Vieillissement Flashcards

1
Q

Définition - détérioration

A

La détérioration progressive de la quasi-totalité
des fonctions de l’organisme au cours du temps.
* Conséquence de l’accumulation des
changements associés ou responsables de
l’augmentation de la tendance à la maladie,
résultats de l’interaction de facteurs génétiques
et facteurs environnementaux.

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2
Q

Définition - vieillissement :

A

ensemble des processus
physiologiques et psychologiques normaux qui modifient la structure et les fonctions de l’organisme à partir de l’âge « mûr »

  • Vieillesse:
    – OMS: 65 ans
    – Âge de cessation d’activité
    – Âge moyen dans les institutions : 85 ans
    – Perception propre variable d’une personne à l’autre
  • Longévité maximale: durée de vie maximale
    observée
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3
Q

Espérance de vie:

A

nbre moyen d’années de vie des
personnes d’une classe d’âge donnée

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4
Q

La gériatrie

A

est la discipline médicale qui prend en
charge les personnes âgées malades

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5
Q

La gérontologie

A

est la science qui étudie le
vieillissement dans tous ses aspects : biomédical, socioéconomique, culturel, démographique..

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6
Q

L’âgisme

A

est la discrimination négative vis à vis des
personnes âgées et/ou de la vieillesse.

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7
Q

Jeanne Calment-doyenne de l’humanité

A
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8
Q

Effets du vieillissement sur le métabolisme

A

Diminution des réserves fonctionnelles de l’individu avec
réduction de la capacité d’adaptation de l’organisme aux
agressions (grandes hétérogénéité)
* Réduction de la masse maigre (en particulier chez le sujet
sédentaire) et majoration proportionnelle de la masse
grasse (en particulier viscérale).
* Masse grasse: tissu adipeux amorphe
* Masse maigre: eau, protéines musculaires, viscérales et
masse osseuse; diminution de la masse maigre de 20 à
40 % entre 20 et 80 ans; et réduction de l’eau corporelle
totale (adulte jeune: eau=60%du poids du corps, sujet
âgé: eau=50%)

Augmentation de la masse grasse relative ou
absolue(fonction de la masse maigre),
lentement jusqu’à 70-75 ans puis stabilisation
* Poids: max chez la femme entre 50 et 60, et
max chez l’homme entre 40 et 50
* Perte de poids de 1kg par décennie chez le
sujet âgé en bonne santé , si +++=fragilité

Le métabolisme des glucides est modifié au
cours de l’avancement en âge. La tolérance à
une charge en glucose est réduite chez les
personnes âgées indemnes de diabète sucré ou
d’obésité, témoignant d’un certain degré de
résistance à l’insuline.

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9
Q

Modifications neuropathologiques - système neurologiques

A

Le vieillissement du système nerveux central se traduit
par une augmentation des temps de réaction
et par une réduction des performances comme
l’acquisition d’informations nouvelles.
* Troubles de la mémoire ayant un retentissement sur
la vie quotidienne.
* Déstructuration du sommeil:
– La diminution de sécrétion de mélatonine par l’épiphyse rend
compte au moins en partie d’une désorganisation des rythmes
circadiens chez les individus âgés

La réduction de la sensibilité des récepteurs de la soif
(osmorécepteurs) et les modifications du métabolisme
de l’arginine vasopressine (AVP)  diminution de la
sensation de la soif chez les personnes âgées.
* Diminution du nombre de fibres fonctionnelles
mesurables par l’augmentation des temps de conduction
des nerfs périphériques est à l’origine d’une diminution
de la sensibilité proprioceptive (hypopallesthésie) qui
favorise l’instabilité posturale.

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10
Q

Effets du vieillissement sur les organes des sens

A

Le vieillissement oculaire s’accompagne d’une réduction de
l’accommodation (presbytie) gênant la lecture de près.
Les conséquences fonctionnelles apparaissent vers l’âge de la
cinquantaine.
* Il se produit aussi une opacification progressive du cristallin
débutant à un âge plus tardif et retentissant sur la vision (cataracte).

Le vieillissement de l’appareil
cochléovestibulaire s’accompagne
d’une perte progressive de l’audition
(portant principalement sur les sons
aigus) à l’origine d’une presbyacousie.
* Les données concernant les
modifications du goût et/ou de
l’olfaction au cours du vieillissement
sont plus controversées.

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11
Q

Vieillissement sur le système cardiovasculaire

A

Le débit cardiaque au repos est stable et peu diminué à l’effort avec
l’avancement en âge.
* Toutefois, le vieillissement cardiaque s’accompagne de
modifications anatomiques : Augmentation de la masse cardiaque
et de l’épaisseur pariétale du ventricule gauche à l’origine du moins
bon remplissage ventriculaire par défaut de la relaxation
ventriculaire.
* Altération des parois artérielles

  • Altération de la fonction diastolique habituellement
    compensée par la contraction des oreillettes et
    préservation de la fonction systolique ventriculaire qui
    contribuent au maintien du débit cardiaque.
  • Le vieillissement de la paroi artérielle se caractérise par
    des modifications structurelles de l’élastine, la
    rigidification du collagène et l’altération de la
    vasomotricité artérielle.
  • Augmentation de la pression artérielle systolique avec
    l’âge
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12
Q

Effet vieillissement sur l’appareil respiratoire

A

Réduction de la capacité ventilatoire au cours du
vieillissement par diminution de la compliance
pulmonaire et réduction du volume des muscles
respiratoires.
* capacité de diffusion de l’oxygène et la pression partielle
en oxygène du sang artériel (PaO2) diminuent
progressivement.

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13
Q

Vieillissement sur l’appareil digestif

A

Le vieillissement s’accompagne de modifications de
l’appareil bucco-dentaire, d’une diminution du flux
salivaire, d’une diminution de la sécrétion acide des
cellules pariétales gastriques et d’une hypochlorhydrie
gastrique.
* Le temps de transit intestinal est ralenti chez le sujet âgé
* La fonction pancréatique exocrine peu altérée.
* Le vieillissement est associé à une diminution de la
masse et du débit sanguin hépatiques

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14
Q

Vieillissement sur la fonction rénale

A

Au cours du vieillissement, il se produit une perte du
nombre de néphrons fonctionnels (variable d’un individu à l’autre), induisant une diminution de la filtration
glomérulaire et des capacités d’élimination du rein.
* La clairance de la créatinine des personnes âgées de 80
ans est d’environ la moitié de celle de sujets de 20 ans
ayant le même poids.

  • Effet direct ou indirect (des effets cumulés de différents
    processus pathologiques)
  • La fonction tubulaire est aussi modifiée au cours du
    vieillissement. Les capacités de concentration et de
    dilution des urines diminuent progressivement.
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15
Q

Effet organes sexuels

A

Chez l’homme
– diminution progressive de la sécrétion de
testostérone variable d’un individu à l’autre.
Augmentation du volume de la prostate.
– Une proportion importante d’hommes âgés conserve
une spermatogénèse suffisante pour procréer.

  • Chez la femme
    – la ménopause - arrêt de la sécrétion ovarienne
    d’oestrogènes, disparition des cycles menstruels,
    l’involution de l’utérus et des glandes mammaires.

Le défaut en oestrogènes a de multiples
répercussions, car ces hormones agissent sur
de nombreux systèmes physiologiques.
– diminution de l’épaisseur de la peau, qui se
flétrit
– dessèchement des muqueuses génitales
– l’ostéoporose (diminution de la densité
osseuse)
– athérosclérose

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16
Q

Vieillissement sur la peau

A
  • Nommé dermatohéliose (photoaging)
  • Sévérité proportionnelle à la durée, intensité de
    l’exposition ainsi qu’au phototype cutané (I et II > III et
    IV) et à la capacité de bronzage
  • Apparence
  • rides, parfois profondes
  • texture en cire
  • Papules avec teint jaunâtre
  • Zones de peau sèche avec foyers de papier sablé
  • Tâches foncées
  • Sécheresse cutanée par diminution de l’activité des
    glandes sébacées, sudoripares eccrines et apocrines
  • Perte d’élasticité
  • Diminution de la vitesse de « pousse » des ongles et des
    cheveux
  • Réduction des mélanocytesparticipe à l’apparition des
    cheveux gris
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17
Q

Vieillissement sur l’appareil locomoteur

A
  • Diminution de la masse musculaire avec
    augmentation du tissu adipeux intra
    musculaire –sarcopénie (altération de la
    qualité du muscle et diminution de la force
    musculaire)
  • Ostéoporose : masse osseuse diminue
    progressivement et ce dès 35 ans.
  • Vieillissement du cartilage
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18
Q

Vieillissement sur le système immunitaire

A

Réponse immunitaire humorale préservée
* Absence de l’altération de l’immunisation
conférée par la vaccination même si taux
d’Ac produits inférieurs à ceux du sujet
jeune
* Réponse immunitaire à médiation
cellulaire diminuée
* Modification de la production des
interleukines

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19
Q

Les théories du vieillissement

A

Théories de l’usure
* Théorie hormonale ou neuro-endocrine
* Théorie du contrôle génétique par des gènes, théorie
génétique des télomères
* Eléments modulables interviennent dans l’équilibre entre
l’apparition des lésions et les phénomènes de réparation:
environnement
1. Stress oxydatif/radicaux libres
2. Glycation
* Autres: théorie de l’accumulation de déchets (lipofuschine dans
les cellules musculaires, les neurones…), mitochondriale
* Sans oublier les agents génotoxiques: radiations ionisantes,
molécules chimio thérapeutiques dommages à l’ADN, stress
oxydant

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20
Q

Théorie génétiques

A

Théorie génétique: comment a-ton pu
l’évoquer
- Ne pas oublier l’altération du DNA avec anomalie de réparation au cours de
l’avancement en âge peut modifier l’expression de certains gènes et donc des
protéines. Persistance de dommages de l’ADN entraînent la sénescence
cellulaire
- Manipulation de certains gènes a pu allonger la longévité chez le nématode
- Chez l’homme: études menées chez des jumeaux identiques et non identiques.
- Familles centenaires (prédisposition génétique, facteurs environnementaux)
- Il existe des syndromes de vieillissement prématuré liés à des anomalies géniques

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21
Q

Sénescence induite par des gènes

A
  • Activation chronique d’oncogène ou variants (BRAF,
    Ras…) ou inactivation de protéines suppresseurs de
    tumeurs (PTEN, RB…)persistance de dommage à
    l’ADN qui participe au déclenchement de la sénescence.
  • Expression d’oncogène entraînerait une diminution de la
    lamine B1 qui elle induit une sénescence dépendante de
    p53 (sénescence réplicative)
  • De façon générale une dérégulation des lamines A et B1
    serait un acteur clé de la sénescence (cf plus loin avec
    la Progérie)
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22
Q

Gènes dont l’état allélique peut accroître la durée de la vie humaine : gènes contrôlant le transportant de lipides

A
  • Un allèle du gène APOA1, appelé milano, a été repéré
    il y a quelques années chez les habitants d’un village du
    Nord de l’Italie, qui jouissent d’une longévité
    remarquable.
  • Ces personnes souffrent rarement d’athérosclérose et
    de ses complications. La variété d’apolipoprotéine
    qu’elles possèdent accroît la capacité de transport des
    HDL, sans augmenter leur taux.
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23
Q

Progeria

A

Le syndrome de Hutchinson-Gilford,
progeria, est une maladie génétique
rarissime, affectant une naissance sur 4 à
8 millions, caractérisée par un
vieillissement prématuré débutant dès la
période néonatale.
* Elle est due à la mutation de novo (non
présente chez les parents) d’un gène.

Progeria vient du grec “geron”, le vieillard, et
cette dénomination s’explique par les
symptômes de la maladie :
– les enfants atteints souffrent d’alopécie (cheveux
rares),
– ressentent des douleurs articulaires,
– ont une peau très fine et glabre,
– souffrent de troubles cardiovasculaires.
– Ils donnent l’impression d’un vieillissement accéléré,
et leur stature ne connaît qu’une croissance lente.

  • Leurs capacités cognitives ne sont en revanche
    nullement altérées.
  • L’espérance de vie des patients atteints de
    progeria est actuellement très limitée : 12-13
    ans en moyenne.
  • Cette mortalité précoce est généralement
    causée par une athérosclérose ou un accident
    vasculaire cérébral.

2003: F Collins et N Levy ont découvert la version mutée du gène
impliquée dans plus de 90 % des cas connus de progeria.
* Mutation de la lamine A et accumulation d’une forme immature de la
protéïne soit la progérine
* Lorsque la mutation survient, ce gène produit une protéine tronquée,
baptisée progérine, qui reste ancrée dans la membrane du noyau
des cellules, s’y accumule, et entraîne finalement la déformation de
l’enveloppe nucléaire (qui a une concentration élevée d’enzymes de
détoxification)et une instabilité génétique avec des cassures
chromosomiques (dommage à l’ADN) et des anomalies des
télomèresinstabilité génétique et favorise le stress oxydant
* Au cours du vieillissement physiologique, les cellules expriment une
forme immature de lamine A, donc a priori la lamine A immature
participerait au vieillissement cellulaire même physiologique

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24
Q

Syndrome de Werner

A

Prévalence varie de 0,3 à 1 cas pour 150 000.
* Ce syndrome est rare en Europe, mais plus fréquent
dans les zones où le taux de consanguinité demeure
élevé, (Sardaigne, nord du Japon).
* se manifeste par des signes habituellement liés à l’âge,
tels que des cheveux prématurément fins, gris, rares,
une cataracte, des signes d’athérosclérose,
d’ostéoporose, des calcifications des tissus mous, ainsi
qu’une incidence élevée de certains types de cancers.
* La cataracte bilatérale est le signe le plus constant.

  • Le syndrome de Werner typique se transmet sur
    le mode autosomique récessif.
  • Mais des formes atypiques à transmission
    probablement autosomique dominante ont aussi
    été rapportées.
  • Dans 90% des cas étudiés, la mutation
    concernée a été localisée sur le gène WRN
    (appelé aussi RECQL2 ou REQ3) en 8p12-
    p11.2, et est responsable du dysfonctionnement
    total de la protéine WRN

Plus de 50 mutations différentes du gène WRN
ont été décrites. La protéine WRN est un
membre des hélicases à DNA qui jouent un rôle
important dans la stabilité du génome.
* La protéine WRN interagit physiquement et
fonctionnellement avec un grand nombre de
protéines, notamment celles impliquées dans la
réparation de l’ADN.(donc persistance de
dommage à l’ADN)

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25
Q

Théorie génétique

A

Télomères et télomérase
* Les télomères ont une fonction protectrice
essentielle des chromosomes. L’atteinte d’une
taille critique provoque l’entrée des cellules en
sénescence
* À chaque cycle de division cellulaire, l’extrémité
des chromosomes ou télomères perd un fragment
d’ADN. Ainsi après plusieurs cycles de division, la
fonction du télomère, qui est de maintenir la
stabilité de l’ADN chromosomique, est
altérée….horloge biologique (travaux de Hayflick).
Ainsi même des cellules renouvelables ont une
capacité de renouvellement limitée.

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26
Q

Les secrets des centenaires

A

Les télomères sont des structures formées à
l’extrémité
* des chromosomes linéaires par l’association de
motifs
* d’ADN répétés et de protéines spécifiques
* Leur raccourcissement progressif au cours des
divisions cellulaires est associé à la sénescence

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27
Q

Fonction des télomères

A

Les télomères(capuchons télomériques) ont une fonction
protectrice des chromosomes:
– Ils préviennent l’attaque des extrémités des chromosomes par
des exonucléases
* Malgré cette structure terminale protectrice, le mode de
réplication de l’ADN conduit à une diminution de la
longueur des télomères au cours du temps (sénescence
réplicative)
– l’atteinte d’une taille critique provoque un arrêt des mécanismes
de réparation de l’ADN et déclenchement de la sénescence de
la cellule

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28
Q

Télomères et télomérase

A

Télomérase: enzyme composée d’une protéine de type
transcriptase inverse et d’un ARN matrice, synthétise
l’ADN ds le sens 5’ vers 3’
– Permet de reconstituer l’extrémité des chromosomes
– À la naissance : réduction de l’expression de la
télomérase
– Variation de la fonction télomérique: cancer,
pathologies cardio-vasculaires, syndromes de
vieillissement prématuré, maladies génétiques rares,

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29
Q

Télomères et vieillissement

A
  • Une première cause de longévité pourrait résider dans la longueur
    des télomères coiffant les chromosomes.
  • Grâce à une méthode d’amplification très sensible, on peut mesurer
    la longueur des répétitions télomériques portées par une paire de
    chromosomes.
  • La possession de chromosomes « bien coiffés » prédisposerait à
    vivre longtemps. La télomérase “refabrique” les télomères au fur et
    à mesure que ceux-ci racourcissent.
  • Réactivation des télomérases en oncogénèse
30
Q

Cellules souches et télomères

A

Cellules souches: forte activité télomérique
pour son autorenouvellement.
-Deux cellules filles,
.une conserve sa capacité de se
renouveler à l’identique
.une entame un processus de
différenciationformation d’un tissu
fonctionnel

31
Q

Théories des radicaux libres (espèces réactives de l’oxygène, ERO)

A

modulable
* Formation de radicaux libres au
cours du métabolisme est normale
pour tous les organismes vivant
en aérobie et ne constitue pas, en
soi, une situation de stress
oxydant
* la cellule dispose d’un système
complexe de détoxification
* Éléments fabriqués par les
mitochondries lors de la
production d’énergie
* Les radicaux libres sont avides
d’électrons qu’ils trouvent sur les
molécules saines et ils les
attaquent: stress oxydatif mais en
même temps induction de
dommage à l’ADN

Accumulation d’agressions oxydantes provoquées par des
radicaux libres provenant principalement du métabolisme de
l’oxygène et de l’azote
* Le stress oxydant est défini comme un déséquilibre entre
les systèmes oxydants et les capacités anti-oxydantes d’un
organisme, d’une cellule ou d’un compartiment cellulaire;
réponse cellulaire adaptative à l’excès d’ERO
* L’induction des enzymes anti-oxydantes (vit C, vit E, la
bilirubine, acide lipoïque, catalase, superoxide dismutase…)
est perçue comme le révélateur de l’existence d’un stress
oxydant
* La conséquence du stress oxydant provoque l’apparition
de lésions de l’ADN, la carboxylation des protéines et leur
dénaturation… menant au vieillissement

32
Q

L’hypothèse « radicalaire » La double vie des radicaux libres

A

Les espèces réactives de l’oxygène (ERO) jouent un rôle physiologique
considérable, en particuliers dans les cascades de signalisation.

33
Q

L’hypothèse « radiculaire » trouvailles scientifiques en faveur

A

Élévation des marqueurs biologiques du stress oxydant (9-oxoguanine, le dialdéhyde malonique) observée au cours du
vieillissement de nombreuses espèces
* L’efficacité des mécanismes de réparation cellulaire diminue avec
l’âge, aussi on répond moins bien aux attaques oxydatives

34
Q

Restriction calorique, mitochondrie et stress oxydant

A

La longévité de très nombreuses espèces comme le ver C. elegans
ou la souris est prolongée par la restriction calorique .
* Chez l’homme, des travaux conduits sur la population japonaise de
l’Île d’Okinawa (++ 100ans) indique aussi que la restriction calorique
(éviter le surpoids) pourrait aussi prolonger la durée de vie chez
l’homme
* Hypothèse; restriction calorique  diminue le métabolisme basal 
diminution production mitochondriale ERO  prolongement de vie
* L’exercice ne s’accompagne pas d’une augmentation de ERO
proportionnelle!

35
Q

LUTTE contre le stress oxydatif

A

Face à cette menace, l’organisme
produit une quantité importante
d’antioxydants (enzymes type
catalase, super oxyde dismutase)
censées stabiliser les radicaux
libres.
* Les vitamines A, C et E sont de
bons antioxydants, mais leur
intérêt in vivo dans la lutte contre
le vieillissement n’est pas avéré;
* Aliments antioxydants
Action: neutraliser les radicaux libres
en leur fournissant les électrons
dont ils ont besoin

36
Q

Glycation = réaction de Maillard (réaction non enzymatique)

A

Les molécules de glucose ou de fructose
présentes dans l’organisme peuvent se
combiner à différentes protéines, modifiant ainsi
leur structure.
* Fixation d’un sucre (glucose ou fructose) sur les
résidus aminés de la protéine principalement la
lysine
* La glycation altère les activités enzymatiques
soit par la présence d’un résidu lysine glyquée
au voisinage du site actif de l’enzyme soit par
modification conformationnelle de l’enzyme

37
Q

Glycation

A

Les protéines glyquées sont plus
sensibles à l’oxydation et donc
favorisent la production de radicaux
libres.
* Attention au diabète, importance de
régulation de la glycémie

38
Q

Stratégies pour ralentir le vieillissement

A

Diététique adéquat
– La restriction calorique pourrait réduire la glycosylation des
protéines ou améliorerait la protection de l’organisme contre les
radicaux libres
– Chez l’Homme adulte : conserver un poids idéal.
* Activité physique:
– diminue l’augmentation de la masse grasse-refaire du muscle
– préserve les fonctions cardio-vasculaires et respiratoires
– Aide à diminuer la réduction de la masse musculaire
* Lutte contre le stress oxydatif:
– voie de recherche (substances anti-oxydantes: vitamines A, E C)
* Correction des déficits hormonaux
* Attention aux carences alimentaires: protéine (muscle) ,
Ca, vitamine D (minéralisation osseuse) par exemple
* Inhibition de la glycation
– Voie de recherche
– Attention à la glycémie

39
Q

Sénescence et maladie du grand âge. Pourquoi ?

A

Au cours de la vie, la sénescence cellulaire serait
bénéfique et même anti tumorale en bloquant la
prolifération des cellules avec dommages de l’ADN et en
recrutant le système immunitaire pour éliminer ces
cellules avec dommage.
* Mais, l’accumulation de ces cellules en sénescence ,
avec la diminution progressive au cours du temps des
systèmes de réparation d’ADN et du système
immunitaire  inflammation chronique qui peut accroître
paradoxalement l’aggressivité des cellules tumorales;
déclenchement de modification cellulaire comme une
transition épithélio-mésenchymateuse. Cela pourrait
expliquer des maladies du grand âge comme:
athérosclérose, artrite, ostéoporose et cancer…

40
Q

Les différents types de vieillissement

A

Réussi: atteinte minime voire nulle des
fonctions physiologiques- absence de
pathologie
* Habituel: avec atteintes physiologiques
sans pathologie; mais risque de fragilité
(due à perte fonctionnelle…)
* Avec pathologies

41
Q

Vieillissement et maladie fréquentes au grand âge

A

Pourquoi?
– Dommage de l’ADN, télomères, modification de
l’enveloppe nucléaire (lamines),stress oxydant,
glycation, inflammation chronique…tout est lié
– Durée d’exposition à certains facteurs de risque
génotoxiques (effet cumulatif du temps)
– Modifications induites par le vieillissement favorisent
la survenue de ces pathologies, ex altération des
focntions rénales et diminution de la soif plus à
risque de faire insuffisance rénale etc…
– Continuum avec les modifications de la vieillesse:
ostéopénietassement(fracture) vertébral

Maladie d’Alzheimer …..
* Insuffisance cardiaque
* Athérosclérose
Ces troubles sont en rapport avec des
processus pathologiques fréquents chez la
personne âgée mais non obligatoires

Démographie
– Accroissement de la population âgée qui va de pair avec un
vieillissement de la population.
– Espérance de vie augmentée:
* début du 20 eme siècle H: 45, F:50
* maintenant H: 75, F: 82
* Isolement des personnes âgées, une femme sur 2 seule
à 70 ans et un homme sur 2 à 85.
* Problème du développement d’institution en milieu rural
* Relations intergénérationnelles
– importance du soignant pour apprécier l’aide à apporter à la
personne âgée.
* Aspects économiques: retraites, santé et dépendance.
64

42
Q

Conclusion / vers un vieillisement réussi

A

Préserver et ne pas abandonner les
activités qui mettent en jeu les capacités
d’adaptation
– Entretenir son capital intellectuel, physique et
relationnel…
– Prévenir les maladies qui peuvent l’être (grippe…)
– Prise en charge des déficiences visuelles, auditives,
prévention des chutes….
– Prise en charge rapide des maladies susceptibles
d’entraîner des désordres en cascade(dépistages de:
diabète, troubles cognitifs, pathologies cardiaques)…

Prévention de la iatrogénie
– Polymédicamentées
– Adapter les doses au poids, à la clearance de
la créatinine, aux capacités intellectuelles des
personnes âgées (gouttes pas facile à
doser)….
* Dépister et traiter la dépression
– Svt méconnue, présentation atypique…

43
Q

Comme les autres organes, le cerveau subit les effets de l’âge

A
  • Modifications métaboliques et hormonales
  • Altérations du système cardio-vasculaire
  • Modifications du système immunitaire
  • Augmentation des radicaux libres stress oxydant
  • Accumulation des déchets du métabolisme
    Phénomènes inéluctables  vieillissement du cerveau
44
Q

Accroissement de l’espérance de vie

A
  • Comprendre les mécanismes du vieillissement cérébral* Apprécier le retentissement fonctionnel
  • Mettre au point des stratégies visant à maintenir un fonctionnement cérébral satisfaisant
45
Q

Particularités du cerveau qui le différencient des autres orgames

A
  • Les neurones sont des cellules post-mitotiques
     pas de possibilité de renouvellement
     SAUF neurones olfactifs, hippocampe
     mais plasticité : capacité unique qui permet d’établir denouvelles connexions et persiste longtemps dans la vie* Le cerveau n’est pas un tissu homogène
     structures différentes morphologiquement et fonctionnellement circuits organisés en réseaux précis : fonctions spécifiques vulnérabilité différente au vieillissement
46
Q

Définir le vieillissement physiologique

A

Plusieurs difficultés :
* Critères déterminant l’entrée dans la vieillesse :
 âge civil ??, âge biologique ?? âge social (retraite) ??
* Définition du vieillissement « normal » ou « physiologique » Où se situe la normalité ?
 Répercussions du vieillissement variables selon les individus Limites floues entre vieillissement « normal» et pathologique

Certain déclin des facultés cognitives
ensemble des fonctions mentales qui nous permettentde comprendre et d’analyser les informations que nousrecevons de l’environnement et d’y répondre de façon adaptée

47
Q

Déclin cognitif au cours du vieillissement « physiologique »

A

 Ralentissement dans le traitement des informations et certaines actions Diminution des capacités d’attention, de concentration et
 Surtout la mémoire++ Mémoire épisodique
 fonctionne sur plusieurs jours
 la plus affectée par l’âge
Mémoire de travail
 forme de mémoire à court terme
 préservée plus longtemps Mémoire des faits anciens
 connaissances acquises
 longtemps conservée

** Troubles bénins sans ratentissement sur le quotidien

48
Q

Régions du cerveau vulnérables au vieillissement

A

Cortex préfrontal: fonctions cognitives complexesFonctions executives ( prise de decision , planification)Raisonnement, jugement
Apprentissage (encodage , rappel)
Émotions

Hippocampe:
 Encodage et stockage Structures de mémoire “brute”C

Cortex Préfrontal
-Troubles de l’humeur
- Ralentissement de l’activité
- Baisse de l’intérêt
- Incapacité à planifier, se projeter
dans le futur immédiat

Atteinte hippocampe
-Diminution de l’efficacité de l’encodageet du stockage des informations- Troubles de la mémoire épisodique

** Changements bénins liés à l’âge **

49
Q

Vieillissement cérébral « normal » : sur le plan anatomique

A

Réduction du volume cérébral : faible et tardive,
- 1%-2% par décennie après 50 ans
* Pas de mort neuronale progressive, mais atrophie
des neurones et de leurs dendrites
* Imagerie :
 diminution de l’épaisseur du cortex
 diminution du volume de la substance blanche

** Diminution du nombre des connexions synaptiques

50
Q

Vieillissement cérébral « normal » : modifications biochimiques

A
  • Diminution de la concentration de certains neurotransmetteurs
     acétylcholine, dopamine, sérotonine
  • Accumulation de protéines normalement présentes dans le cerveau, qui
    au cours du vieillissement  transformations agglutination protéine Tau (tubulin-associated-unit) : stabilisation du cytosquelette compromet les fonctions des microtubules
     peptide β-amyloïde
     agrégats formant des dépôts insolubles
51
Q

Variabilité du déclin cognitif au cours du vieillissement « physiologie »

A

Impact du vieillissement « physiologique » sur le cerveautrès variable chez des individus du même âge
 résistance remarquable de certains sujets aux effets de l’âge

Jean d’Ormesson
Brenda Milner

52
Q

Concept de réserve

A

Expliquer la variabilité de l’impact du vieillissement sur le cerveauConcept de réserve :
Forme de résilience permettant au cerveau à limiter les effets du
vieillissement sur les capacités cognitives
Facteurs jouant un rôle significatif
 Facteurs environnementaux ++
Niveau d’éducation élevé, pratique d’une activité professionnelleloisirs cognitivement stimulants, nutrition adéquat
 Facteurs génétiques probables (allèle 4 de l’APOE)

Déficits neurosensoriels (visuels, auditifs)
 Diminuent saisie des informations  stimuli
 Isolement favorisant le déclin cognitif

53
Q

Concept de réserve : 1) Réserve cérébrale ou réserve « passive »

A

« Réserve passive » : nombre de neurones, connexions synaptiques dépend des caractéristiques morphologiques du cerveau variabilité inter individuelle+++
 Notion de seuil:
Conséquences cliniques d’une lésion apparaissent lorsque le volume de la lésion atteint un certain seuil
 Seuil atteint d’autant plus tard que la « réserve » est importante Lésions cérébrales identiques : impact différent sur les fonctions cognitivesdépendant de l’importance de la réserve

54
Q

Concept de réserve : Réserve cognitive ou réserve « active »

A

Réserve cognitive basée sur la capacité à mettre en jeu de stratégies
pour rendre plus performants les circuits neuronaux qui sous-tendent
les processus cognitifs
* Sujets avec réserve cognitive importante:
 tâches simples : activation faible du réseau neuronal
 tâches à haut niveau de difficulté: possibilité d’augmenter
l’activation du réseau neuronal
* Sujets avec réserve cognitive moins importante:
 tâches simples : activation importante du réseau neuronal
 tâches à haut niveau de difficulté : limités car les possibilitésd’activation ont atteint leurs limites

Une stratégie importante pour rendre les réseaux neuronaux performants
est la capacité de recruter un réseau neuronal alternatif qui compense le
défaut de fonctionnement d’un réseau affecté par le vieillissement
* Performances élevées de certaines régions du cortex peuvent masquer les
effets de lésions dans des structures plus vulnérables au vieillissement

** BONNE ADAPTATION AUX EFFETS DU VIEILLISSEMENT

Cerveau protégé des effets du vieillissement par des facteurs génétiques et environnementaux  « neuroprotection »
* Facteurs environnementaux : «Indicateurs de réserve»
 niveau d’éducation élevé
 activités stimulant les fonctions cognitives
* Les sujets pratiquant des activités stimulant les fonctions cognitivesdurant toute leur vie / sujets ne pratiquant pas d’activité cognitive
stimulante

** MEILLEURE ADAPTATION AUX EFFETS DU VIEILLISSEMENT+++ **

55
Q

Dans les tâches à plusieurs niveaux de difficulté - réserve cognitive ou réserve

A

Pour un faible niveau de difficulté :

 Sujets avec réserve cognitive élevée : réseau neuronal peu activé Sujets avec réserve inférieure: activation élevée du réseau neuronal* Pour un niveau moyen de difficulté :

 Sujets avec réserve cognitive élevée : niveau d’activation augmenté Sujets avec réserve cognitive inférieure : limite d’activation* Pour un niveau élevé de difficulté :

 Sujets avec réserve cognitive élevée : recrutement « réseau alternatif N’existe pas chez les sujets avec réserve cognitive inférieure++

56
Q

Concept de réserve

A

Modèle de réserve ‘’passive’’: caractéristiques morphologiques du cerveau* Modèle de réserve ‘’active’’ : différents stratégies d’activation des réseaux neuronaux

Deux modèles non exclusifs qui peuvent agir en synergie

Capacités de réserve dépendent du niveau de stimulation cognitive reçue
au cours de la vie
 haut niveau d’éducation
 activités professionnelles
 loisirs cognitivement stimulants
* Peuvent être améliorées chez les sujets âgés++
* Plasticité cérébrale présente tout au long de la vie++

« Capacité du cerveau à se réorganiser en remodelant ses connexions
en fonction de l’environnement »

57
Q

Étude de centenaires

A

Etudes épidémiologiques
* Après 80 ans, les sujets qui survivent 10 ans
et plus, échappent au déclin cognitif
* Réserve cognitive robuste  mise en jeu
des mécanismes de réserve

  • Il n’existe pas de gènes de centenaires++
  • Variations génétiques ou combinaisons de gènes
     qui ralentiraient les mécanismes du
    vieillissement cellulaire ou
     qui confèreraient une résistance aux
    effets du vieillissement
  • Facteurs environnementaux++
58
Q

Vieillissement cérébral pathologique

A

Pas de limite définie entre vieillissement « physiologique »et vieillissement « pathologique », plutôt un continuumavec une zone de transition assez floue

 Notion de « seuil quantitatif »: au dessous duquel la pertede neurones, de connexions actives déclin des fonctionsfonctions cognitives : vieillissement pathologique

 Réserve cognitive plus élevée permet au seuil d’être atteint
plus tardivement, mais n’est pas infaillible++

 Réserve cognitive plus élevée retarde, mais n’empêche pas
l’apparition des déficits cognitifs

Le vieillissement est associé à une augmentation des maladies
neurodégénératives : sérieux problème de société du fait du
vieillissement de la population
 Impact sévère sur la qualité de vie :
 Pas de traitement curatif
 Traitements symptomatiques :
 amélioration des symptômes
 stabilisation transitoire
 Progression inexorable de la maladie

59
Q

Maladie d’alzheimer

A

La plus fréquente des maladies neurodégénératives
 Prototype du vieillissement cérébral pathologique ++
Sporadique dans 95% des cas Familiale dans 5% des cas :
 Gène de la protéine APP
 Gène de la préséniline

Frontières avec le vieillissement normal difficiles à définir
 lésions histologiques identiques qualitativement
 S’étendent selon un schéma topographique précis et systématiséet
s’associent à une perte neuronale
Lorsque le seuil quantitatif est atteint  détérioration des fonctions
cognitives

60
Q

Maladie d’Alzheimer

A

Facteurs de risque et de facteurs potentiellement protecteurs

Facteurs
environnementaux
délétères
Pathologie vasculaire
HTA, infarctus cérébraux
 Traumatismes crâniens
 Antécédents psychiatriques,
 Obésité, diabète
 Déficits hormonaux
 Malnutrition
 Alcoolisme
 Niveau d’éducation faible

**Vulnérabilité particulière au vieillissement ***
Facteurs de risque non modifiable- allèle E4 de l’APOE

Facteursnutritionnels protecteurs
Antioxydants
Vitamine B
Omega 3
Diète méditéranéenne

61
Q

Maladie d’Alzheimer

A

Lésions de la maladie d’alzheimer

Atrophie cérébrale

Dépôts de peptide ßamyloïde

-sécrétase -> protéine essentielle pour la plasticité neuronale

Clivage entre β-sécrétase et -sécrétase

Accumulation intracellulaire de protéine Tau phosphorylée
 rôle dans la stabilisation des microtubules++
 altération du transport axonal++
Dégénérescences neurofibrillaires

62
Q

Maladie Alzheirmer

A

Évolution des lésions dans le temps et l’espace –> Stades de BRAAK –> corrélée à l’évolution clinique

63
Q

Maladie Alzheimer

A

Préclinique :

Apparition des symptômes: lésions présentes depuis plusieurs annéesPrécoce : 50/60 ans; tardive 70/80 ans , familiale; 40 ans , voire moinsSyndrome de Down: 40 ans

Perte de mémoire, oublis pathologiques, autonomie conservée

Stade léger à modéré :

Aggravation des troubles mnésiques
Désorientation temporo-spatiale
Troubles de la pensée abstraite (jugement, abstraction…)Troubles des fonctions instrumentales (habillage)
Troubles cognitifs: compréhension, lecture, écriture
Perte de l’autonomie

Stade avancé :
Dépendance totale pour les gestes simples de la vie quotidienneComplications : dénutrition, chutes, infections

64
Q

Lésion des gros vaisseaux : artère de gros et moyen calibre

A

Athérosclérose
Différent types de plaques
Réduction du débit sanguin –> thrombose

65
Q

Thrombose : infarctus

A

Infarctus hémorragique

66
Q

Lésion des gros vaisseaux

A

Anévrymes

67
Q

Hémorragies par rupture d’anevrysme

A

Hémorragie méningée
Types d’hémorragie dépend du siège de l’anévrysme

68
Q

Lésions des petits vaisseaux associées l’HTA

A

Réduction de la lumière
Amincissement de la paroi -> microanévrysme

69
Q

Lacunes

A

État criblé

70
Q

Hémorragie de l’HTA

A

Hémorragie de faible volume -> fente résiduelle
Hémorragie massive -> pronostic vital compromis

71
Q

Démence vasculaire

A

Destruction d’une zone étendue par des lésions ischémiques / hémorragiques multiples