Violence Conjugale Flashcards
Inter-Val 1175
- services d’hébergement d’urgence
- services de consultations externes
- services de formations et d’orientation clinique
En quelle année, la femme a-t-elle été incluse dans le terme “personne” au sens de la loi? Avant cette date, le terme “personne” désignait les hommes uniquement. Les
femmes n’étaient pas incluses dans la vie politique et les affaires d’état.
1929
Droit de vote femmes au qc
1940
En quelle année, la loi sur les capacités juridiques
de la femme mariée est-elle instaurée?
Cette loi permet aux femmes mariées d’avoir des droits
juridiques similaires à leur mari : posséder un compte
bancaire, signer des contrats, demander le divorce.
Cette loi met aussi un terme au devoir d’obéissance au mari.
- 1964
En quelle année les agressions sexuelles dans le cadre du
mariage sont reconnues comme des crimes ?
1983
En quelle année l’avortement est-il décriminalisé au Canada ?
1988
En quelle année le gouvernement du Québec
adopte-t-il la loi sur l’équité salariale ?
1996
Mvt metoo
2006
En quelle année l’organisation mondiale de la santé (OMS) retire l’homosexualité de sa liste des maladies mentales?
1990
En quelle année l’OMS retire le fait d’être trans de sa liste des maladies?
2019
En quelle année l’interdit de discrimination basée sur l’identité et l’expression de genre a été inclus dans la charte des droits et des libertés du Québec ?
2016
Violence fondée sur le [genre]
C’est quoi ?
• « Désigne la violence exercée à l’encontre d’une personne en raison de son genre, de son expression de genre, de son
identité de genre ou de son genre perçu.» (Gouv.Canada)
• À risque : les femmes, les filles et les personnes de la diversité sexuelle, trans et non binaires
• Basées sur les caractéristiques dites “féminines”, ou non
associées à l’homme cis
- 1/3 femmes dans le monde subis des violences sexistes au cours de sa vie
LES STATISTIQUES
Considérant la complexité de la problématique, la violence conjugale est particulièrement susceptible d’être sous-signalée (+ bas que cquon voit réellement dans la vie)
Statistiques Canada évalue qu’environ 29% des victimes ont signalé les violences conjugales à la police en 2019.
Les statistiques sont recueillies selon deux manières :
• Les données recueillies par la police.
• Les données d’enquêtes recueillies auprès de la population.
Selon INSPQ en 2021, le corps policier a rapporté que :
• 76,4% des victimes sont des femmes
• 76,8% des auteurs de violence sont des hommes
Les 25-39 ans représente le groupe d’âge ayant les taux les plus élevés de perpétration d’infractions.
Statistique au qc
Les personnes les plus touchées par la VPI
• 40% des femmes de 18 ans et +
• les personnes qui vivent dans des milieux plus défavorisés;
• les personnes qui ont vécu durant leur enfance des
expériences de violence.
Les femmes sont surreprésentées parmi les victimes d’infractions graves :
• 89,7 % victimes d’homicide, de négligence criminelle et de
tentative de meurtre
• 97,5 % victimes d’agressions sexuelles
• 95,1 %les victimes d’enlèvement, de traite et de séquestration
Les infractions ont été commises :
• Par un conjoint.e dans 44,5 % des cas,
• Par un ex-conjoint.e dans 33,6 % des cas,
• Par un.e partenaire intime dans 11,3 % des cas
• Par un ex-partenaire intime dans 10,5 % des cas
Statistiques chez les hommes ayant vécu VPI
- 26% des h de 18+
Formes de violence subies
• 24 % ont subi de la violence psychologique
• 13 % ont subi de la violence physique
• 3.4% % ont subi de la violence sexuelle.
• 3.2% ont subi les trois formes de violence dans leur relation.
Stats selon ministère justice
chaque année, sur le nombre total de dossiers de violence
entre partenaires intimes, le quart concerne le non-respect
de conditions. (récidive)
Parlons féminicides
Les femmes et les filles sont tuées de façon disproportionnée par un partenaire intime ou un membre de la famille.
En comparaison, les hommes sont le plus souvent tués par une personne avec qui ils ont une relation plus éloignée
- proportion de femmes tuées par un conjoint ou un partenaire intime est plus de huit fois supérieure à celle des
hommes.
En 2021, il y a eu 26 féminicides recensés, dont 18 victimes
d’homicide conjugal (18 femmes).
Pour ces féminicides, la moitié des auteurs avaient déjà été accusés de violence conjugale par le passé.
1/3 des victimes de féminicides n’ont jamais été victime de violence physique.
STATISTIQUES ET COUPLE DE LA DIVERSITÉ
violence conjugale dans les couples de personnes LGBTQQI2SAA+ est souvent passée sous silence.
• La conception sociale contribue à la stigmatisation. Par conséquent, cela n’encourage pas la demande d’aide et
ne favorise pas leur représentation dans les statistiques
STATISTIQUES DANS LES COMMUNAUTÉS LGBTQ+
femmes lesbiennes et bisexuelles sont 3 à 4 fois plus à risque que les femmes hétérosexuelles de vivre de la violence basée sur le genre.
• Les personnes trans sont 2 x plus à risque que les personnes cisgenres de vivre de la violence basée sur le genre.
• 54% des personnes trans (aux États-Unis) auraient vécu de la violence entre partenaires intimes au cours de leur vie.
• Entre 2009 et 2017 au Canada, les incidents de violence entre partenaires de même sexe ont constitué environ 3% de toutes les affaires signalées à la police et environ 5% des homicides conjugaux, malgré le fait que les couples de même sexe ne représentent que 1% des couples au Canada.
INTER-VAL FACE À CETTE PROBLÉMATIQUE
En développement dans le but d’élargir la clientèle
desservie
• Présence d’un Comité Inclusion pour guider les discussions et faire des propositions de recommandations
• L’une des premières MHVC à faire la démarche
(après La Débrouille, Rimouski)
Colère vs agressivité vs violence
Colère: État intense et passager résultant du sentiment
d’avoir été agressé ou offensé
- elle poussé au changement
Agressivité: Pulsion fondamentale qui permet de survivre. Mécanisme de def naturel qui pousse lind à forcer, bousculer ou renverser les obstacles qu’il rencontre
Violence: C’est une oppression exercée sur une personne ou sur soi-même dans l’intention de blesser. Moyen choisi pour prendre le ctrl et affirmer son pouvoir sur une autre personne
QU’EST-CE QUE LA VIOLENCE CONJUGALE ?
se caractérise par une série d’actes répétitifs, qui se produisent généralement selon une courbe ascendante (…) - comprend les agressions psychologiques, verbales, physiques et sexuelles ainsi que les actes de domination sur le plan économique.
- Elle ne résulte pas d’une perte de contrôle, mais constitue, au contraire, un moyen choisi pour dominer l’autre
personne et affirmer son pouvoir sur elle.
-peut être vécue dans une relation maritale, extramaritale ou amoureuse, à tous les âges de la vie
ET LA VIOLENCE ENTRE PARTENAIRES INTIMES ?
violence entre partenaires intimes, également connue sous le nom de violence conjugale, est une forme répandue de violence fondée sur le sexe (VFS). [La VFS désigne la violence exercée à l’encontre d’une personne en raison de son genre, de son expression de genre, de son identité de genre ou de son genre perçu.]
Elle fait référence à plusieurs formes de préjudices causés par un partenaire intime, un conjoint/conjointe, acutel ou ancien.
La violence entre partenaires intimes peut se produire dans de nombreuses formes de relations, notamment :
• dans le cadre d’un mariage, d’une union de fait ou d’une relation amoureuse;
• indépendamment du sexe et de l’orientation sexuelle des partenaires;
• à tout moment pendant la relation ou après la fin de celle-ci; et
• que les partenaires vivent ou non ensemble ou aient ou non des rapports sexuels.»
contrôle coercitif
L’origine
- Evan stark: Chercheur américain en sociologie et en
travail social
• Impliqué dans le mouvement contre la violence conjugale
depuis le milieu des années 1970 - Observations: Malgré les d’avancées en matière de violence conjugale, les femmes sont encore aujourd’hui à risque d’être violentées par leur conjoint et que ces derniers sont rarement sanctionnés
- Hyp: Comme la société confère aujourd’hui davantage de
droits et de libertés aux femmes et que la violence des
hommes y est moins tolérée, ces derniers se sont adaptés
aux changements sociaux en adoptant des stratégies de
contrôle et de domination moins ouvertement visibles,
plus subtiles, mais tout aussi dévastatrices. - Constat: proposer un chanG de paradigme ds notre compréhension de la problématique de la violence conjugale