Psychopatho Et Psychotherapie Flashcards

1
Q

Psychopathologie

A

plus importantes différences psychologiques entre femmes et hommes sont observées dans la prévalence de divers types de psychopathologie.
• Écarts marqués également dans certains problèmes de comportement.

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2
Q

Psychopathologie: enf vs adulte

A

Pendant l’enfance
• Prévalence totale des troubles de santé mentale plus élevée chez les garçons.
-Différences aussi dans les types de troubles que présentent f et g.

Chez l’adulte
• Prévalence totale des troubles de santé mentale semblable chez les hommes et les femmes.
-Différences toutefois dans des troubles spécifiques.

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3
Q

Psychopathologie: Pendant l’enfance

A

garçons ont plus de :
• trouble des conduites (2 à 3 garçons pour 1 fille)
• Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) (2 garçons pour 1 fille)
• déficience intellectuelle moyenne (1,6 pour 1)
• déficience intellectuelle sévère (1,2 pour 1)
• troubles du spectre de l’autisme (4 pour 1)

Les filles ont plus de :
• troubles anxieux (2 filles pour 1 garçon)
• Troubles dépressifs (2 pour 1)

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4
Q

Psychopathologie: Étude de Breton et al. (1999) sur les problèmes de santé mentale des enfants du Québec

A

• 2 400 enfants de 6-14 ans (Bcp d’enfants et plusieurs mesures!)
- Trois sources d’évaluation
• enfants
• personnel enseignant
• parents

  • Différences entre filles et garçons, mais le ratio gars/fille varie selon la source d’évaluation.
    • + élevé pour TDA/H et troubles extériorisés selon personnel enseignant (Prof voient + de tdah que les autres)
    • + élevé pour troubles anxieux et dépressifs selon enfants que parents
  • (Hyp: Enf se comportent diff a l’école et a la maison)
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5
Q

Psychopathologie: Enquêtes québécoises sur la santé des jeunes du secondaire (2010-2011, 2016-2017, 2022-2023)

A

70,825 élèves à travers tout le qc (donc représentatif du qc)

Filles
• Troubles anxieux
• Dépression
• Troubles des conduites alimentaires

Garçons
• Trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité

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6
Q

Psychopathologie: Chez l’adulte

A

Femmes :
• Plus de dépression (environ 2 f pour 1 h)
• Plus de troubles anxieux (environ 2 pour 1)
• Plus d’abus de médicaments psychotropes (2 pour 1)
• Plus d’anorexie mentale et de boulimie (10 pour 1)

Hommes :
• Plus d’abus de drogue et d’alcool (environ 2,5 pour 1)
• Plus de personnalité antisociale (environ 3 pour 1)

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7
Q

Psychopathologie: Étude de l’OMS

A

sur la prévalence au cours de la vie (de l’enfance à l’âge adulte) des principaux troubles de santé mentale chez les f et les h(72 933 adultes de 15 pays) (Seedat, 2009)

Troubles plus fréquents chez les femmes:
• Les troubles de l’humeur
• Les troubles anxieux
Troubles plus fréquents chez les hommes:
• Les troubles extériorisés
• L’abus de substances psychotropes (alcool et drogues)

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8
Q

Psychopathologie: classification des troubles de santé mentale et les critères diagnostiques fortement critiqués dans la communauté scientifique.

A

Deux exemples:
• Inclusion du Syndrome dysphorique prémenstruel ds le DSM-5 (Surtout chez f avec statut socio économique faible)
• Homosexualité incluse parmi les troubles psychiatriques du DSM jusqu’en 1973, jusqu’en 1990 par l’OMS (CIM).

**• L’évaluation de la santé mentale est une entreprise diff et fortement influencée par des facteurs socioculturels.

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9
Q

Psychopathologie: prévalence

A

Difficile d’établir la prévalence réelle des troubles de santé
mentale.
- La prévalence peut également varier
• d’une étude à l’autre
• d’une période à l’autre
• d’un pays à l’autre
• d’un groupe social à l’autre

  • • Double standard dans l’évaluation des troubles de santé
    mentale des h et des f
  • Une partie des différences relevées entre h et f serait + apparente que réelle
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10
Q

Psychopathologie: 1 mm symptôme

A

Un même symptôme est souvent évalué différemment selon le sexe/genre:
• Les médecins, psychiatres, psychologues ont tendance à minimiser les troubles de santé mentale des h, notamment leurs symptômes dépressifs et anxieux.
• Ceux des f sont souvent amplifiés, exagérés. On leur prescrit aussi + de psychotropes qu’aux h (antidépresseurs, anxiolytiques, etc.).

• Influence du double standard sur l’évaluation que font les
h et les f de leurs propres symptômes et sur leur recours aux services de psychothérapie.
- H sous estime et ont tendance à pas voir leurs probs de santé mentale

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11
Q

Psychopathologie: Répercussions du double standard

A

Chez les hommes
• Les hommes sont plus susceptibles de ne pas reconnaître ni être traités pour leurs troubles dépressifs et anxieux.
=alcoolisme, toxicomanie et risque suicidaire.
• La consommation de drogues et d’alcool a pour effet d’accentuer les troubles dépressifs.

Chez les femmes
• Les f sont plus susceptibles d’être traitées pour des troubles qu’elles n’ont pas et d’être ainsi marginalisées, stigmatisées.
• La prise d’antidépresseurs pour des symptômes dépressifs bénins comporte aussi des risques.

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12
Q

Psychopathologie: Étude de Broverman (1970) sur le double standard

A

• Psychiatres, psychologues, travailleuses/travailleurs sociaux devaient décrire un «homme», une «femme» et un «adulte» (sexe/genre non précisé) en bonne santé mentale.
• Caractéristiques semblables attribuées à l’«homme» et à
l’«adulte» (autonome, compétitif, capable d’objectivité, etc.)
mais pas à la «femme» (pas très autonome, peu compétitive, etc.).Mêmes préjugés chez les femmes cliniciennes que chez les hommes.
** • Une «vraie femme» est un adulte «malade».

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13
Q

Psychopathologie: les préjugés actuels ne semblent pas aussi grossiers, mais…

A

• Les caractéristiques dites «masculines» sont, encore ajd, plus valorisées que les caractéristiques «féminines».
• Persistance des probs de sur-diagnostic et de sous-diagnostic
-Troubles dépressifs
-Troubles anxieux
-Abus du diagnostic de trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité pour garçons (Bruchmuller, Margraf, & Schneider, 2012).
-Sous-diagnostic des troubles du spectre de l’autisme chez les filles et les femmes (Car f font des apprentissages diffs des gars donc on voit moins le trouble chez les f)

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14
Q

Psychopathologie: une partie des diffs relevées ds…

A

l’incidence des problèmes de santé mentale des h et des f serait, toutefois, bien réelle.
- Donc c pas juste un prob de diagnostic

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15
Q

Psychopathologie: Facteurs de risque liés aux symptômes de dépression et d’anxiété

A

• Pauvreté
• Faible statut social
• Insatisfaction conjugale
• Violence conjugale (environ 20% des f au Can)
• Agression sexuelle (18% à 44% des f)
• Harcèlement sexuel

• + de f que d’h exposées à ces facteurs de risque.
• Les h exposés aux mm facteurs peuvent présenter les mm symps.

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16
Q

Psychopathologie: Rôle féminin traditionnel aussi associé à la dépression

A

Plus de dépression chez mères au foyer
• isolement, manque de stimulation, dépendance économique, surtout lorsque la relation avec le conjoint est difficile, inégalitaire (de Vauss, 2002).
• + de dépression chez les f dans les sociétés + inégalitaires (Seedat et al., 2009).

17
Q

Psychopathologie: Facteurs de risque qui touchent les h

A

violence physique
• Les hommes sont souvent les agresseurs, mais aussi
victimes d’agressions, le plus souvent perpétrées par d’autres hommes.

non-conformité de genre (réactions que ça suicite)
• Les h/garçons qui transgressent les identités, les normes et les rôles de genre traditionnels subissent + de rejet, d’intimidation et autres réactions négatives que les f.

Forte adhésion aux normes de genre

18
Q

Psychopathologie: Rôle masculin traditionnel peut être un facteur de risque

A

+ de suicides et tentatives de suicide chez les h qui adoptent + de valeurs masculines trad (Houle, 2005).
• Ils ont plus de réticence à demander de l’aide.
• Ils ont plus de mal à reconnaître leurs problèmes.

+ de suicides et tentatives de suicide aussi chez les h qui ne se conforment pas aux normes de genre (Réactions que ça suiscite)

19
Q

Psychopathologie: Suicide

A

• 1re cause de mortalité chez les jeunes h (20-40 ans) dans plupart des pays d’Occident.
• Au Qc, de 3 à 4 h se suicident pour 1 f.
-+ d’idéations suicidaires chez les f
- moins clair au niveau des tentatives si + de f ou h
• Comment expliquer l’incidence élevée de suicide chez les
h?
-meilleur accès aux armes
-réticence, difficulté à demander de l’aide
-problèmes de santé mentale (en particulier, dépression) nn reconnus, nn diagnostiqués, nn traités.

20
Q

Psychopathologie: L’éducation

A
  • L’éducation traditionnelle est aussi un facteur de risque

Filles
• Soumission
• Dépendance
• Impuissance
• Vulnérabilité
• Importance de l’apparence physique
• Séduction

Garçons
• Compétition
• Pouvoir
• Puissance
• Réussite
• Contrôle de ses émotions et de toute expression de vulnérabilité

21
Q

F très «féminine» et h très «masculin»

A

F= déprimée et anxieuse, victime
H= violent et asocial, agresseur

22
Q

Psychopathologie: + h que de f manifestent …

A
  • des conduites très agressives

• Can =87% pers qui commettent des homicides sont des h
• + de 90% des AS sont commises par des h.
• Dans 80% des sits de violence conjugale, les agresseurs sont des h
- rien dans la biologie des h qui les amènent à faire ça, faut aller voir ailleurs

23
Q

Psychopathologie: approche

A

Nécessité d’une approche «écologique», «systémique»
pour mieux évaluer la santé mentale des femmes et des
hommes et leurs problèmes de comportement.
• Il faut tenir compte du contexte social, des valeurs,
croyances et normes relatives aux rôles de genre et des divers milieux dans lesquels évoluent les individus
- microsys, mesosys, exosys, macrosys

24
Q

Psychothérapie

A

Les stéréotypes sexistes influencent
• l’évaluation des problèmes de santé mentale
• les modèles d’intervention
• les pratiques thérapeutiques

L’un des objectifs des interventions traditionnelles:
**• amener les h et les f à se conformer aux rôles sexuels traditionnels

Peu ou pas d’intervention en violence conjugale, agressions sexuelles,
• Et les AS commises par les psychothérapeutes eux mm…

25
Q

Psychothérapie: modèles

A

nouveaux modèles d’intervention en réaction aux modèles d’intervention traditionnels.
• Intervention féministe: Première à apparaître (60-70)
• Intervention non-sexiste

26
Q

Psychothérapie: Objectifs des interventions féministes :

A

• soutenir et respecter les femmes dans leurs démarches
• faire alliance avec les f et établir un lien de confiance
• favoriser « l’empowerment » des f, la reprise de pouvoir sur leur vie
• travailler à la conscientisation des f en prenant en compte la pluralité et la complexité des expériences d’oppression
• favoriser des rapports égalitaires
• briser l’isolement des f et développer leur solidarité
• lutter pour un chang individuel et social

27
Q

Psychothérapie: Les interventions féministes particulièrement utiles et utilisées pour:

A

• les victimes de violence conjugale
• les victimes d’agression sexuelle

Les interventions récentes tentent aussi de mieux tenir compte de la diversité (sociale, culturelle, ethnique, etc.) des femmes.
*- Intervention féministe intersectionnelle

Quelques éléments des thérapies féministes maintenant intégrés à d’autres types d’intervention.

28
Q

PSYCHOTHÉRAPIE: interventions spécialisées

A

plus en plus d’interventions spécialisées et de grande
qualité sont offertes aux enfs et aux f victimes d’AS:
• Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère
sexuel (CALACS ).
• Centre Marie-Vincent (pour enfs, ados).

29
Q

Psychothérapie: Dév + tardif de nouveaux modèles d’intervention pour h

A

Principaux objectifs:
• Remettre en question le rôle traditionnel des hommes.
• Les encourager à reconnaître et à exprimer leurs émotions, leur vulnérabilité.
• Les amener à prendre conscience de leurs valeurs, de leurs croyances, de leurs comportements.
• Les amener à assumer la responsabilité de leurs actes lorsqu’il s’agit d’hommes qui ont commis des agressions.

Plusieurs modèles d’intervention pour hommes violents (violence conjugale, agression sexuelle) s’en inspirent.

30
Q

Psychothérapie: Résultats des interventions pour h violents

A

Pas tjrs concluants: refus d’admettre leurs problèmes et d’assumer la responsabilité de leurs actes en blâmant leurs victimes ou les circonstances

Surtout si les hommes s’engagent dans une thérapie
• Pour obtenir une réduction de peine
• Pour échapper à l’incarcération.

Ces thérapies ont, néanmoins, parfois, des résultats très
positifs: la violence n’est pas toujours associée à des probs de santé mentale, même si elle requiert une intervention psycho.

31
Q

Psychothérapie: Champs de pratique en émergence

A

• Pour les personnes qui ne se conforment pas aux catégories binaires de genre (intersexes, trans et autres).
• Pour les parents et familles d’enfants dont l’identité de genre ne correspond pas au sexe qui leur a été assigné à la
naissance.

Très peu de psychologues ont actuellement l’expertise pour
intervenir auprès de ces personnes au Québec (et ailleurs
dans le monde).
• Centre Meraki
**• Les groupes de soutien sont souvent la principale ou
seule ressource.

32
Q

Psychothérapie: Actions préventives

A

Pratiques éducatives égalitaires dans la famille, à l’école, en milieu de garde, etc.
• Favoriser le dév chez tous les enfs de qualités telles que le courage, la détermination, l’intelligence, la sensibilité, l’empathie, la capacité à prendre soin des autres

Un contexte social, politique, économique + égalitaire.

33
Q

Psychothérapie: conclusion

A

• On comprend mieux l’impact des stéréotypes de genre et des rôles de genre traditionnels sur les ind et la société.
• Il reste à mieux intégrer ces connaissances aux pratiques thérapeutiques et à la formation des psychologues.
• Il faut aussi agir en amont sur les pratiques éducatives et sur les politiques sociales

34
Q

Conso alcool/drogues et psychopatho

A
  • psychopathologies Aug avec ,e temps et les générations mais la conso d’alcool pas vrm et reste stable entre générations
  • mm chose avec les drogues (stable): mais + on veillait + la conso Aug (alcool aussi)