Virus Flashcards
Caractéristiques générales (4)
petite taille
Parasite obligatoire
Matériel génétique : composé d’une petite molécule d’ADN ou d’ARN
Incapables de métabolismes, ils ne peuvent utiliser l’énergie et les nutriments présents dans l’environnement.
Acide nucléique
obligatoire
n’est pas toujours de l’ADN
contient tous les gènes essentiels codant pour des protéines et enzymes qui leur permettent de se répliquer
Type d’acide nucléique : ADN ou ARN
Nombre de brins : Monocaténaire (1 brin) ou Bicaténaire (2 brins)
Forme de l’acide nucléique : Linéaire ou Circulaire ou Segmenté
Capside 4 morphologies
Obligatoire
Formée d’unités protéiques répétitives (CAPSOMÈRES), Protège le génome
Morphologie de la capside :
1- Sphérique
2- Hélicoïdale (longs filaments enroulés)
3- Icosaédrique (plusieurs faces)
4- Complexe (plusieurs structures de différentes formes attachées ensemble)
Enveloppe
Facultatif
enveloppe composée de lipides, protéines et glucides
provient de la membrane cellulaire de la cellule infectée
1- Facilite l’entrée du virus dans la cellule.
2- Protection contre le système immunitaire
Spicules
tige de glycoprotéines
Ces protéines mutent souvent, ainsi les Ac de l’hôte ne reconnaissent pas le virus avec la version mutée (grippe)
Types de virus
Bactériophages: Virus qui infectent spécifiquement les cellules bactériennes
Virus à cellule animale: Infectent uniquement les cellules animales
Bactériophage T-pair : ADN dans capside hexagonale (tête), une gaine contractile en ressort en dessous, elle attachée à une plaque terminale, en dessous de laquelle il y a des spicules et au dessus de laquelle il y a des “pattes”, les fibres de la queue
Réplication virale bactériophage + Conséquences
Voir dessin
Conséquences
1- Conversion phagique : L’intégration d’un virus dans l’ADN de la bactérie modifie les caractéristiques de la bactérie
Exemple : La scarlatine provoquée par les streptocoques est possible seulement si la streptocoque possède un prophage dans son génome, car la maladie est causée par une toxine virale.
2- Transduction : Prophage intégré retire un gène bactérien en plus de son génome lors de l’excision. Ce gène sera injecté dans une nouvelle bactérie qui pourra acquérir de nouvelles caractéristiques
Réplication virale animaux + 4 différences
Voir dessin
1- La pénétration des virus se fait par fusion avec la membrane cellulaire de la cellule hôte ou par endocytose
2- Nécessite une étape de décapsidation : enzymes de la cellule hôte dégradent la capside et libèrent le génome viral
3- Synthèse des virions se fait dans le noyau pour les virus à ADN et dans le cytoplasme pour les virus à ARN
4- La sortie des virus se fait par bourgeonnement pour les virus enveloppés et par lyse pour les virus sans enveloppe
Pénétration et Libération pour 2 types
PÉNÉTRATION :
1- Virus à enveloppe (sensibles aux solvants) : Fusion de l’enveloppe avec la membrane de la cellule hôte, puis passage de la capside dans le cytoplasme
2- Virus nus (sans enveloppe) : La capside, après absorption, est modifiée et seul l’acide nucléique pénètre dans le cytoplasme
LIBÉRATION :
A- Libération par bourgeonnement (à enveloppe) : Acquiert une enveloppe à partir de la membrane plasmique de la cellule hôte, La cellule peut survivre au processus
B- Libération par lyse cellulaire : Virus sans enveloppe, Entraîne la mort de la cellule.
Phases de vie d’un virus
Virions À l’extérieur de la cellule Métabolisme inactif Ne se reproduit pas Virus À l’intérieur de la cellule Métabolisme actif Se reproduit
Types d’infection virales
Latentes :
s’intégrer et se cacher dans l’ADN de la cellule hôte
Il n’y a aucun signe d’infection
Sous certaines conditions (stress, immunodépression, etc.), il y a réactivation du virus.
Pendant la réactivation, production virions = signes d’infection visibles
EX : herpès, rétrovirus
Persistantes :
très lente, fatale
chronique
L’augmentation du nombre de virus se fait graduellement et sur une longue période
EX : Encéphalite sclérosante, dégénérescence du cerveau associé au VIH
Conséquences de l’infection virale
Les cellules infectées par virus = détruites
Si le tissu touché a la possibilité de se régénérer = guérison complète, sinon séquelles permanentes
Les cellules infectées par virus perturbées et cessent d’accomplir leur fonction
Désordres fonctionnels plus ou moins importants selon les types de cellules infectées et l’étendue de l’infection
Voies d’entrée
Orale : ingestion aliments contaminés, eau contaminée Ex : Herpès, Hépatite A
Nasopharyngée : Éternuements et sécrétions Ex : grippe, rhume
Trans-cutanée : morsure d’animal, piqûre d’insecte, seringues Ex : Rage, hépatite B, Malaria, VIH
Génito-urinaire : Relations sexuelles Ex : Herpès, Hépatite B, VIH
Oculaire : éclaboussures, contact direct Ex : Conjonctivite
Trans-placentaire : Mère porteuse infectée Ex : Rubéole, VIH
Pathogénie des infections (4 étapes)
Localisée (étapes 1 et 2), Systémique (étapes 1 à 4)
1) Pénétration : Le virus s’introduit dans l’organisme par une des voies d’entrée illustrées précédemment.
2) Multiplication première : Le virus se multiplie à son point d’entrée, ganglions lymphatiques
(si localisée, virus reste à son site d’invasion)
3) Virémie : Le virus emprunte les voies sanguines pour se propager vers des tissus pour lesquels il a une affinité naturelle
4) Multiplication seconde : Une fois rendu dans les tissus cibles, il se multiplie une deuxième fois et peut provoquer la destruction des cellules hôtes.