connaissances.

Vocabulaire est davantage lié aux connaissances lexicales.

VC > SI : force dans les connaissances lexicales et
l’accès aux connaissances comparativement au
raisonnement abstrait et conceptuel.

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10
Q

Compréhension (ICV)

A

L’enfant répond à des questions basées sur sa compréhension de principes généraux et de situations sociales.

Évalue : le jugement, la connaissance des règles de fonctionnement en société, la capacité de se référer à son vécu et de verbaliser ses expériences et la capacité à générer des
solutions à un problème.

L’enfant doit parfois se justifier (questionnement supplémentaire) : intéressant d’observer son argumentaire.

Certains items nécessitent deux réponses : observer la flexibilité de l’enfant à trouver une deuxième réponse.

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11
Q

Connaissances (ICV)

A

L’enfant répond à des questions sur une variété de sujets de culture générale.

Évalue : le niveau d’acquisition des connaissances.

Fait appel à la mémoire épisodique, à long terme.

Influencé par les opportunités d’apprentissage de l’enfant.

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12
Q

Que comprend l’indice visuospatiale (IVS) ?

A

Mesure l’aptitude de l’enfant à évaluer les détails visuels et à comprendre les relations visuospatiales afin d’effectuer des constructions à partir d’un modèle.

Implique la recherche dans le champ visuel, l’attention aux détails visuels, la perception de la forme et de la position des objets, la formation d’images mentales et la
manipulation de ces images mentales.

Implique aussi l’intégration et la synthèse des relations
partie-tout.

Forme de raisonnement moins influencée par l’éducation et la culture.
- Mais attention, un enfant qui aime les casse-têtes et les Légos pourrait être très bon …

Les tests : Blocs, Casse-têtes visuels

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13
Q

Blocs (IVS)

A

Évalue :
- Le raisonnement et l’analyse visuospatial;
- Les habiletés visuoconstructives.

Sensible aux enfants ayant une dyspraxie (trouble du développement de la coordination).
- Lenteur et imprécision dans la réalisation des tâches motrices.
- Possible d’utiliser le score Blocs (sans bonus de temps) pour ces enfants.
- Maladresses dans la manipulation
- fait la construction sur le modèle
- vérifier si les blocs se touchent
- rotation et alignement

Type de stratégies (Rozencwajg & Huteau, 1996)

Stratégie analytique : le modèle global est fragmenté, l’enfant place chacun des blocs un à un.
- Traitement plus séquentiel.
- Place un bloc à la fois

Stratégie globale : stratégie par essais et erreurs.
- Généralement plus long pour la résolution de problèmes.
- pas de structure
- test si ça se ressemble au fur et à mesure

Stratégie synthétique : le modèle global est découpé en groupes de blocs / en motifs (p. ex., carrés, losanges,
triangles).
- Traitement plus simultané.
- Diminue le nombre d’informations à tenir compte.
- regroupement par section selon les formes observées

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14
Q

Casse-têtes visuels (IVS)

A

Évalue :
- L’analyse perceptuelle et visuospatiale;
- Le raisonnement perceptuel et visuospatial.

Implique :
- De devoir faire des déplacements et des rotations mentales;
- Une certaine flexibilité mentale pour se dégager des
pistes de solution qui ne fonctionnent pas.

Probabilité faible de trouver la bonne réponse selon le hasard (beaucoup de choix possibles) : épreuve très fidèle aux réelles aptitudes de l’enfant.

Éléments importants à observer :
- Perte de consignes (p. ex., l’enfant choisit 2 images);
- Saillance (l’enfant se laisse prendre par les pièges);
- Impulsivité;
- Enfant qui se tourne la tête ou qui tourne le livre (difficulté avec les rotations mentales?).

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15
Q

Blocs vs Casse-têtes visuels

A

Blocs impliquent :
- Les habiletés visuomotrices;
- Une rétroaction visuelle concrète de la réponse;
- Une habituation par rapport au matériel utilisé.

BL > CV : l’enfant est aidé par la rétroaction visuelle concrète, les stratégies par essai-erreur et/ou l’intégration visuo-motrice.

Casse-têtes visuels impliquent :
- L’imagerie mentale;
- Aucune rétroaction visuelle de la réponse;
- Des stimuli visuels nouveaux à chaque item.

CV > BL : faiblesse des habiletés visuomotrices par rapport au raisonnement visuospatial et l’imagerie mentale.

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16
Q

Qu’est-ce que l’indice de raisonnement fluide comprend ?

A

Mesure l’aptitude de l’enfant à déceler la relation conceptuelle sous-jacente parmi des objets visuels et à utiliser le raisonnement pour identifier et appliquer des règles.

Nécessite un raisonnement inductif et un
raisonnement quantitatif.

Indice moins influencé par le langage.

L’intelligence fluide est une capacité générale de résolution de nouveaux problèmes pour lesquels nous ne disposons pas de solutions stockées en mémoire.

Indépendante de la culture et des apprentissages scolaires.

Les tests : Matrices, Balances, Concepts en images, Arithmétique

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17
Q

Matrices (IRF)

A

Évalue :
- Le raisonnement inductif;
- L’intelligence fluide.

Composantes visuospatiale, mémoire de travail et flexibilité à prendre en considération et pouvant biaiser les performances.

Certains enfants peuvent s’aider de leur langage interne.

18
Q

Balances (IRF)

A

Évalue :
- Le raisonnement inductif et déductif;
- Le raisonnement quantitatif.

Certains items impliquent un facteur multiplicatif.

Sensible aux enfants ayant un trouble
d’apprentissage du calcul (dyscalculie).

Implique aussi l’analyse visuelle et la mémoire de travail.

La compréhension de la tâche (du fonctionnement de la balance à plateaux) est difficile pour certains enfants, notamment les enfants plus jeunes (avant 8 ans), ceux ayant une intelligence limite ou une déficience intellectuelle.

19
Q

Matrices vs Balances

A

Matrices mesure le raisonnement inductif.

MA > BA = force du raisonnement inductif par
rapport au raisonnement quantitatif.

Balances mesure le raisonnement quantitatif.

BA > MA = force du raisonnement quantitatif par rapport au raisonnement inductif.

20
Q

Concepts en images (IRF)

A

L’enfant observe deux ou trois rangées d’images et choisit une seule image dans chacune des rangées pour former un groupe
qui partage des caractéristiques communes.

Évalue :
- Le raisonnement conceptuel;
- L’abstraction et la catégorisation;
- La capacité de faire des liens entre des concepts imagés.

Les justifications de l’enfant sont importantes d’un point de vue qualitatif.

Un échec pour être associé à une rigidité cognitive.

21
Q

Arithmétique (IRF)

A

L’enfant résout mentalement des problèmes arithmétiques illustrés ou présentés verbalement à l’intérieur d’une limite de temps spécifique.

Évalue :
- Le raisonnement mathématique.

Grande importance de la mémoire de travail et de l’attention.

Implique aussi le langage réceptif (items lus).

Sensible aux enfants ayant une dyscalculie.

22
Q

Que sont les indices de mémoires de travail (IMT) ?

A

Mesure l’aptitude de l’enfant à enregistrer, maintenir et manipuler l’information visuelle et auditive de manière consciente.

Mesure de la boucle phonologique, du calepin visuospatial et de l’administrateur central (selon le modèle de Baddeley, 1990).

Indice souvent plus faible chez les enfants ayant des difficultés d’attention / de concentration.

Les tests : Séquences de chiffres, Séquences d’images, Séquences lettres et chiffres

23
Q

Séquences de chiffres (IMT)

A

Ordre direct : mesure de l’empan mnésique.
- Demande de répéter mentalement la séquence de chiffres dans la boucle articulatoire afin d’en conserver la trace et de
pouvoir ensuite l’énoncer oralement.
- Sensible à la capacité d’écoute de l’enfant et son attention.

Ordres inverse et croissant : mesure de la mémoire de travail auditive.
- Demande de conserver la série de chiffres en mémoire tout en effectuant un traitement de cette série afin de pouvoir l’énoncer soit en ordre inverse, soit en ordre croissant.
- Charge cognitive plus lourde de ces deux tâches comparativement au rappel en ordre direct.
- La récitation des chiffres en ordre croissant réfère à une compétence automatisée, facilitant la tâche de réorganisation des chiffres.
- L’enfant peut aussi commencer la récitation des chiffres en ordre croissant avant la fin de la séquence.

Série en ordre inverse est généralement le plus court, suivi de l’ordre croissant, suivi de l’ordre direct (OI < OC < OD).

24
Q

Séquences d’images (IMT)

A

Évalue :
- La mémoire de travail visuelle;
- La capacité de résister à l’interférence et aux distractions.

L’enfant doit être en mesure de ne pas se laisser influencer par les distracteurs (les autres images) et doit pouvoir rafraîchir le contenu de sa mémoire de travail puisqu’une image à retenir peut devenir un distracteur dans la prochaine série d’images ou peut changer de position dans la série.
- Interférence avec les images précédentes
- Flexibilité

L’enfant peut baser sa mémorisation sur des représentations verbales en nommant les objets des séries à mémoriser.
- Les enfants utilisant cette stratégie performent généralement mieux.
- Donc tâche visuelle en partie dépendante des stratégies langagières.

25
Q

Séquences de chiffres vs Séquences d’images

A

Séquences de chiffres mesure la mémoire de travail auditive.
- Stimuli verbaux et rappel libre verbal.
- Direct > inverse ou croissant : meilleure capacité d’empan mnésique versus la manipulation d’informations en mémoire.
- Inverse > direct : plus grande mobilisation des
ressources devant une tâche plus difficile, bonne stratégie exécutive.

SC > SEI : plus grande facilité avec la modalité auditive versus visuelle ou avec le rappel de l’information de façon libre.

Séquences d’images mesure la mémoire de travail visuelle.
- Stimuli visuels et reconnaissance non-verbale.

SEI > SC : plus grande facilité avec la modalité
visuelle versus auditive ou avec le rappel de
l’information en reconnaissance.

Les résultats en dents de scie = comportementales, inattention

Porter attention si l’enfant répète à voix basse pendant, donne un indice de sa capacité de MdT

26
Q

Séquences lettres-chiffres (IMT)

A

L’examinateur lit à l’enfant une séquence de chiffres et de lettres et l’enfant doit répéter les chiffres en ordre croissant, suivis des lettres en ordre alphabétique.

Évalue : la mémoire de travail auditive.

Sollicite les mêmes processus que Séquences de chiffres en Ordre croissant.

L’enfant doit bien maitriser son alphabet pour pouvoir faire la tâche.

27
Q

Comment est mesuré l’indice de vitesse de traitement de l’information (IVT) ?

A

Mesure la vitesse et la précision de l’enfant en ce qui a trait à l’identification visuelle, la prise de décisions, et la mise en oeuvre de décisions.

Indice le plus influencé par d’autres variables :
perception visuelle, vitesse de discrimination visuelle, capacités motrices, contrôle attentionnel, facteurs liés au testing (p. ex., exactitude du chronomètre).

Indice souvent plus faible chez les enfants ayant des difficultés d’attention / de concentration.

Les tests : Code, Repérages de symboles, Annulation

28
Q

Code (IVT)

A

Évalue :
- La mémoire de symboles visuels;
- La vitesse graphomotrice;
- La coordination visuomotrice;
- La discrimination visuelle et le balayage visuel.

Tâche influencée par les capacités de motricité fine de l’enfant. Importance d’observer comment l’enfant tient son
crayon.

Bien observer si l’enfant réussit à mémoriser certains symboles, s’il revient à chaque nouvelle case dans la légende pour dessiner le symbole ou s’il regarde les symboles dessinés dans les cases précédentes.

Observer aussi : l’inattention, l’impulsivité, l’anxiété, le perfectionnisme.

Vérifier comment l,enfant tient son crayon, est-ce qu’il stabilise la feuille avec sa main non-dominante ?

29
Q

Repérage de symboles (IVT)

A

Évalue :
- La vitesse perceptive (capacité à comparer rapidement des similitudes et des différences entre des stimuli).

Implique :
- Le balayage visuel;
- La discrimination visuelle;
- Une bonne attention visuelle.

30
Q

Code vs Repérage de symboles

A

Code implique davantage les habiletés graphomotrices.

CD > RS : davantage de difficultés avec la
discrimination visuelle, l’attention visuelle et la
perception visuelle à investiguer.
- peut indiquer aussi une force dans l’apprentissage d’associations jumelés et/ou dans la vitesse graphomotrice.

Repérage de symboles implique davantage le balayage visuel et la discrimination visuelle.

RS > CD : difficultés d’ordre graphomotrice.
- Le balayage visuel précis serait donc une force en
comparaison à la vitesse graphomotrice ou la mémoire
associative.
- Fréquemment observé chez les enfants à haut potentiel
et les enfants dyspraxiques pcq plus facile pour la motricité fine.

31
Q

Annulation (IVT)

A

En travaillant dans un délai spécifique, l’enfant balaye
du regard deux arrangements d’objets (un aléatoire et
un structuré) et marque d’un trait les objets cibles.

Évalue la vitesse de perception, l’attention visuelle sélective, le balayage visuel et la reconnaissance visuoperceptuelle.

Implique aussi la capacité de planification et d’organisation dans l’arrangement aléatoire des
stimuli.

Observer l’exploration visuelle de l’enfant (p. ex., colonne par colonne versus aléatoire, fait seulement le côté droit de la feuille, de propre en proche, etc.).

Est-ce que l’arrangement structuré facilite la tâche
pour l’enfant?

32
Q

Vitesse de dénomination littératie

A

L’enfant nomme des éléments (p. ex., des objets de tailles et de couleurs variés, des lettres et des
chiffres) le plus vite possible.

Évalue l’automaticité de la dénomination.

Implique la récupération et l’accès lexical.

Tâche utilisée pour améliorer l’évaluation des
enfants chez qui l’on soupçonne des troubles
d’apprentissage.

Sensible aux enfants ayant des difficultés de lecture.

Accès lexical

33
Q

Vitesse de dénomination quantité

A

L’enfant nomme la quantité de carrés à l’intérieur
d’une série de cases le plus vite possible.

Évalue l’automaticité de la dénomination.

Implique la récupération et l’accès lexical.

Tâche utilisée pour améliorer l’évaluation des
enfants chez qui l’on soupçonne des troubles
d’apprentissage.

Sensible aux enfants ayant des difficultés de
mathématiques.

Dyscalculie

34
Q

Indice de raisonnement quantitatif (IRQ)

A

Indicateur des aptitudes de raisonnement quantitatif de l’enfant

35
Q

Indice de mémoire de travail auditive (IMTA)

A

Indicateur des habiletés de mémoire de travail auditive de l’enfant

36
Q

Indice non-verbal (INV)

A

Compris dans l’indice de fonctionnement global

Indicateur des aptitudes non verbales de l’enfant

Comprend les sous-tests primaires non verbaux

37
Q

Indice d’aptitude générale (IAG)

A

Compris dans l’indice de fonctionnement global

Indicateur des aptitudes de raisonnement qui exclut les fonctions instrumentales

L’IAG est utilisé lorsqu’une hétérogénéité trop importante est présente quant aux performances de l’enfant dans les 7 sous-tests permettant d’obtenir l’EGQI. Dans ce contexte, il est possible de remettre en question l’EGQI comme indicateur total des aptitudes intellectuelles, car sa valeur ne correspond pas aux performances réelles de l’enfant.

L’IAG nous permet donc de retirer l’influence des fonctions instrumentales pour rendre compte des aptitudes de raisonnement de l’enfant.

L’IAG est le plus souvent utilisé avec les enfants ayant les problématiques suivantes :
- Trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité/impulsivité;
- Trouble d’apprentissage de la lecture (dyslexie);
- Trouble du spectre de l’autisme, sans altération du langage;
- Douance.

38
Q

Indice de compétence cognitive (ICC)

A

Indicateur de l’efficacité avec laquelle l’information est traitée dans le cadre du processus d’apprentissage, de la résolution de problèmes et du raisonnement d’ordre supérieur

L’ICC est le complément de l’IAG : lorsqu’on utilise l’IAG pour rendre compte des aptitudes de l’enfant, il est possible de mettre l’ICC en contraste avec l’IAG.

39
Q

Les étapes de la cotation

A
  1. Calcul des scores bruts totaux de chacun des sous-tests administrés.
  2. Calcul de l’âge d’évaluation de l’enfant.
  3. Conversion des scores bruts totaux en scores d’équivalence pour chacun des sous-tests administrés.
  4. Obtention des sommes des scores d’équivalence pour obtenir l’ICV, l’IVS, l’IRF, l’IMT, l’IVT et l’EGQI.
  5. Obtention des scores standards, des rangs centiles et de l’intervalle de confiance pour chacun des indices.
  6. Analyse des forces et des faiblesses au niveau des indices et des sous-tests.
  7. Analyse des différences entre les paires de scores au niveau des indices et des sous-tests.
  8. Obtenir les sommes des scores d’équivalence auxiliaires.
  9. Calcul des scores d’indices auxiliaires.
  10. Analyse des sous-tests complémentaires et de l’indice de vitesse de dénomination (s’il y a lieu).
  11. Analyse des différences entre les paires de scores au niveau des composantes et des sous-tests.
40
Q

Comment se fait la conversion des scores ? (4)

A

En fonction de l’âge d’évaluation de l’enfant

Conversion en scores d’équivalence à partir des
scores bruts des sous-tests

Se référer aux tables de normes (Tableau A.1)

Score d’équivalence
- Moyenne de 10
- Écart-type de 3

41
Q

Comment obtenir les scores standards, des rangs centiles et de l’intervalle de confiance pour chacun des indices.

A

Se référer aux tables de normes (Tableaux A.2 à A.7)

Scores standards (ou score de la composante)
- Moyenne de 100
- Écart-type de 15

Rang centile : Indique la position relative de l’enfant par rapport à d’autres enfants du même âge