VIII- Troubles de l'attention Flashcards

0
Q

Quels sont les deux types de processus qui permettent d’orienter l’attention vers une région spatiale?

A

des processus endogènes et des processus exogènes.

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1
Q

Qu’est- ce que l’attention selon James (1890)?

A

la sélection d’une information extérieure ou d’une pensée et son maintien dans la conscience.

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2
Q

Qu’est-ce que l’attention exogène?

A

_plus ou moins indépendante de la volonté du sujet
_mécanismes automatiques de traitement
_concernent le plus souvent des informations soudaines et simples

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3
Q

Qu’est-ce que l’attention endogène?

A

le sujet peut lui même diriger son attention vers un certain endroit ou vers un certain type d’information, en fonction de sa motivation et du contenu de sa mémoire de travail. Posner

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4
Q

Qu’est ce que l’attention préparatoire?

A

se manifeste lorsqu’un signal avertit le sujet qu’un stimulus appelant une réponse va être délivré. Une onde particulière du potentiel évoqué : VCN annonce au sujet qu’un stimulus impératif appelant une réponse motrice de sa part va être délivré.

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5
Q

Quel est le chercheur qui a porté ses travaux sur l’attention visuo-spatiale chez les patients cérébro-lésés et chez les patients normaux?

A

Posner et ses collaborateurs.

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6
Q

Qu’est-ce que l’attention sélective?

A

Elle permet de sélectionner une information cible parmi un ensemble d’informations pour pouvoir la traiter plus profondément. Elle peut être portée sur un signal particulier parmi d’autres du même type ou sur une entrée sensorielle plutôt qu’une autre. L’étude de l’attention sélective a souvent été effectuée à l’aide d’expériences mettant en jeu simultanément plusieurs sources d’informations.

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7
Q

Qu’est ce que le paradigme de l’écoute dichotique développé par Cherry (1953)?

A

Ce paradigme consiste en une présentation de messages auditifs différents délivrés simultanément à chaque oreille. L’utilisation d’un casque d’écouteurs permet de s’assurer que le message délivré dans l’oreille droite ne parvient pas à l’oreille gauche et vice-versa. Les tâches habituellement effectuées dans ce paradigme demandent généralement au sujet de focaliser son attention sur une oreille, il se trouve alors dans une situation appelée « attention focalisée » ou « attention sélective ».

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8
Q

Qu’est ce que la situation appelée “attention divisée”?

A

le sujet doit répartir son attention sur les deux oreilles. Ce paradigme a permis de mettre en évidence les principaux effets liés à la sélection d’information et à la focalisation de l’attention auditive.

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9
Q

Qui a comparé les performances des sujets dans une tâche d’attention sélective à celles observées dans une tâche d’attention divisée?

A

Geffen est ses collaborateurs. Lorsque les sujets sont en situation d’attention focalisée, la détection des cibles dans l’oreille attentive est nettement meilleure que celle observée dans les situations d’attention divisée (environ 65% par rapport à 45%). De plus, les performances de détection de cibles dans l’oreille inattentive lors de la situation d’attention focalisée est très faible (environ 10% de cibles détectées).

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10
Q

Qu’a permis de montrer l’étude des potentiels évoqués?

A

que plusieurs processus se déroulent successivement, permettant à la fois de sélectionner et de conserver en mémoire de travail l’objet auditif ou visuel sur lequel est porté l’attention, ainsi que d’inhiber les informations sur lesquelles l’attention n’est pas portée.

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11
Q

Pourquoi l’étude des potentiels évoqués est particulièrement adapté aux études sur les processus attentionnels?

A

la succession de ces ondes renseigne sur leur enchaînement, leur chronométrie.

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12
Q

Qu’est-ce que le paradigme oddball?

A

deux types de stimuli se succèdent selon une probabilité différente (stimulus rare et stimulus fréquent, proportion apparition est respectivement de 33% et de 66 %

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13
Q

Qu’est-ce que le paradigme oddball a mis en évidence?

A

une onde successive: la MisMatch Negativity (MMN ou N2a

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14
Q

Qu’est ce que la MMN?

A

un indice neurophysiologique de la détection d’un changement dans un environnement acoustique. La MMN est induite par le stimulus déviant et reflète la détection d’un changement acoustique par rapport au standard. Par ailleurs une autre composante positive a pu être déterminée : P300 (P3a) marque l’orientation automatique et non volontaire de l’attention sur le stimulus déviant. Deux autres composantes marquent les processus volontaires de l’attention, il s’agit de la N2b et de la P3b (p.394-395).

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15
Q

Quels sont les 5 autres types de processus attentionnels?

A
  • Le niveau général de vigilance: peut-être utilisé par l’empan simple d’attention. - L’attention focalisée : est la base de la concentration mentale. Elle nous permet de cibler des stimuli spécifiques de notre environnement et d’éviter des phénomènes de distraction. - L’attention soutenue : permet de maintenir l’attention sur une durée assez longue pour exécuter une tâche spécifique. Les tâches sur ordinateur sollicitent particulièrement l’attention soutenue. - L’attention alternante : repose sur la capacité à déplacer rapidement son attention sur une durée assez longue pour exécuter une tâche spécifique. Elle fait intervenir la mémoire de travail. - L’attention divisée: est un modèle de la mémoire de travail. Elle permet au sujet de traiter plusieurs tâches à la fois ou bien plusieurs opérations dans une tâche complexe.
16
Q

Quels sont les structures cérébrales qui sont essentielles dans les processus attentionnels?

A

le système réticulaire activateur ascendant, l’amygdale, l’hippocampe et le cortex frontal

17
Q

Que postule le modèle de l’attention visuo-spatiale de Posner?

A

trois réseaux imbriqués, interconnectés et complémentaires.
Le premier réseau : est celui de l’éveil et de la vigilance, il comprend le cortex frontal droit et le locus coeruleus du tronc cérébral.
Ainsi l’attention spatiale, serait contrôlée par le gyrus cingulaire, tandis que la programmation des mouvements oculaires liés à l’exploration du champ visuel, la poursuite oculaire et la fixation de la cible serait contrôlée par une région du cortex préfrontal. Les régions préfrontales jouent un rôle crucial dans le contrôle de l’attention, dans la commande attentionnelle, la prise de décision, la résolution de conflits, la supervision des opérations attentionnelles et la coordination des programmes moteurs ou des actions.
Le second réseau: concerne la partie postérieure du cerveau et comprend la partie postérieures du cortex pariétal, le pulvinar (appartenant au diencéphale) et le colliculus supérieur (appartenant au mésencéphale). Le troisième réseau: dit le réseau antérieur, comprend le cortex cingulaire pour son rôle dans la détection de la cible visuelle et l’aire motrice supplémentaire pour son rôle dans la programmation motrice de la réponse. Ainsi la commande attentionnelle relèverait du réseau antérieur, tandis que l’attention sélective relèverait du réseau postérieur.

18
Q

Quelles sont les 4 régions cérébrales qui sont souvent observées dans toutes les études en TEP et en IRMf?

A

le lobe pariétal postérieur (droit principalement) •
le cortex frontal ou préfrontal (droit principalement) •
le cortex cingulaire antérieur •
le colliculus supérieur

19
Q

Que requiert la validité d’un examen clinique et neuropsychologique?

A

une vigilance suffisante du sujet examiné.

20
Q

Quelles sont les différentes catégories de l’attention?

A

attention diffuse, attention focalisée, attention soutenue, attention alternante, attention divisée. Le ralentissement des processus mentaux a pour conséquence des troubles de l’attention ainsi que des répercussions sur le fonctionnement cognitif global et sur le comportement.

21
Q

Décrire l’héminégligence.

A

Trouble le plus connu.
patients incapables de reconnaître des objets, des personnes ou des stimuli visuels présentés dans l’espace gauche, alors que leur identification était tout à fait normale lorsque ces mêmes stimuli étaient présentés du côté droit.
considéré comme pouvant être la source d’un handicap fonctionnel considérable qui a entraîné, chez les cliniciens et les chercheurs, un intérêt de plus en plus important portant sur son évaluation, sa rééducation et sa compréhension.

22
Q

Avec quoi coïncident la majorité des lésions observées dans l’héminégligence?

A

avec les régions activées dans des tâches d’attention sélective au niveau de la latéralisation hémisphérique (droite) et des localisations principales des lésions.

23
Q

Qu’est-ce qui est mis en jeu dans les déficits attentionnels de l’héminégligence?

A

Les processus attentionnels mis en jeu dans les tâches d’attention sélective.

24
Q

D’écrire le trouble de la vigilance.

A

On peut la tester à l’aide de différents tests : Test d’empan Numérique : pour mesurer le degré d’attention auditive -
Test d’empan de reproduction spatiale : Empan d’attention visuelle -
Test de répétition de phrases : Empan mnésique

25
Q

Décrire le trouble de l’attention focalisée.

A

L’attention focalisée est à la base de la concentration mentale. Elle permet de cibler des stimuli spécifiques de notre environnement et d’éviter les phénomènes de distraction.

26
Q

Décrire le test de Stroop.

A

L’effet Stroop fut rapporté par John Ridley Stroop lors d’une publication parue dans le “Journal of Experimental Psychology” en 1935. Cet auteur présenta visuellement des mots de couleurs, écrits en encre de différentes couleurs, à ces sujets. Il remarqua alors l’effet qui portera son nom : dénommer la couleur avec laquelle est écrit un mot quelconque, est plus ou moins facile que de dénommer la couleur d’un mot de couleur

27
Q

D’écrire le trouble de l’attention soutenue.

A

Paced Auditory Serial Addition Test (PASAT). Lors de ce test, le sujet entend 61 chiffres avec une fréquence d’apparition constante et a pour consigne d’additionner ces chiffres 2 à 2 et d’annoncer le résultat à haute voix. Ce test analyse les capacités d’attention, de concentration, de traitement de l’information

28
Q

Décrire le trouble de l’attention alternante.

A

Trail Making Test (TMT) Cette épreuve constituée en 2 parties (A et B) implique également des capacités visuo-motrices. Dans la partie A du test le sujet doit relier au crayon des nombres par ordre croissant, les nombres étant disséminés aléatoirement sur une page. Dans la partie B, le sujet doit relier alternativement un nombre à une lettre de manière croissante (1 -A-2-B-3-C-4-D…). On demande au sujet d’aller le plus vite possible sans lever le crayon. Si l’expérimentateur voit que le sujet se trompe, il doit lui faire remarquer.

29
Q

Décrire le trouble de l’attention divisée.

A

est un modèle de la mémoire de travail. On peut examiner l’attention divisée à l’aide d’épreuves bien spécifiques. Par exemple on peut demander aux sujets de retenir une séquence une ou plusieurs données : des noms d’animaux, qui lui sont lus à haute voix pendant qu’il effectue une tâche comme une soustraction de chiffres présentés par trois : 165-162- 159. Après un temps indéterminé, soit rapide, le sujet doit répéter des informations qui ont été lues à haute voix .