Comp Social Et Rels Sociales Flashcards
Comportements sociaux les plus étudiés :
*• Agressivité dirigée vers autrui
• Altruisme
*• Comportements de soin («nurturance», «caring»)
• Communication
• Empathie
• Propension à dominer les autres
• Style de gestion, leadership
Agressivité
- Comps social le + étudié
L’agressivité à l’endroit des autres peut prendre diverses
formes :
• physique (frapper, mordre, donner des coups de pied, etc.)
• verbale (menacer, insulter, humilier, etc.)
• indirecte (ou agressivité sociale, psychologique,
relationnelle : exclure, lancer des rumeurs, révéler un
secret pour dénigrer, etc.)
L’agressivité physique est plus fréquente,…
chez les garçons, les hommes que chez les filles, les femmes.
• Différence apparaît vers 2 ans.
• Agressivité physique assez fréquente chez le jeune enfant, filles et garçons.
- Pk enfants sont agressifs? Car s’en rendent pas compte des conséquences de leurs actes
• Elle diminue ensuite, mais plus chez les filles que chez les
garçons.
- Pk agressivité diminue? On apprend aux enfants qu’il y a d’autres façons de se conduire qd on est pas content
Agressivité physique
• Étude de Richard Tremblay et ses collègues (1996)
• 13,439 familles recrutées à travers tout le Canada.
• Rencontres tous les 2 ans pendant 10 années (Pas d’observation directe car c des rencontres avec parents)
• Entrevues avec les parents sur l’agressivité physique de leur enfant (frapper, mordre, donner des coups de pied).
Agressivité physique
• Les différences de genre varient, toutefois, selon :
le contexte
• (Bettencourt & Miller, 1996)
le type de mesure employée
• (Archer, 2004; Hyde, 1984)
Agressivité physique
Effet du contexte (Bettencourt & Miller, 1996)
Réponse à une provocation d=0,17 (réponse qd on a eu qqch ou on a reçu une menace)
- Lorsqu’il y a provocation, le degré d’agressivité physique des femmes et des hommes est très semblable.
Agressivité spontanée d=0,33 (contrôler, faire peur à qqun, montrer son pouvoir)
- L’écart est plus marqué pour l’agressivité spontanée (p. ex., frapper quelqu’un pour affirmer son pouvoir).
Agressivité physique
Effet de la mesure (Archer, 2004)
Écarts très variables selon le type de mesure:
Observation d=0,53
- Écart entre les genres un peu plus marqué dans les études
d’observation.
Évaluation par pairs d=0,84 (grande diff)
- pairs rapportent beaucoup plus d’agressivité chez les garçons que chez les filles.
Évaluation par enseignant d=0,40 et auto évaluation d= 0,39
- Lorsque les enfants s’évaluent eux-mêmes ou lorsque le personnel enseignant évalue l’agressivité physique, la différence est plus faible.
Quelle est la meilleure mesure de l’agressivité physique, la plus fiable ?
- pairs sont peut-être témoins de gestes qui peuvent
échapper au personnel enseignant et aux équipes de
recherche.
• Les garçons peuvent sous-estimer leur degré d’agressivité ou omettre de rapporter certains actes.
• Toutes ces évaluations peuvent, toutefois, comporter des biais.
• Biais dans l’évaluation de l’agressivité physique selon le
genre. - donc on utilise le plus de mesure possible ça serait la mesure idéale!
Agressivité verbale
Différences de genre dans l’agressivité verbale vers 3 ou 4 ans, mais moins marquées que pour l’agressivité physique (Archer, 2004; Hyde, 1984, 1986; Knight et al., 2002).
• Les garçons, les hommes en manifestent plus que les filles, les femmes.
• L’écart varie, encore une fois, selon le type de mesure (Archer, 2004).
Observation 0,14
*Évaluation par les pairs 0,51
Évaluation par le personnel enseignant 0,24
Auto-évaluation 0,30
Agressivité indirecte
L’agressivité indirecte (ou sociale, psychologique, relationnelle) apparaît plus tard, avec le développement des habiletés cognitives.
• La forme d’agressivité la plus difficile à étudier.
• Pas de différence de genre selon une méta-analyse (148 études; 73 498 enfants et ados; d = - 0,06).Card et al. (2008)
- seule agressivité qui n’a pas de diffs de genre
Agressivité indirecte et directe
• Méta-analyse de Card, Sawalani, Stucky, & Little (2008)
Directe= 0,61 (grand écart)
Indirecte= -0.06
Résumé agressivité phys, verbale, indirecte
Agressivité physique
• Les différences de genre dans le degré d’agressivité physique s’expliquent essentiellement par la présence d’un petit nombre de garçons et d’hommes dont le niveau d’agressivité est très élevé.
• Le niveau d’agressivité physique de la majorité des femmes et des hommes est semblable et relativement faible.
Agressivité verbale
• Le degré d’agressivité verbale est un peu plus élevé chez les garçons et les hommes que chez les filles et les femmes.
Agressivité indirecte
• L’agressivité indirecte ne diffère pas selon le genre.
• Les diverses formes d’agressivité sont très variables d’un individu à l’autre. Elles varient aussi selon l’âge, le contexte et les mesures utilisées.
Criminalité
- Forme extrême d’agressivité physique
Taux plus élevé de criminalité chez les hommes que chez les femmes (homicides, tentatives de meurtre, agressions sexuelles, etc.)..
• Au Canada, 87% des personnes qui commettent des
homicides sont des hommes
• + de 90% agressions sexuelles sont commises par h - nb très élevés de victimes chez les h de 12-35 ans
- nb très élevés de victimes chez les f 0-12ans et 50+
- 11 ans ou - et 50 et += f sont + susceptibles d’être tué a cause de leur genre que autre raison
Victimes d’homicide dans un contexte conjugal,
amoureux ou intime de 2012 à 2021 :
• 76 % de femmes
• 24 % d’hommes
Agressivité
• Comment expliquer les différences relevées?
• Hormones sexuelles?
• Corrélation de 0,14 entre testostérone et agressivité physique (Book et al., 2001)
• Chute marquée de l’agressivité physique chez les garçons à l’adolescence alors qu’augmente le niveau de testostérone (Archer& Côté, 2005)
• pas de différence entre les niveaux de testostérone d’h reconnus coupables d’agression sexuelle et d’h non agresseurs (Wong & Gravel, 2018)
Agressivité imp!
rôle des prédispositions biologiques semble négligeable (presque absent) mais l’éducation et le contexte social paraissent déterminants.
- rien qui empêche/incite les h ou les f à être violents
Agressivité: tolérance, médias
• L’agressivité est généralement plus tolérée, acceptée chez
les garçons que chez les filles.
-L’agressivité est souvent considérée « normale » entre garçons.
• Les médias présentent aux enfants une multitude de
modèles d’hommes, de « mâles » agressifs (Qui sont valorisé en plus)
Comportements de soin
Prendre soin des autres, des enfants, des malades, des
personnes âgées, est l’un des principaux rôles
traditionnellement assignés aux femmes.
• Les femmes sont-elles naturellement prédisposées à
assumer ce rôle, à prendre soin des autres ? Non, c des comps appris
Comportements de soin: instinct maternel
• Aucune preuve qu’il existe un « instinct maternel » chez les
femmes.
- L’éducation traditionnelle donnée aux filles vise à les préparer à la maternité. Ex. Gardiennage d’enfants, poupées leur font dev des habiletés à s’occuper des autres et des tt petits
• Pas d’instinct maternel non plus chez les primates.
-Chez les femelles primates, les comportements de soins sont, en grande partie, appris et non innés, déterminés par les gènes (travaux de Harlow, de Suomi).
- filles de mauvaises mères adopté par de bonnes mères sont devenus bonnes mères (donc pas de gènes de la bonne mère ou mauvaise mère chez humain ni animaux)
Comps de soin: hommes
• Les humains, hommes et femmes, doivent apprendre à
s’occuper d’un enfant.
• Les hommes peuvent être aussi compétents que les femmes pour le faire.
• Exemple: les pères gais adoptifs, seuls responsables des soins de leur enfant, sont très impliqués, sensibles et attentifs aux besoins de leur enfant (p. ex., Feugé et al., 2018; 2019).
• Leurs enfants se portent aussi bien, souvent mieux, que les enfants de parents hétérosexuels (méta-analyse de Miller, Kors & Macfie, 2017). Pk? Parents + ouverts d’esprit, meilleur partage des roles, volonté et motivation à avoir enf
émotions et composantes de l’émotion
jouent un rôle crucial dans les interactions sociales (On peut pas s’imaginer de rel humaines sans parler d’émotions)
Composantes de l’émotion :
- Expression faciale, vocale, gestuelle
- Expérience subjective ou sentiment
- Réactions physiologiques
Expressions d’émotions vs expérience subjective vs réactions physio
Expressions d’émotion
• Les femmes, les filles expriment plus leurs émotions que les hommes, les garçons.
Expérience subjective
• Quelques différences
Réactions physiologiques
• Souvent plus marquées chez les hommes.
• Différences, pour la plupart, faibles et variations selon l’émotion, l’âge, le contexte et la culture (Brody, Hall & Stokes, 2018; Chaplin & Aldao,2013).
Expressions d’émotion
• Selon la méta-analyse de Chaplin & Aldao (2013) (166
études, 21,709 enfants et ados)
Pendant l’enfance et l’adolescence
-plus d’expressions d’émotions négatives chez les garçons que chez les filles en présence de leurs pairs (d = 0,29).
- Pas de différence en présence d’adultes (parents ou autres
adultes).
• À l’adolescence, les filles expriment plus d’émotions
négatives que les garçons (d = - 0,35).
émotions
• Le sourire
Le sourire (associé à la joie, fierté, gêne, etc.) diffère aussi selon le genre.
• Le sourire peut aussi être un signe de salutation, de politesse, de gratitude, etc.
• Selon la méta-analyse de LaFrance et al. (2003) :
• Les femmes sourient plus que les hommes, surtout lorsqu’elles se savent observées.
• Différence probablement liée aux attentes sociales (on s’attend à ce que les f sourient dans les contextes sociales sinon c douteux)
- Différence plusmarquée quand conscience d’être
observé.e (d = - 0,46)
- Différence plus faible quand observation à l’insu (d = - 0,19)
Expérience subjective des émotions
• méta-analyse de Else-Quest, Allison, Higgins, & Morton (2012) (382 études, 236,304 personnes)
• Les femmes rapportent éprouver un peu plus de honte (d = - 0,29) et de culpabilité (d = - 0,27) que les hommes, mais pas chez la population noire américaine.
• Effet genre plus marqué pour la honte reliée à l’apparence physique (d = - 0,50). Les femmes en éprouvent plus.
même expression d’émotion produite par une femme ou
un homme, une fille ou un garçon peut aussi:
être interprétée de façon différente
susciter des réactions différentes
• Les « pleurs » des garçons suscitent un malaise chez les
pères, pas celles des filles (Cassano & Zeman, 2010).
Ex. De stimulis ambigus: Mm expression faciale mais coiffure diff= interprétation diff dans les etudes
Émotions: règles et pratiques
• Les règles d’expression des émotions sont genrées
• Les pratiques de socialisation des émotions aussi
- f= joie, tristesse, peur (émotions + acceptés qd chez les f)
- h= colère, mépris, fierté
Émotions et contrôle (Brody, Hall & Stokes, 2018)
garçons, les hommes doivent exercer un certain contrôle sur leurs émotions, en particulier sur leurs expressions de
vulnérabilité (tristesse, peur, etc.)…
• sauf ds certains contextes qui semblent servir d’exutoire (p.ex., matchs sportifs).
• Les filles, les femmes peuvent exprimer leurs émotions pluslibrement, mais leurs expressions d’émotions suscitent souvent dela réprobation.
Émotions: les reconnaître (Eisenberg & Lennon, 1983; Hall, 1978, 1984, 2003)
femmes, filles sont un peu + habiles à reconnaître leurs propres émotions et expressions d’émotion chez les autres.
• Peut-être en raison de leur statut social?
-Les h de statut social inférieur ont, de meilleures habiletés de reconnaissance des émotions d’autrui que les hommes de statut supérieur.
• De leur rôle auprès des bébés et des jeunes enfants? Probablement
• De leur socialisation?
styles d’interaction sociale
Si l’on tient compte des différences observées dans leurs
comportements sociaux, peut-on affirmer que les f et les h ont des styles d’interaction sociale différents?
• Selon Eleanor Maccoby (1917-2018), oui, mais… (Pionnière dans la psycho du genre)
- G= style compétitif
- F= style coopératif
Styles d’interaction: h et f
• Outre la compétition, les interactions entre garçons ou entre hommes se caractérisent par le partage d’activités, souvent en grand groupe.
• rels entre f entre femmes sont + intimes et se concentrent davantage sur partage d’émotions/de confidences.
Tous les garçons et hommes, toutes les filles et femmes ne
se conforment pas à ces styles d’interaction.
Les différences de genre dans les styles d’interaction sociale
apparaissent, néanmoins, souvent tôt et elles peuvent avoir des répercussions importantes.
Styles d’interaction: cercle de composantes
- segregation sexuelle
-diff de genre ds les styles d’interaction - choix de partenaires de jeu du mm genre, sexe
Styles d’interaction
• La ségrégation sexuelle
les filles avec les filles, les garçons avec les garçons, contribue à renforcer les diffs dans les styles d’interaction et les comps des filles et des garçons.
• pairs deviennent ainsi d’imps agents de socialisation.
• La ségrégation tend à s’atténuer ds sociétés occidentales selon les études récentes, mais elle peut parfois persister
- ségrégation sexuelle—-division des rôles et fcts sociales—-inégalité entre les sexes/genres
Conclusion
• Quelques diffs dans les comps sociaux des femmes et des hommes, des filles et des garçons, mais ces différences varient selon contexte, la mesure et la culture.
• Variations individuelles importantes.
• Les diffs relevées ne peuvent expliquer les rôles sociaux distincts attribués aux femmes et aux hommes.